Faaa : Les festivités de la commune démarrent le 5 décembre prochain 27/11/2015
FAAA, le 27/11/2015 - La commune de Faa’a organise le "Ta’urua i Faa’a" du samedi 5 au mardi 29 décembre 2015.
Une opération conduite par le service Animation de la commune et régie par le 7ème adjoint au maire, Roberto Teriitehau. Le "Ta’urua i Faa’a", débutera avec la corrida de l’As Tefana Athlétisme. Plusieurs activités culturelles et sportives sont au rendez-vous avec la soirée de chants et danses traditionnelles et modernes, la soirée de boxe de Tefana Boxing Club, le concert de Noël, le défilé de char ainsi que l’élection de la Miss et du Mister Ta’urua i Faa’a. Teva i Uta : Une réunion publique sur les risques cycloniques se tiendra mercredi prochain 27/11/2015
TEVA I UTA, le 27/11/2015 - Le maire et son conseil municipal invite la population de Teva i Uta à participer à une réunion publique sur les risques cycloniques, qui se tiendra mercredi soir à partir de 18 heures, à la salle omnisport de Matairea.
Le Directeur de Marama Nui, Yann WOLFF, exposera les risques liés aux barrages hydrauliques de Vaite et Titaaviri. Le conseil municipal détaillera ensuite le plan communal de sauvegarde et les zones de refuge en cas d’alerte. Le bus communal sera mis à la disposition de la population et effectuera des navettes à partir de 17 heures. Mahina : Plusieurs activités seront organisées à la Pointe Vénus pour les journées mondiales du Handicap 27/11/2015
MAHINA, le 27/11/2015 - Ces journées se tiendront les 2 et 3 décembre 2015.
Après le dernier succès réalisé lors des activités organisées en faveur des personnes handicapées, la commune de Mahina réitère cet évènement, pour les journées mondiales du Handicap. Avec des ateliers de loisirs pour tous les âges (danse, chant, activités sportives et ludiques), des rencontres professionnelles, une exposition-vente de produits artisanaux ou encore des spectacles de danse. Mahina : Pas de permanence des services de la commune, en décembre 27/11/2015
MAHINA, le 27/11/2015 - Les permanences du samedi tenues par les services de proximité regroupant l’état civil, l’Urbanisme, le Social, les Élections et le service de la Régie municipale, seront fermées tout le mois de décembre.
Les permanences reprendront le samedi 06 Février 2016. Une boîte aux lettres est mise à la disposition de la population, à droite de l’entrée du bâtiment central, pour le dépôt des chèques et courriers destinés à la régie municipale. L'accès à la vallée de la Papenoo fermé pour le week-end 27/11/2015
(Communiqué de EDT) Le jeudi 26 novembre 2015 à 13h08, la production hydroélectrique à Tahiti a atteint 46 925 kWh, un record exceptionnel depuis l’origine des installations.
Ce niveau de production est dû à la forte pluviométrie actuelle, à la disponibilité totale des centrales, aux efforts de modernisation et d’amélioration apportés au parc hydroélectrique depuis plusieurs années. Par souci de vigilance, l’accès à la vallée de Papenoo est fermé depuis hier et pour tout le weekend. L’accès dans les vallées est déconseillé en ces périodes de crue. L'espace pro de l'OPT déménage 26/11/2015
Fermeture exceptionnelle demain, vendredi 27 novembre, de votre espace professionnel pour cause de déménagement .
L'équipe accueillera le public dans ses nouveaux locaux au Pont de l’Est (anciens locaux de MANA) à partir du lundi 30 novembre 2015 dès 08h00. email : [email protected] De jeunes Polynésiens à la COY 11 en préambule de la COP 21 25/11/2015
PARIS, le 25 novembre 2015. Une délégation de jeunes Polynésiens, "porte-paroles du Fenua", s’est envolée cemardi soir vers la métropole, dans le cadre de la 11ème conférence des jeunes (COY11), qui se déroulera juste avant la COP 21. Ils sont partis rejoindre les milliers de jeunes du monde entier qui se réunissent du 26 au 28 novembre à Villepinte près de Paris.
Préparés depuis deux mois au travers de regroupements, de formations, et d’actions de sensibilisation, ces jeunes étaient prêts à prendre part activement à la COY, un important rassemblement de la jeunesse qui précède chaque année, depuis 11 ans, la conférence des chefs d’Etat sur le climat (COP21). Cet événement est organisé en France pour la première fois cette année. La délégation toute entière souhaite être actrice du changement auprès du Président du Pays, afin d’œuvrer à créer ensemble la société de demain. La COP21 constitue un enjeu majeur, puisqu’elle doit aboutir à un accord planétaire contraignant pour préserver notre environnement. Des ateliers seront proposés, afin de renforcer les capacités d’action des jeunes par l’organisation de conférences et d’ateliers où seront partagés expériences, compétences, savoirs et projets. Bien que les décisions finales soient évidemment prises par les responsables politiques mondiaux à l’issue de longues négociations diplomatiques, cet événement permettra aux organisations de jeunesses d’appuyer certaines propositions et certains sujets de l’agenda ou encore de rappeler aux gouvernements leurs engagements et leur devoir moral. Outre les visites au Ministère des Outre-mer et à l’Assemblée Nationale, les jeunes Polynésiens, accompagnés de Nicole Sanquer-Fareata, ministre de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, et de la député Maina Sage, remettront officiellement au Président du Pays leurs propres recommandations. Ce sera une étape importante de leur programme, et une preuve de leur fort engagement sur ces questions de changement climatique. Papeete: des voies fermées ou rétrécies ce week-end pour cause d'évènements 19/11/2015
La Ville de Papeete informe ses administrés qu'en raison de plusieurs événements organisés ce week-end, la police municipale procèdera à des fermetures et rétrécissements de voies.
Soirée PARADISE NIGHT Vendredi 20 et Samedi 21 novembre Rétrécissement de voie côté montagne du Boulevard Pomare à partir du ZIZOUR BAR jusqu’au PARADISE NIGHT de 18h00 à 05h00. Course populaire ATN URBAN RUN 2015 Samedi 21 novembre Fermeture de la voie côté mer du Boulevard POMARE à partir de 16h30 jusqu’à 18h00, à partir du giratoire du Pacifique jusqu’à Te Fare Tauhiti Nui. Pour la bonne organisation de ces événements, chacun est invité à prendre ses dispositions afin d'éviter tout désagrément. Les travaux d'extension du cimetière "Te Ea Nui" ont démarré 18/11/2015
FAAA, le 18/11/2015 - Le cimetière communal est ouvert depuis 1972, il accueille aujourd'hui, plus de 1 800 sépultures réparties sur dix plateformes.
Avec une centaine de décès par an, le cimetière arrive à saturation. Le maire et son conseil municipal ont donc pris la décision d'élargir cet espace. Des travaux de terrassement se feront sur un talus de 2 000 m², situé sur la partie ouest de la zone aménagée afin d’étendre sa surface sur 1 500 m², ce qui fera 100 nouvelles sépultures, pour la commune. Les travaux dureront 2 semaines. Collecte de sang le samedi 14 novembre durant le festival Alternatiba 12/11/2015
PUNAAUIA, le 12 novembre 2015. Le centre de transfusion sanguine organise une collecte de sang le samedi 14 novembre à la mairie de Punaauia de 8 h à 12h dans le cadre de la manifestation Alternatiba. Venez nombreux !
Compte-rendu du Conseil des ministres du 11 novembre 2015 11/11/2015
Elaboration de la réglementation énergétique des bâtiments : projet de recherche universitaire ecomeb
Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à l’université de la Polynésie française pour la réalisation d’une thèse intitulée « projet Ecomeb ». Cette thèse a pour objectif d'initier et de faire aboutir la réflexion sur les outils et les méthodes adaptés au contexte local permettant la conception de bâtiments économes en énergie. En effet, la Polynésie a entrepris de mettre en œuvre une politique de maîtrise de l'énergie à l'échelle de son territoire. Elle est cependant confrontée à un frein important du fait de l'inexistence d’une base de connaissances scientifiques locales sur la conception des bâtiments.De ce fait, il n’existe pas, à l’heure actuelle, de réglementation dédiée à la conception des bâtiments. Menées sur 3 ans, ces recherches doivent permettre de caractériser les interactions bâtiments/occupants et d’élaborer des outils d’aide à la décision pour les acteurs de la construction, sur des bases scientifiques. Une première partie du travail portera sur la qualification des sollicitations climatiques spécifiques pour les bâtiments en Polynésie française. La caractérisation du climat polynésien et l’élaboration de séquences climatiques types sur les durées annuelles et hebdomadaires constituent en effet un prérequis indispensable. Dans un second temps, une étude expérimentale sera menée dans des bâtiments existants, anciens et récents. Des simulations numériques dynamiques permettront ensuite d’extrapoler les résultats et analyses obtenus à des configurations de bâtiments différentes et des conditions climatiques « types ». Ces simulations permettront ainsi de valider des prescriptions de conception pour différents niveaux de performance des bâtiments. À terme, ces connaissances scientifiques viendront étayer et conforter la future réglementation énergétique des bâtiments de la Polynésie française, en cours d’élaboration. Le montant global est estimé de 12,2 millions Fcfp sur les 3 années, avec un financement à hauteur de 6,7 millions Fcfp par la Polynésie française et le solde par l’UPF. Espace info énergie Le Vice-Président a présenté au Conseil des ministres une proposition de subvention à la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française pour le financement du fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE). Dans le cadre de son partenariat avec l’Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie pour l’accompagnement de sa politique énergétique, le Pays a montré sa volonté de mobiliser l’ensemble des acteurs sur des actions de maîtrise de l’énergie, en instaurant et en cofinançant le fonctionnement de l’Espace Info Energie (EIE). Un espace info-énergie est un outil conçu et soutenu par l’ADEME, qui a pour mission de délivrer une information de qualité et conseiller gratuitement le grand public sur les réflexes simples à adopter et les solutions à mettre en œuvre afin de réduire sa consommation d’énergie et de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. En Polynésie française, cet espace est animé depuis avril 2015 par la Fédération des Œuvres Laïques de Polynésie française (la FOL). La FOL a en effet recruté deux conseillers qui ont pour mission de sensibiliser et de favoriser le « passage à l’acte » en proposant aux particuliers des conseils et solutions concrètes ayant pour finalité la maîtrise des consommations d’énergie et le recours aux énergies renouvelables. L’EIE a participé aux évènements « Save the coconuts », qui ont animé la campagne de communication de la Polynésie française pour la COP21, et a fait la promotion de la campagne radiophonique et audiovisuelle intitulée « éco aina » incitant aux bons gestes en matière de maîtrise de l’énergie. L’EIE permettra notamment : • de faciliter des actions courantes telles que les conseils relatifs à la sensibilisation à la maîtrise de l’énergie, • de finaliser et diffuser un guide « grand public » sur la maîtrise de l’énergie, • de faciliter la diffusion de l’étiquette énergie Polynésienne auprès des commerçants et particuliers, Pour en savoir plus et suivre les activités de l’espace info énergie de Polynésie, le public est invité à rejoindre la page facebook dédiée, https://fr-fr.facebook.com/EspaceInfoEnergie/ Soutien du Pays aux actions de préservation du lagon de Moorea Le plan de gestion de l’espace maritime (PGEM) de Moorea a été rendu exécutoire par arrêté n° 410/CM du 21 octobre 2004. Dès 2005, le Comité Permanent du PGEM s’est substitué à la commission locale de l’espace maritime, comme le prévoit le code de l’aménagement, pour participer à la mise en place et à la gestion de cet espace maritime. La matérialisation sur le terrain des différentes zones et l’information des habitants et des visiteurs sur les règles du dispositif, ne se sont traduites par des changements de comportement des usagers qu’à partir de l’année 2006. Sous le pilotage du Pays et grâce aux actions conjointes de la commune et des organisations locales, la compréhension et le respect du PGEM sont devenus significatifs, mais l’élément décisif reste une présence marquée sur le terrain afin d’informer les usagers sur la réglementation, de relever les infractions et de les transmettre aux services compétents. Afin de rendre le PGEM plus réactif et en prise directe sur les réalités de l’île, l’association « PGEM Moorea » a été créée en avril 2007, l’objectif principal étant la protection du lagon de Moorea. Elle a également pour vocation d’assurer les missions d’information et l’application des prescriptions du PGEM en étroite collaboration avec le Comité Permanent. Au titre de l’année 2015, l’association PGEM Moorea bénéficie d’une subvention de 5 millions Fcfp pour lui permettre de poursuivre ses actions de surveillance, de communication, de médiatisation, et de continuer à sensibiliser le public et tous les usagers à la protection du lagon de Moorea. Cette aide marque l’engagement du Pays pour les actions de préservation du milieu lagonaire et la reconnaissance de l’intérêt des actions menées par l’association « PGEM de Moorea ». Le Pays accompagne les professionnels pour la promotion des produits perliers de Tahiti Le Conseil des ministres a approuvé l’octroi d’une subvention de 52 millions Fcfp à l’association « Tahitian Pearl Association of French Polynesia» (TPAFP). Cette association, qui regroupe des professionnels de la filière perlicole, a été créée en mai 2014, suite à la dissolution de la « Maison de la perle » chargée de la promotion de la perle de culture de Tahiti. Cette subvention lui permettra de financer son fonctionnement et ses activités de promotion de la perle de culture de Tahiti pour l’année 2015, au niveau local et international, en ciblant les deux marchés principaux que sont la Chine (et en particulier Hong Kong) et le Japon. Les principales actions de promotion concernent : • Un partenariat avec Tahiti Pearl Promotion Society of Japan (TPJ), qui est un regroupement de grossistes japonais en perles de culture de Tahiti, pour conduire un programme de promotion au Japon ; • Un partenariat avec l’association Tahitian Pearl Association of Hong Kong (TPAHK), basée à Hong Kong, pour la promotion de la perle de culture de Tahiti sur le marché chinois. Ce partenariat est déjà en œuvre avec une représentation lors des 4 salons internationaux de la bijouterie à Hong Kong et la venue en Polynésie française du 4 au 11 novembre 2015, d’un « Study Tour » regroupant une vingtaine de bijoutiers détaillants chinois ; • L’adhésion à la Confédération Internationale de la Bijouterie, Joaillerie et Orfèvrerie, Perles et Pierres Précieuses (CIBJO) ; • La participation à l’élaboration du volet « Perle » dans le magazine « Luxury & Dream », diffusé à partir de décembre 2015, visant une cible touristique privilégiée (grands hôtels, bateaux de croisière, jets privés, etc.) ; • Enfin au niveau local, l’accompagnement des ventes aux enchères de perles de culture de Tahiti. La promotion de la perle de culture de Tahiti, qui reste la première ressource à l’export de la Polynésie française, est essentielle pour faire connaître davantage notre gemme polynésienne sur le marché local et surtout à l’international. Régime d'importation de certains produits d'entretien Le régime d'importation de certains produits d'entretien spécialisés est assoupli pour tenir compte des besoins des collectivités et des petites et moyennes entreprises utilisatrices de produits d'entretien industriels. En conséquence, la lessive liquide, destinée au lavage automatique de la vaisselle, est désormais libre à l'importation. Cette décision, prise après concertation avec les fabricants locaux de produits d'entretien, introduit plus de concurrence sur ce segment de marché particulier. Projet de loi du Pays pour une adaptation du code du travail Le Conseil des ministres a examiné, préalablement à sa transmission au conseil économique, social et culturel de la Polynésie française, un projet de loi du pays portant diverses mesures d’adaptation du code du travail visant à encadrer juridiquement la convention de forfait des cadres et à introduire un assouplissement des règles en matière de durée du travail et de repos. Concernant la convention de forfait des cadres En Polynésie française, la convention de forfait est, pour l’heure, conclue sans support légal. Bien que la pratique soit beaucoup moins répandue qu’en métropole, il est apparu nécessaire de la réglementer a minima et de permettre ainsi le recours à ce type de convention en toute légalité. Seuls les forfaits annuels en heures seront autorisés et limités aux cadres. L’acceptation par ces derniers reste une condition essentielle de signature de la convention. En son absence, la convention ne peut lui être imposée. La notion de cadre y est par ailleurs définie en fonction de 4 conditions cumulatives. Ce projet de texte détermine par ailleurs la rémunération minimale à percevoir par le cadre et impose le fait de fixer un nombre maximal hebdomadaire ou mensuel dans la convention. Une convention non conforme encourt la nullité. Le salarié cadre reste assujetti aux règles limitant la durée du travail, quotidienne et hebdomadaire, aux repos journaliers, aux jours fériés et congés. Toutefois, en raison de l’autonomie de ce salarié dans l’organisation du temps de travail, l’employeur n’est pas soumis à l’obligation de contrôler la durée du travail. Cette exclusion est conforme à la jurisprudence de la cour de cassation qui confirme que la réglementation relative à la durée du travail ne peut être appliquée à un salarié qui organise librement son activité sans être soumis à un horaire de travail déterminé (cass. soc., 10 novembre 1993, n° 89-42513). Concernant les règles en matière de durée du travail Le code du travail comporte une section destinée à accueillir les dispositions particulières au secteur de la manutention portuaire en matière de durée du travail, dans le chapitre III du titre I du livre Il de la partie III. Cette section ne comportait jusqu’à présent aucune disposition relevant de la loi du pays. Les entreprises de manutention portuaire sont tributaires des mouvements de navires, ce qui peut les amener à dépasser les durées maximales journalières et hebdomadaires de travail. Elles disposent déjà (par voie d’arrêté complété par un accord collectif) d’une dérogation permanente leur permettant de porter de 10 heures à 12 heures la durée maximale journalière de travail. Elles ne peuvent par contre dépasser la durée maximale de 48 heures par semaine que dans le cadre de dérogations de droit commun accordées par l’inspecteur du travail en cas de circonstances exceptionnelles et pendant une durée limitée. Or, les aléas d’exploitations liés aux mouvements des navires ne constituent pas des circonstances exceptionnelles. Par ailleurs, les délais dans lesquels ils sont prévisibles sont souvent incompatibles avec ceux nécessaires à l’instruction d’une demande de dérogation. Il apparaît donc indispensable de créer un régime propre au secteur de la manutention portuaire. Cependant, s’agissant d’un secteur à fort risque d’accident du travail, les dépassements d’horaires ne sauraient être permis en dehors de tout contrôle. C’est pourquoi, après concertation avec les organisations professionnelles d’employeurs et de salariés du secteur concerné, le régime proposé est celui d’une autorisation accordée par l’inspecteur du travail pour une période d’un an renouvelable, l’accord sur le renouvellement étant lié au bilan de l’utilisation des dérogations précédemment accordées. Cette obligation de production d’un bilan sera fixée dans un arrêté pris en Conseil des ministres. Concernant les règles en matière de repos L’article Lp. 3222-3 du code du travail pose le principe d’un repos hebdomadaire d’une durée minimale de vingt-quatre heures consécutives. Ce repos a lieu, en principe, le dimanche. Néanmoins, certains secteurs d’activités, listés à l’article Lp. 3222-5, sont admis de plein droit à donner le repos hebdomadaire par roulement. La mise en application des dispositions de l'article Lp. 3222-5 est conditionnée par la signature de l'accord prévu par l'article Lp. 3222-6. Le projet de texte soumis à l’avis du CESC vient actualiser cette liste car certaines entreprises doivent assurer une prestation de services qui nécessite un mode d’organisation du travail en continu sur sept jours ou qui doivent intervenir le dimanche. Elles concernent les catégories d’établissement suivantes : - les centres d’appels et de télétraitement ; - les entreprises de nettoyage qui interviennent dans les établissements ouverts au public le dimanche ; - les entreprises de services à la personne dont les activités nécessitent d’assurer une continuité de services ; - lors du séjour des navires de croisières, grands yachts et autres navires en escale : entreprises assurant leur accueil et leur départ, entreprises en charge du lamanage, entreprises en charge du chargement et du déchargement des marchandises et de leur transport, entreprises ayant une activité d’exploitant de magasins et aires de dédouanement et entreprises assurant des prestations à bord des navires ; - les entreprises et prestataires de services associés aux activités touristiques ou de manifestations sportives ou culturelles. L’intégration des entreprises entrant dans ces catégories leur éviterait de faire les démarches administratives tous les ans pour bénéficier de la dérogation. Les autres catégories d’établissement qui ne figurent pas dans cette liste doivent faire une demande de dérogation temporaire à l’autorité administrative compétente, selon une procédure définie aux articles Lp. 3222-10 et Lp. 3222-11, qui nécessite notamment la saisine pour avis du maire et de l’inspecteur du travail. Dans le cadre de foires, expositions, salons, colloques, congrès et séminaires, les entreprises organisatrices présentent les demandes de dérogation temporaire pour le compte de l’ensemble des participants, au ministre chargé du travail. Les formalités imposées par les articles précités sont assez lourdes à accomplir administrativement car des délais doivent être respectés dans la transmission des documents. Dans un souci de simplification, il est introduit une procédure allégée pour les entreprises organisant ce type de manifestations dont la durée n’excède pas trois semaines. Seule une déclaration administrative sera suffisante sous réserve que les entreprises organisatrices produisent un certain nombre de documents justificatifs, dont la liste sera fixée par arrêté pris en Conseil des ministres. Il est en outre prévu une sanction administrative en cas de non-respect des nouvelles dispositions et de celles existantes relatives à la dérogation sur autorisation administrative, qui peut être donnée à la fois aux entreprises organisatrices et aux entreprises participantes. Les organisations professionnelles représentatives d’employeurs et de salariés ont été consultées sur ces points lors d’une consultation globale tripartite organisée le 29 septembre dernier. Approbation des budgets modificatifs du Centre hospitalier de Polynésie française Le Conseil des ministres a rendu exécutoire sept délibérations du Conseil d’administration du CHPF du 29 septembre dernier portant adoption des budgets modificatifs du budget général et des 6 budgets annexes aux fins d’appréhender avec la plus grande exactitude l’ensemble des dépenses et des recettes de l’établissement sur l’exercice 2015. Pour le budget général, en section de fonctionnement, hors écritures de variation de stocks et de régularisation, un ajustement budgétaire est opéré à hauteur de 320 millions Fcfp tant en dépenses qu’en recettes. On note en effet l’inscription au budget de l’établissement d’une recette nouvelle correspondant au montant de la subvention récemment attribuée au titre de la prise en charge par le Pays des intérêts sur les avances de trésorerie versées en 2012 et 2013 ainsi que la mobilisation de 170 millions Fcfp de résultats excédentaires antérieurs. En contrepartie, sont ouverts des crédits de dépenses supplémentaires pour tenir compte d’une augmentation de charges à caractère médical pour 200 millions Fcfp, à caractère général ou hôtelier pour 80 millions Fcfp et de personnel pour 40 millions Fcfp. En section d’investissement, on relève en recettes l’inscription au budget de l’établissement d’un emprunt de 900 millions Fcfp destiné à financer la tranche 2015 du plan d’investissement triennal 2015-2017 de l’établissement, en lieu et place de l’excédent affecté à l’investissement inscrit au budget primitif 2015. En ce qui concerne les six budgets annexes, les mesures d’ajustements en dépenses d’un montant global de + 92 millions Fcfp, sont principalement gagées par la mobilisation des résultats excédentaires dégagés sur les exercices antérieurs. Subvention en faveur de l’association « SOS Suicide » Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « SOS Suicide » d’un montant de 2 millions Fcfp. Cette aide financière concrétise le soutien du Pays envers cette association dont les missions consistent notamment à venir en aide aux personnes présentant des comportements suicidaires ainsi qu’à leur famille par la mise en place d’une ligne de crise ouverte 24h/24h, à organiser des actions de prévention contre le suicide par la tenue de manifestations dédiées au grand public, et à réaliser une étude épidémiologique sur la santé mentale en Polynésie française. Subvention en faveur de l’association « Moruroa e tatou » Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’association « Moruroa e tatou » d’un montant de 5 millions Fcfp. Cette aide financière permettra à l’association de poursuivre ses actions à destination des anciens travailleurs des sites des essais nucléaires et de leur famille et notamment le soutien qu’elle leur apporte quant à la constitution de leurs dossiers de demande d’indemnisation. 11ème Hura Tapairu 2015 Te Fare Tauhiti Nui - La Maison de la Culture organise du 26 novembre au 5 décembre le 11eme Hura Tapairu, qui réunira 24 formations de ori tahiti. Cette édition proposera plusieurs catégories de concours afin de permettre aux groupes de s’investir selon leurs moyens : − le Hura Tapairu, comprenant ote’a et aparima ; − le Mehura ; − le Ori tahito vahine (concours individuel optionnel) ; − le Ori tahito tane (concours individuel optionnel). Cette liste s’étoffera d’une nouvelle catégorie réservée aux musiciens, « Te Pahu Nui », qui permet aux orchestres de créer et chorégraphier un morceau musical de 3 à 5 mn autour du Pahu, instrument phare du Hura Tapairu puisque, depuis les débuts de l’événement, c’est le seul instrument imposé. Le cahier des prix a été revu cette année, d’une part en raison du nouveau concours facultatif « Pahu Nui », et d’autre part pour revaloriser la catégorie phare du concours : « Hura Tapairu ». La quête d’excellence, le travail d’écriture, de chorégraphies, de costumes, les enjeux renouvelés à l’occasion d’une soirée de finale, justifient l’engouement du public pour cet événement qui est désormais inscrit dans le calendrier culturel du pays. Expositions temporaires au Musée de Tahiti et des Îles – Te Fare Manaha au mois de novembre Le musée de Tahiti et des îles inaugure en novembre deux expositions temporaires : l’exposition temporaire « Des écritures à l’écriture » de l’association Tenete et l’exposition « Face à l’immensité » de Jean Paul Forest. Depuis son ouverture en 1977, le musée de Tahiti et des Iles - Te Fare Manaha entretient des liens étroits avec l’association oecuménique Tenete. Depuis 40 ans, Tenete a mis en dépôt au musée une collection d’objets anciens dont plusieurs sont exposés en permanence. Ainsi, l’association dispose d’un siège au conseil d’administration de l’établissement. L’exposition « Des Ecritures à l’écriture » présentée par Tenete et le Musée de Tahiti et des îles, propose une réflexion autour du passage de l’oralité à l’écriture, apparue à l’arrivée des premiers missionnaires. Le visiteur est invité à parcourir cette histoire singulière où se mêlent oralité, signes, écriture manuscrite et imprimée, à travers la découverte d’objets, de livres et d’archives, tous convergeant vers un étonnant dialogue entre la lance de Napuka et la Bible de Nott. Des projections de films et des documents interactifs seront mis à disposition du public. Des conférences, tables rondes et des ateliers pour les enfants sont également au programme. Cette exposition, orchestrée par Robert Koening, Président de l’association Tenete, en co-commissariat avec Théano Jaillet, directrice du Musée de Tahiti et des Iles, aura lieu du 13 novembre 2015 au 27 mars 2016 dans la salle d’expositions temporaires du Musée. Le service du patrimoine achivistique et audiovisuel a mis à disposition des numérisations de documents et des films. “Face à l’immensité” permettra au public, du 17 novembre 2015 au 21 février 2016, de découvrir, les oeuvres de l’artiste sculpteur Jean Paul Forest, présentées exceptionnellement dans les salles d’exposition permanente du Musée. “Face à l’immensité” fait écho à notre condition humaine d’individu perdu dans un univers sans limites, tiraillé entre la peur de l’inconnu et notre fascination pour l’immensité. Les œuvres de Jean Paul Forest incitent le visiteur à la découverte de l’immensité qui l’entoure, et ouvrent la réflexion de l’infiniment grand à l’infiniment petit, du macrocosme présent dans les microcosmes. En écho à l’exposition, une journée d’étude « Figures et trajectoires de l’immensité » est prévue à l’Université de la Polynésie Française, le mercredi 18 novembre 9 h à 17 h, ainsi qu’une conférence par Marcel Otte, sur le thème de l’immensité, le jeudi 19 novembre, à partir de 18h15, dans l'amphithéâtre A3. Communiqué du Haut-commissariat : Report des résultats d'admission au concours de surveillants pénitentiaires 06/11/2015
La liste des candidats déclarés admis au concours de surveillants de l'administration pénitentiaire pour la Polynésie française sera publiée sur le site internet du ministère de la justice le 16 novembre 2015.
Collège Makemo : Les adjoints d'éducation en formation pendant les vacances scolaires 04/11/2015
MAKEMO, le 04/11/2015 - A l’occasion des vacances scolaires de la Toussaint, les adjoints d’éducation du collège de Makemo ont pu bénéficier d’une formation spécifique organisée par la DGEE et animée par mesdames PORRINI et MONDEJAR respectivement conseillère principale d’éducation et assistante sociale.
Dans le contexte bien particulier des archipels éloignés avec une scolarisation et un hébergement sur des périodes de 3 à 4 mois, les personnels se doivent de maîtriser les connaissances qui leur permettront de réaliser leurs missions dans les meilleures conditions. Cette expérience très enrichissante doit se poursuivre sur les autres atolls et archipels. Le budget Outre-mer 2016 adopté à l'Assemblée nationale 03/11/2015
PARIS, le 3 novembre 2015- L'Assemblée nationale vient tout juste d'adopter le budget 2016 pour l'outre-mer.Le montant du budget de la mission outre mer pour l'année 2016 s’élève à 2 milliards 37 millions d'euros soit près de 244 milliards et demi de francs pacifique.
L'UMP et l'UDI (dont Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva) se sont abstenus. Les deux députés polynésiens présents ont longuement protesté contre le projet de diminution de la DGA, à forte valeur symbolique. La ministre des Outre-mer s'est engagée à maintenir le niveau de cette dotation en la complétant par des crédits de son ministère. Compte rendu du Conseil des Ministres du 2 novembre 2015 02/11/2015
Cession de terrains militaires à la Polynésie française : point d’avancement du dossier
En 2011, alors que les communes concernées et l’Assemblée de la Polynésie française avaient approuvé un projet de contrat par délibération, le contrat de redynamisation des sites de defense (CRSD) n’a pu être validé par les administrations centrales de l’Etat au motif que les communes ne disposaient pas des compétences nécessaires notamment en matière de développement économique, d’aménagement et de logement social. En juillet 2015, le haut-commissaire de la République en Polynésie française et le Président de la Polynésie française ont réuni l’ensemble des maires concernés par les cessions. Lors de cette réunion les points suivants on été confirmés : -Les communes ne souhaitent pas se réunir en syndicat mixte ; -Le Pays va proposer à l’Assemblée de la Polynésie française, un projet de loi du Pays autorisant les communes à exercer des compétences du Pays et ce, conformément au statut d’autonomie de la Polynésie française. Depuis cette réunion, les services de l’Etat et de la Polynésie française ont rencontré l’ensemble des communes afin d’actualiser leurs fiches projets, le projet de loi du pays relatif aux délégations de compétence est en cours de finalisation et le projet de contrat est en cours de rédaction. Le cas de deux parcelles a notamment été examiné en Conseil des ministres : la cité Grand située dans la commune de Pirae et la cité Mariani située dans la commune de Taiarapu Est. Prochainement, France Domaine devrait en effet saisir la Polynésie française pour connaître sa position relative à la cession de ces deux parcelles à son profit. Si la Polynésie française accepte les cessions, il appartiendra au Pays d’élaborer des projets qui pourront faire l’objet de financements au titre du contrat de projets Etat – Polynésie française (2015-2020). Formation de guide de randonnée pédestre Afin de répondre aux besoins identifiés en matière d’encadrement des randonnées pédestres en Polynésie française, l’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (I.J.S.P.F.) a programmé une formation de guide de randonnée pédestre qui prend fin ces jours-ci à Tahiti. Cette formation, s’inscrit dans la politique volontariste de développement des activités physiques à caractère touristique, initiée par l’I.J.S.P.F. depuis 20 ans, avec la création de certifications professionnelles polynésiennes pour l’encadrement des activités de randonnée pédestre, de canyonisme, de randonnée équestre et de plongée subaquatique. Chacune de ces qualifications a été conçue en partenariat avec les acteurs concernés, dont, bien évidemment, le Service du Tourisme. S’agissant de la randonnée pédestre, depuis la création du diplôme en 1996, 6 sessions ont été organisées, dont quatre à Tahiti, une à Ua Pou en 2004, une pour les résidents des Marquises, et une à Raiatea en 2005 pour ceux des îles Sous-le-Vent. La dernière session de formation date de 2008, soit bientôt 7 ans. Sur les 27 guides à jour de leur "recyclage" quinquennal, seuls 21 exercent à titre professionnel dont 10 à Tahiti, 4 à Moorea, 4 aux Îles Sous-le-Vent, et 3 aux Marquises. Depuis 2008, date de la dernière session de formation, des besoins ont été identifiés notamment dans les archipels ayant un potentiel de développement touristique comme les Îles Sous-le-Vent, les Marquises et les Australes. Cette session vise en particulier à former des résidents des îles, autres que Tahiti et Moorea. Depuis le mois de février 2013, l’IJSPF. a enregistré pas moins d’une soixantaine de candidatures sur l’ensemble de la Polynésie française. Parmi celles-ci, une majorité de demandeurs d’emplois, mais aussi des patentés en recherche de régularisation de leur activité. En effet, la réglementation en vigueur impose la détention d’un diplôme professionnel pour encadrer des activités physiques et sportives, et donc de ce diplôme en ce qui concerne la randonnée pédestre. La formation comprenait 17 semaines de cours (600h) en centre à l’immeuble Jacques Bonno à Pirae où à Fare Hape à Papenoo, et 8 semaines de stage pratique (2 périodes d’un mois) dans l’île de résidence du stagiaire. Le coût total de la formation s’est élevée à 15 500 000 Fcfp, financée par une subvention du Service du Tourisme et par l’IJSPF. Soutien au CAGEST Le CAGEST (centre d’accompagnement en gestion) est une association à but non lucratif qui a démarré son activité le 11 août 2011. Destiné exclusivement aux petites entreprises, le CAGEST se positionne avant tout comme un centre d’accompagnement opérationnel basé sur le principe de l’apprentissage, avec un accompagnement et des outils de gestion pragmatiques et des tarifs adaptés. Le CAGEST n’est ni un centre de formation, car aucune formation académique en comptabilité générale n’est proposée, ni un cabinet comptable, car ce sont les chefs d’entreprise eux même qui effectuent les saisies et les contrôles de gestion d’usage. L’objectif principal du CAGEST est d’apporter des outils de gestion simplifiés tel que MA COMPTE TPE et www.solutionscagest.com et un accompagnement adapté et opérationnel, afin de permettre avant tout aux chefs d’entreprises de disposer rapidement des outils de gestion et d’une compétence minimum pour bien gérer leur entreprise. Le CAGEST est aujourd’hui la seule structure d’accompagnement opérationnel en gestion en Polynésie de cette nature, dédiée spécialement aux petites entreprises jusqu’alors livrées à elles-mêmes. Après quatre ans d’activité, on constate que le CAGEST joue un rôle également important en tant que structure intermédiaire qui facilite le rapprochement entre les petites entreprises et les professionnels de la comptabilité, ainsi que les organismes de formation. En quatre ans, le CAGEST a accueilli plus de 1 000 entreprises adhérentes, avec une moyenne de 300 adhérents actifs en continu. Afin de soutenir la structure dans son développement et de lui permettre de faire face à la demande croissante des entreprises, le Conseil des ministres a, dans sa séance du 2 novembre, acté l’octroi d’une subvention de fonctionnement de 8 millions Fcfp. Subventions aux fédérations et associations sportives Le ministère de l’Education, en charge de la Jeunesse et des Sports, poursuit son soutien en faveur des actions fédérales et des associations sportives et de jeunesse. Ces structures sont le relais du service public que le ministère met en œuvre et, à ce titre, pour des missions d’intérêt général, elles peuvent bénéficier d’une subvention publique pour leur fonctionnement et investissement. Cette subvention servira notamment à financer : - la mise en œuvre des actions de promotion de l’activité physique et sportive et des actions d’animation de jeunesse - la formation des cadres associatifs - le perfectionnement des jeunes sportifs - la participation de l’association aux actions d’éducation, d’intégration et de cohésion sociale - la pratique compétitive de tout niveau Développement de la croisière : Fakarava zone de pilotage maritime obligatoire Le pilotage maritime est une assistance donnée au commandant d'un navire pour la conduite des navires à l’entrée, à la sortie et à l’intérieur des ports, rades et lagons de la Polynésie française où le pilotage est obligatoire Cette prestation est un service public assuré par des pilotes professionnels regroupés en station de pilotage. Jusqu'à présent, les zones de pilotage obligatoire étaient constituées des ports, rades et lagons des îles de Tahiti, Moorea (îles du Vent), Huahine, Raiatea, Tahaa, Bora-Bora (îles Sous-le-Vent) et Rangiroa (Tuamotu). L’atoll de Fakarava, classé par l’UNESCO en zone de réserve de la biosphère, est de plus en plus fréquenté par des paquebots de croisières en raison des caractéristiques de son milieu naturel remarquable. De fait, les compagnies maritimes sollicitent la présence d’un pilote maritime à bord du navire afin que le commandant puisse bénéficier d’une assistance appropriée compte tenu des contraintes environnementales voire météorologiques, comme l'avait proposé la commission technique de la "station de pilotage Te Ara Tai". Le maire de Fakarava, informé du projet portant obligation de pilotage à Fakarava ainsi que de la création de zones dédiées pour les paquebots de croisière touchant cet atoll, a émis un avis favorable. En conséquence, le Conseil des ministres a adopté une modification de l'arrêté n° 962/CM du 12 septembre 1996 modifié portant règlement local de la « station de pilotage Te Ara Tai » de telle sorte que l’atoll de Fakarava soit reconnu réglementairement comme une zone de pilotage maritime obligatoire. Cette mesure sera accompagnée par la création d’une zone de mouillage exclusive dédiée aux paquebots afin de limiter les mouillages anarchiques répétés de nature à porter atteinte aux fonds marins du lagon de Fakarava. Subvention en faveur de la Fédération tahitienne de natation Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention en faveur de la Fédération tahitienne de natation d’un montant de 700 000 Fcfp pour financer l’opération « Nagez, forme, santé – Aura’a no te ora ». Cette opération qui vise à favoriser la pratique de la natation auprès de personnes atteintes de pathologies chroniques telles que l’obésité ou le diabète, s’inscrit pleinement dans les objectifs du programme « Vie saine et poids santé » mené par la Direction de la santé. Elle est soutenue conjointement par le ministère de la Santé et le ministère chargé des Sports. Subvention en faveur du comité polynésien de la ligue nationale contre le cancer Le Conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur du comité polynésien de la ligue nationale contre le cancer d’un montant de 1,5 millions Fcfp. Cette aide financière concrétise le soutien du Pays envers cette association qui contribue à la lutte contre le cancer de par ses actions de sensibilisation et d’information auprès d’un large public. Subvention en faveur de l’Association des diabétiques et obèses de Polynésie française Le conseil des ministres s’est prononcé sur l’attribution d’une subvention en faveur l’Association des diabétiques et obèses de Polynésie française d’un montant de 1 million Fcfp. Cette aide financière permettra à l’ADOPF de financer les actions de proximité qu’elle mène dans les quartiers, collèges, supermarchés de Tahiti et de Moorea afin de sensibiliser la population à la prévention du diabète et de l’obésité. Mobilisation pour la COP21 « Porinetia : faisons entendre notre voix !» Dans le cadre de la 21ème conférence internationale relative à la convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21), à Paris, du 30 novembre au 11 décembre 2015, le « Comité COP21 » souhaite organiser une manifestation culturelle et environnementale. Cette opération, baptisée « Porinetia : faisons entendre notre voix ! » a pour objectif de sensibiliser la population au changement climatique et aux enjeux de la COP 21 et de la mobiliser le 29 novembre 2015. Cette démarche s’inscrit dans la mouvance des « marches pour la planète » qui seront organisées dans le monde par la société civile pour sensibiliser les pouvoirs publics aux enjeux du réchauffement climatique. Une conférence de presse sera organisée le jeudi 5 novembre à 9 h dans les jardins de Paofai par les organisateurs pour présenter la manifestation, ses objectifs et son déroulement. Candidature du Paysage culturel de Taputapuātea Le dossier de candidature du paysage culturel de Taputapuātea au Patrimoine mondial a fait l’objet d’un dépôt au ministère de la Culture à Paris le 28 septembre dernier. Il a été examiné par les rapporteurs du Comité National des Biens Français (CNBF) qui, outre des recommandations techniques de détail, ont fait le retour suivant : « le travail abattu depuis le mois de juin est colossal et remarquable. Le dossier, nonobstant les parties manquantes, tient bien la route. Il est très approfondi et argumenté, y compris dans les parties qui étaient auparavant déficientes ». Le dossier a été remis par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO le 30 septembre en « pré-dépôt ». L’UNESCO procède actuellement à un examen de forme et devrait fournir à la Polynésie française des recommandations courant novembre 2015. Le dossier va faire l’objet d’un travail de correction et de complément dès le mois de novembre également. Différents experts et agents du Service de la Culture et du patrimoine (SCP) seront mobilisés pour une relecture et un travail critique. Le dépôt à l’UNESCO de l’ensemble du dossier doit être finalisé avant le 30 janvier 2016 par l’Ambassadeur de France permanent à l’UNESCO. Le dossier de candidature comprendra plusieurs volumes : 1. Une synthèse analytique (ainsi qu’un « Executive Summary » en anglais) ; 2. Un document de présentation de la « communauté » qui a porté la constitution du dossier et qui le présente à l’UNESCO ; 3. Le dossier de candidature au format imposé par le Patrimoine Mondial ; 4. Un document d’annexes (textes réglementaires, inventaires, etc.) ; 5. Le plan de gestion du paysage culturel de Taputapuātea ; 6. Un atlas au format A3 comprenant plus de 22 planches cartographiques. En 2016, la mise en œuvre opérationnelle du plan de gestion et des actions majeures devra être enclenchée au plus vite afin de pouvoir démontrer la capacité opérationnelle de gestion du bien lorsque l’expert de l’ICOMOS mandaté par l’UNESCO viendra sur site pour évaluer le dossier au mois de septembre ou d’octobre. Parmi les actions majeures, on peut retenir : 1. la mise en œuvre du comité de gestion renouvelé selon une nouvelle gouvernance plus opérationnelle et plus localisée ; 2. le lancement de la procédure administrative (SAU) pour la création de la zone de site protégé prévu par le plan de gestion ; 3. la mise en œuvre des actions prioritaire du plan de gestion (aménagements, signalétique, etc.) ; 4. la préparation opérationnelle des chantiers d’aménagement aux alentours du complexe du marae Taputapuātea. Le dossier de candidature de Taputapuātea au Patrimoine Mondial est porté par l’Etat. Il sera accompagné d’un courrier officiel signé du Président de la République. Cet événement constitue un moment unique : Taputapuātea sera le premier site culturel français d’outre-mer proposé. La signature du Président de la République est un acte de reconnaissance de la culture polynésienne. Programme de formation et de suivi des sites de pontes et des migrations des tortues marines en Polynésie française Le ministre de l’Environenment a présenté au Conseil des ministres un point concernant le programme de suivi des sites de pontes et de migrations des tortues marines en Polynésie française. Les tortues marines sont des espèces emblématiques du patrimoine océanien, jouant un rôle essentiel dans le fonctionnement et l'équilibre des écosystèmes marins. La complexité de leur cycle biologique rend ces animaux très vulnérables aux diverses menaces qu'ils peuvent rencontrer. Etant des espèces migratrices, les tortues peuvent parcourir des milliers de kilomètres et franchissent les limites de juridiction nationale. Aussi, leur survie et leur conservation nécessitent un effort régional concerté entre états et territoires. Il est également important que les autorités compétentes connaissent la biologie de ces espèces pour mettre en place des plans de conservation et de gestion efficaces, ce qui reste difficile dans le cas d'espèces migratrices. Plusieurs méthodes existent pour appréhender la biologie des animaux migrateurs, dont la biotélémétrie qui consiste en l'enregistrement de paramètres environnementaux et de localisation GPS via un système d'émetteurs satellites. En Polynésie française, la présence de 5 espèces de tortues a pu être confimée : la tortue verte (Chelonia mydas), la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata), la tortue caouanne (Caretta caretta), la tortue olivâtre (Lepidochelys olivacea) et la tortue luth (Dermochelys coriacea). Les connaissances actuelles sur la répartition et le stock de tortues marines sont incomplètes compte tenu de la dispersion géographique des îles, rendant difficile l’accès à l’information. La pose d'émetteurs satellites permettrait de combler les lacunes sur la migration et la répartition des tortues marines, et plus précisément de renforcer la connaissance sur les sites de ponte et les aires d’alimentation pour une meilleure conservation, tout en tenant compte de leurs valeurs culturelles et patrimoniales. Quelques études sur le suivi des sites de pontes et la structure génétique des populations de tortues marines, ont été menées dans les archipels des îles de la Société (Tahiti, Moorea, Tetiaroa, Scilly, Bellinghausen, Mopelia, Tupai, Bora Bora) et des Tuamotu (Tikehau, Rangiroa, Commune de Fakarava, Reao…). A cet effet, un programme de formation des populations in-situ a été lancé depuis quelques années par la Direction de l'environnement afin d’impliquer les populations locales, les communes et les écoles dans le programme de conservation et créer ainsi un vaste réseau de référents polynésiens. Conseil des ministres du 28 octobre 2015 28/10/2015
Investissements privés pour la construction de cuves de stockage des hydrocarbures à Motu Uta
Le Conseil des ministres a rendu exécutoire les délibérations prises par le conseil d’administration du Port autonome de Papeete en sa séance du 12 octobre dernier, validant ainsi les modalités opérationnelles de mise en œuvre du protocole d’accord relatif au devenir des dépôts d’hydrocarbures de Fare-Ute. Ce protocole a été conclu, le 27 mai dernier, entre l’Etat, représenté par le Haut-commissaire de la République, la Polynésie française, représenté par le Président de la Polynésie française, les sociétés Total Polynésie, Petropol, Pacific Petroleum & Services et le Port Autonome de Papeete. Il remplace le précédent accord signé en juin 2008 dont le programme prévisionnel n’a pas pu être respecté. Sur proposition de l’Etat, le Pays a ainsi décidé d’interdire tout dépôt d’hydrocarbures à Fare Ute et en particulier ceux des compagnies Petropol, Total Polynésie et Pacific Petroleum pour des motifs fondés sur des impératifs de sécurité des biens et des personnes. Cette décision implique ainsi leur déménagement vers d’autres terrains sur la zone récifale. Après plusieurs mois de négociations entre les différentes parties, ce projet de construction de nouvelles cuves aux normes de sécurité actuelles intégrant l’évolution de nouvelles technologies va donc pouvoir commencer très prochainement, notamment par une phase d’études de 17 mois suivie d’une phase de travaux qui s’étalera entre le 2nd semestre 2016 et le 1er semestre 2020. Une fois ces investissements réalisés commenceront alors les travaux de dépollution du dépôt de Fare Ute. Ces investissements estimés à près de 5 milliards Fcfp seront financés par des sociétés privées. Convention pluriannuelle ADEME-Pays 2015-2020 pour l’accompagnement de la transition énergétique de la Polynésie française Le Vice-président, sénateur de la Polynésie française, a présenté en Conseil des ministres un projet de convention pluriannuelle entre l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME) et le Pays, courant sur la période 2015 à 2020, et ayant pour objectif d’accompagner la transition énergétique de la Polynésie française. En effet, la Polynésie française souhaite poursuivre sa démarche partenariale et contractuelle avec l’ADEME, contribuant ainsi à la mise en œuvre de sa politique énergétique, dans la continuité des précédents accords établis depuis 1997. Cette convention a pour objet de définir le programme conjoint et les contributions financières que les parties conviennent de mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le Pays en matière de transition énergétique. Les modalités d’action peuvent se décliner sous la forme d’études d’aide à la décision, d’études techniques de faisabilité, d’aides à l’investissement (dont opérations exemplaires), de formations, d’informations, de sensibilisations du grand public, des scolaires, des élus ou encore des professionnels. Ainsi, de nombreux acteurs économiques sont susceptibles de bénéficier des modalités d'intervention prévues, comme les collectivités, les organismes publics ou parapublics, les communes, les entreprises, les associations et le grand public. Pour atteindre ses objectifs, le Pays va axer ses efforts sur les points suivants : - le développement des énergies renouvelables ; - la maîtrise de la demande d'énergie ; - la diversification des sources d'approvisionnement énergétique ; - le développement de projets pilotes dans le domaine de l'énergie ; - la gestion des moyens de stockage de l'énergie. Dans cette optique, la convention pluriannuelle ADEME – Pays se décline selon les trois volets d’interventions suivants : • Volet 1 : « Priorité aux économies d’énergie » qui comprend les thématiques suivantes : - L’accompagnement dans les démarches de maîtrise de l’énergie. - La promotion de l’éco-construction ; - La promotion des déplacements et de l’aménagement durables ; • Volet 2 : « Diversification du mix énergétique » qui vise toutes les actions favorisant la pénétration des énergies renouvelables et de substitution. • Volet 3 : « Accompagnement des projets territoriaux de développement durable » comprenant essentiellement la thématique du changement climatique et ses actions conjointes d’adaptation et/ou d’atténuation. Dans ce cadre, le Pays s’engage à mobiliser une participation financière à hauteur de 579 000 000 Fcfp HT pour la durée de la convention, soit 96,5 millions Fcfp HT par année. La contribution de l’ADEME se décline de la même manière et dans les mêmes proportions. Il est à noter que la Polynésie française fait partie des rares collectivités pour lesquelles l’effort financier de l’ADEME a été maintenu malgré sa réduction budgétaire. Ce projet de convention a été validé par les différentes commissions nationales de l’ADEME. Il doit maintenant être soumis à l’Assemblée de la Polynésie française. Indice des prix : baisse depuis le début de l’année L'indice des prix à la consommation est stable en septembre 2015 et s'établit à 107,79. L'augmentation des prix des produits alimentaires (+ 0,6 %) et des autres biens et services (+ 1,0 %) a compensé la baisse des prix du transport (- 0,9 %). Depuis le début de l'année, comme sur les douze derniers mois, l'indice des prix à la consommation baisse (respectivement de - 0,7 % et - 0,1 %). Hors transport aérien international, l'indice général est en légère hausse (+ 0,1 %) par rapport au mois précédent. Quotas de fleurs coupées pour la Toussaint et la Saint Valentin Pour répondre à la demande des fleuristes, et sur la base des prévisions de production de fleurs locales établies par le SDR (Service du développement rural), le Conseil des ministres a acté l’ouverture de quotas de fleurs coupées pour la Toussaint 2015 (23 000 tiges) et pour la Saint Valentin 2016 (14 000 tiges). Zones de pêche réglementées sur l’atoll de Rangiroa L'atoll de Rangiroa dispose du plus grand lagon de Polynésie française (1 800 km²), riche de nombreuses espèces qui procurent à sa population ressources alimentaires et touristiques. Même si l'île est encore relativement peu impactée par la présence humaine, la bonne gestion de ces richesses marines a conduit conjointement la commune, les pêcheurs et le Pays à mettre en place une zone permettant la reconstitution des stocks et, plus globalement, la préservation des espaces naturels. Sur le plan touristique, la réputation de Rangiroa n'est plus à faire dans le monde de la plongée sous-marine et ses passes, tout autant que le site dit du "Lagon bleu", attirent de nombreux visiteurs. Un important travail de concertation sur site, appuyé entre 2010 et 2012 par le WWF, a permis d'aboutir à la validation d'une zone de pêche réglementée (ZPR) de 180 km² soit 10% de la surface du lagon de Rangiroa. C'est actuellement l'espace marin fortement protégé le plus étendu de Polynésie française. La zone, qui sera prochainement balisée de marques jaunes où toute pêche est interdite, se situe dans le quart sud-ouest de l'atoll et la limite côté océan est située à une distance de 100 mètres au-delà de la crête récifale, comprenant donc aussi la pente externe du récif (dans le but de préserver certaines ressources qui y vivent telles que les langoustes). Cependant, afin de permettre l’exploitation de certaines ressources, il est prévu que des pêches communautaires dûment autorisées par le Pays, telles que l’exploitation de trocas ou de burgaux, ou encore des opérations d'enlèvement de l’étoile de mer épineuse « taramea » en cas de prolifération. puissent être réalisées à l'intérieur de cette zone. Prenant en compte les souhaits et besoins des habitants se rendant parfois pour plusieurs jours sur les motu inclus dans la ZPR, la pêche est autorisée dans deux secteurs bien précis à condition de respecter la règle de consommation sur place, et sans qu'aucun produit de la pêche ne puisse être ramené aux villages, ni même sorti de la ZPR. Ces règles s'appliquent à tous, résidents permanents comme visiteurs. Apprentissage, contrats aidés, formation professionnelle continue des salariés et des demandeurs d’emploi Après les partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, puis le Conseil Economique, Social et Culturel de la Polynésie française, la ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, a présenté au conseil des ministres, les projets de courrier permettant la saisine de l’Assemblée de la Polynésie française. Il s’agit de poursuivre l’examen des projets de loi portant modification des dispositifs relatifs: - à l’apprentissage ; Le projet de loi du Pays vise à modifier le dispositif de l’apprentissage en améliorant les modalités d’organisation de la formation théorique et pratique. Parmi les propositions de modifications, on relèvera plus particulièrement la désignation du SEFI en qualité de centre de formation des apprentis (CFA) « hors les murs » de la Polynésie française et le partenariat étroit entre le ministère en charge de l’éducation et le vice-rectorat de la Polynésie française en vue de faciliter la définition d’une carte des formations professionnelles disponibles en apprentissage et d’augmenter l’offre de formation disponible. - aux mesures de contrats aidés ; Dans l’optique de garantir une employabilité durable des demandeurs d’emploi, il est proposé de remplacer les mesures « Convention Relance Entreprise » et « Contrat d’Emploi Durable » par une mesure d’aide à deux volets, axée uniquement sur le contrat de travail à durée indéterminée, intitulée Aide au Contrat de Travail (ACT) et Aide au Contrat de Travail Professionnel (ACT PRO). - à la formation professionnelle continue des demandeurs d’emploi ; Le présent projet de loi du pays vise à : - permettre l’organisation de stages de formation de niveau supérieur au niveau V ; - préciser les modalités de sanctions des formations (diplôme, titre à finalité professionnelle, certificat de qualification ou certificat de qualification professionnelle) ; - et à élargir le panel d’organismes pouvant accueillir un stagiaire pour la période d’alternance. - au contrôle de la qualité d’une formation financée par le fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés. Les modifications proposées accordent par ailleurs au fonds paritaire de gestion de la formation professionnelle continue des salariés, la possibilité de veiller à la qualité des formations financées par le fonds. Dispositif pour les sportifs de haut niveau En 2007, la Polynésie française s’est dotée d’un dispositif pour favoriser le développement du sport de haut niveau. Après dix années de fonctionnement, l’usage des textes a fait apparaître leurs limites, et a imposé une adaptation du contexte sportif du Pays. C’est ainsi que la Commission du sport de haut niveau de la Polynésie française, qui sera désormais nommée la Commission consultative du sport de haut niveau, a travaillé à la modification des textes initiaux avec les objectifs suivants : - accroitre la fonctionnalité du dispositif en le rendant plus opérationnel tout en allégeant le processus administratif ; - s’adapter à la réalité du terrain en constante évolution, en dépassant les limites actuelles de la réglementation, tout en étant davantage réceptif aux demandes du mouvement sportif ; - prendre en compte la spécificité de chaque discipline tout en assumant un principe d’équité entre elles ; - mieux répondre aux exigences du haut niveau en identifiant les disciplines répondant réellement à ces exigences ; - améliorer les critères qualitatifs pour valoriser la liste des sportifs de haut niveau ; - accompagner plus efficacement les sportifs de la liste dans leurs projets et dans leur suivi médical ; - favoriser l’amélioration des performances en ciblant mieux les aides aux sportifs de la liste. Le but de la refonte de ces textes était tout d’abord de combler un vide juridique en reconnaissant le caractère de haut niveau des disciplines sportives à prendre en considération. Des modifications et précisions ont également été apportées à la plupart des articles et, enfin, les critères d’accès sur la liste des sportifs de haut niveau ont été profondément remaniés en introduisant une catégorie « Jeune ». Concernant le texte relatif à l’attribution de bourses individuelles au titre du sport de haut niveau, il a été procédé à un décloisonnement de la destination des fonds faisant l’objet de l’attribution des bourses, et leur plafond a été augmenté et réorganisé en fonction des catégories de bénéficiaires auxquelles elles sont dédiées. Le texte relatif au suivi médical des sportifs de haut niveau a lui été largement remanié et des précisions ont été apportées concernant les disciplines présentant des risques potentiels avérés. La ministre chargée des sports a ainsi présenté en Conseil des ministres ce texte très attendu du mouvement sportif. Dès son adoption par l’Assemblée de la Polynésie française, les fédérations pourront demander l’inscription de leurs sportifs sur la liste ministérielle des sportifs de haut niveau, et la commission se réunira afin d’étudier ces demandes. Une nouvelle liste de sportifs de haut niveau pourrait alors être validée en début d’année 2016. Relance du secteur des Travaux Publics et du Bâtiment : point d’avancement du plan de campagne 2015 de la Direction de l’Equipement En 2014, le montant des engagements des crédits d'investissement de la Direction de l'Equipement, a été de 17,109 milliards Fcfp et le montant des liquidations de ces mêmes crédits d'investissements a atteint 11,7 milliards Fcfp. A la date du 20 octobre 2015, le montant global des engagements est de 14,232 milliards Fcfp, dont 6,6 milliards Fcfp de liquidations. Le taux de réalisation des engagements est de 97% soit un progrès constant depuis 2013. A fin septembre 2015, ce sont près de 8,6 milliards Fcfp portant sur de nouvelles commandes d’études et de travaux qui ont été passées, alors qu’en 2014, la Direction de l’Equipement disposait, à la même période, de 7,23 milliards Fcfp d’opérations nouvelles engagées. Cela confirme l’important travail réalisé par les équipes de la Direction de l’Equipement depuis plus de deux années. Sur les trois premiers trimestres de l’année 2015, ce sont près de 126 appels d’offres ou consultations qui ont été lancées, et 70 marchés signés. Par ailleurs, la volonté du Pays d’améliorer l’efficacité économique et sociale de la commande publique s’est concrétisée par des modifications du code des marchés publics. Ainsi, en 2014 le gouvernement a mis l’accent sur la reprise de l’activité économique, en soutenant les entreprises sur le plan financier (augmentation de l’avance forfaitaire, délais de paiements, intérêts de retard, etc …) et sur le plan économique en permettant, notamment, aux jeunes entreprises sans référence, et aux entreprises en redressement judiciaire, de pouvoir soumissionner aux marchés publics. Cette année, et après les statistiques de l’emploi sur l’année 2014, le gouvernement sur proposition du ministre de l’Equipement, à décider d’inciter les entreprises du secteur à participer concrétement à la reprise de l’emploi, par l’introduction de clauses sociales et de critère social dans le code des marchés publics. C’est ainsi que l’Assemblée de la Polynésie française a voté la Délibération n°2015-53 du 25 août 2015, qui a introduit ces innovations. Ces dispositifs d’insertion sociale, qui ont donc posé comme l’un des critères de jugement des offres, l’embauche de demandeurs d’emplois inscrits au SEFI, ont été immédiatement mis en œuvre dans les marchés engagés depuis lors par la Direction de l’Equipement. Sont ainsi d’ores et déjà concernés, les marchés suivants : - Digue de protection sur Hao : chantier de 4500 h , délai 9 mois 3 ouvriers - Chaussées Avenue du Prince Hinoi : chantier de 4200 h, délai 5 mois (3000 h pour les revêtements, 1200 h pour les réseaux) 5 ouvriers - Dégraveur de Taharuu : chantier de 4200 h, délai 10 mois 3 ouvriers - Darse à Uturoa : chantier de 4200 h, délai 10 mois 3 ouvriers. Projet d’arrêté relatif à la conduite des véhicules nautiques à moteur Les randonnées encadrées en véhicules nautiques à moteur pour les personnes non-titulaires d’un titre de conduite ne peuvent être organisées que par un établissement agréé à cet effet et dans les conditions d’organisation règlementées. La règlementation prévoit que la navigation en convoi des véhicules nautiques à moteurs est autorisée uniquement de jour et qu’elle ne peut s’effectuer que dans la limite des eaux intérieures, à savoir les lagons. Or, il s’avère que cette limitation de navigation dans les eaux intérieures (lagons) constitue, aujourd’hui, un obstacle à une gestion et une coexistence harmonieuse des usagers sur cet espace maritime où le nombre des activités nautiques ne cesse de croitre, notamment dans la bande des 300 mètres du rivage. Par ailleurs, on observe que les prestataires loueurs de véhicules nautiques à moteur proposant des randonnées touristiques encadrées en jet ski à leur clientèle sont obligatoirement limités par une navigation lagonaire alors que parfois la réalisation d’un tour complet d’une île (ex. cas de Moorea), ou un accès difficile pour une portion de zone de lagon (ex. cas de Punaauia), peut exiger à sortir du lagon tout en restant dans la limite des deux milles nautiques de la côte. Le projet d’arrêté adopté par le Conseil des ministres a pour objet d’autoriser la navigation en convoi des véhicules nautiques à moteur au-delà de la limite des 300 mètres du rivage et en deçà de deux mille nautiques de la côte et à instaurer une obligation, pour les prestataires loueurs de véhicules nautiques à moteur, de tenir un registre retraçant le nombre de sorties, les véhicules nautiques à moteur utilisés et leur maintenance, et les guides encadrant les sorties. Premier Heiva Tarava Tahiti Le 1er Heiva Tarava Tahiti est un évènement créé conjointement par le ministère en charge de la Culture et par Te Fare Tauhiti Nui – la Maison de la Culture qui répond à plusieurs objectifs, notamment promouvoir et transmettre la langue polynésienne à travers le Tarava Tahiti, encourager la jeunesse à l’apprentissage du chant polyphonique, susciter l’intérêt du public pour le Tarava, et permettre à un public de connaisseurs, mais également de novices, de s’initier aux subtilités de cette discipline. A la demande des groupes de chants, il apparaît ainsi nécessaire de créer une manifestation autour du Tarava Tahiti, en dehors du Heiva I Tahiti, afin de mieux les mettre en valeur. Pour cette première édition, qui se déroulera le samedi 14 novembre dans les jardins de Paofai, sept groupes participeront à l’événement. Chaque groupe interprétera tout d’abord deux chants, le premier sera un « Paripari fenua » et le deuxième un « Himene Purera’a ». La prestation durera 14 minutes pour chaque groupe. La première prestation de chaque groupe sera basée sur des textes datant de 1929 qui ont la particularité de décrire avec précisions les lieux des districts concernés. L’objectif est ainsi de faire redécouvrir, par le public, mais également les interprètes, les chants interprétés autrefois. Pour clôturer la journée, un 3ème chant composé par Dayna Tavaearii, sera chanté par l’ensemble des groupes participants, soit près de 600 chanteurs. L’objectif de cette manifestation est également pédagogique. Six ateliers seront organisés, dans l’après-midi, autour des thématiques suivantes : les voix « ‘auri » femme, les voix « ‘auri » homme, le schéma des emplacements et des formations, le rôle du ra’atira, l’écriture, et enfin le costume et la tenue. Les ateliers se dérouleront de 15h à 17h30, et le concert de Himene, de 18h à 21h. Nouveaux horaires pour l'assistance juridique de Pirae 28/10/2015
PIRAE le 28 octobre 2015 - La commune de Pirae annonce par communiqué de presse que les horaires de l'assistance juridique hebdomadaire proposée gratuitement à ses administrés changent : le service sera désormais disponible tous les jeudis de 8h30 à 11h30, au 1er étage de la mairie. L'assistance est assurée par Me Etienne Giau, avocat honoraire à la retraite et ancien bâtonnier du barreau de Papeete.
Aéroport: Connexion wifi gratuite en salle d'embarquement internationale 26/10/2015
FAA'A, le 26 octobre 2015. (COMMUNIQUE) A compter du 27 octobre 2015, ADT, en partenariat avec l'opérateur VITI, offre 15 minutes de connexion WIFI gratuite à tous les passagers présents en salle d'embarquement internationale de l'aéroport de Tahiti-Faa'a.
ADT et VITI souhaitent ainsi permettre aux passagers de rester connectés en attendant leur embarquement. Par ailleurs, une nouvelle offre Wifi payante sera déployée dans tout le Terminal pour répondre aux besoins des internautes nomades, selon deux formules tarifaires: -300 francs cfp TTC pour 1 heure d'accès -900 francs cfp TTC pour 6 heures d'accès Ces formules seront accessibles en ligne ou auprès du revendeur agréé basé sur l'aéroport, Newrest. Plus d'informations sur le site www.tahiti-aeroport.pf Don du sang le 4 novembre à la Mairie de Papeete 26/10/2015
PAPEETE, le 26 octobre 2015. (COMMUNIQUE) Don du sang le mercredi 4 novembre 2015, de 8 heures à 11 heures, à la mairie de Papeete, salle annexe des mariages, au premier étage.
Pour les nouveaux donneurs, il est préférable de se munir d'une pièce d'identité. Renseignements au 40 415 713 Toussaint: cimetière de l'Uranie ouvert exceptionnellement ce dimanche 25 22/10/2015
PAPEETE, le 22 octobre 2015. (COMMUNIQUE) A l'occasion de la Toussaint, le cimetière communal de l'Uranie sera exceptionnellement ouvert ce dimanche 25 octobre 2015 de 7h30 à 17 h.
Les horaires pour les autres jours sont les suivants : - de 7h30 à 18 h du lundi au vendredi - de 7h30 à 17h le samedi. |
Les locations soumises à cotisations en 2025
18/12/2024
Un pêcheur mordu par un requin à Tautira
23/11/2024
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