Tahiti Infos

Conférences publiques sur la maladie d'Alzheimer  03/11/2014

- Samedi 8 novembre 2014 à 08H30 : Conférence à la mairie de Taravao
- Samedi 15 novembre 2014 à 08H30 : Conférence à la mairie de Teavaro Moorea
- Lundi 17 novembre 2014 à 18H : Conférence à la mairie de Faaa
- Mardi 18 novembre 2014 à 18H : Conférence à la mairie de Arue.
Pour tout renseignement, contacter l’association au 87 35 50 19 ou au 40 50 20 43 (Annick).

Fermeture exceptionnelle de la Médiathèque jusqu'au 10 novembre  31/10/2014

PAPEETE, le 31 octobre 2014. Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture vous informe que sa Médiathèque sera exceptionnellement fermée du 03 au 07 novembre 2014 inclus. Cette fermeture concerne aussi bien la Bibliothèque enfants qu’adultes et la Vidéothèque Discothèque.

En effet, la Médiathèque a récemment fait l’acquisition d’un logiciel de gestion des supports qui nécessite la formation de l’ensemble des agents des Bibliothèques et de la Vidéothèque. Ce logiciel permettra de gérer de manière plus moderne et plus fluide les quelques 34 000 titres que compte la structure et à terme, facilitera la recherche d’ouvrages pour le public.

Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture remercie son public pour sa compréhension et lui donne rendez vous dès le lundi 10 novembre aux horaires habituels : de 8h00 à 17h00 en journée continue et le vendredi de 8h00 à 16h00. Les pénalités liées aux retards dans les retours de livre que pourrait occasionner cette fermeture ne seront pas appliquées.

Retrouvez toutes ces infos sur www.maisondelaculture.pf !

Compte rendu du Conseil des ministres du 29 octobre 2014  29/10/2014



Véhicules électriques et leurs batteries : exonération de la taxe de mise en circulation, de la taxe sur la valeur ajoutée pour les véhicules électriques et des droits et taxes à l’importation

Cette mesure s’inscrit dans le cadre du plan de transition énergétique et vise à permettre aux consommateurs d’accéder aux véhicules fonctionnant totalement à l’électricité à des conditions plus favorables que celles des véhicules classiques (essence et diesel).

Elle se combine avec une disposition relative à la fiscalité à l’importation de ces véhicules électriques et de leurs batteries qui prévoit, par la modification de la liste des matériels exonérés de droits et taxes à l’importation en application prévue par l’arrêté du Conseil des ministres du 1er juillet 2009, en application de la loi du pays du 11 février 2009, instituant un régime fiscal privilégié à l’importation d’équipements et/ou de matériels produisant de l’énergie à partir d’une source d’énergie renouvelable ou utiles à la réduction de la consommation d’énergie

L’impact budgétaire de cette mesure est difficilement évaluable mais ne devrait concerner qu’une centaine de véhicules pour l’année 2015. Un suivi régulier de la portée de cette mesure sera effectué pour permettre de moduler, le cas échéant, la portée de ce dispositif, et donc son coût, en fonction de la montée en puissance de la substitution du parc automobile actuel par un nouveau parc automobile électrique.

Cette proposition marque ainsi la volonté du gouvernement de faire émerger en Polynésie française une filière nouvelle qui participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à la réduction de la dépendance énergétique aux énergies fossiles et à l’amélioration de la qualité de l’environnement.


Bilan d’application du DARSE

La ministre du Travail et du dialogue social, de l’emploi, de la formation professionnelle, de la recherche et de la condition féminine, Tea Frogier, a présenté une communication en conseil des ministres dressant le bilan de l’application du dispositif d’aide à la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti et de l’emploi (DARSE).

Instauré en décembre 2004, dans le but affiché de préserver l’emploi et d’en favoriser la création, le DARSE avait été conçu pour accompagner les employeurs dans la prise en charge des effets du relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), qui passait alors de 110 000 Fcfp à 125 000 Fcfp.

Suite à la dernière revalorisation du SMIG entérinée par arrêté en Conseil des ministres le 26 septembre dernier, ce dispositif arrive aujourd’hui à son terme naturel, dès lors que l’aide s’appliquait, selon un barème dégressif, à tout salaire de base compris entre 125 000 Fcfp et 149 999 Fcfp, soit le salaire perçu par le salarié hors ancienneté, primes, commissions, indemnités ou avantages de toute nature et rémunération des heures supplémentaires. Au total, ce dispositif aura coûté 9 339 792 427 Fcfp répartis sur dix années.


Séminaire PACE-NET sur les maladies infectieuses dans le Pacifique

La ministre du Travail, Tea Frogier, a présenté une communication en conseil des ministres se rapportant à la tenue à Tahiti, du 12 au 14 novembre prochains, du séminaire PACE-NET (Pacific Network for Science Technology and Innovation), dont l’organisation a été confiée à l’Institut Louis Malardé (ILM).

Lancé officiellement le 2 septembre 2013, pour une durée de trois ans, dans le cadre du programme de coopération Union Européenne/région pacifique, le programme PACE-NET a pour objectif de favoriser le dialogue et de renforcer la coopération scientifique et technique entre l’Europe et la région Pacifique.

Ce séminaire, qui réunira une cinquantaine de participants, médecins, chercheurs, représentants des organisations internationales de santé publique ou autorités sanitaires de la Région Pacifique, prend un intérêt particulier au regard de l’intensification des phénomènes épidémiques que connaît la région Pacifique (dengue, zika, chikungunya).

A l’issue du séminaire, une session d’information sur le dispositif européen de financement des projets de recherche & développement Horizon 2020 sera organisée à l’intention des institutions de la Polynésie française et des acteurs locaux.


Conseils de l’ESPE : avis sur le projet de décret fixant les règles relatives à leur composition et leur fonctionnement

Conformément aux articles 10 et 97 de la loi organique de 2004, portant statut de la Polynésie française, le gouvernement doit être sollicité, pour avis, sur les projets « de décret à caractère réglementaire introduisant, modifiant ou supprimant des dispositions particulières à la Polynésie française ».
Les dispositions de la Loi Peillon créant les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) ont été étendues et adaptées en Polynésie française par l’ordonnance du 26 juin 2014. Concernant les modalités de composition et de fonctionnement des conseils de l’ESPE, il restait à étendre les dispositions du décret du 28 août 2013 : c’est l’objet du projet de décret qui a été soumis à l’avis du gouvernement de la Polynésie française.
Pour l’essentiel, il s’agit d’une reprise du texte métropolitain avec des adaptations visant à garantir la représentation de la Polynésie française au sein des deux instances de l’ESPE que sont le conseil de l’école et le conseil d’orientation stratégique et pédagogique.
Il convient de souligner que l’adaptation des dispositions concernant les ESPE en Polynésie française a fait l’objet d’un groupe de travail tripartite comprenant des membres de l’université de la Polynésie française, du vice-rectorat et des services de l’éducation du Pays. A l’issue de ces réunions, un projet de décret a été élaboré et transmis au ministère de l’éducation nationale. La quasi totalité de ses dispositions ont été reprises par le projet qui a été présenté aujourd’hui.


« Carto 2022 » : mise à jour des données cartographiques, modernisation des outils de production cartographiques

Afin d’offrir à tous les utilisateurs institutionnels et privés de la Polynésie française un référentiel de données spatiales complet et à jour, la section Topographie du service de l’urbanisme réalise, dans le cadre de ses missions, la maintenance des réseaux géodésique et de nivellement, la couverture par photographies aériennes ou imageries satellitaires de toutes les îles ainsi que l’établissement de la cartographie de référence sur tout le territoire de la Polynésie française à partir de bases de données cartographiques structurées.

Les données de références ainsi produites constituent le socle commun rendant possible la mise en place d’une véritable Infrastructure de Données Géographiques (IDG) en Polynésie française capable d’améliorer et de rationaliser les échanges de données spatiales, et la mise en œuvre de Systèmes d’Information Géographiques (SIG) thématiques.

Cependant, les logiciels et techniques d’acquisitions (GPS, images satellitaires) évoluent continuellement. De plus, les attentes des citoyens et des décideurs en matière d’accès à l’information géographique ainsi que les besoins engendrés par les grands projets d’aménagement engagés par le Pays ne cessent d’accroître la demande pour des données cartographiques numériques complètes et à jour.

Le lancement du programme, dénommé « Carto 2022 » et porté par la section Topographie du service de l’urbanisme, aura pour objectif la mise à niveau des bases de données et des outils de production de données cartographiques afin d’assurer un appui efficace aux projets de développement du Pays. Le projet « Carto 2022 » s’étalera sur une durée de 8 années, correspondant à un cycle de mise à jour des données réaliste. Les investissements en crédits de paiement, couvriront la période 2015 à 2022, et le budget cumulé prévisionnel de ce programme représentera un investissement total de 512 millions Fcfp soit une moyenne de 64 millions Fcfp par année.

Le projet sera articulé selon trois opérations budgétaires distinctes :

Tout d’abord, l’opération « Modernisation des outils de production cartographique en Polynésie française » aura pour objectif de rendre les outils de production et de diffusion des données cartographiques plus performants et par conséquent d’améliorer la productivité de la section Topographie.

En parallèle, les opérations « Refonte des données cartographiques – (2015 à 2018) » et « Refonte des données cartographiques – (2019 à 2022) » auront pour objectif d’actualiser toutes les données cartographiques au cours d’un cycle de 8 ans, afin d’aboutir à une complète refonte des données à l’horizon 2022. La première opération (2015-2018), soumise au projet de budget 2015, bénéficiera d’une autorisation de programme de 216 millions Fcfp soit une moyenne de 54 millions Fcfp de crédits consommés par an.


Modification du Code de l’environnement

Dans un objectif de prévention des pollutions, l’exercice de certaines activités polluantes ou potentiellement dangereuses, notamment industrielles ou primaires (élevage, aquaculture), est strictement encadré par la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE), à laquelle sont soumises plus de 2 000 entreprises polynésiennes.

Près d’une quarantaine de nouvelles autorisations d’exercer sont délivrées annuellement par la Direction de l’Environnement (DIREN) dans ce cadre.

En l’état actuel de la réglementation, il est donné un délai de trois ans aux pétitionnaires pour construire et mettre en exploitation leur installation, au-delà duquel l’autorisation devient caduque. Or, ce délai se révèle parfois insuffisant, notamment lorsque le projet est concerné par une défiscalisation ou par un marché de travaux publics.
Dans le cadre des travaux relatifs à l’optimisation des procédures administratives, il est ainsi proposé la possibilité pour le conseil des ministres de proroger certaines autorisations.

Dès lors, l’exploitant n’aura plus à formuler une nouvelle demande complète d’autorisation ICPE. L’instruction simplifiée se limitera à la consultation de la commission des installations classées, ce qui permet de s’affranchir d’une nouvelle consultation des divers services administratifs concernés mais surtout de l’obligation d’enquête publique pour les exploitations relevant de la première classe.

A titre subsidiaire, il est également proposé de remédier aux erreurs matérielles figurant à certains articles du Code de l’environnement. Ces modifications font l’objet d’un projet de délibération qui sera transmis à l’Assemblée de la Polynésie française pour approbation.


CET de Paihoro et CRT de Motu Uta : modification de la composition des comités de suivi

En 1998, deux comités de suivi ont été créés afin de suivre la réalisation des travaux et la gestion du centre d’enfouissement technique de Paihoro et du centre de recyclage et de tri de Motu Uta. Ces deux comités sont présidés par le ministre en charge de l’environnement et comptent parmi leurs membres le président de la SEM Société Environnement Polynésien (SEP).

En 2012, les communes deviennent pleinement compétentes en matière de déchets ménagers. Ainsi, le Syndicat Mixte Ouvert pour la gestion, la collecte, le traitement et la valorisation des déchets de Polynésie française (SMO) est créé.

Par délibération du SMO en date du 24 février dernier, le SMO, actionnaire unique de la SEP depuis le 17 février 2014, a décidé de la dissolution sans liquidation de cette dernière, entraînant une transmission universelle de patrimoine de la SEP au SMO. Par ailleurs, le nom de ce dernier a été modifié en « Fenua Ma » par une délibération du SMO en date du 27 mai dernier.

Par conséquent, il convient de mettre à jour la composition des comités de suivi du CET de Paihoro et du CRT de Motu Uta. Les comités, dont le secrétariat sera assuré par Fenua Ma, seront donc composés des membres suivants :
Compte rendu du Conseil des ministres du 29 octobre 2014

Opération dégîtage à Faa'a  29/10/2014

Opération dégîtage à Faa'a
FAA'A, le 29 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Depuis le 14 octobre 2014, le niveau d’alerte au chikungunya sur l’île de Tahiti est passé au niveau 4. C’est ainsi que la Commune de Faa’a en partenariat avec le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique mènent des actions de terrain afin de prendre des mesures de lutte contre le moustique et freiner l’épidémie.

Des interventions de nettoyage et de pulvérisation sont conduites et se poursuivent aux abords des insfrastructures communales par les services techniques.

Depuis lundi 27 octobre 2014, les agents de police se rendent dans les quartiers pour procéder au dégîtage mécanique. Nos équipes du service Secours et Incendie procèdent à la pulvérisation d’un larvicide biologique mis à disposition par le Centre d'Hygiène et de Salubrité Publique (CHSP) pour éradiquer les larves dans les eaux stagnantes (cuves, bassins, zones marécageuses…) dont l’accès reste difficile.

En outre, du mercredi 29 octobre au mercredi 5 novembre entre 6 heures et 9 heures des interventions de pulvérisation seront diligentées sur l’ensemble du territoire communal.

Il est rappelé que cette maladie transmise par le moustique possède des symptômes similaires à ceux de la dengue : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, etc.

Chacun doit veiller à l'élimination des gîtes à moustiques à son domicile et dans son entourage (gouttières, soucoupes de pots, seaux…). Il est important de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant des répulsifs, et en privilégiant les vêtements qui couvrent l’ensemble du corps : « chemises longues, pantalons et chaussures fermées ».



La grève effective à l'OPT  28/10/2014

La grève effective à l'OPT
PAPEETE, le 28 octobre 2014. Selon la CSIP, les bureaux de poste de Fare Ute, du siège au centre-ville et à Faa'a sont bloqués ce mardi matin. « Le personnel est sur le piquet de grève », souligne la confédération.

Ce week-end, un protocole d’accord de fin de conflit avait été validé le Sapot, syndicat majoritaire au sein de l'OPT, et la direction de l'Office des postes et télécommunications. Mais l'OPT ne l'avait pas signé préférant attendre la poursuite des négociations chez Vini et Vini Distribution.
La CISP souligne que le point d'achoppement est celui de la revalorisation des salaires sur l'évolution de l'indice du coût de la vie.

Ce mardi matin, nous n'avons pu joindre la direction de Vini et Vini Distribution.


Vini : négociations en cours  24/10/2014

PAPEETE, le 24 octobre 2004. Les négociations se sont ouvertes cet après-midi chez Vini et Vini Distribution. La CSIP a déposé mercredi soir ce préavis. Si aucun accord n'est trouvé, la grève serait alors effective mardi prochain.

La CSIP demande le « respect du comité d'entreprise et des délégués du personnel », une revalorisation des salaires ainsi que des explications sur un placement de « 2 milliards réalisé par Vini ».

Travaux d'extension au Fare artisanat de Faa'a  23/10/2014

Travaux d'extension au Fare artisanat de Faa'a
FAA'A, le 23 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Face à l'augmentation de la fréquentation des visiteurs et des activités culturelles dans l'enceinte de l'Hôtel de ville, des travaux d'extension seront entrepris au fare artisanat. Cette extension s'avère nécessaire pour la municipalité pour accueillir dignement administrés et touristes de passage.

Les travaux ont démarré ce mercredi 22 octobre pour 3 semaines. Afin de respecter l'architecture locale, l'extension sera réalisée en bois pour la charpente, en "rauoro" pour la toiture, en béton pour les poteaux circulaires et un aménagement en gravier pour le sol. L'extension pourrait s'achever le 13 novembre prochain.

C'est l'entreprise Rai ura qui a obtenu le marché de cet ouvrage. Le montant total des travaux s'élève à environ 4.600.000 CFP financé sur fonds propres de la commune.

Durant les travaux, les stands de nos artisans seront toujours ouverts au public.

Communiqué: le golf de Moorea ne ferme pas  23/10/2014

Certaines radios ont annoncé, sans aucune raison, ni aucunes preuves que le Golf de MOOREA fermait créant un tort considérable à l'établissement qui n'a vraiment pas besoin de cette publicité néfaste.
Le Golf de Moorea tiens à informer le public et ses clients qu’aucune décision de justice n’a été prise dans ce sens et qu’il restera ouvert 7jours/7 de 07h30 à 17h30.
Le Golf de MOOREA demande aux diffuseurs de fausses nouvelles de bien vouloir apporter le démenti qui s'impose.
La Direction du Golf

APPEL À TEMOIN  22/10/2014

(Réédition) Le lundi 09 juin 2014, vers 12 heures 15, à FAA'A devant la pizzeria "Manuhere", non loin d'anciennement "Cash and Carry", une femme tenant dans ses
mains une petite fille, se précipite volontairement au devant d'une voiture HYUNDAI aux vitres teintées circulant sens Papeete / Faa'a.

La personne conduisant cette voiture parvient à éviter le choc. Aucune personne n'est blessée.

Toutefois dans le cadre de l'enquête, la gendarmerie nationale a besoin d'identifier ce conducteur (supposé être un homme) car son témoignage est très important.

Ce conducteur ou toute personne susceptible de permettre son identification est invité à se manifester auprès du centre opérationnel de la gendarmerie en composant le "17" ou le 40 50 72 05 depuis la zone urbaine de Papeete.

Compte-rendu du conseil des ministres du 22 octobre 2014  22/10/2014

PAPEETE, le 22 octobre 2014. Un conseil des ministres s'est tenu ce mercredi matin.

La défiscalisation locale reconduite jusqu’en 2023

Le soutien que la Polynésie française apporte aux programmes d’investissement réalisés dans son territoire, au travers du dispositif de défiscalisation, est un levier fiscal important à la relance de l’activité économique du Pays.
C’est ainsi que les personnes physiques ou morales redevables de l’impôt sur les bénéfices des sociétés ou de l’impôt sur les transactions qui participent au financement de programmes d’investissements agréés par la Polynésie française bénéficient, sous certaines conditions, d’un crédit d’impôt. L’entreprise, dont le siège social est situé en Polynésie française, qui réalise le programme d’investissement est une personne morale qui exerce une activité dans l’un des secteurs d’activités éligibles au dispositif de la défiscalisation locale ou une personne morale spécialement constituée à cet effet.
La loi du pays n°2009-7 du 1er avril 2009 modifiée, qui est venue refondre les dispositifs d’incitations fiscales à l’investissement en Polynésie française et qui constitue le socle réglementaire de toute la défiscalisation dite locale, est applicable aux programmes d’investissement dont l’agrément est délivré au plus tard le 31 décembre 2017. Cette date est concomittante avec la fin du dispositif de défiscalisation métropolitaine prévue également au 31 décembre 2017.
Sans préjuger de la reconduction ou non de ce dernier, il convient sans attendre de proroger le dispositif de la défiscalisation polynésienne au 31 décembre 2023, ceci afin d’inscrire l’action de relance économique de la Polynésie française dans une perspective de moyen et long terme et consolider ainsi la confiance des investisseurs dans notre économie.
Le Haut Conseil, dans un avis en date du 9 octobre, a donné un avis favorable au projet, sous réserve de modifications de forme. Celles-ci ont été intégrées au projet de loi du pays qui a été présenté ce mercredi en Conseil des ministres.






Indice des prix à la consommation : baisse de 0,4% en septembre

Le conseil des ministres a pris connaissance de l'indice des prix à la consommation qui s'établit à 107,88 en septembre 2014, soit une baisse mensuelle de 0,4 %.

Sur 12 mois, l’indice des prix à la consommation varie de -0,1%.

Dans le même le même temps, l’index général du bâtiment et des travaux publics est en baisse de 0,5% et l’indice PSD, produits et services divers, diminue de 0,6 %.


Maintien des prix des hydrocarbures

En septembre 2014, deux chargements d’hydrocarbures liquides ont eu lieu à Singapour et l’on note que les cotations ont reculé pour l’ensemble des produits hydrocarbures liquides.

Néanmoins, la forte hausse du dollar US aux dates de chargement vient fortement atténuer ces baisses. Dans cette perspective, le conseil des ministres a acté le maintien des prix des hydrocarbures à leur niveau actuel.


13e salon des Australes du 27 octobre au 9 novembre

Du lundi 27 octobre au dimanche 9 novembre, le hall de l’Assemblée de Polynésie française accueillera la 13e édition du salon des Australes.

Organisé par le comité organisateur des expositions artisanales des îles Australes (COEAA), présidé par Madame Mirella Fuller, avec le soutien du ministère du Développement des activités du secteur primaire et du service de l’artisanat traditionnel, cet événement regroupera 5 fédérations composées de 60 artisans provenant des îles de Rapa, Raivavae, Rimatara, Rurutu et Tubuai.

Afin de garantir l’origine et la qualité de ses œuvres, le COEAA a misé sur des matières premières tirées exclusivement des ressources des îles Australes ainsi que sur le savoir-faire et la finesse du travail de ses artisans.

Le thème de cette année, « Ha’afaufaa mai te rauraa o te mau pupu o to oe huna », met à l’honneur les coquillages des îles Australes tels que la porcelaine, les « pupu taratara », « pupu re’are’a » ou « pupu ‘uo’uo » montés en colliers, en bracelets ou en ceintures. Ils orneront aussi les chapeaux et paniers des dames.

On retrouvera également lors de cette manifestation :

- des nattes (peue), paniers, chapeaux et « tapa » confectionnés à partir de matières typiques de ces îles telles que le pandanus (paeore), le roseau de montagne (aeho), les jeunes feuilles de cocotier (ni’au) et les écorces de « purau » ou de l’arbre à pain teintes au gingembre (re’a ma’ohi) ou à l’écorce de bois de fer (aito).

- des œuvres sculptées, se distinguant par la combinaison de motifs géométriques, que les sculpteurs de Raivavae prendront plasir à faire découvrir au public. Cet art entraîne un engouement certain chez les jeunes artisans.

Des concours animeront toute la durée de ce salon et tourneront autour de la sculpture et, pour la première fois, de l’organisation de la célébration d’un mariage. Les participants à ce concours seront tenus de prévoir chaque étape des préparatifs, depuis la confection des accessoires (la coiffe, bouquet, parure) jusqu’à la tenue des mariés, le tout dans la plus pure tradition des îles Australes.

Les plus belles créations de ce salon seront mises à l’honneur le vendredi 7 novembre à 11 h, lors d’un défilé sur fond de cérémonie de mariage, lequel sera suivi de la remise des prix. Des plats préparés par les exposants seront mis en vente quotidiennement à partir de 11 h.

L’inauguration officielle de ce salon aura lieu le lundi 27 octobre à 10 h dans le hall de l’Assemblée de la Polynésie françaisse. Les heures d’ouverture au public sont de 8 h à 17 h.


Approbation des derniers comptes du CRDP

Le dernier compte financier du CRDP a été approuvé, suite à la dissolution de cet établissement le 31 décembre 2013 et son intégration au 1er janvier 2014 au sein de la direction de l’enseignement primaire, devenue la direction générale de l’éducation et des enseignements en juillet 2014.
Cette restructuration a permis une mutualisation des moyens tout en ayant une parfaite continuité des missions de ce service public.



Haapiti : financements complémentaires pour les travaux d’assainissement collectif des eaux usées

Le programme d’assainissement collectif des eaux usées de la zone touristique de Haapiti a débuté en 2004 par la construction de la station d’épuration au niveau de la pointe de Nuuroa (PK 31,5) et la pose du réseau principal sur 7 kms jusqu’à l’hôtel Intercontinental (PK 24,5) pour un montant global d’1 milliard de Fcfp.

Suite à la mise en route de la station d’épuration en 2011, le Pays a réalisé d’importants travaux d’un montant de plus de 550 millions de Fcfp pour la pose de réseaux secondaires, de postes de refoulement et le raccordement des usagers (56 % des usagers de la zone raccordés soit 350 m3/j collectés et traités). Le 9e Fonds Européen de Développement (FED) a contribué financièrement, à hauteur de 70 %, à cette seconde phase de travaux terminés en 2013.

Conformément à ses engagements auprès de l’Union européenne, le Pays financera la dernière partie des travaux de raccordement (590 millions de Fcfp). La totalité des usagers de la zone touristique de Haapiti sera alors raccordée au réseau collectif d’assainissement des eaux usées. Ainsi les objectifs en matière d’environnement, de salubrité publique, de qualité des eaux de baignade et de viabilité économique de ce nouveau service public pourront être atteints. La finalisation de ce projet contribuera également au développement touristique de l’île.

La poursuite de l’opération devrait intervenir en 2015, pour une durée de 2 ans, afin de raccorder les 220 habitations restantes de la zone concernée.


Syndicat mixte ouvert Fenua Ma : le Pays versera sa contribution

En novembre 2012, le Pays et les communes ont transféré au Syndicat Mixte Ouvert pour la gestion, la collecte, le traitement et la valorisation des déchets en Polynésie française (aujourd’hui dénommé SMO Fenua Ma), leur compétence respective en matière de traitement des déchets. Cet organisme a, depuis le 7 avril dernier, absorbé l’outil historique du Pays pour le recyclage et le traitement des déchets, la Société d’Environnement Polynésien (SEP) Fenua Ma qui gérait entre autres le Centre de Recyclage et de Transfert (CRT) de Motu Uta et le Centre d’enfouissement technique (CET)de Paihoro.

Le financement du SMO Fenua Ma provient en partie de contributions exceptionnelles et dégressives du Pays pour son accompagnement pendant les premières années d’existence. En 2013, le Pays a suspendu le versement de cette contribution dans l’attente de la vérification par le Conseil constitutionnel de la régularité de l’acte de création du SMO Fenua Ma. Cette décision de confirmation a été rendue le 26 juin dernier. Le conseil des ministres en a pris note et établira un plan d’apurement du retard de paiement de cette contribution qui s’élève à 600 millions de Fcfp à la fin de l’année 2014.


Première édition du « Festival du Tapa, lien culturel d’Océanie » du 10 au 23 novembre à Tahiti

Du 10 au 23 novembre, se tiendra le « Festival du Tapa, lien culturel d’Océanie ». Celui-ci sera organisé par la Délégation de Wallis et Futuna en Polynésie française et l’Association Tapa du Pacifique ATAPAC.

Le Festival comprend plusieurs manifestations prévues en divers lieux parmi lesquelles des expositions, des ateliers autour du tapa, des conférences et un colloque international. La Polynésie Française est étroitement associée à cet événement puisque trois établissements du Pays participeront au festival.
Le Musée de Tahiti et des Îles - Te Fare Manaha va ainsi réaliser, en partenariat avec l’ATAPAC, une exposition intitulée « Tapa d’Océanie, d’hier et d’aujourd’hui » qui se tiendra du 11 novembre 2014 au 21 février 2015.

La Maison de la Culture accueillera à la salle Muriavai, pendant toute la durée du Festival, une exposition-vente de tapa contemporains présentés par les diverses délégations du Pacifique associées à l’événement. Te Fare Tauhiti Nui hébergera également, pour sa part, un cycle de conférences académiques sur le thème des tapa d’Océanie.

Le Centre des métiers d’art présentera, du 14 au 21 novembre, « Tapa et Déclinaisons » : il s’agira d’œuvres des enseignants et d’anciens élèves du CMA, qui traduisent leur vision personnelle du tapa. Les Galeries des Tropiques et Winkler vont participer également au Festival en exposant les créations des artistes contemporains du fenua et du Pacifique inspirées par le thème de référence.

Enfin, la salle de conférences de la mairie de Pirae sera animée, du 11 au 15 novembre, par des sessions d’échanges et un colloque international portant sur la nécessité de protéger et valoriser ce patrimoine immatériel en le labellisant. Des démonstrations et des ateliers de fabrication de tapa animeront ses jardins.

Plusieurs personnalités sont annoncées par les organisateurs pour l’ouverture du Festival, ainsi que des spécialistes du tapa, mais également des artistes et des délégations de la région. Les organisateurs du Festival espèrent pérenniser le Festival du Tapa et l’organiser tous les 3 ou 4 ans à chaque fois dans une région différente du Pacifique.


Les archives de la SPACEM intégrées dans le patrimoine de la Polynésie française

La SPACEM, constituée en 1978, inspirée de la SACEM en métropole, a été, jusqu’à aujourd’hui, une société civile à but non lucratif, gérée par les créateurs et éditeurs de musique. Cette structure étant actuellement en cours de liquidation, le liquidateur a souhaité faire don des archives de la SPACEM au Pays.

Le service du patrimoine archivistique audiovisuel, service en charge des archives du Pays, a procédé aux opérations de sauvegarde de 656 boites d’archives, soit près de 71 mètres linéaires des fonds d’archives conservés jusque-là dans les bureaux de la société. Une étude juridique devra être menée afin de déterminer la communicabilité de chaque typologie de documents, notamment au regard des droits d’auteurs.

Avec l’intégration des archives de la SPACEM dans le patrimoine de la Polynésie française, c’est l’histoire de 36 années de création musicale qui a été sauvegardée. L’analyse sommaire des fonds a d’ores et déjà permis de mettre en évidence les partitions, les cassettes et les CD des artistes Polynésiens. Les travaux d’archivage devraient s’achever dans le courant de l’année 2015.



Subvention aux fédérations sportives

Les mouvements sportifs et de jeunesse co-produisent en grande partie la politique de la jeunesse et des sports menée et pilotée par le Ministère de la jeunesse et des sports. Cette co-production se concrétise par des stratégies opérationnelles et des projets de plusieurs centaines de partenaires associatifs.

En ce qui concerne les fédérations sportives, ces stratégies feront de plus en plus l’objet de conventions pluri-annuelles d’objectifs validées par le ministère en charge des sports, après avis des commissions CNDS et CTEJEP.

Cette approbation des stratégies fédérales menées se concrétise notamment par l’octroi de subventions portant à la fois sur l’activité des fédérations et sur leurs projets : sport pour tous, sport de haut niveau, formation de cadres, grandes manifestations, ou encore participation aux compétitions internationales.

Dans ce cadre, le Conseil des ministres a décidé d’octroyer des subventions d’un montant global de 72 725 000 Fcfp aux fédérations sportives qui composent le mouvement sportif polynésien. Cet accompagnement financier des fédérations et associations sera poursuivi dans les prochaines semaines.



Course Hawaiki Nui : réglementation de la navigation maritime
La 23e édition de la course internationale « Hawaiki Nui Va’a » se déroulera aux Iles-Sous-Le-Vent du mercredi 5 au vendredi 7 novembre, suivant les étapes traditionnelles ci-dessous :
- de Huahine à Raiatea pour une distance de 44,5 kms, le mercredi 5 novembre;
- de Raiatea à Tahaa pour une distance de 26 kms, le jeudi 6 novembre ;
- et la plus longue, de Tahaa à Bora-Bora pour une distance de 58,2 kms, le vendredi 7 novembre.
Outre les rameurs locaux, la Polynésie française accueillera dans le cadre de cette manifestation nautique, des équipages étrangers et métropolitains. Comme chaque année, cet évènement majeur de va’a offrira également aux dames et aux juniors hommes, la possibilité de s’affronter sur le plan d’eau de Raiatea et Tahaa avec les courses « Va’ahinei » et « Taure’a » qui auront lieu le mercredi 5 novembre.
Afin de garantir la sécurité des compétiteurs, le comité organisateur reconduira le dispositif de sécurité du plan d’eau de l’année précédente. Il est proposé d’accompagner l’organisateur dans ses efforts en mettant en place des mesures d’interdictions temporaires de navigation sur les zones préalablement délimitées.
Ce dispositif implique concrètement une interdiction temporaire (aux jours et heures fixés) de naviguer à toutes personnes et à tous navires autres que ceux participant à la course ou à la surveillance des équipages dans certaines zones du lagon des îles de Raiatea, de Taha'a, et de Bora-Bora préalablement délimitées par le comité organisateur.
La mise en œuvre de ce dispositif a pour finalité de prévenir et de réduire le risque de collision entre les différents navires et de protéger les rameurs durant toutes les courses, notamment lors du franchissement des passes ou des passages étroits du lagon. Les autorités compétentes en matière de police seront chargées de faire respecter les zones de navigation interdites.
En cas de manquements aux règlements de police de la circulation maritime, les contrevenants sont passibles d’une amende dont le montant maximum correspond notamment à celui d’une contravention de la 5ème classe (soit 1500 € / 178 997 Fcfp au plus). Cet évènement est mis à profit pour mener une action de sensibilisation auprès des usagers de la mer.





REPORT - Clôture du Centenaire du bombardement de Papeete - "Orero des écoles de Papeete"  21/10/2014

PAPEETE, le 21 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Compte-tenu des conditions météorologiques, et pour des questions de sécurité pour les élèves des écoles de Papeete, la rencontre ‘orero, prévue ce jeudi 23/10/2014 à la salle Blue Lagoon, en guise de clôture des manifestations liées au Centenaire du Bombardement de Papeete, est reportée à une date ultérieure.

Cette nouvelle date sera choisie en concertation avec les protagonistes.

Faa'a: Rencontres ouvertes aux parents de l’école Vaiaha et gratuites sur la thématique "Les langues et le langage"  20/10/2014

Faa'a: Rencontres ouvertes aux parents de l’école Vaiaha et gratuites sur la thématique "Les langues et le langage"
FAA'A, le 20 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Pour parvenir à l’école, les enfants ont besoin des parents pour les aider. Parmi les facteurs de réussite scolaire, le langage et les langues occupent une place prépondérante. Les parents doivent être mieux informés sur l’importance de leur rôle dans la maîtrise du langage par leurs enfants. Bien souvent, ils n’imaginent pas combien ils peuvent contribuer à leur développement, par des actions simples et à la portée de tous.

Avec le soutien de M. Félix Yau, directeur de l’école de Vaiaha, M. Jacques VERNAUDON, enseignant-chercheur à l’université de la Polynésie française, spécialiste du langage et des langues, propose un mardi par mois des rencontres sur cette thématique.

Les connaissances issues de la recherche scientifique sur les langues, sur le développement du langage chez l’enfant, sur la manière dont les parents peuvent y contribuer, à l’oral et à l’écrit, seront ainsi présentées. Le langage et les langues, c’est quoi et à quoi ça sert ? D’où viennent les langues du monde et pourquoi y en a-t-il autant ? quelles sont les langues parlées ici ? Le tahitien est-il une langue officielle ? Quelles langues les parents parlent-ils à leurs enfants ? Comment un enfant apprend-il les langues ? Comment l’aider à les apprendre ? Pourquoi faut-il parler avec son enfant ? Pourquoi faut-il lui raconter ou lui lire des histoires ? Peut-on parler plusieurs langues à son enfant ? Comment l’aider à apprendre à lire ?.... Toutes ces questions vont être abordées.

Ces rencontres sont ouvertes aux parents de l’école Vaiaha et gratuites. Elles auront lieu à l’école de Vaiaha les mardis de 16h à 16h45 aux dates suivantes :
-28 octobre 2014 ;
-25 novembre 2014 ;
-27 janvier 2015 ;
-24 février 2015 ;
-24 mars 2015 ;
-28 avril 2015 ;
-26 mai 2015.

Vous pouvez venir aux rencontres qui vous conviennent sans obligation de participer aux précédentes pour assister aux suivantes. Les discussions auront lieu en tahitien et en français.

Venez nombreux, chers parents, soucieux du bien-être de votre enfant !


Conférence scientifique Proscience : "les greffes de rein a Tahiti" le 12 novembre à l'ISEPP  20/10/2014

PAPEETE, le 20 octobre 2014. (COMMUNIQUE) L'association PROSCIENCE organise sa première conférence scientifique le mercredi 12 novembre 2014 à 18 heures dans l'amphithéâtre de l'ISEPP (La Mission).

Cette conférence sera animée par le Professeur Arnaud MEJEAN, chef du service d'urologie de l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris, de passage à Tahiti.

Au cours de cette conférence intitulée "Les greffes de rein en Polynésie : un challenge réussi", le professeur Méjean nous expliquera tous les problèmes (techniques, financiers, éthiques, religieux, manque de donneurs etc.) qu'il a fallu résoudre avant de pouvoir enfin pratiquer, il y a un an, la première greffe rénale en Polynésie et ainsi apporter un nouvel espoir à tous les insuffisants rénaux de notre pays.
Conférence scientifique Proscience : "les greffes de rein a Tahiti" le 12 novembre à l'ISEPP

Condoléances du Président Fritch après le décès de Mareta Uraio Tahuaitu  18/10/2014

PAPEETE, 18 octobre 2014 - Le Président Edouard Fritch a adressé depuis Paris un mot de soutien en direction des proches Mareta Uraio Tahuaitu, pour les réconforter dans leur douleur :

"J’ai appris avec beaucoup d’émotion le décès de Mme Mareta Uraio Tahuaitu, la maman de notre député Jonas Tahuaitu.

En mon nom personnel et au nom du gouvernement, je tiens à présenter mes sincères condoléances à notre ami Jonas et à l’ensemble de la famille.

Nos prières les accompagnent dans ces moments douloureux
".

Pirae : Cross du collège Taaone / Nutrisport, l’accès à la rue du Mess sera fermé le vendredi 24 octobre de 7h à 15h  17/10/2014

Pirae : Cross du collège Taaone / Nutrisport, l’accès à la rue du Mess sera fermé le vendredi 24 octobre de 7h à 15h
PIRAE, le 17 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Le cross annuel du collège du Taaone se déroulera le vendredi 24 octobre 2014 de 8 h à 15 h sur le site d’Aorai Tini Hau.

L’agence Pacific Event Management a créé la première édition de « Nutrisport » dont le slogan est « Mets du peps dans ta santé » qui s’inscrit dans le cadre de la campagne de la CPS « Mangez, bougez ! ».

« Nutrisport» a pour but d’informer les collégiens sur la meilleure façon de se maintenir en bonne santé en associant la nutrition et le sport. Ainsi, cet événement se déroulera sous la forme d'une rencontre sportive au travers du cross, ainsi que par le biais d’ateliers thématiques axés sur les bonnes habitudes alimentaires à adopter et des interventions de prévention santé (lutte contre le tabagisme, l’alcoolisme, sensibilisation aux violences verbales et physiques) : stands de prévention, ateliers culinaires, quizz géant, autant d’activités offertes aux collégiens tout au long de la journée, sans oublier l’esprit de compétition et le dépassement de soi.

Après une présentation en amont faite au collège, 850 collégiens des classes de 6ème à la 3ème partiront tout au long de la journée sur le site d’Aorai Tini Hau.

Pour une meilleure sécurisation des lieux, l’accès à la rue du Mess (route allant du rond-point de l’hôpital Taaone à la plage) sera fermé le vendredi 24 octobre de 7h à 15h. Le stationnement y sera interdit dès le jeudi 23 octobre à 21h.
La rue du Mess réouvrira le vendredi 24 octobre à 15h.

Education: Ouverture du registre d'inscription aux examens de la session 2015  16/10/2014

La Ministre de l’Education, de l’enseignement supérieur, de la promotion des langues, de la culture et de la communication informe de l’ouverture du registre d’inscription aux examens suivants :

- Brevet de Technicien Supérieur (BTS)
- Baccalauréat Général (BCG)
- Baccalauréat Technologique (BTN)
- Epreuves Anticipées (EA)
- Baccalauréat Professionnel (BCP)
- Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP)
- Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP)
- Mention Complémentaire (MC4 et MC5)
- Certificat de formation professionnelle (CFP)
- Diplôme National du Brevet (DNB)
- Certificat de formation générale (CFG)

Pour les candidats individuels, les inscriptions s’effectueront uniquement sur internet à partir du site suivant : http://www.education.pf Pour les candidats scolarisés, les inscriptions s’effectueront directement dans leur établissement.

Le service INSCRINET sera ouvert : du mercredi 15 octobre au vendredi 14 novembre 2014 à 16h00

Compte-rendu du conseil des ministres du 15 octobre 2014  15/10/2014

Un conseil des ministres s'est tenu le mercredi 15 octobre
 
Programmation du 11ème FED Territorial : aide au secteur du tourisme
 
Dans le cadre de la nouvelle période de programmation de l’Union européenne (2014-2020), et plus spécifiquement dans le cadre du 11ème Fonds Européen de Développement (FED), une enveloppe financière de 29.9 millions d’euros (3.588 milliards F CFP) a été allouée à la Polynésie française, soit près de 30% de plus par an que pour la période 2008-2013. Le montant du 10ème FED Territorial de la Polynésie française s’élevait en effet à 19.79 millions d’euros (2.36 milliards F CFP) sur la période 2008-2013.
 
Par principe, dans le cadre du 11ème Fonds Européen de Développement (FED), l’Union européenne prévoit d’intervenir auprès de l’ensemble des pays et territoires d’outre-mer (PTOM) par le biais d’un « appui budgétaire sectoriel ». Cette modalité d’intervention vise à contribuer au financement d’une politique publique et non d’un projet spécifiquement identifié. Dans ce cas, les fonds européens sont directement transférés au budget du Pays pour financer les dépenses relatives à la mise en œuvre de la politique publique visée.
 
Pour pouvoir bénéficier de l’enveloppe qui lui a été allouée, il convient dans un premier temps que la Polynésie française identifie le secteur sur lequel elle souhaite voir concentrer l’aide de l’Union européenne, sachant que celle-ci exige :
 
  • d’une part, que la politique publique choisie comme secteur de concentration fasse l’objet d’une programmation pluriannuelle, tant en termes d’objectifs et de résultats attendus qu’en termes de budget et de suivi (politique sectorielle),
  • d’autre part, que son intervention ait lieu en cohérence avec la stratégie globale d’aménagement du Pays, les interventions de l’Etat en Polynésie française et les priorités de la nouvelle Décision d’Association d’Outre-mer.
 
Dans ce cadre, il a été décidé de concentrer le 11ème Fonds Européen de Développement sur le secteur du tourisme.
 
 
 
Collectif budgétaire : poursuite de l’assainissement des comptes
 
Le collectif budgétaire examiné en Conseil des ministres devrait être le dernier de l’année 2014. Il s’inscrit dans la droite ligne de l’assainissement des comptes en ce qu’il prévoit, tant en fonctionnement qu’en investissement, des inscriptions budgétaires nécessaires à couvrir certaines obligations légales ou contractuelles de la collectivité.
Il en est ainsi par exemple du règlement de la dette restant due au titre de l’année 2013 au syndicat mixte ouvert (SMO) Fenua Ma à hauteur de 300 millions Fcfp ou de la quote part du Pays dans le cadre de la convention signée avec l’Etat pour la mise en place du dispositif du plan épargne logement (PEL) à hauteur de 106 millions Fcfp.
D’autres inscriptions sont proposées pour permettre aux cabinets ministériels et aux services administratifs de mettre en œuvre leurs politiques sectorielles et de fonctionner correctement, avec notamment le versement de 150 millions Fcfp au Fonds pour l’emploi et la lutte contre la pauvreté (FELP) afin d’atteindre l’objectif de 3 000 contrats d’accès à l’emploi pour l’année 2014et l’inscription des crédits nécessaires à l’acquisition et l’installation d’un laboratoire de confinement de niveau de sécurité biologique 3 par l’Institut Louis Malardé, à hauteur de 100 millions Fcfp.
Une telle infrastructure doit permettre au Pays de maîtriser le risque pour les personnes travaillant sur des échantillons suspects ou contaminés d’origine humaine ou vétérinaire, de diffusion des agents pathogènes vers l’environnement. Cet équipement occupera une place et un rôle clé dans la veille sanitaire, l’alerte épidémiologique et la recherche biomédicale dans le Pacifique Sud.
 
 
Débat d’orientation budgétaire : création d’emplois et retour à la croissance
 
Dans un délai de deux mois précédant l’examen du budget primitif, un débat doit avoir  lieu à l’Assemblée de la Polynésie française sur les orientations budgétaires de l’exercice à venir ainsi que sur les engagements pluriannuels envisagés.
 
Le rapport du gouvernement pour ce débat d’orientation budgétaire qui doit se tenir à la fin de ce mois à l’Assemblée de Polynésie française préalablement au vote du budget primitif 2015, s’articule en quatre parties :
 
  • l’environnement économique mondial, national et local,
  • la présentation de la situation budgétaire,
  • l’action gouvernementale conduite en 2014 en matière de redressement des finances publiques et de plan de relance économique,
  • les politiques sectorielles, actions et priorités de chaque ministère pour l’exercice 2015.
 
Ainsi, les orientations budgétaires s’inscrivent dans la continuité de l’action gouvernementale et traduisent les objectifs phares que le gouvernement souhaite porter en 2015 : redynamiser la création d’emplois et favoriser le retour à la croissance.
 
 
Tourisme et restauration : régime fiscal particulier pour certaines boissons alcoolisées
 
Le dispositif fiscal institué par les délibérations n°87-93 AT et n°87-94 AT du 6 août 1987 en faveur des établissements hôteliers et de restauration ayant passé une convention d’agrément avec la Polynésie française vient d’être refondu dans la loi du pays n°2014-22 LP du 22 juillet 2014.
Ces deux délibérations, très anciennes, poursuivaient l’objectif de permettre à la clientèle touristique de consommer des boissons alcoolisées à des prix équivalents à ceux des destinations concurrentes et d’améliorer le rapport qualité-prix des prestations offertes dans l’hôtellerie et la restauration par une réduction de la fiscalité applicable aux boissons précitées, un encadrement des marges des importateurs et une fixation de coefficients de marge des restaurateurs et des hôteliers.
L’objectif recherché par cette récente réforme était double :
  • préciser et/ou compléter certaines dispositions réglementaires obsolètes ;
  • simplifier la procédure de gestion du régime en allégeant les formalités administratives à effectuer dans le cadre de ce régime.
Par ailleurs, dans un souci d’équité fiscale et afin de favoriser la compétitivité des producteurs locaux sur ce segment de marché, le dispositif a été étendu aux boissons produites localement qui sont assujetties au paiement d’un droit intérieur de consommation dans les mêmes conditions fiscales qu’à l’importation (taux exonéré ou réduit), pour les produits livrés aux établissements conventionnés.
Le dispositif fiscal mis en place en juillet dernier doit maintenant être complété par des mesures d’application afin de préciser :
  • les règles de fixation du cautionnement auprès de la Paierie de la Polynésie française,
  • la forme de la comptabilité-matières ainsi que le modèle type d’état mensuel et annuel des consommations.
S’agissant du cautionnement, il est en outre proposé à cette occasion :
  • des dispositions sur le niveau de cautionnement à mettre en place ;
  • une procédure de renouvellement simplifiée.
Ainsi, le montant de la soumission annuelle cautionnée garantissant le paiement des droits et taxes à payer en cas de défaillance de l’établissement bénéficiaire, fixé en principe à 100% de la dette douanière exigible, est porté à 5% des droits et taxes exigibles qui seront calculés sur les achats de boissons réalisés l’année qui précède la période de renouvellement des soumissions. Dans un souci de simplification, la soumission ne sera plus renouvelée annuellement mais tous les trois ans, sauf variation à la hausse ou à la baisse de 10% de l’assiette retenue pour la détermination des droits et taxes à garantir.
 
 
 
Subvention pour l’association « SOS Suicide »
 
Le suicide est la 3ème cause de mortalité en Polynésie française. Il s’agit de la 2ème cause parmi les morts violentes, juste après les accidents de la route. Elle est responsable d’une part importante de la surmortalité masculine, notamment chez les jeunes et les jeunes adultes.
Le besoin de mener des actions de prévention du suicide est donc clairement fondé. Liées à des facteurs de santé mentale, les tentatives de suicide nécessitent une action particulière tant dans le domaine de la sensibilisation du public, que dans les domaines du dépistage et repérage des personnes à risque, de la prise en charge et de l’accompagnement des suicidants et des familles concernées, et de la formation des professionnels.
L’association « SOS Suicide », fondée en 2001 et reconnue d’intérêt général en 2011, est quasiment l’unique organisation qui œuvre spécifiquement dans la prévention et l’aide à la prise en charge du suicide en Polynésie française. Elle met en œuvre ainsi la prise en charge immédiate de la personne avant le passage à l'acte avec des professionnels de santé et organise des actions comme la ligne d’écoute 24 h sur 24, des journées de sensibilisation et des missions de formation dans les îles. Elle contribue également à l’organisation des colloques internationaux sur la psychiatrie et la prévention du suicide qui se tiennent à Tahiti. Afin de soutenir les actions de cette association, le Pays a attribué une subvention de fonctionnement de 3 millions Fcfp à l’association « SOS Suicide ».
 
 
Le Pays continue à soutenir la Maison du Diabétique
 
La Maison du Diabétique - Centre d’éducation thérapeutique est une association régie par la loi de 1901, reconnue d’utilité publique, fondée en décembre 2002 .
 
C’est l’une des structures de l’offre de prise en charge des patients diabétiques, spécialisée dans l’éducation thérapeutique du diabétique de type 2. Les actions présentées par l’association pour l’année 2014 ont trois objectifs prioritaires :
 
  • assurer les programmes d’éducation thérapeutique des patients diabétiques ou pré-diabétiques,
 
  • assurer la formation initiale ou continue des professionnels de santé à la démarche d’éducation thérapeutique,
 
  • mettre en œuvre des activités d’information du public en lien avec des actions institutionnelles ou associatives
 
A ce titre, elle bénéficie, depuis 2013 et pour une durée de trois ans, d’une subvention de fonctionnement, par le biais d’un contrat d’objectifs et de moyens tripartites avec la Polynésie française et la Caisse de prévoyance sociale (CPS), prévoyant une participation du Pays à hauteur de 10 millions Fcfp Cette subvention vient de lui être accordée par le Pays au titre de l’année 2014.
 
 
Aide à l’accueil des touristes de croisière
 
Le Conseil des ministres a approuvé le versement d’une subvention de 45 millions Fcfp au GIE Tahiti Tourisme pour financer son programme d’actions de promotion de la destination en lien avec la croisière. Cette subvention est liée à l’adoption, en octobre 2010, d’une loi du Pays créant un fonds pour le développement du tourisme de croisière, lequel est financé principalement par la taxe sur le développement de la croisière et le budget du Pays.
 
Ce fonds sert à financer les opérations d’aménagement d’installations à terre pour l’accueil des paquebots, les animations locales proposées aux croisiéristes à leur arrivée et, enfin, les opérations de promotion de notre destination, dans cette activité.
 
La subvention au GIE Tahiti Tourisme servira à soutenir le programme d’actions marketing des compagnies de croisière déjà présentes en Polynésie française (Paul Gauguin, Princess Cruises, Siversea, Océania, Aranui, Tuhaa Pae, Windstar), ou intervenant d’ici 2016, pour leurs opérations de marketing (43 millions Fcfp). Elle permettra également de financer la participation de la Polynésie française à la manifestation mondiale la plus importante du secteur, le « Seatrade Cruise Shipping Miami 2014 ».
 
 
Rapport d’activité de la commission du surendettement
 
Le ministre de la Relance économique, Jean-Christophe Bouissou, a présenté au Conseil des ministres un bilan de l’activité de la commission de surendettement pour l’année 2013. La situation de surendettement s’exprime comme l’impossibilité manifeste pour un particulier de faire face à l’ensemble de ses dettes, bancaires ou non bancaires (loyers, charges d’eau ou d’électricité, etc.), qu’elles soient échues ou à échoir. En 2012, une loi du Pays venait mettre en place un dispositif de traitement des situations de surendettement des particuliers.
 
Sur l’année civile 2013, le secrétariat de cette commission a enregistré 88 dépôts de dossiers, soit une moyenne de 7 dossiers par mois. La jeunesse du dispositif explique le nombre modeste de dossiers (0,5 dossiers pour 1.000 habitants de plus de 19 ans – contre un rapport de 4,6 en France métropolitaine). Toutefois, la montée en puissance des dépôts est régulière. Ainsi, sur les cinq premiers mois de l’année 2014, 85 dossiers ont été déposés (17 dossiers par mois en moyenne).
 
En 2013, 90% des dossiers présentaient une situation de surendettement subie et non pas liée à des dépenses inconsidérées ou un budget mal maîtrisé. Cette situation est essentiellement provoquée par la situation des débiteurs face à leur emploi (licenciement, chômage – 53% des dossiers) et/ou leur situation familiale (séparation). La situation de détresse de certains débiteurs est aggravée par le faible niveau des amortisseurs sociaux, tout comme des possibilités d’habitat social, en Polynésie française. En revanche, la jeunesse relative des débiteurs (76% ont moins de 50 ans) permet d’espérer un retour à l’emploi à moyen terme.
 
Le dépôt d’un dossier demeure un acte difficile pour le public considéré, vis-à-vis de sa constitution (rassemblement des pièces nécessaires) mais également de ses conséquences (exposition de la vie privée, inscription au fichier interbancaire FICP, bien que le dépôt et l’examen des dossiers obéissent à des règles de confidentialité strictes qui protègent l’anonymat et la vie privée du débiteur).
 
Le dispositif apparaît correctement diffusé, notamment par le relais des antennes de la DGAE ou de la DAS. Ainsi, sur les 88 dossiers déposés, 15 représentaient des dossiers hors Tahiti, à savoir 6 de Moorea, 8 des îles Sous-le-Vent (difficultés financières liées à la fermeture des hôtels) et 1 dossier en provenance des Marquises. La multitude et l’éparpillement des îles qui composent le territoire demeurent malgré tout un frein aux dépôts de dossiers, notamment dans les trois archipels éloignés des Tuamotu-Gambier, Marquises et Australes.
 
 
Abeilles : plan de lutte contre la loque américaine sur l’île de Tubuai
 
La loque américaine est une maladie infectieuse et contagieuse du couvain operculé de l’abeille due à la bactérie Paenibacillus larvae. La gravité de la maladie provient du caractère contagieux et de la difficulté à se débarrasser des spores de paenibacillus larvae qui sont extrêmement résistantes. Les larves d’abeilles sont infectées par voie orale et les spores. Les jeunes colonies se développent pendant un an ou deux puis le couvain est attaqué, noirci et pourri, dégageant une odeur fétide et la colonie meurt ou essaime. L’île de Tubuai est la seule île de Polynésie française où des foyers actifs de cette maladie sont encore détectés. En conséquence, le Conseil des ministres a validé un programme qui comprend deux phases.
La première phase d’assainissement vise à diminuer la pression d’infection et à limiter les risques d’hybridation des abeilles. Elle implique la destruction des foyers actifs de loque américaine et l’élimination du maximum de colonies, y compris les essaims sauvages. La seconde phase implique le repeuplement de l’île par des colonies testées pour leur comportement hygiénique. Dans le but de compenser la perte liée à la destruction des colonies pendant la phase d’assainissement, les propriétaires de ruches sont indemnisés par une prise en charge par l’administration des dépenses liées au repeuplement par des colonies saines et testées.
Cette forme d’indemnisation publique revêt toute sa pertinence au regard, d’une part, de l’importance que représente la présence d’une population d’abeilles dans l’île de Tubuai, non seulement pour la production locale de miel mais également pour la pollinisation des productions agricoles, notamment de litchis et, d’autre part, du risque que la persistance d’un foyer de loque américaine à Tubuai fait courir à l’ensemble du rucher de la Polynésie française.
L’élimination de cette menace pour un secteur en développement est un objectif réalisable, seule l’île de Tubuai présentant encore des cas de cette maladie. Enfin, un statut indemne pourrait constituer un argument commercial de poids pour l’élevage et la commercialisation de reines d’abeilles à l’international.
 
 
Condition féminine : évaluation de la mise en œuvre du programme d’action pour l’autonomisation des femmes
La ministre du Travail, en charge de la condition féminine, Tea Frogier, a présenté une communication en Conseil des ministres se rapportant à la mise en application du programme d’action pour l’autonomisation des femmes. Adopté lors de la quatrième conférence mondiale sur les femmes, qui s’est tenue sous l’égide de l’ONU à Beijing en 1990, ce programme qui  fixe des objectifs et des actions stratégiques pour la promotion de la femme et la réalisation de l’égalité des sexes, constitue encore aujourd’hui le principal document de politique mondiale en matière d’égalité des sexes. Il est procédé à une évaluation de sa mise en œuvre selon une périodicité quinquennale.
 
Bénéficiant des dispositions adoptées en France métropolitaine pour garantir l’égalité femmes – hommes (loi sur la parité, renforcement des mesures répressives dans le code pénal concernant les violences faites aux femmes, dépénalisation de l’avortement), la Polynésie française occupe une place d’avant-garde dans la région du Pacifique en développant en sus des programmes qui, sans être spécifiquement réservés aux femmes, leur profitent largement. Il en va notamment ainsi de la prise en charge des soins génésiques sur Tahiti et dans les archipels éloignés, qui aura permis de rapporter la mortalité maternelle à un taux inférieur à 1%, des dispositions permettant l’égal accès à l’éducation (les femmes polynésiennes sont en moyenne plus diplômées que les hommes) ainsi que l’égal accès à l’emploi qui autorise la féminisation des fonctions d’encadrement et de direction.
 
La participation de la Polynésie française à la conférence régionale appelée à se dérouler à Bangkok, du 17 au 20 novembre prochains, permettra de présenter les avancées enregistrées en matière d’égalité femmes-hommes et de contribuer activement à la détermination des thématiques qui seront prioritaires pour les prochaines années en matière d’orientation stratégique, en faisant connaître les besoins spécifiques à la Polynésie française. La représentation de la Polynésie française à ladite conférence lui fournira en outre l’opportunité, après une dizaine d’années d’absence, d’affirmer auprès des bailleurs de fonds la place des collectivités françaises dans le Pacifique, de façon à ne plus être exclue systématiquement de tous les programmes en matière de condition féminine qu’ils financent.
 
 
Modification des référentiels pour les titres professionnels délivrés par le Centre de Formation Pour Adultes (CPFA)
 
La ministre du Travail, Tea Frogier, a présenté, en Conseil des ministres, la modification des référentiels professionnels et de certifications de titres professionnels dans les secteurs primaire, du bâtiment, de l’industrie et du tertiaire. Ces titres professionnels sont délivrés dans le cadre de formations dispensées par le CFPA aux stagiaires majoritairement demandeurs d’emploi.
En 2012 déjà, 26 titres professionnels avaient été créés qui sont tous reconnus sur le plan national. Aujourd’hui, pour préserver la garantie de la valeur de ces titres, les programmes de formation ainsi que les modalités d’examen ont fait l’objet d’une mise à jour pour tenir compte des évolutions des métiers.
Le CFPA a pour mission de favoriser l’insertion des demandeurs d’emploi et de permettre à toute personne engagée dans la vie active d’acquérir une qualification professionnelle. En 2013, le CFPA a accueilli 729 stagiaires et a affiché un taux de réussite de 98,6 %.
 
 
Lutte contre l’infestation de la petite fourmi de feu : plan d’action à Tahiti, Moorea et Rurutu
 
La fourmi électrique (Wasmannia auropunctata), plus communément appelée petite fourmi de feu, a été officiellement signalée et identifiée à Tahiti en 2004 dans la commune de Mahina, mais elle a probablement été introduite en Polynésie accidentellement dès les années 1990. Malgré les premières interventions coordonnées en 2006 par le SDR, puis par la direction de l’Environnement, l’espèce s’est malheureusement propagée dans la quasi-totalité des communes de Tahiti, et des cas ont également été signalés à Moorea et Rurutu.
 
Depuis 2007, une cartographie et un suivi de l’infestation ont pu être établis par la Direction de l’Environnement. Elle fait état d’une contamination de 801 hectares répartis en 90 colonies pour l’île de Tahiti. A Moorea, une colonie a été signalée en 2011, à Atiha, et a été immédiatement traitée. D’autres colonies ont été identifiées depuis, et une campagne de traitement terrestre a pu être lancée par la Direction de l’environnement, avec l’appui de la commune de Moorea, le SDR et l’intervention d’un prestataire de service. A Rurutu, deux colonies ont été signalées en 2014, et une formation a été mise en place pour les agents du SDR présents sur place afin de réaliser les traitements nécessaires qui sont actuellement en cours.
 
A Tahiti, compte tenu de l’ampleur des zones infestées, il apparait difficile aujourd’hui d’envisager une éradication complète de l’espèce, mais des mesures préventives permettront d’en ralentir la propagation. Aussi, le dispositif réglementaire mis en place en 2006 par les ministres en charge de l’Environnement et de l’Agriculture sera complété par l’obligation se faire réaliser des tests de détection systématiques des espèces envahissantes lors des études d’impact et travaux et lors des transports de matériaux et produits sensibles dans les îles et zones indemnes. Par ailleurs, le contrôle des points de transit vers les îles sera renforcé et le traitement local des zones infestées encouragé.
 
A Moorea et Rurutu, où l’éradication est encore envisageable, un plan d’action doit  être mis en œuvre pour les deux îles. Le Conseil des ministres a donc acté une série de mesures visant a lutter contre la propagation des fourmis de feu, notamment en actant la réalisation d’un plan d’action comprenant 5 traitements par an, pendant 5 ans, des zones identifiées comme infestées. Des mesures préventives, telles que le nettoyage des camions et engins de chantier, le contrôle des terres transportées, ont également été prises, ainsi que la création d’un réseau de veille chargé d’alerter les services compétents.
 
Par ces mesures, la Polynésie française œuvre pour la biosécurité inter-insulaire et poursuit les objectifs énoncés dans le programme de coordination des actions de prévention, de formation et de lutte précoce contre les espèces envahissantes mené conjointement avec l’Etat. Localement ces opérations seront menées conjointement par la Direction de l’Environnement, les agents locaux du SDR, mais également les communes concernées.
 
 
Acquisition et protection du Marae Nu’urua de Moorea par le Pays
 
Le marae Nu’urua appelé également « Te ahu i Nu’urua » est le second plus grand marae des îles du Vent après le marae Mahaiatea de Papara. En 1925 l’archéologue Kenneth Emory en fit les premiers relevés. Le marae Nu’urua mesurait alors 105 m de long sur 60 m de large, avec un ahu de 60 m de long sur 12 m de large, pour une hauteur dépassant les 6 m.
 
Situé dans la commune associée de Ha’apiti, sur la pointe Nu’urua et face à la passe Ta’ötaha, le marae Nu’urua est le plus prestigieux monument de Moorea. Par son histoire et son architecture imposante, avec notamment un ahu à gradins composé de dalles de corail taillées et polies et de pierres à bossage, ce marae ari’i était l’apanage de la lignée des Marama, ari’i nui no ’Aimeho nui i te Raravaru.
 
Aujourd’hui le marae Nu’urua, monument historique classé par un arrêté du 23 juin 1952 est en péril du fait des agissements destructeurs réitérés d’un agriculteur qui a été condamné en première instance, à l’issue de l’audience correctionnelle du 28 octobre 2013, pour ses actes de dégradation. Malgré cette condamnation, qui est une première en Polynésie, l’intéressé a poursuivi son œuvre de destruction comme en témoignent cinq constats effectués avant, pendant et après le procès, par les agents du service de la culture et du patrimoine accompagnés à deux reprises par un huissier de justice.
 
Malgré toutes les exactions commises à son encontre, le marae Nu’urua demeure un site majeur du Pays et sa mise en valeur est nécessaire. Le Pays se propose donc de se porter acquéreur du terrain, ceci afin de le préserver, mais également pour le restaurer et en aménager les abords. Si Moorea dispose de plusieurs sites archéologiques, dont ceux de Opunohu, restaurés par le service de la culture et du patrimoine en 2013, celui de Ha’apiti présente un atout indéniable de par sa situation géographique qui le rend facilement accessible.
 
Le site de Nu’urua, une fois restauré, représentera un pôle visitable incomparable. Outre le grand marae Nu’urua, le site compte deux marae tumu plus petits. Sur l’un d’eux, on trouve un pétroglyphe gravé de 3 tortues. Un paepae et les soubassements d’un ancien fare pote’e existent à proximité. Une grande pierre appelée « ’öfa’i ho’ipu » comportant de nombreuses cavités est couchée dans la cour du marae Nu’urua. Cette pierre, autrefois dressée, était à l’origine d’un défi lancé aux guerriers.
 
La protection et la valorisation de ce site s’inscrit dans la volonté du Pays et de son Gouvernement de protéger et de promouvoir notre patrimoine et notre culture et il importe, au vu des dégradations constatées, de donner aux services culturels et aux  autorités compétentes les moyens d’agir dans ce sens. 
 
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Coupure d'électricité, EDT présente ses excuses à ses abonnés  15/10/2014

Mardi 14 octobre à 12h00, un défaut sur un poste privé de Punaauia, a provoqué une forte perturbation du système électrique de Tahiti avec pour conséquence le délestage d’une partie importante de la clientèle en zone urbaine (Fare-Ute-Vairaatoa), de Punaauia et d’Arue.
Cet incident a provoqué l’arrêt de deux groupes de la centrale de la Punaruu (Groupes G7P et G8P) entrainant la mise hors tension de 31 départs haute tension (38% de la puissance totale du réseau)
La remise sous tension a débuté à partir de 12H07. Tous les clients ont pu être réalimentés à partir de 12H43.
Le Groupe EDT tient à s’excuser auprès de la clientèle des désagréments causés lors de cette interruption involontaire de distribution d’énergie.

Nouveaux horaires du AREMITI FERRY 2 effectifs à compter du 3 novembre  15/10/2014

PAPEETE, le 15 octobre 2014. (COMMUNIQUE) Horaires modifiés du AREMITI FERRY 2 seront applicables à compter du Lundi 03 Novembre 2014 au lieu du Lundi 20 Octobre 2014.

Nouveaux horaires du AREMITI FERRY 2 effectifs à compter du 3 novembre

Faa'a: Précautions épidémie de Chikungunya  13/10/2014

Faa'a: Précautions épidémie de Chikungunya
FAA'A, le 13 octobre 2014. (COMMUNIQUE) En raison de la recrudescence de plusieurs cas de Chikungunya dans les communes avoisinantes, le Maire de la Commune de Faa’a et ses membres du conseil municipal informent les administrés de Faa'a des mesures à prendre afin de contenir l’épidémie.

Cette maladie transmise par le moustique possède des symptômes similaires à ceux de la dengue : fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, etc.

Aussi, chacun doit veiller à l'élimination des gîtes à moustiques à son domicile et dans son entourage. Il est important de se protéger des piqûres de moustiques, pour ne pas être malade. Il est important de se protéger des piqûres de moustiques pour éviter de transmettre la maladie à son entourage, notamment les enfants.


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