Mes héros, ce sont les ados. Ceux qui sont proches. Ceux qui sont loin. Non des héros en devenir. Des héros ici et maintenant. Et ces héros d'ados, ils ont des héros de modèles. Alors pour un de ces héros parmi tant d’autres.
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. Je vis émergé au cœur de l'un des plus majestueux océans de la planète. Son bleu m'entoure, il est partout. Sa palette de couleurs est sublime. Le bleu de la mer est incroyable, incroyablement irréel. Bleu lagon, bleu fond, bleu-vert, bleu clair et bleu encore. Seuls les yeux et l'âme peuvent percevoir les infimes nuances de cet océan et de sa danse polychrome. Et ce ciel si souvent mis à nu, découvert et clément, est à la fois artiste et artisan. Il invite à l'extase en passant au bleu nuit et cela se reproduit à l'infini. Comme pour nous dire que ce ne sera jamais fini. Comme pour nous dire que c'est une chance infinie.
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. J'aime le bleu et j'aime les gens. Je n'ai pas de héros, ou plutôt j'en ai plein. Ils sont ceux qui m'entourent, ceux qui m'inspirent, ceux qu'on croise dans une vie, ceux qui en font partie. Leur mélodie m'émeut, alors je me sers d'eux. Je couche les lettres, je fais vibrer les notes. C'est ainsi que je les raconte mes héros. En les chantant, en faisant danser les mots.
Pour ma mère d'abord. Elle est spéciale maman. Enfin elle est normale pour moi puisque je n'ai connu qu'elle. Mais elle a cette graine de délicieuse folie que les autres n'ont pas. J'ai grandi auprès d'elle, elle a grandi auprès de moi. Elle est tout pour moi, elle est mon tout, elle est tout moi et je suis son tout aussi je crois.
Pour mon second repère, mon grand-père. Il m'a appris tant. Il ne sait pas tout, mais il sait passionnément. Un grand-père ça réchauffe, ça réconforte, ça enveloppe. C'est doux et puissant en même temps. Un grand-père, c'est un bout de l'enfance qui traverse le temps.
Pour elle. Cette jeune fille aux yeux verts. Elle me regardait et mon âme était à découvert. Je l'ai aimée, tellement. J'ai fait plus, j'ai fait mieux pour qu'elle me voie. J'étais juste là, entre elle et mon âme. Elle ne m'a pas vu. Elle en a élu un autre. Un sitcom en live, réel comme ce n'est pas permis. J'étais transi de douleur. Alors j'ai lutté contre cette colère qui m'a envahi, m'a englouti dans sa viscosité terrifiante et terrible. Puis j'ai écrit. C'était comme pousser un cri. Et j'ai chanté pour continuer à croire en moi, en elle, en ces autres femmes que je croiserai.
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. Certains diront « je n'ai que 17 ans », que je n'y connais rien à la vie, à l'amour. Pourtant, je suis là et j'observe. Je suis jeune et j'observe. Je vois ces vieux. La peau s'affine, les rides se creusent, le corps fatigue mais l'amour grandit, l'amour mûrit avec eux.
Seul l'amour sait. L'amour, c'est le passé qui construit, le présent qui se vit et le futur qui se rêve. Alors je vais continuer d'y croire en l'amour. Pour qu'il me forge et me transforme en héros à mon tour.
Jeanne Melod
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. Je vis émergé au cœur de l'un des plus majestueux océans de la planète. Son bleu m'entoure, il est partout. Sa palette de couleurs est sublime. Le bleu de la mer est incroyable, incroyablement irréel. Bleu lagon, bleu fond, bleu-vert, bleu clair et bleu encore. Seuls les yeux et l'âme peuvent percevoir les infimes nuances de cet océan et de sa danse polychrome. Et ce ciel si souvent mis à nu, découvert et clément, est à la fois artiste et artisan. Il invite à l'extase en passant au bleu nuit et cela se reproduit à l'infini. Comme pour nous dire que ce ne sera jamais fini. Comme pour nous dire que c'est une chance infinie.
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. J'aime le bleu et j'aime les gens. Je n'ai pas de héros, ou plutôt j'en ai plein. Ils sont ceux qui m'entourent, ceux qui m'inspirent, ceux qu'on croise dans une vie, ceux qui en font partie. Leur mélodie m'émeut, alors je me sers d'eux. Je couche les lettres, je fais vibrer les notes. C'est ainsi que je les raconte mes héros. En les chantant, en faisant danser les mots.
Pour ma mère d'abord. Elle est spéciale maman. Enfin elle est normale pour moi puisque je n'ai connu qu'elle. Mais elle a cette graine de délicieuse folie que les autres n'ont pas. J'ai grandi auprès d'elle, elle a grandi auprès de moi. Elle est tout pour moi, elle est mon tout, elle est tout moi et je suis son tout aussi je crois.
Pour mon second repère, mon grand-père. Il m'a appris tant. Il ne sait pas tout, mais il sait passionnément. Un grand-père ça réchauffe, ça réconforte, ça enveloppe. C'est doux et puissant en même temps. Un grand-père, c'est un bout de l'enfance qui traverse le temps.
Pour elle. Cette jeune fille aux yeux verts. Elle me regardait et mon âme était à découvert. Je l'ai aimée, tellement. J'ai fait plus, j'ai fait mieux pour qu'elle me voie. J'étais juste là, entre elle et mon âme. Elle ne m'a pas vu. Elle en a élu un autre. Un sitcom en live, réel comme ce n'est pas permis. J'étais transi de douleur. Alors j'ai lutté contre cette colère qui m'a envahi, m'a englouti dans sa viscosité terrifiante et terrible. Puis j'ai écrit. C'était comme pousser un cri. Et j'ai chanté pour continuer à croire en moi, en elle, en ces autres femmes que je croiserai.
Je m'appelle K, j'ai 17 ans. Certains diront « je n'ai que 17 ans », que je n'y connais rien à la vie, à l'amour. Pourtant, je suis là et j'observe. Je suis jeune et j'observe. Je vois ces vieux. La peau s'affine, les rides se creusent, le corps fatigue mais l'amour grandit, l'amour mûrit avec eux.
Seul l'amour sait. L'amour, c'est le passé qui construit, le présent qui se vit et le futur qui se rêve. Alors je vais continuer d'y croire en l'amour. Pour qu'il me forge et me transforme en héros à mon tour.
Jeanne Melod