Compte rendu du Conseil des ministres du 21 octobre 21/10/2015
Programme de vols des compagnies aériennes
Le Conseil des ministres a approuvé les programmes de vols réguliers des compagnies internationales desservant la Polynésie française pour la saison IATA Hiver 2015-2016 courant du 31 octobre 2015 au 26 mars 2016. Les compagnies aériennes reconduisent leur programme hebdomadaire habituel, à savoir : - Pour Air Tahiti Nui : 8 à 11 fréquences vers Los Angeles, dont 5 à 6 avec une continuité sur Paris, 3 fréquences vers Auckland et 2 fréquences vers Tokyo ; - Pour Air France, 3 fréquences vers Los Angeles, avec une continuité sur Paris ; - Pour Air New Zealand, 2 à 3 fréquences vers Auckland ; - Pour Hawaiian Airlines, 1 fréquence vers Honolulu ; - Pour Lan, 1 fréquence, vers Santiago via l’île de Pâques. Le 767-300 est remplacé par un B 787-8 Dreamliner depuis le 21 septembre (soit 26 sièges supplémentaires) et par un B 787-9 à compter du 25 janvier 2016 (soit 6 sièges supplémentaires en classe affaires et 65 en classe économique) ; - Pour Air Tahiti : 1 à 2 fréquences vers Rarotonga. Les partenariats de partage de code conclus par Air Tahiti Nui avec Air New Zealand, Air France, Qantas, Korean Air et American Airlines ont permis d’élargir son réseau et d’augmenter sa visibilité dans les systèmes de réservation. En outre, sur la route PPT-LAX-PPT, Air Tahiti Nui offrira 10 vols additionnels pour répondre à la demande des croisiéristes. Le Conseil des ministres a également rendu un avis favorable concernant les programmes de cabotage réalisés par Air Tahiti Nui, Air France et Air Calédonie International : - 3 fréquences d’Air France à destination de Paris ; - entre 3 et 5 fréquences d’Air Tahiti Nui à destination de Paris ; - 1 vol hebdomadaire complémentaire, opéré en partage de code par Air Tahiti Nui (entre Papeete et Los Angeles) et par Air France (entre Los Angeles et Paris) ; - 1 fréquence d’Air Calédonie International à destination de Nouméa ; - 2 vols hebdomadaires complémentaires, opérés en partage de code par Air Tahiti Nui (entre Papeete et Nouméa via Auckland). Campagne 2015 de pêche aux trocas Le troca est un coquillage introduit en Polynésie française depuis 1957. Il est protégé par une interdiction de pêche permanente sauf pendant les campagnes de pêche autorisées par le Pays. Cette année, en concertation avec les municipalités concernées, la pêche de trocas sera ouverte dans les communes de Papeete, Paea, Hitiaa o te ra et Moorea-Maiao. Elle se déroulera du 2 au 30 novembre 2015, sous l’égide du comité de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce de chacune de ces quatre communes. Les pêcheurs, issus de la commune et agréés par le comité, ne sont autorisés à pêcher que les trocas d’une taille comprise entre 8 et 11 cm et ce, dans la limite du quota attribué à leur commune. Les coquilles, vidées, nettoyées, brossées et séchées, seront proposées à la vente à des négociants. La majorité d’entre elles sont destinées au marché de l’export. La récolte prévisible pour la campagne 2015 est estimée à 90 tonnes pour une valeur marchande de l’ordre de 26 millions Fcfp. Route de liaison sur l’île de Huahine Le projet de liaison entre les baies de Bourayne et de Faauoo, sises à Fitii, île de Huahine, consiste en la création d’une nouvelle route de 1 125 mètres reliant la route de ceinture de l’île et les premières habitations de la vallée Aiaii et la structure hôtelière « le Royal Huahine ». Le projet nécessite des travaux de terrassement de près de 30 000 m3 et la durée des travaux est estimée à 10 mois. Les conséquences sur l’environnement seront limitées grâce aux contraintes localisées dans l’étude d’impact. Actuellement, la structure hôtelière et les habitations environnantes ne sont accessibles que par voie maritime. En cas de mauvais temps, les touristes et résidents sont dans l’obligation d’attendre des conditions météorologiques plus clémentes pour pouvoir se déplacer. Dans ce contexte, il a été décidé de créer une route afin de désenclaver cette partie de l’île et de permettre son développement. La création de ce nouvel accès permettra de meilleures conditions d’accès aux zones désenclavés (sécurité et confort du trajet), une pérennisation des emplois de la structure hôtelière, une augmentation du potentiel agricole de la zone, une croissance future de l’urbanisation des zones désenclavées et la découverte et l’accès à des sites archéologiques jusqu’ici inexploités. Le coût des travaux nécessaires à la réalisation de cette route de liaison est estimé à 188 millions Fcfp. Au titre du règlement du foncier, il convient de mettre en place une procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique. Un projet d’arrêté en ce sens a été présenté en Conseil des ministres. Adaptation des règles de circulation sur la RDO Le Conseil des ministres a adopté un arrêté actualisant les règles de circulation sur la route de dégagement Ouest (RDO) définies par l’arrêté n° 281/CM du 27 mars 2006 modifié. Certaines adaptations aux règles de circulation sur la Route de Dégagement Ouest (RDO) sont ainsi apportées, afin d’intégrer notamment les récents aménagements pour les piétons, de permettre aux autocars de transport touristique de plus de 24 places d’emprunter la RDO et de définir les horaires d’accès des camions de ravitaillement à la station-service implantée au bord de cette route – ce qui restera impossible en heures de pointe et les mercredis et vendredis en période scolaire. Orientations stratégiques 2015-2024 de la politique de santé Les orientations stratégiques constituent le document cadre de la politique de santé pour les dix années à venir. Il donne une vision d’ensemble du secteur et des évolutions à conduire. Ce travail est le fruit de nombreuses réflexions menées depuis 2013 et ces orientations globales en matière de santé sont aujourd’hui présentées en même temps que le Schéma d’organisation sanitaire (SOS), qui en est une déclinaison opérationnelle à cinq ans. La politique de santé repose sur des principes d’action, qui sous-tendent l’ensemble des axes stratégiques qui sont présentés, ainsi que les objectifs politiques qu’ils posent. Les principes d’action sont : - La politique de santé applique les obligations et les principes du droit à la Santé ; - Les leviers de la politique de santé reposent sur l’efficience et la performance ; - La nécessité de mener des réformes profondes devra être admise et partagée par tous. Les quatre axes stratégiques sont : - Moderniser et optimiser la gouvernance du système sanitaire et médico-social ; - Améliorer le dispositif de protection sociale généralisée pour une couverture optimale des besoins sanitaires et sociaux ; - Centrer la politique sur la prévention et la promotion de la santé ; - Garantir un système de santé de qualité. Schéma d’organisation sanitaire 2015-2020 Le système de santé polynésien est confronté à des enjeux majeurs. Ce contexte exige que le Pays se dote à la fois d’une vision d’ensemble du système de santé et d’outils lui permettant de répondre aux enjeux de santé publique dans les prochaines années. Le Schéma d’organisation sanitaire (SOS) est un outil de planification sanitaire et de régulation de l’offre de soins en référence aux orientations stratégiques qui constituent un document cadre de la politique de santé. Il a pour objet de proposer une organisation rationnelle de l’offre de soins pour satisfaire les besoins sanitaires de la population. Son élaboration veille à adapter le système de soins aux évolutions des besoins de la population et à garantir la qualité des réponses à ces besoins. Le premier Schéma d’organisation sanitaire approuvé par l’Assemblée de la Polynésie française en 2002, puis prorogé en 2008 a été élaboré dans un contexte économique et social qui ne correspond plus à notre réalité actuelle. Le Schéma d’organisation sanitaire constitue la déclinaison opérationnelle à 5 ans des Orientations stratégiques 2015-2024 de la politique de santé de la Polynésie française, dans le prolongement du précédent plan pour la santé. Ces orientations stratégiques constituent une vision partagée à 10 ans des évolutions à conduire et des changements à accompagner. Les plus importantes d’entre elles sont traduites dans le projet de Schéma d’organisation sanitaire. Le nouveau Schéma d’organisation sanitaire tire les leçons du précédent, se concentre sur les orientations structurantes et les fondations permettant un renouveau, prend en compte le contexte financier, tout en tenant compte de l’évolution de l’état de santé et des besoins nouveaux et pose comme une priorité le renforcement de l’équité territoriale. Les 6 axes majeurs du Schéma d’organisation sanitaire sont : - Restaurer l’autorité du Pays, par la mise en place d’une Autorité de régulation de la Santé et de la Protection sociale - Améliorer la santé primaire dans les archipels - Adapter l’offre de santé à l’évolution des besoins - Faire de la prévention du surpoids un choix majeur pour la santé des Polynésiens - Relever le défi du bien vieillir en partenariat avec le ministère en charge de la solidarité - Soutenir l’ensemble des efforts par la constitution d’un espace numérique de santé polynésien. Point relatif aux recherches sur la ciguatera La ciguatéra est une intoxication alimentaire liée à la consommation de poissons et d’invertébrés marins des récifs coralliens (bénitiers, oursins, trocas…), contaminés par des ciguatoxines (CTXs). Ces toxines sont produites par une algue microscopique, Gambierdiscus, dont la prolifération est favorisée par les agressions naturelles ou d’origine humaine s’exerçant sur les écosystèmes coralliens. Les CTXs s’accumulent progressivement dans la chaîne alimentaire, d’abord au niveau des poissons herbivores qui consomment les algues puis chez les carnivores par prédation. Si la ciguatéra n’est mortelle que dans de très rares cas (< 0,1%), elle peut s’avérer très invalidante. Chaque année, entre 50 000 et 500 000 personnes en sont victimes dans le monde. Le taux d’incidence de la ciguatera en Polynésie française est l’un des plus élevés au monde. La ciguatera a un impact économique lié à la prise en charge de la maladie, la perte d’une ressource alimentaire, la perte de revenus consécutif au ralentissement, voire la disparition, de certaines filières de vente. Le changement climatique et le réchauffement global risquent d’aggraver ces phénomènes. L’activité de recherche de l’Institut Louis Malardé (ILM) a permis de mettre en évidence la complexité de ce phénomène. Dans les années 60, on considérait que la ciguatéra était due à une seule espèce de micro-algue et une seule ciguatoxine. A ce jour, 14 espèces de micro-algues sont déjà identifiées ainsi qu’une quarantaine de ciguatoxines. La ciguatéra s’avère également complexe dans sa gestion puisqu’il s’agit d’un phénomène fluctuant dans le temps et dans l’espace, susceptible d'évoluer de manière différente d’un archipel à l’autre, voire au sein d’une même île. Jusqu’en 1976, les activités de recherche de l’ILM ont porté principalement sur l’origine de la maladie avec l’identification en 1979 de la micro-algue responsable, Gambierdiscus, au Gambier, l’inventaire des principales espèces de poissons à risque des lagons polynésiens et l’étude clinique de la maladie. Une deuxième phase, de 1976 à 1989, s’est attachée à l’identification et la purification complète des ciguatoxines. A partir de 1990, des programmes de recherche pluridisciplinaires ont permis de mieux comprendre la biogenèse des intoxications, de développer un savoir-faire en matière de cultures in vitro de Gambierdiscus qui reste, aujourd’hui encore, l’apanage d’une petite poignée de laboratoires dans le monde, de constituer une algothèque riche d’une centaine de souches de Gambierdiscus, de poser les bases d’un projet en recherche et développement (R&D) visant à aménager un centre de production et de commercialisation à l’échelle industrielle de ciguatoxines algales dans le cadre du contrat de projets 2015-2020, de développer des techniques innovantes de détection de la micro-algue dans le milieu lagonaire et de dosage des ciguatoxines dans les produits marins et de mettre en place un réseau de surveillance épidémiologique, par île et par archipel. Depuis 2004, le laboratoire réalise régulièrement des campagnes d’évaluation du risque ciguatérique dans les lagons de Polynésie française. La collaboration de longue date avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD) a également permis d’explorer des pistes de traitement de l’intoxication. L’expertise de l’ILM est aujourd’hui reconnue à l’échelle internationale et a été récompensée par plusieurs prix scientifiques (Académie des sciences 2005 ; Académie de Médecine 2006 ; International Phycological Society 2010). Deux programmes de recherche réalisés dans le cadre du Contrat de projets 2008-2014 ont été achevés en 2015 : • « Caractérisation éco-toxicologique des lagons exploités » (CELEX), financé au titre du volet Recherche (18,3 millions Fcfp). Deux îles à la situation très contrastée ont été choisies comme site d’étude : Tikehau, l’un des atolls les moins touchés par la ciguatéra, et les îles Gambier où le taux d’intoxications est élevé. • « Biotoxines marines et sécurité alimentaire des filières lagonaires » (BIOSEAF), financé au titre du volet Santé (30,8 millions Fcfp). L’objectif de BIOSEAF est de renforcer la sécurité sanitaire des filières de pêche lagonaire en provenance de deux atolls des Tuamotu-Ouest, Tikehau et Kaukura, qui figurent parmi les principaux fournisseurs de poissons sur Tahiti. Ces travaux ont nécessité une approche pluridisciplinaire avec la participation de plusieurs services de la Pf : Bureau de veille sanitaire et Centre d’hygiène et de salubrité publique de la Direction de la santé, Direction des ressources marines et minières et collaborateurs scientifiques locaux (IRD et Université de la Polynésie française). Une des actions du programme BIOSEAF a été la création d’un site internet (www.ciguatera.pf) dédié à l’information du public sur la ciguatéra et à une surveillance renforcée des cas d’intoxication sur l’ensemble de la Polynésie française. Ce site a cumulé en moins d’un an près de 9 000 visites d’internautes. A la suite de ces études, les principales recommandations consistent notamment à actualiser la réglementation, à continuer à informer et sensibiliser le personnel médical ou encore à constituer une cellule d’intervention. Entretien des sites archéologiques de Papenoo : subvention de fonctionnement pour l’association Haururu Le conseil des ministres s’est prononcé sur une proposition d’octroi d’une subvention en fonctionnement d’un montant de 1 200 000 Fcfp en faveur l’association « Protection aménagement et développement – Haururu ». Le tissu associatif culturel polynésien est dense et très actif. Il contribue à la mise en œuvre de nombreux événements dans divers domaines de création. Ces associations jouent un rôle majeur pour la préservation, la protection, la conservation, la diffusion, et la valorisation de notre patrimoine culturel et de nos pratiques artistiques. Leur rôle éducatif, mais également social et économique, participe à l’équilibre et à l’harmonie de notre société. L’association « Protection aménagement et développement – Haururu » œuvre depuis des années pour la protection et la valorisation du patrimoine culturel et naturel de la vallée de la Papenoo. Ses actions, notamment pour l’entretien des sites archéologiques, sont reconnues et l’association est devenue un partenaire essentiel pour protéger et valoriser ce patrimoine matériel. Aussi, après avis positif du Comité d’attribution des subventions en matière de culture et de patrimoine de la Polynésie française, le conseil des ministres a souhaité accorder à l’association le montant de l’aide sollicitée, qui lui permettra de prendre en charge les frais liés à l’entretien annuel des sites dont elle a la charge, ceci dans le respect des recommandations émises par le service de la culture. Rapport sur l’état de l’environnement 2015 Le ministre de l’Environnement a présenté au conseil des ministres le rapport sur l’état de l’environnement 2015. Ce document est le fruit d’une large collaboration entre les services du Pays et de l’Etat, les associations, les organismes de recherche et les entreprises privées. Il offre une image dynamique de l’environnement de notre fenua. Le rapport a été conçu dans l’objectif de rassembler les informations relatives à l’environnement pour les rendre accessibles à tous et repose sur l’analyse des données environnementales recueillies pour la période 2007 - 2014. Il est construit en trois parties : - une présentation de l’état de l’environnement selon les thématiques majeures que sont le patrimoine naturel, le milieu marin, les sols, les eaux douces, l’air ; - une analyse des activités humaines telles que le tourisme, la pêche, la perliculture, l’agriculture, la santé dans leurs relations avec l’environnement et des pressions sur les milieux ; - une synthèse de la réponse des acteurs qui présente les actions menées en faveur de l’environnement. L’état de l’environnement 2015 s’inscrit dans la continuité des deux précédents ouvrages, parus en 1995 et 2006, également élaborés de façon collaborative et devient un document de référence indispensable à une politique de développement durable cohérente. Il constitue l’un des outils d’aide à la décision et d’évaluation de la pertinence des politiques publiques mises en œuvre, que nous construisons ensemble pour améliorer notre gestion des problématiques environnementales et transmettre ainsi un environnement préservé aux générations futures. Il est accessible au plus grande nombre grâce à une version téléchargeable sur le site internet rénové de la direction de l’environnement. Une restitution aux contributeurs du rapport sur l’état de l’environnement 2015 est prévue le 23 octobre. Commune de Taiarapu-Est : Réunions d'information du risque cyclonique le 21 et 22 octobre 19/10/2015
TAIARAPU-EST, le 19 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Au regard des prévisions de Météo-France en matière de risque cyclonique, la municipalité prête une attention toute particulière au Plan communal de sauvegarde (PCS).
Les réunions d'information se tiendront : -mercredi 21 octobre 2015 à 18 heures à la mairie de Faaone pour les habitants de Faaone -jeudi 22 octobre 2015 à 18 heures à la mairie de Afaahiti pour les habitants de Afaahiti-Taravao. Prévention cyclone : Réunions d'information publiques à Faa'a du 19 au 22 octobre 19/10/2015
FAA'A, le 19 octobre 2015. (COMMUNIQUE) À l'approche de la saison cyclonique de novembre à mars, le Maire et les membres de son conseil municipal informent la population que des réunions d'information publiques se tiendront aux dates et heures suivantes :
- Lundi 19 octobre 2015 -à l'école Vaiaha de 18 heures à 20 heures ; -sur la place Outuaraea de 18 heures à 20 heures ; - Mardi 20 octobre 2015 -à la mairie de Faa'a au bâtiment Rautea de 18 heures à 20 heures ; -sur le parking de la boulangerie « Point Chaud » de 18 heures à 20 heures ; - Mercredi 21 octobre 2015 -à la salle polyvalente de l'Eglise Christ-Roi de 19 heures à 21 heures ; -sur le parking du dispensaire Mont-Sinaï de 18 heures à 20 heures ; - Jeudi 22 octobre 2015 -au Fare va'a de la marina de Vaitupa de 18 heures à 20 heures. La réunion d'information portera sur : - la présentation du plan communal de sauvegarde ; - la liste des lieux d'abris ; - le recensement des personnes et/ou malades maintenus à domicile qui souhaitent intégrer le programme d'évacuation dans un lieu d'abris. L'ensemble de la population est invitée à assister aux réunions afin de disposer de toutes les informations utiles et pratiques. Pour tous renseignements, veuillez-vous rapprocher du standard au 40 80 09 60. Le service communication de la Mairie de Faa'a Site web : www.faaa.pf – Facebook Ville de Faaa 5e Carrefour de l'emploi public 16/10/2015
La 5e édition du Carrefour de l'emploi public aura lieu au campus de l'Université de la Polynésie française (UPF), mardi 22 octobre, de 8 à 16 heures. Organisé par l’UPF et les trois fonctions publiques présentes sur le fenua (Pays, communes et État), ce rendez-vous permet une rencontre concrète entre toutes les personnes intéressées par une carrière dans le secteur public (étudiants, demandeurs d'emploi…) et les professionnels.
Et aussi : conversations avec un jury de concours, ateliers thématiques, offres de stages, etc. Ea'ttitude - Nocturne : bougez pour votre santé 16/10/2015
PAPEETE, le 16 octobre 2015 - Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète, le ministère et la direction de la Santé organisent la Ea'ttitude - Nocturne centrée sur la promotion de saines habitudes de vie, vendredi 13 novembre, de 16 à 20 heures, au Tahua Autonomie (Paofai). Attention : inscriptions avant le 10 novembre.
Cette journée regroupera plusieurs activités sportives (body jam, kuduro, tamure, circuit training, challenge RPM, challenge circuit training, yoga, tai-chi…) ainsi qu'une animation de dégustation de recettes de cocktails de fruits frais, des stands d'informations et un flash mob géant en soutien aux patients diabétiques. Un challenge inter-entreprises sera également à l'ordre du jour sur le parcours de santé installé dans les jardins de Paofai. Comment participer à ce challenge ? 1- Constituez une équipe de 4 personnes (3 équipes maximum par entreprise) 2- Inscrivez-vous gratuitement en remplissant le formulaire d’inscription à envoyer à l’adresse suivante : [email protected] avant le 10 novembre Formulaire disponible sur Facebook. Programme : - 16 heures : cérémonie d'ouverture avec les Tiki Toa (terrain de beach soccer) - 16h20-19h30 : stands d'information - 16h25-16h30 : échauffement collectif (terrain de beach soccer) - 16h35 – 17h35 : challenge inter-entreprises (parcours santé) et circuit training (fitness park) - 17 heures-19h20 : cours collectifs (kuduro / yoga / tamure / challenge RPM / tai-chi / body jam) - 17 heures-19 heures : atelier boissons santé - 19h20-19h35 : remise des prix - 19h30-19h45 : flash mob - 19h45-20 heures : rassemblement en soutien aux patients diabétiques Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page Facebook officielle "Diabète en Polynésie" ou contactez l’agence Tahiti Expert Events : Tél. : 40 82 62 47 – Web : http://www.tahiti-expert-events.com:// Réunion tripartite avec les représentants des personnels de direction des établissements scolaires du second degré 16/10/2015
PAPEETE, le 16/10/2015 - La ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata, et le Vice-recteur de la Polynésie française, Jean-Louis Baglan, ont reçu, hier après-midi, les représentants des personnels de direction des établissements scolaires du 2nd degré.
C’est la première fois qu’une telle réunion tripartite s’est tenue en Polynésie française sur des sujets tels que la mobilité et les lettres de mission des personnel de direction, la constitution d'un groupe de travail tripartite dans le cadre de la mise en place d'un protocole commun et partagé d'évaluation des personnels de direction, ou d'un vade-mecum destiné aux personnels de direction nouvellement arrivés. Période cyclonique : La municipalité de Teva i Uta, fait le point sur les risques potentiels dans les vallées 16/10/2015
TEVA I UTA, le 16/10/2015 - Trois vallées ont été visitées en début de semaine, par l'équipe municipale et le directeur de Marama Nui, Yann Wolff, les vallées de Vaihiria, Vaite et Titaaviri. L'idée est de constater les réels dangers en cas de crues, afin de mieux déterminer le plan d'évacuation.
Lundi dernier, le maire de la commune associées de Teva i Uta s'est rendu dans les vallées de Vaihiria, Vaite et Titaaviri, accompagné de plusieurs élus. La délégation communale a fait le déplacement avec le directeur de Marama Nui, Yann Wolff, qui y a installé ses ouvrages hydroélectriques. L'idée est de faire le point sur les dangers potentiels dans ces vallées, en cas de cyclone. Ainsi après une rapide réunion pour faire le point sur l’état des barrages, les différents scénarios en cas de crue ont été abordés, afin de déterminer le plan d’évacuation et les zones à risques. L’équipe communale et celle de Marama Nui se sont ensuite rendues sur place, afin de visualiser ces zones. À l'issue cette visite, les élus prévoient de partir à la rencontre des habitations concernées afin de les informer sur la procédure d’évacuation à suivre. Nous vous rappelons qu’en cas de cyclone, les municipalités seront prévenues par le Haut-Commissariat entre 72h à 48h avant son arrivée à Tahiti. Une alerte jaune, orange puis rouge sera déclenchée. Comme le rappelle le dépliant qui est actuellement distribué dans chaque foyer, nous vous recommandons de faire dès à présents vos réserves d’eau, de nourritures, de matériels, etc. De protéger, de manière hermétique, vos documents importants et de consolider vos fare. "Raid Vaipahi – Je cours pour ton cœur", les inscriptions sont ouvertes 16/10/2015
TEVA I UTA, le 16/10/2015 - Organisé par le Rotary Club, cet évènement se tiendra le samedi 31 octobre à Teva i Uta. Trois parcours sont au programme :
- Parcours Elite 13 km (à partir de 15 ans). Départ à 9h du jardin botanique de Papeari. - Parcours Découverte de 7 km (à partir de 15 ans). Départ à 9h du jardin botanique de Papeari. - Marche de 5km (tout âge). Départ à 9h30 du jardin Vaipahi à Mataiea. Les deux courses "Elite" et "Découverte" se feront en binôme homme-homme, femme-femme, mixte. Deux bracelets seront remis sur le parcours "Elite" et un sur le parcours "Découverte", que les équipes devront présenter à l’arrivée. Toutes les courses seront gérées en autosuffisance. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au vendredi 30 octobre à 16h30 à Intersports Fare Ute et Tahiti Sport dans la galerie marchande de Carrefour Taravao. Pour toutes informations complémentaires, vous pouvez joindre Jannick au 87 76 23 77 (janick [email protected]) ou Bernadette au 8778 86 40 ([email protected]). Période cyclonique : des réunions publiques seront organisées, la semaine prochaine, à Faaa. 16/10/2015
FAAA, le 16/10/2015 - À l'approche de la saison cyclonique de novembre à mars, le Maire et les membres de son conseil municipal informent la population que des réunions d'information publiques se tiendront cette semaine. L'objectif est de présenter le plan communal de sauvegarde, la liste des lieux d'abris ou encore recenser les personnes qui souhaiteraient intégrer le programme d'évacuation.
Les réunions démarrent lundi soir, à l'école Vaiaha de 18 heures à 20 heures et sur la place Outuaraea de 18 heures à 20 heures. Mardi, les équipes se retrouveront à la mairie de Faa'a, au bâtiment Rautea de 18 heures à 20 heures et sur le parking de la boulangerie "Point Chaud" de 18 heures à 20 heures. Mercredi soir, le rendez-vous est donné à la salle polyvalente de l'Eglise Christ-Roi de 19 heures à 21 heures et sur le parking du dispensaire Mont-Sinaï de 18 heures à 20 heures. Et enfin, jeudi soir, le public est attendu au Fare va'a de la marina de Vaitupa de 18 heures à 20 heures. Pour tous renseignements, veuillez-vous rapprocher du standard au 40 80 09 60. Compte rendu du Conseil des Ministres du 14 octobre 2015 15/10/2015
« L’administration polynésienne innove » : présentation jeudi à la Présidence
La Semaine de l'innovation publique, événement national de promotion des démarches innovantes de l'administration, se déroule du 12 au 18 octobre. A 1'occasion de cet événement, en partenariat avec le Haut-commissariat et les communes, la Polynésie française fait découvrir au public les différentes initiatives prises, depuis plusieurs années, par les services et établissements publics du Pays afin d'améliorer le service rendu et notamment développer l'administration numérique. Cette manifestation à destination du grand public et des agents de 1'administration est prévue le jeudi 15 octobre, de 10 h à 15 h dans les locaux de la Présidence. La mobilisation des services publics a été très forte, ce qui a permis de dresser un état des lieux très complet de l’ensemble des innovations engagées par l’administration polynésienne. Cet état des lieux sera présenté de façon synthétique, puis douze services feront une présentation détaillée. En ouverture de cette journée, le ministre en charge de la politique numérique présentera les démarches les plus innovantes, qui engagent la Polynésie dans une révolution numérique. Révision des tarifs postaux Le Conseil des ministres a approuvé l’aménagement tarifaire relatif aux prestations fournies par l’Office des postes et télécommunications (OPT) à ses usagers, dans le cadre de sa mission de service public. L’OPT a pratiqué au fil des ans quelques révisions tarifaires de son catalogue de services postaux dont la dernière date de 2012. En effet, l’activité postale est soumise à d’importantes contraintes économiques : - l’acheminement et la distribution sur une surface équivalente à celle de l’Europe (87 agences) ; - le coût élevé des acheminements par avion et par bateau qui représente plus de 40% du prix de l’affranchissement pour les archipels ; - l’étroitesse du marché et la structure déséquilibrée des flux internationaux ; - la concurrence sur le secteur du colis rapide ; - la forte tendance au développement du courrier électronique. Considérant l’écart qui s’est régulièrement creusé entre les coûts d’exploitation de l’activité postale et les produits y afférents, et à l’instar de la revalorisation opérée par la Poste métropolitaine, le gouvernement a procédé à des ajustements tarifaires concernant uniquement le régime intérieur. Aussi, le tarif du transport intérieur de la lettre de moins de 20 grammes passe de 75 Fcfp à 80 Fcfp. À titre de comparaison, le même service fourni par La Poste métropolitaine, est de 90,7 Fcfp et sera porté à 95,5 Fcfp au 1er janvier 2016. Compte tenu du fait que le tarif appliqué pour les avis d’arrivée colis et la modification d’adresse est identique au tarif de la lettre de 20 grammes, le nouveau tarif s’ajuste similairement, passant de 75 Fcfp à 80 Fcfp. Vu le temps nécessaire à la production des timbres et du délai d’information de la clientèle, il est décidé une mise en application de ces mesures au 1ernovembre 2015. Projet de loi du Pays sur les importations non commercialisées et les franchises douanières Sur proposition du Vice-président, le gouvernement a transmis à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de loi du Pays portant diverses dispositions relatives aux importations non commercialisées réalisées par les particuliers et à certaines franchises douanières. Pour mémoire, les marchandises importées par les particuliers, y compris par fret express, bénéficient d’un régime fiscal particulier en raison du caractère non commercial de l’importation. Ce régime consiste notamment en une taxation forfaitaire dans la limite de 200 000 Fcfp pour les marchandises accompagnant les voyageurs et de 50 000 Fcfp dans les autres cas. Les taux de taxation forfaitaire actuellement en vigueur sont de 20% de la valeur en douane pour les marchandises originaires de l’Union européenne (UE) et de 30% pour les autres, les boissons alcooliques et les tabacs étant toutefois exclus de ce régime fiscal particulier. Cependant, ce régime soulève des difficultés d’application car il est fondé sur le critère de l’origine des marchandises qui lui-même repose sur des règles qui ne sont pas clairement définies par la réglementation. C’est ainsi que pour l’application des taux de 20 ou 30%, le service des douanes sollicite, à défaut de mieux, tout justificatif d’origine. Cette situation n’est pas satisfaisante et conduit à une appréciation au cas par cas qui peut être préjudiciable au redevable de sorte que le risque existait que deux marchandises identiques ayant la même origine soient taxées l’une à 20% et l’autre à 30% en fonction de l’appréciation qu’aura le douanier de la facture présentée. C’est pourquoi il a été proposé de fixer clairement, pour toutes les importations non commerciales, des règles d’origine fondées systématiquement sur le lieu d’émission de la facture d’achat ou à défaut d’une telle facture, sur le pays de provenance pour un voyageur ou le pays d’expédition du colis ou de l’envoi. A titre d’exemple, un sac fabriqué en France mais acheté par le voyageur aux Etats-Unis, dont la valeur est inférieure à 200 000 Fcfp, sera taxé forfaitairement à 30%. De la même façon, une tablette informatique achetée en France mais fabriquée dans un pays non originaire de l’Union européenne sera taxée au taux de 20%. La règle a ainsi la mérite d’assurer un mode de taxation uniforme par le service des douanes. Concours « J’embellis ma Commune » 2016 Dans le cadre du développement de la politique sectorielle du tourisme et notamment de son animation, il a été mis en place depuis 2015, le concours « J’embellis ma Commune » sur le thème de l’embellissement et la végétalisation des voies publiques. Le concept consiste au fleurissement des bords de route, facteur de bien être pour les habitants et point d’attractivité touristique de nos communes. L’objectif de ce concours est d’encourager la population à embellir leur environnement urbain et les abords routiers. L’édition 2015 a rencontré un franc succès. Elle a suscité un réel enthousiasme auprès des communes, des associations et de la jeunesse. Ainsi, l’édition 2016 du concours « J’embellis ma Commune » a pour perspective de rayonner davantage, et s’ouvre ainsi aux communes et communes associées des îles du Vent et des îles Sous le Vent. Cette édition vise à inciter les autorités communales et la population par le biais associatif à faire preuve une nouvelle fois de créativité. A l’instar de l’édition 2015, un jury sera chargé de rencontrer les communes et communes associées et les associations qui relèveront le défi « J’embellis ma Commune ». Ce jury devra évaluer leurs ouvrages paysagers et aura la responsabilité, sous couvert d’un huissier de justice, d’établir le classement des trois vainqueurs. Cette année trois prix en numéraire sont à remporter : 300 000 Fcfp pour le premier prix, 200 000 Fcfp pour le second, et 100 000 Fcfp pour le troisième. Le Conseil des ministres a arrêté les modalités d’évaluation des réalisations et de désignation des lauréats et a validé le règlement du concours. Ces éléments seront communiqués à l’ensemble des communes éligibles et publiés au journal officiel de la Polynésie française. La cérémonie de remise des prix du palmarès est prévue en mai 2016. Soutien à la SOFIDEP : reconduction d’une convention pluriannuelle En juillet 2009 le Pays accordait à la SEM Sofidep une subvention d’investissement de 500 000 000 Fcfp pour financer des prêts participatifs à destination des entreprises saines et viables mais rencontrant des difficultés. Le bilan de cette opération fait apparaitre que 86 entreprises ont pu bénéficier de l’aide « PRE » pour un montant total de 561 millions Fcfp, soit un montant moyen de 6,5 millions Fcfp par opération. On note également que 1006 emplois ont ainsi été conservés et que 63% des entreprises concernées, totalisant 560 emplois sauvegardés, sont aujourd’hui revenues à une situation normale. Devant ce bilan positif et parce que des entreprises rencontrent toujours des problèmes de trésorerie dans une conjoncture économique difficile, le Conseil des ministres a acté la reconduction d’une convention pluriannuelle, dans les mêmes dispositions, pour un montant total de 500 000 000 Fcfp. Modification du code des impôts : incitations fiscales à l’investissement Le code des impôts, dans sa partie portant application des incitations fiscales à l’investissement, précise que s’agissant du secteur de l’industrie, « sont exclus de la base éligible les coûts des véhicules de tout type pour lesquels une immatriculation est obligatoire ». Cependant, dans certains secteurs d’activité relevant de l’industrie, les véhicules utilitaires et engins spécifiques occupent une place prépondérante dans le processus de fabrication ou de transformation. C’est notamment le cas dans les filières manufacturière et forestière. Afin de soutenir davantage les entreprises industrielles polynésiennes souhaitant transformer les ressources naturelles et créer de la valeur ajoutée, le Conseil des ministres a souhaité rendre éligible ce type de véhicule. Sera en revanche maintenue, l’exclusion de la base d’investissement éligible des coûts d’acquisition des autres types de véhicules, à savoir, les véhicules destinés à transporter des personnes, à usage mixte ou à la livraison des produits. Hawaiki Nui Va’a : réglementation de la navigation maritime La 24ème édition de la course internationale « Hawaiki Nui Va’a » se déroulera aux îles Sous-le-Vent du mercredi 4 au vendredi 6 novembre, suivant les étapes traditionnelles suivantes : de Huahine à Raiatea pour une distance de 44,5 kms, le mercredi 4 novembre, de Raiatea à Tahaa pour une distance de 26 kms, le jeudi 5 novembre et la plus longue, de Tahaa à Bora Bora pour une distance de 58,2 kms, le vendredi 6 novembre. Les courses qui concernent les femmes et juniors hommes dites 21ème édition de la « Va’ahine » et 18ème édition de la « Taure’a » auront lieu le mercredi 4 novembre. Cette année, ces deux courses se dérouleront uniquement sur le plan d’eau de Raiatea sur une distance de 24 km au lieu de 25 km précédemment. Afin de garantir la sécurité des compétiteurs, le comité organisateur reconduit le dispositif de sécurité du plan d’eau de l’année précédente, en intégrant un couloir de sécurité de 200 mètres pour le parcours des courses Va’ahine et Taure’a à Raiatea. L’organisateur est entièrement responsable de la manifestation nautique et il se doit de mettre en place une organisation permettant de garantir la mise en œuvre d’un dispositif de sécurité performant. C’est dans ce cadre que l’organisateur a sollicité, au titre du volet mer, des mesures d’interdictions temporaires de navigation pour les zones préalablement délimitées. Ce dispositif réglementaire définit très concrètement des mesures d’interdiction temporaire de navigation, à des jours et heures fixés, à tous navires autres que ceux participant à la course ou à la surveillance des équipages. Ces mesures d’interdiction s’appliquent sur des zones maritimes déterminées des îles concernées par les compétitions. En considération de l’engouement que suscite cet événement, et donc du nombre impressionnant de navires spectateurs sur le plan d’eau, ce dispositif réglementaire a pour finalité de prévenir et réduire le risque de collision entre les différents navires mais aussi de protéger les rameurs pendant toute la durée des courses, notamment lors du franchissement des passes ou des passages étroits du lagon. Ainsi il est créé une zone de circulation réservée aux pirogues en lice et aux moyens nautiques de la manifestation. Cette zone est soumise au contrôle des autorités compétentes en matière de police. En cas de manquements ou de non-respect des règle de circulation ainsi définies, les contrevenants sont passibles d’une amende dont le montant maximum correspond notamment à celui d’une contravention de 5ème classe (soit 1500 euros / 178 997 francs Fcfp au plus). L’arrêté d’interdiction et ses annexes font l’objet d’une publication dans la brochure d’information accompagnant tous les éléments du dispositif et consignes de sécurité éditée par le comité organisateur « Hawaiki Nui Va’a ». Par ailleurs, la direction polynésienne des affaires maritimes avec des relais tels que les services (Jeunesse et Sports, Direction de l’Equipement, circonscription des îles Sous-le-Vent) assure une large diffusion du dispositif par tout moyen auprès des communes concernées des îles Sous-le-Vent, les services de l’Etat (MRCC, AEM, SAM, Subdivision administrative) les brigades de gendarmeries des îles, la gendarmerie maritime mais aussi les partenaires privées (société de charter, prestataires, etc) et les organismes de presse. Cette démarche s’accompagne d’une action de sensibilisation et de prévention par la transmission de flyer d’information sur des consignes de sécurité et des règles essentielles concernant la sécurité de la navigation maritime durant une compétition de cette ampleur. La période cyclonique à risques annoncée se traduit, par ailleurs, par l’application du principe de précaution et la mise en place d’une procédure idoine pour l’annulation de la manifestation. Il a été rappelé la responsabilité de l’organisateur de procéder à la suspension voire l’annulation de la manifestation en cas de conditions météorologiques défavorables. La Présidente du comité organisateur Hawaiki Nui Va’a, Elise Maamaatuaiahutapu, est désignée, en sa qualité, référente du dispositif de sécurité et en charge d’informer, les différentes autorités en charge de la sécurité, des décisions en la matière après chaque débriefing du comité directeur de la course. Toutefois, en cas d’appréciation inappropriée ou de défaillance de l’organisateur, le Pays peut procéder à une mise en demeure de l’organisateur afin d’annuler la manifestation si la gravité de la situation l’exige. Gouvernance du projet Seafood Hub de Faratea Le gouvernement a décidé de relancer le projet d’aménagement global de la zone de Faratea sur la Commune de Tairapu-Est, et de ses infrastructures portuaires en particulier, pour en faire un hub de pêche dénommé « Seafood Hub de Faratea ». A l’instar de ce qui a été mis en place pour le projet Tahiti Mahana Beach, une procédure visant à identifier les investisseurs intéressés et à mesurer la viabilité économique des projets a été lancée car ce projet rentre dans le cadre d’un appel à manifestation d’intérêt sur le plan international. Aussi pour mener à bien ce projet, une gouvernance spécifique sur ce projet est mise en place qui vise non seulement à assurer l’information et la transparence attendues par la population et la société civile mais également une gestion du projet permettant d’assurer sa mise en œuvre et son exploitation pérenne. Sur le plan opérationnel, une équipe interministérielle en charge du projet dénommé comité de projet « Seafood Hub de Faratea » est constituée et sa mission est de coordonner l’action du gouvernement auprès de la direction de TNAD (Tahiti Nui Aménagement et Développement), qui conserve la direction opérationnelle du projet, et avec le concours des experts économiques et juridiques qui assisteront la Polynésie française dans la mise en œuvre de ce projet. Ce comité est composé de représentants des principaux ministères impliqués, d’un représentant de la Présidence et de la direction de TNAD. Il se réunira selon une fréquence qui peut être, soit périodique, soit spécifique en fonction des étapes d’avancement du projet. Il pourra être assisté, le cas échéant, des conseillers techniques ou chefs de service relevant des ministères concernés. Dans un second temps, il sera constitué un comité de suivi toujours à l’exemple de ce qui a été établi pour le projet Tahiti Mahana Beach. Licence pour l’exploitation de petits trains touristiques Le Conseil des ministres a adopté un arrêté adaptant les conditions d’obtention de la licence de transport touristique à l’exploitation des "petits trains routiers", visibles bientôt dans notre paysage urbain. En effet, grâce au développement du secteur du tourisme de croisière, les visiteurs et excursionnistes sont de plus en plus nombreux à arpenter les rues de notre capitale. Ainsi, pour le dernier trimestre de cette année, ce ne sont pas moins de 20 escales de paquebots qui sont prévues, en plus des navires qui sillonnent les eaux polynésiennes tout au long de l’année comme le Paul Gauguin ou le Wind Spirit. Ce mode de transport original permettra une animation ludique de l’agglomération de Papeete, valorisant à coup sûr sa culture et son histoire. Encadrement de la vente ou la distribution d’objets sur la voie publique Le Conseil des ministres a également adopté un arrêté actualisant les règles d’usage définies par le code de la route polynésien pour ce qui est du colportage sur la chaussée. Le texte consiste à apporter certaines précisions sur la pratique, de plus en plus répandue en Polynésie française, de la vente ou la distribution d’objets sur la voie publique (journaux, fruits, etc.). Cette activité est interdite quand les véhicules sont en circulation. Elle est tolérée "à l’arrêt, au feu rouge". Cependant, ces "vendeurs de rue" ont l’obligation de porter un gilet de haute visibilité, l’absence de celui-ci constituant une contravention de 450 Fcfp. Amélioration des procédures d’instruction des autorisations de construire Dans le cadre de la démarche de modernisation de l’administration engagée par le président du Pays, le service de l’aménagement et de l’urbanisme (SAU) a mis en œuvre deux actions, l’une réglementaire et l’autre opérationnelle, visant à clarifier et simplifier les procédures d’instruction des autorisations de construire. La première action a consisté à modifier le code de l’aménagement de la Polynésie pour ce qui concerne les autorisations de construire. Cette modification de la seconde partie du code de l’aménagement fait suite à la publication le 6 janvier 2015 de la loi de Pays n°2015-1 qui a redéfini le champ d’application des autorisations d’utilisation du sol. En particulier les modifications apportées par l’arrêté n°1106/CM du 12 août 2015 ont précisé les constructions pour lesquelles un permis de construire est nécessaire. Elles ont également précisé les pièces à fournir en matière d’urbanisme, d’hygiène et da salubrité des bâtiments, pour tous types de constructions : immeubles, habitations individuelles, établissements recevant du public, crèches garderies, écoles, centres de vacances, etc. Les règles sont venues également préciser le contenu de l’avis du maire qui doit désormais porter sur l’alimentation en eau, la sécurité incendie, et le ramassage des ordures ménagères. Enfin, les délais d’instruction ont été encadrés et diminués, le délai d’instruction étant désormais de 1 mois pour les maisons individuelles et 2 mois pour toute autre construction, auquel il convient de rajouter un délai de 15 jours pour statuer sur la recevabilité de la demande et 5 jours pour notifier in fine la décision. La seconde action a consisté à proposer un rapprochement entre le service de l’urbanisme (SAU) et le centre d’hygiène et de salubrité publique (CHSP) pour l’instruction des demande de permis de construire de maisons individuelles à Tahiti et aux Tuamotu. Concrètement, depuis le 28 septembre dernier, un agent du CHSP se rend dans les locaux du service de l’urbanisme 2 demi-journées par semaine, avec pour mission d’instruire les dossiers d’habitations individuelles ne posant pas de difficulté particulière. L’avis peut ainsi être rendu le jour même, l’agent ayant délégation de signature pour ce faire. Les dossiers qui nécessitent des compléments d’information sont transmis au CHSP selon la procédure usuelle, puis traités de même par le CHSP. Il est attendu de cette mesure concrète une économie de transfert de dossier et un gain de temps à l’instruction. La prochaine étape de cette modernisation qui sera proposée à partir de 2016 consistera à introduire un suivi interactif via internet et intranet de l’instruction des autorisations de construire. Mise en valeur de l’herbier de la Polynésie française En 40 ans d’existence, le Musée de Tahiti et ses îles n’a pratiquement pas connu d’évolutions majeures au niveau de ses espaces d’exposition et de sa muséographie. Les bâtiments ont cependant beaucoup vieilli et les installations annexes, bien que plus récentes, ont souffert avec le temps ou ne sont plus adaptées aux nouvelles orientations du musée qui tendent désormais à développer l’événementiel et les activités destinées à divers publics. Le projet d’aménagement lié à l’herbier s’inscrit par conséquent dans la suite logique de cette démarche. En effet, cette collection de plantes locales, reconnu internationalement, est conservée depuis 1994 dans les réserves du musée, lieu non adapté et accessible uniquement aux chercheurs et botanistes, sur rendez-vous. Les réserves du musée étant soumises à des normes de conservation et de protection spécifiques, l’accès à l’herbier n’est pas autorisé au public. Pourtant, il recèle aujourd’hui plus de 19 000 échantillons, représentant environ 1 000 espèces de plantes récoltées au fil des ans par des botanistes et soigneusement préservées pour la postérité. La maison des gardiens sera donc entièrement réhabilitée et réaménagée pour disposer à terme d’une salle de consultation de l’herbier, d’un espace séchoir, et de sanitaires. Afin de soutenir cette initiative, le Conseil des ministres a attribué une subvention d’investissement de près de 15 millions Fcfp en faveur du Musée de Tahiti et ses îles. Modification du code de l’Environnement afin de renforcer la protection de la biodiversité polynésienne Le ministre de l’Environnement a présenté en Conseil des ministres un projet de loi du pays portant modification du livre Ier du code de l’environnement de la Polynésie française, aux fins de renforcer la protection de la biodiversité polynésienne, en particulier les espaces remarquables, les espèces animales et végétales menacées. Il s’agit plus précisément de renforcer les régimes de protection existants , de clarifier les régimes dérogatoires, de disposer d’un dispositif répressif applicable, dissuasif et plus lisible. Les modifications proposées apportent d’abord des précisions quant à la procédure de classement. Elles visent également à compléter le dispositif de protection existant en étendant le champ de protection des espaces naturels protégés, en interdisant notamment la détention ou la vente de tout ou partie d’un végétal ou animal provenant d’un espace naturel protégé ; il est cependant prévu une dérogation à ces interdictions dans le cadre d'études scientifiques ou pour la gestion et le suivi de l'espace naturel protégé. Il est proposé également de mieux définir les interdictions relatives à la protection des espèces relevant de la catégorie A du code de l’environnement. S’agissant des espèces animales relevant de la catégorie A, les interdictions couvriront désormais non seulement l’animal, ses œufs, mais encore son nid. S’agissant des espèces végétales protégées relevant de la catégorie A, il sera non seulement interdit de porter atteinte au végétal mais aussi à ses semences, ses fructifications ainsi qu’à tout ou partie de la plante prélevée dans le milieu naturel. Enfin, le régime de protection des espèces protégées de la liste A s’étend à leurs habitats naturels, dont la destruction, l’altération, la modification ou la dégradation est strictement interdite. Concernant les sanctions pénales en cas d’infraction, le projet de loi du Pays vise à les réactualiser et les renforcer. Il précise le régime des sanctions pénales en cas d’introduction par imprudence ou négligence, d’une nouvelle espèce en Polynésie française et en cas de non respect des mesures relatives à la chasse audiovisuelle et reprend les dispositions existantes relatives aux peines complémentaires. Enfin, ce projet de loi du Pays crée trois nouveaux articles prévoyant que les infractions sanctionnées par une amende prévue pour les contraventions de la 1ère à la 4ème classe puissent faire l’objet de la procédure d’amende forfaitaire, que les peines d’emprisonnement puissent être remplacées par des peines de travail d’intérêt général et que le paiement de l’amende prévue pour les contraventions de la 5ème classe puisse être assorti d’une peine complémentaire de travail d’intérêt général. -o-o-o-o-o- Travaux de maintenance: EDT annonce des coupures à Moorea jeudi dans la nuit 13/10/2015
EDT tient à informer ses clients qu’à l’occasion de travaux de maintenance et afin d’améliorer la performance de la centrale électrique de Moorea, un arrêt momentané de la fourniture d’énergie aura lieu sur toute l’ile de Moorea :
Le jeudi 15 octobre 2015 entre 23h00 et 03h00 du matin. La remise sous tension interviendra dès la fin des travaux. EDT prie tous ses clients de l'excuser pour les désagréments causés par ces travaux nécessaires à la fourniture d’une énergie de qualité. Collecte de sang mardi 13 octobre à Moorea 09/10/2015
MOOREA, le 9 octobre 2015. Le Centre de Transfusion Sanguine organise une collecte de sang ouverte au public le mardi 13 octobre 2015 à l'hôpital de Afareaitu de 8h00 à 11h00. Venez nombreux !
Fermeture exceptionnelle de la permanence de l'état civil ce samedi 10 octobre 2015 09/10/2015
En raison de travaux de maintenance informatique et de télécommunications ce samedi 10 octobre 2015, la permanence de l'état civil, pour les déclarations de naissances et de décès, ne pourra se tenir entre 8 h et 10 h comme à l'accoutumée. Réouverture normale des bureaux lundi à 7 h 30.
Compte rendu du Conseil des Ministres du 7 octobre 2015 07/10/2015
Tourisme : organisation des réunions du SPTO et du SPCF à Tahiti
Deux évènements internationaux, concernant le secteur du tourisme, les réunions de la South Pacific Tourism Organisation (SPTO) et du South Pacific Cruise Forum (SPCF) sont organisés par le gouvernement du 12 au 17 octobre à Tahiti. Le premier évènement, la réunion du SPTO, s’organise sous la direction de l’organisation intergouvernementale SPTO qui vise à développer le secteur du tourisme dans le Pacifique. Cette organisation non gouvernementale regroupe les directeurs des offices du tourisme membres, à savoir : des îles Cook, de Fidji, des Kiribati, des îles Marshall, de Nauru, de Niue, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de la République Populaire de Chine, des Samoa, des Salomon, de Tonga, de Tuvalu, du Vanuatu, des Etats Fédérés de Micronésie, du Timor Oriental, de la Nouvelle-Calédonie, et de la Polynésie française. Les travaux de cette 25ème réunion du SPTO se dérouleront du 12 au 15 octobre. Parmi les différents points qui devraient être évoqués lors de cette réunion, figurent notamment : • La mise à jour sur le 11ème Fonds européen de développement (FED) ; • La stratégie de développement touristique de la croisière dans le Pacifique 2015 à 2019 ; • Le développement du Tourisme Durable et une restructuration du SPTO proposée ; • La mise à jour sur le programme-cadre de 10 ans de l'Organisation des Nations Unies pour un tourisme durable ; • L’année internationale du tourisme durable pour le développement 2017. L’ensemble des directives seront débattues et adoptées lors du conseil d’administration du SPTO qui aura lieu le 14 octobre. Le lendemain, 15 octobre, le conseil des ministres du South Pacific Tourism Organisation examinera les stratégies, programmes de travail et budgets débattus jusqu’alors. Le ministre du Tourisme du gouvernement de Polynésie française, Jean-Christophe Bouissou, présidera ce conseil des ministres du SPTO. La réunion du South Pacific Cruise Forum (SPCF) se tiendra ensuite à l’Assemblée de la Polynésie française les 16 et 17 octobre 2015. Cette toute première édition du SPCF consistera à rassembler 11 Etats et territoires insulaires du Pacifique Sud, pour parler du développement régional de la croisière : les îles Cook, Fidji, Pitcairn, le Royaume de Tonga, les îles Salomon, les Samoa, les Samoa américaines, le Vanuatu, la Nouvelle-Calédonie, la Nouvelle-Zélande, la Polynésie française, avec également des participants d’Australie et de Singapour. Ces Etats et territoires constituent aujourd’hui une zone de croisière qui, avec la Nouvelle-Zélande, fait aujourd’hui jeu égal, en terme d’activité, avec l’Australie, avec l’Amérique du Sud, et pèsera bientôt autant que l’Alaska. Cette première édition du SPCF a pour objectif de réunir les autorités maritimes et portuaires, les autorités touristiques, les armateurs de près d’une quinzaine de compagnies internationales de croisière, les agences maritimes et la presse internationale spécialisée. Les 16 et 17 octobre de grands noms du marché de la croisière, des décideurs des plus grandes compagnies de croisières vont contribuer au développement de notre zone régionale de croisière. Ces travaux menés pendant ces deux jours sont la continuité de la démarche débutée lors du Seatrade de Miami les 16 au 19 mars derniers par le South Pacific Cruise Alliance (SPCA) et la délégation de Polynésie française que le ministre du Tourisme avait conduit. Pour que la région Pacifique soit l’une des régions importantes du marché de la croisière au niveau mondial, des travaux et conférences permettront d’établir les feuilles de route sur les thématiques suivantes : les règlementations, les infrastructures, les réseaux de transport, les nouveaux itinéraires et nouvelles escales, la création de têtes de ligne, les offres touristiques et les activités à terre ainsi que les actions marketing propices. Une conférence sera notamment animée le 16 octobre par Madame Crystal Morgan, Directrice de développement des compagnies Princess Cruises - Holland American Line Group, et Monsieur Ollivier Amaru, Président du SPCA. Des conférenciers issus de différents groupes de croisière ou organisations, tels Carnival, Ponant, RCCL, Cruise New Zealand, Croisières du St Laurent, sont attendus pour ces rencontres. L’objectif principal d’un tel sommet est de faciliter les échanges entre les décideurs privés et publics, autour de séances plénières, de conférences et d’ateliers, afin d’aboutir à une augmentation sensible de la durée globale d’opérations de croisière dans le Pacifique insulaire. La volonté de créer une cohésion régionale au plan touristique est inscrite dans la statégie touristique 2015/2020 du Pays, qui a été présentée et adoptée en Conseil des ministres le 31 août dernier. La Polynésie française doit s’inscrire dans une vision partagée et travailler au sein des zones d’influence intra Pacifique insulaire. Création d’un groupe de travail pour l’activité éco-touristique du « Fish-watching » Le « Fish-watching » est la dénomination anglo-saxonne de l’activité d’observation en milieu naturel de poissons, soit évoluant naturellement, soit attirés et agrégés par stimulus olfactif (nourrissage en particulier) ou stimulus sonore (bruit spécifique), afin de faciliter et assurer leur présence aux yeux des touristes. C’est une activité à caractère éco-touristique qui s’est déjà significativement développée à partir des années 1990 en Polynésie française. Dans cette activité éco-touristique se regroupent, notamment, le ray-feeding (nourrissage des raies) et le shark-feeding (nourrissage des requins) qui tous deux attirent aussi de nombreux poissons coralliens (Papillons, carangues, becs de canne, balistes, et murènes, etc…). Ces activités contribuent significativement à l’attractivité de la Polynésie française pour les touristes et représentent une manne financière conséquente (500 millions Fcfp de chiffre d’affaires annuel estimé sur Moorea et Bora Bora). Elles ne sont néanmoins pas exemptes de risques à la fois pour l’homme et pour les animaux impliqués. Pour l’heure, l’arrêté n° 396 CM du 28 avril 2006, portant inscription notamment des requins, dans la catégorie B des espèces protégées par le code de l’Environnement, précise qu’il est interdit de nourrir les requins « dans les lagons, les passes et dans un rayon de 1 kilomètre centré sur l’axe de la passe, à titre gratuit ou onéreux ». Cependant, force est de constater que le shark-feeding est actuellement pratiqué dans les lagons, notamment, de Moorea et Bora-Bora, de façon illégale, engendrant potentiellement une responsabilité considérable pour nombre d’opérateurs. Quant aux autres activités, aucune règlementation n’existe à ce jour. Le ministère du Tourisme souhaite par conséquent, en partenariat avec les autres ministères concernés, les communes concernées et les services compétents de l’Etat, mettre en place un « groupe de travail sur le Fish-watching» auquel seraient assignés les objectifs permettant de mieux appréhender les enjeux financiers, sécuritaires et de durabilité du Fish-watching en Polynésie française. Ce comité de travail permettra d’établir, avec les professionnels du secteur, des organismes scientifiques, comme le Centre de Recherche Insulaire et Observatoire de l’Environnement (CRIOBE), une synthèse des pratiques souhaitables pour assurer la durabilité de l’activité en Polynésie française et ce, selon les lieux, pratiques et animaux concernés. In fine, il s’agit de pouvoir promouvoir notre destination et ces activités sur un axe éco-touristique et de proposer aux acteurs du tourisme un cadre juridique adapté aux enjeux de durabilité de cette activité en Polynésie française. Plusieurs services du Pays seront mobilisés pour cette initiative : la direction de l’environnement, la direction des ressources marines, la direction des affaires maritimes de la Polynésie française et le service de la jeunesse et des sports. Ce groupe de travail sur le Fish-watching sera sans doute ammené à évoluer et convier, selon les opportunités et nécéssités, toute autre entité qu’il serait souhaitable d’associer à ces réflexions. Artisanat : 14ème salon des îles Australes du 23 octobre au 8 novembre Organisée par le Comité Organisateur des Expositions Artisanales des îles Australes (COEAA), présidé par Mme Vainui Faraire Barsinas, avec le soutien du Ministère de l’Agriculture, de l’artisanat et du développement des archipels, cette manifestation accueillera 5 fédérations regroupant plus de 50 artisans des îles de Rapa, de Raivavae, de Rimatara, de Rurutu et de Tubuai. Cette année, le thème retenu est « Te raura’a o te ù natura i Tuhaa pae» : valorisant les couleurs naturels de l’archipel des îles Australes. A cet effet, les artisans démontreront et partargeront leurs connaissances en la matière. Une présentation de différentes teintes existantes qui sera à découvrir à travers les plantes, les fleurs, les coquillages, et bien d’autres produits provenant essentiellement de la nature. Un large choix de nouveautés sera exposé sur les tables des artisans ainsi que les nattes (peue), les chapeaux et les paniers qui restent les produits les plus représentatifs de ces îles. Différents concours tels, que la sculpture d’un vase d’un mètre de hauteur, la confection de fleurs et la fabrication de bouquet de fleurs en matières premières locales, animeront toute la durée de ce salon. La remise des prix des plus belles créations est prévue le vendredi 6 novembre. Du lundi au vendredi à partir de 10h, les artisans inviteront les visiteurs à participer aux ateliers de tressage, ce qui constitue un moyen de promouvoir leur culture, partie intégrante du patrimoine polynésien. Pour les plus gourmands, des plats cuisinés par les différentes îles des Australes seront servis quotidiennement dans une ambiance traditionnelle Tuhaa pae. L’inauguration officielle aura lieu le vendredi 23 octobre à l’Assemblée de la Polynésie française. Réglementation sociale : transmission à l’Assemblée de la polynésie française de trois projets de loi du Pays Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à leur transmission à l’Assemblée de la Polynésie française, trois projets de loi du pays visant: - Le premier, à instituer le principe exceptionnel de l’apurement des impayés de cotisations sociales dues par les employeurs, au titre des avantages en nature et en espèces ; - Le second, à modifier le décret n° 57-246 du 24 février 1957 relatif au recouvrement des sommes dues par les employeurs aux caisses de compensation des prestations familiales installées dans les territoires d'Outre-mer - Et le troisième, à modifier le décret n° 57-246 du 24 février 1957 modifié relatif au recouvrement des sommes dues par les employeurs aux caisses de compensation des prestations familiales installées dans les territoires d'Outre-mer Projet de loi du pays instituant le principe exceptionnel de l’apurement des impayés de cotisations sociales dues par les employeurs, au titre des avantages en nature et en espèces. Ce projet de loi du Pays vient compléter le dispositif exceptionnel d’apurement des créances détenues par la Caisse de prévoyance sociale (C.P.S.), en vertu des redressements entrepris pour non déclaration des cotisations patronales supportées par les employeurs au titre des régimes de retraite ou de prévoyance complémentaires obligatoires. En application de ce projet de loi du Pays, les employeurs concernés par ces redressements pourront solliciter un plan d’apurement auprès de la C.P.S d’une durée maximum de dix ans. Deux dérogations fondées sur deux critères spécifiques, sont par ailleurs prévues, pour tendre vers l’annulation intégrale des créances détenues par la C.P.S. Ainsi, dans un souci de préservation de l’emploi, les cotisations sociales (ainsi que les majorations de retard et les pénalités correspondantes) dues au titre de la participation des employeurs, peuvent, à raison des difficultés financières insurmontables de nature à conduire à la cessation des paiements de l’employeur de droit privé, être annulées par le conseil d’administration de la Caisse de prévoyance sociale. Le niveau du prélèvement demandé, dans ce cadre, aux établissements d’enseignement privé sous contrat étant de nature à entraîner la fermeture de plus de 80 classes et à affecter de façon significative et durable la continuité de la mission du service public d’enseignement, les cotisations sociales ainsi que les majorations de retard et les pénalités correspondantes, ayant fait l’objet d’une procédure de redressement ou d’une déclaration de main-d’œuvre au titre des périodes antérieures à l’entrée en vigueur de la présente loi du pays, sont annulées. Projet de loi du pays portant modification de l’article 19 de l’arrêté n° 1336 IT du 28 septembre 1956 modifié portant organisation et fonctionnement de la caisse de compensation des prestations familiales des établissements français de l’Océanie L’arrêté n° 1336 IT du 28 septembre 1956 modifié fixe le principe de l’assujettissement à cotisations sociales de tout élément de rémunération, versé en contrepartie ou à l’occasion du travail, y compris les avantages en nature et en espèces, les seules sommes admises en déduction étant celles remboursées ou allouées forfaitairement pour couvrir des frais professionnels. A cette exemption réglementaire, s’ajoutent celles de source jurisprudentielle, notamment les aides allouées « à titre de secours pour des situations dignes d’intérêts », les sommes à caractère indemnitaire destinées à réparer un préjudice, et encore celles résultant de décisions administratives, la seule en l’état étant celle prise le 25 juillet 1990 par délibération n° 22/CP/90 du Conseil d’administration visant la prime d’intéressement. La réglementation actuelle prévoit une évaluation forfaitaire des seuls avantages en nature constitués par le logement et la nourriture (article A. 3341-1 du Code du Travail), les autres avantages en nature étant évalués selon leur valeur réelle. Bien que cette méthode d’évaluation ait été confortée par plusieurs décisions de justice suite à des contestations de redressements de cotisations, l'exigence de transparence et de lisibilité du droit dictait, au même titre que le souci de sécurisation des pratiques professionnelles, une clarification de la réglementation des avantages en nature et des frais professionnels. Tel est l’objet du projet de loi du Pays soumis à l’avis de l’Assemblée de la Polynésie française. Projet de loi du pays portant modification du décret n° 57-246 du 24 février 1957 modifié relatif au recouvrement des sommes dues par les employeurs aux caisses de compensation des prestations familiales installées dans les territoires d'Outre-mer L’arrêté 1336 IT du 28 septembre 1956 portant organisation et fonctionnement de la caisse de compensation des prestations familiales des établissements française de l’Océanie prévoit que la période de référence à prendre en considération pour l’établissement des déclarations de salaire est mensuelle, sauf pour les gens de maison déclarés trimestriellement. Les cotisations appelées par la caisse de prévoyance sociale (C.P.S.) sont dues au plus tard le 15ème jour calandaire du second mois suivant la période de référence. Dans l’hypothèse où un employeur n’aurait pas satisfait totalement ou partiellement à ses obligations en matière de déclaration de cotisations sociales, l’organisme de gestion est autorisé à récupérer auprès de l’employeur lesdites sommes dans la limite de : - 15 années pour le régime de retraite ; - 5 années pour les autres régimes. En matière fiscale et salariale, les prescriptions sont respectivement de 4 et 5 ans. Par ailleurs, la mise en œuvre effective de délais de prescription de longue durée pour le régime de retraite se heurte à l’impossibilité, pour les contrôleurs de la C.P.S, de récupérer l’ensemble des pièces permettant d’établir au réel les montants de cotisations non déclarées partiellement, voire totalement, compte tenu des règles de conservation des documents comptables en vigueur, qui fixent des délais moindres. Au regard de ces éléments et dans un souci d’harmonisation, il est préconisé d’aligner l’ensemble des délais applicables pour une meilleure lisibilité des obligations opposables aux employeurs. -o-o-o-o-o- EDT engage sa transformation et crée sa page Facebook 05/10/2015
Dès ce lundi, les internautes pourront découvrir la nouvelle page Facebook EDT, GDF SUEZ.
Pourquoi avez-vous choisi d’entrer maintenant sur les réseaux sociaux avec Facebook ? -> Pour apporter des réponses aux besoins de nos clients mais aussi pour parler de notre quotidien et de nos métiers en toute transparence. Du concis, du concret, du pratique, de l’information sur notre entreprise mais aussi sur les innovations techniques et la transition énergétique. -> Pour établir une relation directe avec nos clients car c’est un des aspects positifs de Facebook. -> Parce-que des informations erronées, partielles, ou approximatives circulent sur Facebook sur les sujets énergétiques en Polynésie et sur notre entreprise. Le contenu apporté par EDT permettra au public de se faire sa propre idée des enjeux énergétiques du territoire. Nous avons choisi ce moment car EDT entre dans une phase de transformation liée à la «transition énergétique». Ceci est une nouvelle étape dans notre démarche digitale En 2011, EDT, GDF SUEZ a crée son site institutionnel « www.edt.pf et son agence en ligne «agence.edt.pf » sur lequel chaque client peut gérer en toute liberté son compte et l'ensemble des opérations liées à son abonnement : factures électroniques, auto relève de son compteur, suivi en temps réel de sa consommation, paiement en ligne, mensualisation, sélection des moyens de paiement, accès à ses données personnelles, sélection de vos services à la carte, information et renseignements. Avis de coupures: EDT prévoit des travaux de rénovation de son réseau à Rangiroa 02/10/2015
EDT, GDF SUEZ remplace 1,7 km de câble souterrain haute tension défectueux et effectue un contrôle sur tout le réseau souterrain haute tension de Rangiroa.
Le réseau électrique haute tension (14 400V) de Rangiroa est constitué principalement de câbles souterrains posés dans les années 1990 : 10,5 km de câbles souterrains, 0,9 km de câbles sous marins sous la passe de Tiputa et 4,4 km de lignes aériennes. Pendant des années, les clients de Rangiroa ont bénéficié d’une bonne qualité de service grâce à la fiabilité de ces réseaux enterrés. Cependant depuis juillet 2014 des incidents sont recensés sur certains réseaux souterrains. Devant les incidents survenus ces dernières semaines, EDT, GDF SUEZ a décidé de remplacer le câble en défaut sur une longueur de 1,7 km. Face à ce constat du vieillissement accéléré des câbles souterrains, EDT GDF-SUEZ a décidé d’engager un audit complet de l’état des câbles par Laborelec, un bureau d’études reconnu au niveau international et spécialisé dans le domaine de la recherche de défauts sur les réseaux souterrains. Cet audit aura lieu à Rangiroa les 5 et 6 octobre 2015 et sera réalisé par 2 techniciens de Laborelec et 3 techniciens EDT des services techniques de Tahiti. Ces contrôles et mesures nécessiteront la mise hors tension par tronçon des câbles à contrôler. C’est pourquoi il est prévu de procéder à la coupure de l’alimentation électrique comme suit : OHOTU et TIPUTA : Lundi 05 et mardi 06 Octobre 2015 de 7h30 à 12h00, Entre Les logements ADT et F.E.I de TIPUTA AVATORU : Lundi 05 et mardi 06 Octobre 2015 de 13h30 à 17h30, depuis le Bar TE MA’O jusqu’au Village de AVATORU. EDT prie tous ces clients de bien vouloir accepter ses excuses pour ces nouvelles coupures. Cet audit permettra de définir le programme de remplacement des câbles nécessaire pour assurer de nouveau une bonne qualité de fourniture d’électricité à tous les clients de Rangiroa,. Rangiroa en Bref en 2014: Longueurs réseaux : 15,8 km HTA (dont 10,5 en souterrain) et 26,3 km basse tension Nombre de Clients : 985 Investissements engagés 2013-2014 : 109,7 millions XPF (Rénovation réseau haute tension souterrain et moyens de production) Energie distribuée : 5,5 GWh L’équipe de l’Exploitation de Rangiroa est composée de 4 agents. Compte rendu du Conseil des Ministres du 30 septembre 2015 30/09/2015
Délibération pour l’approbation de la convention Contrat de projets, volet logement social
La convention cadre du Contrat de projet 2015-2020, signée le 9 mars 2015, relative au concours de l’Etat au financement des projets relevant des compétences de la Polynésie française prévoit d’être accompagnée de conventions annuelles précisant, pour chaque exercice, les montants alloués au titre de la participation financière de l’Etat, ainsi que la liste des opérations programmées. Le projet de convention annuelle présenté en Conseil des ministres par le Vice-président, fait suite au comité de pilotage du 20 août dernier ayant validé la programmation 2015 en l’occurrence : (voir tableau ci-dessus) Cette convention permet notamment d’acter la participation financière de l’Etat à hauteur d’environ 1,611 milliards Fcfp sur 6 opérations du volet « Logement social ». En application des articles 169 et 170-1 de la loi organique portant statut d’autonomie de la Polynésie française, le projet de convention annuelle est transmis à l’Assemblée de la Polynésie française pour approbation préalable. Modifications relatives au statut général de la Fonction publique de la Polynésie française Un projet de loi du Pays portant modification de l’article 53 de la délibération de décembre 1995 portant statut général de la fonction publique de la Polynésie française a été présenté en Conseil des ministres. L’article 53 prévoit que les fonctionnaires sont recrutés par voie de concours externe ou interne. A titre exceptionnel, des concours d’intégration ouverts aux agents non titulaires peuvent également être décidés par le Conseil des ministres Le projet de loi du Pays présenté propose de modifier certains points du texte afin de mettre en œuvre les dispositions relatives aux concours d’intégration et de remédier ainsi à la situation précaire de certains agents, dans le respect du principe de l’égal accès aux emplois publics. Par ailleurs, il paraît opportun d’offrir la possibilité de se présenter au concours d’intégration aux agents non fonctionnaires de l’administration relevant de la convention collective des ANFA qui souhaitent aujourd’hui intégrer la fonction publique, la rédaction actuelle du texte excluant ces personnels. C’est lors de l’ouverture de chaque concours, que le Conseil des Ministres pourrait décider de l’organisation d’un concours d’intégration en fonction des besoins et de l’état d’occupation des postes par des agents non titulaires. Le Conseil supérieur de la fonction publique a émis un avis favorable à ce projet de loi du Pays dans sa séance du 1er juillet 2015. Projet de parc aquatique à la pointe Vénus A l’initiative de Monsieur et Madame Hoarai Ruta, le projet de parc aquatique dénommé « Mo’o ‘arearea parc » sera situé à la Pointe Vénus à Mahina. Les intéressés ont sollicité l’occupation de deux emplacements d’une superficie totale de 438 m², à savoir 18 m² sur terre pour y installer un chapiteau et 420 m² en zone maritime pour la pose de bouées gonflables certifiées aux normes européennes, ancrées sur le plan d’eau à l’aide de corps morts écologiques. S’inspirant d’un concept qui existe un peu partout dans le monde et qui rencontre un grand succès auprès d’un public toujours à la recherche d’activités récréatives, ce parc se veut convivial, divertissant et agréable pour les familles, les enfants, les jeunes, les groupes et les associations. Pour information, Monsieur et Madame Ruta ont eu l’idée de ce projet suite à un déplacement à l’étranger où ils ont pu profiter avec leurs enfants de cette distraction. Le montant total de l’investissement est de l’ordre de 5 millions de Fcfp. Les conditions d’exploitation du parc seront les suivantes : - ouverture au public les week-end et jours fériés de 9 h à 17 h, les mercredis et vendredis de 12 h à 17 h, en fonction des conditions météorologiques et accessoirement à la demande de particuliers, en dehors de ces jours programmés. - tarifs pratiqués : 900 fr / 1 h, 1600fr/ 2 h, 2900 fr/demi-journée, 3900 fr/ journée, demi-tarif pour les moins de 6 ans en bord de plage. Le parc sera ainsi composé d’un trampoline, de deux tours d’escalade avec toboggans, de trois passages d’équilibre, d’un iceberg d’escalades avec glissades, de deux soucoupes, d’une balançoire et d’un jeu de bascule. Par ailleurs, quelques modules pour les tout petits (jusqu’à 6 ans) en bord de plage seront mis à disposition : un petit trampoline, un jeu de bascule et un toboggan. Le gouvernement encourage cette initiative de parc aquatique, car en plus de contribuer à l’animation de la Pointe Vénus, plusieurs emplois nouveaux seront créés: 1 gérant, 1 vendeur surveillant, 3 surveillants aquatiques et 1 ouvrier. Point d’avancement concernant le projet de ferme aquacole de Hao Le programme des travaux de préparation du site destiné à accueillir le projet de ferme aquacole de Hao va entrer prochainement dans sa phase de travaux. En effet, le ministère de l’Equipement va lancer les travaux de construction de la digue de protection avant la fin de l’année, et engager à la suite, les travaux de la nouvelle route. Les services de l’Etat ont, pour leur part, déposé les études préalables et demandes d’autorisation associées aux travaux de dépollution des terres à la date prévue. Un planning détaillé des opérations a été réalisé afin de leur permettre leurs travaux dès le début de l’année 2016. Enfin, le Pays coordonne avec les sociétés EDT et Petropol les chantiers de déplacement de la centrale électrique et des cuves d’hydrocarbures actuellement situées dans l’emprise du projet aquacole. La livraison des travaux précités devrait intervenir au début du second semestre 2016. Pour ce qui concerne le programme de travaux de la société Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF), des éléments complémentaires sont attendus pour l’instruction des autorisations administratives. Des rencontres devront également être organisées pour mieux appréhender le détail du projet aquacole. Agrément du projet présenté par la SCA Raromatai au régime des investissements indirects - secteur primaire - agriculture ou élevage Le Conseil des ministres a agréé le programme d’investissement de la SCA Raromatai qui a sollicité le bénéfice du régime des investissements directs dans le secteur primaire – agriculture ou élevage conformément aux dispositions de l’article LP 923-11 du code des impôts. Le programme d’investissement, d’un montant total 91 901 786 Fcfp hors taxes, consiste en la réalisation d’une unité d’élevage de poules pondeuses à Taputapuatea, Raiatea, comprenant un bâtiment d’élevage des poussins et poules, un bâtiment de ponte, un local de conditionnement des œufs, des bureaux et sanitaires et l’acquisition d’équipements mobiliers (silos de stockage des aliments, dispositif d’assainissement autonome, citerne, incinérateur,…) nécessaires à l’élevage de 9 000 poules pondeuses. La production annuelle d’œufs aux îles Sous le Vent s’élève à 367 580 douzaines d’œufs. Ce marché est déficitaire de 11 180 poules, soit un besoin d’environ 220 310 douzaines d’œufs par an. Pour pallier à ce déficit, des œufs produits à Tahiti sont aujourd’hui acheminés vers les îles Sous le Vent. L’investissement agréé permettra donc de combler une partie de ces besoins. Organisation des Assises de la famille La ministre en charge des Solidarités a présenté au Conseil des ministres une communication sur la politique de la famille et la précarisation accrue de nombres de familles polynésiennes. La récurrence et la gravité des situations de vulnérabilité impactant depuis quelques décennies, à l’instar de toutes les sociétés contemporaines, les familles polynésiennes, sont en effet de plus en plus préoccupantes. Les initiatives d’autonomisation des familles sont désormais freinées par divers facteurs, tels : - La promiscuité, la dégradation des relations intrafamiliales, la perte de confiance en soi, la violence au sein de la famille, les difficultés à se loger ; - Les toxicomanies, le passage à l’acte délictueux, la sexualité non protégée, les ménages précoces, l’échec scolaire, ainsi que la marginalisation d’une grande partie de la jeunesse ; - La pauvreté monétaire des ménages, le surendettement, les difficultés accrues à satisfaire les besoins fondamentaux. Ces phénomènes ont été amplifiés par la crise financière et économique mondiale, qui a fortement remodelé le paysage social depuis 2008, telle qu’en témoigne la progression très conséquente de la population relevant du régime de solidarité de la Polynésie française (RSPF) constatée entre 2008 et 2014. Fin 2013, le nombre de ressortissants du RSPF s’établissait en effet à 74 552 ayants-droit contre 55 386 en 2008 (+ 19 166). Une inversion de la tendance a été observée en 2014 (+15 989 par rapport à 2008), cette diminution relative étant à relier à la mise en œuvre du dispositif des « contrats d’accès à l’emploi », dont les bénéficiaires émargent au RNS. L’augmentation du nombre de ressortissants du RSPF s’explique : - Pour moitié par les destructions nettes d’emplois et d’entreprises conjuguées à une dynamique de créations d’entreprises très faible. Le nombre de salariés affiliés au régime des salariés (RGS) est passé de 162 183 à 153 152 (- 9031) au cours de la même période et le nombre de ressortissants du régime des non-salariés (RNS) de 15 815 à 14 103 (- 1712) ; - Et pour moitié du fait des nouveaux entrants privés d’emploi. Il y aurait en effet lieu de créer plus de 2000 emplois chaque année pour absorber l’arrivée des jeunes sur le marché de l’emploi. Au regard de l’ampleur du phénomène de précarisation affectant aujourd’hui de très nombreuses familles polynésiennes, le gouvernement a décidé d’évaluer la pertinence des programmes de cohésion sociale et de solidarité de la Polynésie française conçus il y a vingt, trente, voire cinquante ans de cela pour les plus anciens, en ouvrant un débat public sur la question de la famille. Seront, dans cette perspective, organisées des Assises de la famille qui, pour réunir les multiples acteurs de la sphère publique et privée intervenant en faveur des familles, doivent permettre de donner un nouvel élan à la politique de la famille. Celle-ci traduira la volonté du gouvernement de mieux défendre et protéger la famille, en tant qu’institution essentielle à la structuration de la société et à la transmission des valeurs, en garantissant l’adaptation des actions conçues à son adresse aux mutations sociétales. Point sur le devenir du Certificat d’Etude Primaire Elémentaire Supprimé en France en 1989, le Certificat d’Etude Primaire Elémentaire (CEPE) permettait de sanctionner la fin de l’enseignement primaire élémentaire. Il est toujours, actuellement, en place en Polynésie française. Deux sessions sont organisées chaque année, l’une en juin pour les élèves et l’autre en avril pour les adultes. Le budget prévisionnel du CEPE s’élève chaque année à environ 250 000 à 300 000 Fcfp, mais surtout, cet examen entraîne pour les élèves une perte de deux à trois jours de classe au mois de juin car, de manière générale, entre 18 à 20 centres d’examen sont ouverts chaque année pour la session élève (à Tahiti/Moorea et aux Iles Sous-le-Vent, Tuamotu, Marquises et Australes), alors que ce sont depuis plusieurs années essentiellement des collégiens qui se présentent. Cet examen, qui doit sanctionner la fin d’études primaires élémentaires n’est donc plus porteur de sens. D’autre part, les statistiques de 2003 à 2015 montrent un taux d’absentéisme assez important entre le nombre de candidats inscrits et le nombre de candidats présents. On remarque une déperdition d’environ 300 candidats chaque année entre l’inscription et la présence à l’examen de la session élève. Le pourcentage de réussite par rapport au nombre d’inscrits est par conséquent relativement bas, soit environ 60 % d’admis sur les candidats présents. Création du comité de pilotage du schéma directeur des transports collectifs et des déplacements durables de l'île de Tahiti Lancé en janvier 2015 par le ministère de l'Equipement, de l'aménagement, de l'urbanisme et des transports intérieurs, en partenariat avec l’ADEME, le schéma directeur des transports collectifs et déplacements durables de l’île de Tahiti constitue un enjeu majeur pour le développement de la Polynésie française sur le plan économique et social. Ce schéma directeur doit aboutir à la définition des grandes orientations du développement des transports en commun ainsi que des modes de transport alternatifs à la voiture particulière sur les 5, 10 et 20 prochaines années, chacun s'accordant à dire aujourd’hui que les transports en commun souffrent d’une image très négative et qu’ils doivent être totalement repensés. Afin de superviser les différentes étapes de l'élaboration de ce schéma directeur, le Conseil des ministres a décidé la mise en place d'un comité de pilotage dont la composition est la suivante : - Le ministre en charge des transports intérieurs ou son représentant, président ; - le ministre en charge de l’éducation ou son représentant ; - le représentant de l'Etat, chef de la subdivision administrative des îles du Vent ; - le représentant de l'ADEME en Polynésie française, ou son représentant ; - le président du conseil économique social et culturel ou son représentant ; - 3 représentants issus des sections des îles du Vent désignés par le Président de l’Assemblée de Polynésie française. Ce comité de pilotage se réunira lors de chaque phase de l’étude et selon l’avancement des travaux menés. Parallèlement a été mis en place un comité de suivi, comportant notamment toutes les communes de l'île de Tahiti, qui sera consulté très régulièrement pour l'établissement des divers scenarii du schéma directeur. -o-o-o-o-o- Mahinarama : coupure d'eau ce soir à partir de 21 heures 28/09/2015
Mahina, le 28/09/2015 - Avis d'information aux habitants du lotissement de Mahinarama...
Le service de la Régie de l'Eau informe les habitants de Mahinarama que le bassin qui alimente les foyers sera fermé ce soir de 21h jusqu'à 4h30 demain matin, pour divers travaux de réparations. La municipalité minimise au maximum les travaux et s'excuse des gênes occasionnées. Pour toutes informations complémentaires contacter le 87 718 112. "Hotel Transylvania 2" : avant-première mercredi 7 octobre 28/09/2015
PAPEETE, le 28 septembre 2015 - Le cinéma Majestic Tahiti vous propose l'animation "Hotel Transylvania 2" (3D) en avant-première mercredi 7 octobre, à 18 heures. Une collation vous sera offerte et un tirage au sort vous permettra de gagner de nombreux lots avant la projection du film.
Tarif : 2 500 Fcfp (lunettes non incluses) Contact : 87 33 20 86 ou 87 74 76 08 Compte rendu du conseil des ministres du 23 septembre 2015 23/09/2015
Les points évoqués lors du conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 23 septembre 2015 :
Schéma directeur des déplacements durables interinsulaires 2015-2025 de la Polynésie française Suite à l'adoption le 22 septembre de la loi du Pays relative à l'organisation du transport interinsulaire maritime et aérien par l'Assemblée de la Polynésie française, le Conseil des ministres a arrêté le schéma directeur des déplacements durables interinsulaires 2015-2025 de la Polynésie française. Fortement sollicité par les élus des archipels et attendu par les populations, ce schéma directeur est le document de planification qui va permettre à la Polynésie française de mettre en œuvre sa politique publique du transport interinsulaire maritime et aérien pour les dix années à venir, d'améliorer les dessertes des îles autres que Tahiti pour un meilleur service des usagers et des populations des îles. Ce schéma directeur constitue également un outil de programmation des investissements en termes d'infrastructures portuaires et aéroportuaires pour les années à venir. Restitution du Plan Climat Energie de la Polynésie française Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres le Plan Climat Énergie (PCE) de la Polynésie française qui concrétise ainsi plusieurs mois de travaux. En effet, ce sont près de 120 personnes représentant pas moins d’une soixantaine d’organismes ou d’institutions, qui ont contribué à la rédaction du PCE. Les travaux en ateliers, menés début juillet, ont ainsi permis l’identification de 28 fiches actions qui développent chacune clairement les étapes opérationnelles et les porteurs identifiés. Dès lors, la concertation par le biais de fiches navette, qui a suivi au mois d’août auprès d’une trentaine de pilotes, a permis la finalisation du présent PCE. Ce Plan Climat Energie de la Polynésie française se décline ainsi en deux parties : - le rapport décrivant la démarche adoptée, le contexte et les objectifs fixés ; - des fiches actions pour lesquelles des indicateurs ont été définis pour assurer leur suivi et leur évaluation, en vue d’atteindre un objectif sur 5 ans. Ces données de référence permettront ainsi d’anticiper la mise en œuvre du PCE, ainsi que d’assurer sa pérennisation. Parce qu’il était impératif d’agir en cohérence pour favoriser la mise en œuvre de l’action publique, une très large concertation a prévalu entre les différents domaines d’intervention : recherche, environnement, social, culturel, économique, transport, éducation. Dans cette perspective, le service des énergies pourra maintenir son rôle de coordonateur du plan, en s’appuyant sur des instances techniques qui devront apprécier les besoins de réactualisation de la programmation du PCE, notamment en décelant des projets innovants émergeants au fur et à mesure de sa mise en œuvre. Ce Plan Climat Énergie de la Polynésie française fait en outre l’objet d’une présentation officielle le mercredi 23 septembre à la Présidence. Prix des hydrocarbures au 1er octobre : baisse du prix du gaz butane Aux dates de chargement des produits hydrocarbures, les cotations sur le marché de Singapour ont reculé pour l’ensemble des carburants liquides, hormis pour le gazole qui reste stable. Avec la légère dépréciation de la devise américaine aux dates de chargements des hydrocarbures liquides, les valeurs CAF barèmes exprimées en Fcfp diminuent par rapport au chargement précédent pour l’ensemble des hydrocarbures liquides. Ainsi, l’essence sans plomb baisse de 1,17% et le gazole de 0,58%. Ces baisses ne sont toutefois pas jugés suffisamment importantes pour pouvoir être répercutées à la pompe. En revanche, s’agissant du gaz butane, une livraison est intervenue le 23 août en provenance de la Nouvelle-Zélande. La valeur CAF moyenne en US $/kg s’élève à 0,88644 contre 0,96566 pour le précédent déchargement, soit une diminution de 8,20 % en raison de la baisse des coûts du fret et de l’assurance ainsi que du prix FOB. Sur ce chargement de gaz butane, le cours moyen du dollar américain s’établit à 109,84 Fcfp/US $ contre 106,68 Fcfp/US $ pour le chargement précédent, soit une hausse de 2,96 %. Cette hausse du dollar vient atténuer la baisse de la valeur CAF, mais la tendance générale reste à la baisse pour le gaz butane : - 6 % de la valeur CAF par rapport au chargement précédent. Ainsi le Conseil des ministres a acté une baisse de 10 Fcfp/kg du gaz butane. Le prix maximal de vente au détail du gaz butane est donc fixé comme suit : - bouteille de 13 kilos : 2 834 Fcfp au lieu de 2 964 Fcfp, - bouteille de 39 kilos : 8 502 Fcfp au lieu de 8 892 Fcfp, - bouteille de 50 kilos : 10 900 Fcfp au lieu de 11 400 Fcfp. Pilotage de la Grande aire marine protégée des Marquises Le projet d’une grande aire marine protégée dans l’archipel des Marquises vise à la fois le développement économique de l’archipel et le rayonnement international de la Polynésie française. Considéré comme un projet pilote pour l’élaboration des règles de gestion des ressources halieutiques hauturières à l’échelle la ZEE de Polynésie française, il permet d’expérimenter un macro-zonage visant la prévention des conflits d’usage entre pêcheries. Les règles de gestion des pêches qui seront définies contribueront au plan d’aménagement des ressources hauturières, pré-requis pour l’écocertification de la pêcherie palangrière polynésienne. L’aspect économique est essentiel dans la conduite de cette opération de manière à garantir l’adhésion des populations à la démarche visant, non pas à sanctuariser, mais à mieux gérer les espaces, les ressources et les usages qui en sont faits. Ce projet comporte une forte composante environnementale et s’adossera principalement sur les règles définies par le code de l’environnement. Le Conseil des ministres a confié le pilotage de tous les projets relatifs aux aires marines protégées à M. Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de l’Environnement. Importation des insectes auxiliaires des cultures en Polynésie française Conscients des incidences parfois néfastes d’une utilisation inadaptée des pesticides chimiques, certains agriculteurs se tournent vers des méthodes moins « agressives » pour contrôler les ravageurs des cultures parmi lesquelles figure la lutte biologique. Cette méthode consiste à utiliser un organisme (l’auxiliaire) pour combattre un autre organisme (le ravageur). En 2010, le Service du développement rural (SDR) a réalisé un important inventaire des insectes ravageurs et auxiliaires des cultures présents en Polynésie française. Ce travail a abouti à la publication d’un guide illustré de reconnaissance des insectes qui a rencontré un vif succès auprès des professionnels. Plus d’une centaine d’espèces d’auxiliaires ont ainsi été recensées. Mais leur densité de population sur les cultures à protéger est souvent trop faible pour être efficace contre les ravageurs. Aussi, l’agriculteur procède à des lâchers massifs d’insectes auxiliaires au lieu d’employer un insecticide qui, dans la plupart des cas, élimine, certes, les ravageurs mais également les auxiliaires. Le SDR a donc initié un programme d’élevage des auxiliaires dans sa station de recherche appliquée située à Papara. Sur proposition du ministre en charge de l’Agriculture, Frédéric Riveta, le Conseil des ministres a adopté, après avis favorable du comité consultatif pour la biosécurité, un arrêté visant à compléter la liste des insectes autorisés à l’importation en y ajoutant une punaise prédatrice appelée Nesidiocoris tenuis et une micro-guêpe parasitoïde appelée Eretmocerus hayati, toutes deux utiles dans la lutte contre les aleurodes, ou mouches blanches, attaquant les cultures maraîchères. Pour importer un des insectes listés en annexe 1 de l’arrêté, le demandeur doit solliciter préalablement un permis d’importation d’animaux vivants auprès du SDR. L’envoi doit, par ailleurs, être accompagné d’un certificat sanitaire attestant que les conditions zoosanitaires demandées par le SDR sont respectées. Cependant, la micro-guêpe Eretmocerus hayati étant une nouvelle espèce vivante pour la faune du territoire polynésien, seul le SDR est autorisé à l’importer pour la réalisation d’expérimentation. Ainsi, le permis d’importation pour ce parasitoïde ne sera délivré qu’à ce service technique. Subventions du régime de solidarité pour des associations ou établissements du secteur socio et médico-éducatif Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du Comité de Gestion du Régime de Solidarité de la Polynésie française (CG RSPF) relative aux subventions du régime de solidarité versées, au titre de l’exercice 2015, en faveur des associations ou établissements du secteur socio et médico-éducatif. Ces dotations sont attribuées aux établissements et associations assurant, pour le compte de la Polynésie française, des missions de service public, en venant en aide aux catégories défavorisées, notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les enfants en danger, les familles ou les personnes en détresse. Le budget du régime a été fixé à 2 milliards Fcfp pour l’année 2015, soit un budget en hausse de 7,3% par rapport à 2014. Un montant global de 1 339 984 250 Fcfp a été affecté à la couverture des charges de fonctionnement de ces structures, et 87 699 527 Fcfp ont été affectés au financement des projets d’investissement de onze établissements. La répartition entre 25 associations gestionnaires de la dotation de 1 339 984 250 Fcfp, a été proposée puis validée par le CG/RSPF comme suit : - secteur médico-éducatif : 696 819 507 Fcfp pour douze structures d’accueil ; - secteur socio-éducatif : 730 864 270 Fcfp pour seize structures d’accueil. Il est précisé que la capacité d’accueil de ces structures avoisine globalement 1 300 places, réparties comme suit : - secteur « enfants adolescents, placements, assistances éducatives» : 463 places dans 10 centres ; - secteur « familles, femmes en difficultés sociales » : 328 places dans 6 centres ; - secteur « enfants, adolescents handicapés » : 296 places dans 10 centres ; - secteur « adultes handicapés » : 196 places pour 6 centres. Pour l’année 2015, la plus grande partie des crédits d’investissement est orientée sur les remises aux normes de bâtiments vétustes présentant des dangers flagrants pour les personnes accueillies et devenus inadaptés à l’accomplissement de prises en charge de qualité. L’utilisation du solde de cette ligne budgétaire, soit 94 316 223 Fcfp, fera l’objet d’une prochaine commission. Le dispositif CDL voit sa dotation budgétaire complétée Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française propose au Pays de compléter à hauteur de 120 000 euros une dotation initiale de 280 000 euros destinée à rémunérer les stagiaires des chantiers de développement local dans les communes, les associations, les services de l’Etat et du Pays. Ce budget supplémentaire permettra de financer 636 semaines, concernant un peu plus d’une cinquantaine de personnes. La participation du Pays prend la forme d’une prise en charge des dépenses de formation pour environ 2,9 millions Fcfp. Ce complément budgétaire se formalise par un avenant à la convention initialement passée en juillet 2015, et doit être soumis à l’approbation de l’Assemblée de Polynésie française. Le dispositif CDL, en diminution depuis 2013, est appelé à être remplacé par le « service civique » mieux rémunéré, doté de formation renforcée (tutorat) et de plus longue durée (8 à 12 mois). Rénovation du Certificat d’Aptitudes Professionnelles au Développement La demande de la reconnaissance, par l’Etat, du diplôme du CAP des quatre spécialités, Petite et Moyenne Hôtellerie (PMH), Polyvalent du Bâtiment (PB), Gestion et Exploitation en Milieu Marin (GEMM), Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale (EPHR), a pour objet d’inscrire ces diplômes au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) tenu par la Direction générale scolaire (DGESCO) du Ministère de l’éducation nationale (MEN). La Polynésie française a voulu donner à l’enseignement professionnel une impulsion dans la formation professionnelle afin de répondre aux enjeux du Pays. En effet, le monde est en pleine mutation. Notre société fait face à des changements rapides et profonds, dictés par des équilibres nouveaux, avec des enjeux sociaux, environnementaux, économiques, très spécifiques compte tenu de notre insularité. Notre avenir dépend de la transmission de nos savoirs mais aussi de notre capacité à former nos jeunes afin qu’ils entrent pleinement dans le 21e siècle. Il existe déjà un certain nombre de formations qualifiantes dispensées en Polynésie française, mais qui ne sont plus reconnues par l'Etat. Il s'agit ici des formations menant au Certificat d’Aptitude Professionnelle au Développement (CAPD) , dispensées dans les Centres d’Education aux Technologies Appropriées au Développement (CETAD) du 2ème degré. - Construction et Entretien des Bâtiments (CEB) ; - Gestion et Entretien en Milieu Marin (GEMM) ; - Gestion et Entretien de la Petite Exploitation Rurale (GEPER) ; - Activités Familiales Artisanales et Touristiques (AFAT). Ces formations sont tout à fait adaptées à notre insularité puisqu'elles permettent à nos jeunes îliens d'être formés sur leur lieu de vie en tenant compte de leurs spécificités environnementales et culturelles, en contribuant ainsi au développement économique des archipels. Cependant, ces formations actuelles si nécessaires et performantes qu'elles soient, souffrent d'un manque de reconnaissance par l'Etat car le diplôme du CAPD de ces quatre spécialités n’est pas enregistré au Répertoire Nationnal des Certifications Professionnelles (RNCP). Par voie de conséquence, le CAPD n’est pas reconnu par les acteurs économiques et les professionnels des secteurs. De plus, les élèves arrivés jeunes dans ces formations ne peuvent faire l’objet d’une demande de dérogation pour l’utilisation de machines dangereuses et compromettent leur formation. Enfin, à la fin de cette formation en CAPD, ils ne peuvent prétendre, pour la plupart d’entre eux, à trouver un emploi, leur âge ne le leur permettant pas. Il est proposé que ces nouveaux référentiels de diplômes de CAP qui remplaceront ceux du CAPD actuel, soient reconnus par l'Etat et inscrits au RNCP : - Petite et Moyenne Hôtellerie (PMH) ; - Polyvalent du Bâtiment (PB) ; - Gestion et Exploitation en Milieu Marin (GEMM) ; - Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale (EPHR). Ces nouvelles formations diplômantes CAP de niveau V des quatre spécialités, Petite et Moyenne Hôtellerie (PMH), Polyvalent du Bâtiment (PB), Gestion et Exploitation en Milieu Marin (GEMM), Exploitation Polynésienne Horticole et Rurale (EPHR), à destination d'élèves post 3ème de collège, reconnues par l'Etat et inscrites au RNCP, permettront aux élèves de prétendre également de droit, à la poursuite d’études sur un niveau IV de formation (Bac professionnel), voire de niveau III. Ainsi, en plus d'élever le niveau de qualification de nos jeunes, cette reconnaissance leur permettra d'améliorer leur niveau de vie. Conférence des jeunes COY 11 Du jeudi 26 novembre au samedi 28 novembre prochains, le week-end avant la tenue de la COP21/ Climat 2015 au Bourget, une Conférence internationale des jeunes (COY - Conference of Youth) est organisée par et pour les jeunes qui souhaitent se mobiliser pour la préservation de l'environnement. Près de 5 000 jeunes sont attendus pour cette 11ème conférence de la jeunesse – COY 11 – dans le Hall 8 du parc des expositions de Paris Nord Villepinte. Le mouvement WARN (We Are Ready Now) organise avec tous ses partenaires les journées de Conférences des jeunes. Pour tous, c'est une volonté de donner aux jeunes la capacité d’être des acteurs du changement, de se rassembler autour d’événements sur les enjeux socio-économiques et climatiques et de proposer des solutions via des ateliers, conférences formations, expositions, qui seront mis en place autour des thèmes de l'emploi, de la finance, pouvoir d'achat, logement, transports, citoyenneté, santé. Pour la première fois, une délégation de Polynésie française de 36 jeunes et cadres issus essentiellement de deux associations (la fédération des œuvres laïques et le conseil du scoutisme polynésien) prendra part à cette conférence et se rendra ainsi à Paris du 24 au 30 novembre prochains. La délégation entend en effet présenter le message de la jeunesse du Pays juste avant la COP 21. Les jeunes sont conscients des limites de nos îles et archipels. Ils sont prêts à défendre leurs idées pour tendre vers une société plus durable et désirable. Ainsi, tout en préparant leur déplacement, des travaux du groupe seront programmés avant et après la conférence. Ils ont d’ailleurs déjà débuté les regroupements le week-end dernier au ministère de la Jeunesse et des sports afin d’examiner les modalités pratiques quant à leur engagement et à la planification des futures rencontres. D’ores et déjà, il est possible d’affirmer que les jeunes, résidents de Tahiti et de Moorea, réalisent que le changement climatique constitue un des défis prioritaires des générations actuelles et futures. Dispositifs du ministère de la Jeunesse et des Sports contribuant à la cohésion sociale En réponse à la demande du Président de la Polynésie française interpellé par les tragiques évènements perpétrés par la jeunesse de notre pays et dans le cadre de la politique citoyenne du ministère de la Jeunesse et des Sports, trois dispositifs contribuant à la cohésion sociale ont été présentés en Conseil des ministres par René Temeharo : • Tout d’abord, la formation au Brevet Polynésien d’Animateur option Animateur de Quartier (BPAAQ) menée conjointement avec le ministère du Travail, le syndicat mixte en charge du contrat de ville, l’UPJ et les communes, ouverte le 4 septembre dernier. Celle-ci concerne 20 jeunes en stage auprès des mairies et des associations chargés conduire des activités à caractère sportif, socio-éducatif ou culturel au cœur même des quartiers dits « prioritaires ». • Ensuite, le « service civique », dispositif d’Etat encadré notamment par le MJS et le ministère de l’Education, permet à 50 jeunes de 16 à 25 ans sans qualifications d’intégrer des programmes d’utilité publique orientés vers les populations en difficulté. • Enfin, les camps « rupture », en partenariat avec le comité protestant des centres de vacances et les agents de la direction de la Jeunesse et des Sports, innovent en proposant à 20 filles et garçons de 18 à 30 ans en marge de la société, de s’extraire de leur quotidien pour participer à une réalisation collective et ainsi renouer avec le travail et les relations sociales. Fort de ces trois dispositifs, dont le dernier expérimental, le MJS s’efforce seul ou en mutualisant les moyens, de contribuer au double enjeu de l’employabilité et de la cohésion sociale par des actions qualitatives ciblées répondant aux objectifs de citoyenneté à la base de sa stratégie sectorielle. Situation de la petite fourmi de feu en Polynésie française Dans le cadre de sa mission de préservation de la biodiversité, la Direction de l'Environnement poursuit et développe son programme de lutte contre les espèces exotiques envahissantes. Articulé selon trois axes prioritaires, le plan d'actions de ce programme vise à : - une gouvernance efficace, en coordonnant des actions, relayant l'information et mobilisant toujours de nouvelles personnes ressources relais sur le sujet ; - former et sensibiliser un maximum de partenaires au sein d'un public-cible de professionnels, de particuliers et d'agents assermentés en s'appuyant sur des actions de sensibilisation ainsi que de nombreux supports produits ces dernières années (affiches, dépliants, films, etc) ; - gérer et lutter efficacement en développant des systèmes de réponses rapides à des invasions tout en coordonnant la mise en œuvre opérationnelle des plans d'action/île ainsi que le suivi périodique et l'évaluation des actions. C'est au sein de ce dernier axe que s'intègre l'opération de lutte contre la petite fourmi de feu (Wasmannia auropunctata). Trois îles demeurent infestées jusqu’à présent. L'île de Rurutu, où la lutte se poursuit sur les deux colonies connues, et dont la surface n'excède pas 5 hectares, ainsi que les îles du Vent, à Tahiti et Moorea, où la situation évolue et où la lutte continue de s'organiser. Des actions de grande ampleur ont été initiées à Moorea en 2013, à partir de données relatives à 4 colonies connues, et dont la surface totale cumulée n'excédait pas 15 hectares. Les résultats de l'application du protocole de lutte recommandé par le Programme Régional Océanien pour l'Environnement (PROE) se révèlent satisfaisants mais de nouvelles détections toutes récentes, de plus de 20 hectares laissent penser que l'éradication à Moorea n'est déjà plus envisageable. Il est à déplorer qu'en dépit de tous les efforts menés par le gouvernement à partir de 2004 et toute la médiatisation sur ce sujet durant les opérations dont le coût estimatif est de plus de 200 millions Fcfp, trois des quatre colonies de l'île sœur proviennent fort probablement de transferts de plantes depuis Mahina, zone initiale d'infestation en Polynésie française dans les années 90. Les perspectives de cette opération portent prochainement sur la mise en place de protocoles de suivi sur quelques zones témoins, afin de s'assurer au mieux de l'innocuité de ces interventions sur l'environnement et de poursuivre la recherche de nouvelles méthodes de lutte autant que possible. Il est dorénavant primordial de préserver indemne toutes les îles non contaminées jusqu'alors. Il est également important de limiter l'extension de cette fourmi sur les trois îles actuellement infestées en sachant que les principales sources de contamination se font par le biais de transferts de végétaux, de débris végétaux et de terre. |
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