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Compte rendu du Conseil des Ministres du 1er avril 2015  01/04/2015

Un conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 1er avril dont voici le compte-rendu:

Bilan du comité directeur du Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique

Le comité directeur du Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique (dit Fonds Pacifique) a tenu sa première réunion au titre de l’exercice 2015, à Nouméa le 11 mars dernier, sous la présidence de Cynthia Ligeard, présidente du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. La Polynésie française y était représentée par Heremoana Maamaatuaiahutapu, en charge du pôle de la promotion des langues, de la culture, de la communication et de l’environnement au sein du gouvernement, et par Bruno Peaucellier, directeur adjoint de cabinet à la présidence.

Le Comité directeur a examiné plus de 80 projets et a décidé l’attribution de subventions pour environ la moitié d’entre eux, à hauteur de 1,24 millions €, soit environ 148 millions Fcfp.

Le bilan pour la Polynésie française est très positif puisque le comité directeur a retenu 12 projets polynésiens pour un montant total de 327 000 €, soit 39 millions Fcfp, principalement dans les secteurs de la culture (Festival International du Film documentaire Océanien, salon du livre de Tahiti), de l’environnement (conférence du groupe des dirigeants polynésiens sur le changement climatique, formation sur les récifs coralliens), du tourisme (participation au salon de la croisière à Miami) et de la santé (surveillance des pathologies infectieuses dans le Pacifique). Ce montant représente plus du quart (26,2 %) du montant total des subventions attribuées, soit le plus fort taux observé ces dernières années.

En conclusion, le gouvernement du Pays ne peut que se féliciter des résultats obtenus à Nouméa, tant par la qualité que par le nombre des projets retenus, dans un contexte budgétairement très contraint.

Après deux années de présidence néo-calédonienne, la présidence du comité directeur du Fonds Pacifique reviendra à la Polynésie française, pour les années 2016-2017.

Cadre de Mesure de la Performance de la Gestion des Finances Publiques : évaluation des finances de la Polynésie française

Dans la continuité du gouvernement précédent, le redressement et l’assainissement des comptes publics de la Polynésie française constitue un enjeu majeur du gouvernement actuel.

De nombreuses mesures ont été prises depuis mai 2013, permettant notamment la progression de 3 points entre 2013 et 2014, de l’indice de mesure de la qualité des comptes locaux (IQCL) (13,68 sur 20 en 2014). Aujourd’hui, il convient d’évaluer la pertinence du plan de redressement et d’assainissement des comptes de la collectivité, au besoin de l’ajuster, pour le faire évoluer.

C’est dans ce contexte que le gouvernement a signé le 19 août 2013, une convention de financement à hauteur de 90 000 euros, avec l’Union Européenne, via le Xème Fonds Européen de Développement (FED), pour le renforcement des capacités institutionnelles de la Polynésie française, programme dont l’un des axes de développement est la bonne gestion des finances publiques (GFP).

L’évaluation des performances de la gestion des finances publiques en Polynésie française selon le cadre PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability) doit permettre à la Commission européenne de confirmer l’éligibilité de la Polynésié française à l’appui budgétaire dans le cadre du XIème FED (29,9 millions d’euros). Le cadre PEFA est un cadre de suivi intégré, qui permet de mesurer la performance de la gestion des finances publiques (GFP) et son évolution dans le temps.

Il identifie six dimensions essentielles d’un système de GFP ordonné et transparent :

• Crédibilité du budget,
• Exhaustivité et transparence du budget et de son suivi,
• Budgétisation fondée sur des priorités nationales,
• Prévisibilité et contrôle du budget,
• Comptabilité, enregistrement des informations et rapports financiers,
• Surveillance et vérification externe.

Il comprend un rapport sur la performance de la GFP construit sur un ensemble de 28 indicateurs GFP de haut niveau servant à évaluer la performance en fonction de ces 6 dimensions. Trois indicateurs supplémentaires permettent par ailleurs de mesurer l’impact de l’action des bailleurs de fonds sur la performance.

Ainsi, le cadre PEFA contribue à l’harmonisation et à l’alignement des interventions des bailleurs de fonds autour de la stratégie du Pays. Le Vice-Président, Nuihau Laurey, en charge du budget et des finances, a donc présenté, au Conseil des ministres, le calendrier, la gouvernance et les étapes de cette évaluation qui doit démarrer fin mai 2015 pour être finalisée en octobre 2015.

Il est à noter que le comité de pilotage comprendra, a minima, les principales parties prenantes, tant du Pays que de l’Etat, qui ont un rôle dans la bonne exécution des dépenses publiques et le recouvrement des recettes. Enfin, un représentant de la commission européenne participera à ce comité en qualité d’observateur.


Propositions de partenariat avec la Nouvelle-Calédonie pour la prise en charge des patients en radiothérapie

Fin 2014, les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie ont fait part au Centre hospitalier de la Polynésie française de leur souhait d’étudier ses propositions en matière de prise en charge des patients en radiothérapie.

A ce jour, en effet, les patients calédoniens ayant besoin d’un traitement en radiothérapie sont transférés vers l’Australie ou la métropole, ce qui présente un certain nombre d’inconvénients en termes médicaux, de déracinement familial et de coût de prise en charge.

Le nombre de patients concernés est estimé entre 300 et 350 par an. L’augmentation du nombre de patients atteints d’un cancer a conduit à l’ouverture d’un service d’oncologie et de radiothérapie en Polynésie française. Ce service ouvert depuis maintenant quatre ans assure la prise en charge d’environ 300 patients chaque année et évite autant d’évacuations sanitaires vers la métropole. Bien qu’important, ce nombre de patients reste bien inférieur à la capacité maximale de traitement du service.

La relative proximité de la Nouvelle-Calédonie permet d’envisager un partenariat avec la Polynésie française profitable à la fois pour les patients, les professionnels de santé et l’organisme payeur.

L’étude réalisée par le Centre hospitalier de la Polynésie française montre qu’il dispose des capacités en termes de ressources médicales, techniques et d’hébergement pour répondre aux besoins calédoniens dans des conditions financières soutenables. Le service de radiothérapie-oncologie s’est fortement mobilisé pour développer le cahier des charges de ce projet, dont la dimension stratégique va bien au-delà de la simple prise en charge de patients en radiothérapie.

En effet, le développement de cette offre de soins de haute technicité doit permettre au CHPF de constituer un pôle de référence en matière de traitement du cancer et de renforcer ses actions de coopération interrégionale sur la zone du Pacifique Sud.

En s’appuyant sur le nouveau service de médecine isotopique qui ouvrira dans les prochains mois, cette activité permettra, à terme, d’envisager l’implantation d’un TEP-scan qui consacrera le leadership de la Polynésie française dans le traitement du cancer et devrait ouvrir l’accès à des financements nationaux auprès de l’Institut national du cancer.

Ce dossier est porté par l’ensemble de l’établissement, comme en témoigne le vote favorable de la Commission médicale d’établissement réunie en sa séance du 10 mars 2015. Un volet financier permettra aux autorités sanitaires calédoniennes et à l’organisme de protection sociale d’effectuer les comparaisons nécessaires à un choix éclairé.


Laboratoire de haute sécurité biologique : attribution d’une subvention d’investissement à l’Institut Louis Malardé

Au mois d’octobre 2014, le gouvernement a décidé de doter la Polynésie française d’un laboratoire de haute sécurité biologique 3 (NSB3) affecté à l’Institut Louis Malardé (ILM).

A cet effet, une autorisation de programme libellée « Subvention ILM : Acquisition et installation d’un laboratoire NSB3 mobile » a été inscrite au collectif n°4 du budget général de la Polynésie française, pour un montant de 100 000 000 Fcfp.

Cette décision traduit la prise en compte par le gouvernement :

- de l’exposition croissante de la Polynésie française aux maladies infectieuses émergentes,
- et, de la nécessité qui lui impose son isolement géographique de gérer de façon autonome les alertes sanitaires.

L’urgence de la situation a conduit à programmer l’installation d’un laboratoire NSB3 containérisé, livré et certifié avec tout l’équipement nécessaire.

La subvention d’investissement attribuée par le Pays à l’Institut Louis Malardé va permettre l’acquisition de ce laboratoire. Le coût de fonctionnement de cette structure, incluant quatre visites de maintenance annuelles par du personnel hautement qualifié, sera pris en charge par l’Institut Louis Malardé (ILM) sur son budget de fonctionnement.


FIFO dans les îles

Après une 12ème édition réussie du Festival à Papeete, le FIFO Hors les Murs se prépare pour une tournée dans les archipels. L'événement, plébiscité par les populations des îles qui découvrent ainsi la programmation des documentaires projetés à Papeete, concerne 6 000 à 8 000 personnes. Si les élèves des collèges et lycées sont les premiers bénéficiaires de l'opération, un plus large public profite des projections organisées en soirée. Toutes ces projections, scolaires et publiques, sont entièrement gratuites.

Une tournée aux Marquises est également prévue à la rentrée de septembre. Par ailleurs, pour répondre à la demande de plus en plus importante des communes de Tahiti, un programme sera également mis en place en septembre dans les établissements et les communes de Tahiti. Pour les projections dans les collèges et lycées, trois films sélectionnés par le FIFO seront présentés, avec un dossier pédagogique, qui pourra être utilisé en amont par les enseignants pour préparer les projections.

Cette manifestation est mise en œuvre par l’AFIFO, avec le soutien du Pays, d’EDT, partenaire historique de l’événement, et d’Air Tahiti, ainsi que les associations, les établissements du second degré et les communes. L’AFIFO organisera prochainement une conférence de presse pour présenter le calendrier de ces projections.
Bilan du premier séminaire sur les langues

Organisé par le ministère de la Culture, en charge de la promotion des langues polynésiennes, le séminaire sur « L’apprentissage des langues polynésiennes » s’est tenu les 19 et 20 février derniers au petit théâtre de la Maison de la culture. Il a réuni environ cent cinquante participants d’horizons divers : membres des académies de langues polynésiennes, enseignants-chercheurs de l'université, enseignants du premier et du second degré, étudiants, membres d’associations culturelles, représentants de confessions religieuses, représentants des médias.

Il visait principalement à répondre aux questions suivantes :

- Comment accroître l’accès aux langues polynésiennes ?
- Comment encourager l’engagement des familles dans la transmission des langues d’origine ?
- Comment consolider la visée plurilingue à l’école ?

La dernière demi-journée a été l’occasion d’identifier collectivement des actions jugées prioritaires. Les propositions formulées relèvent de différents niveaux qui devaient être hiérarchisés. Les propositions qui suivent, inspirées par les conclusions du séminaire, vont servir de base pour un plan d’action gouvernemental sur trois ans.

Ces conclusions ont été présentées au Conseil des ministres, ainsi que les grands principes retenus qui s’articulent autour de 4 axes : valoriser les langues polynésiennes dans leur diversité, envisager le bilinguisme comme un atout, donner envie et rassurer et augmenter l’accès aux langues, et enfin redéployer la fonction communicative des langues et privilégier l’oral.


Présentation du festival du ‘Ukulele

Le Festival international de ‘Ukulele de Tahiti est un évènement créé par la Maison de la Culture, en partenariat avec Magic City et avec le soutien de TNTV, qui vise à développer et à promouvoir la pratique du ‘ukulele tahitien et de sa frappe traditionnelle aussi bien sur le plan local qu’international. C’est un évènement triennal, qui se tiendra pour sa première édition du 7 au 11 avril 2015 à Papeete.

Pour cette première édition, deux virtuoses hawaiiens du ‘ukulele seront invités et parraineront l’événement : Kris Fuchigami et Aidan James. Ces deux jeunes musiciens reconnus sur la scène internationale, se produiront aux côtés des virtuoses polynésiens sur la scène du grand théâtre de la Maison de la Culture.

Le programme de la manifestation prévoit : des masters classes gratuites de ‘ukulele données par les invités d’honneur, Kris Fuchigami et Aidan James, au Conservatoire Artistique de la Polynésie française ; des démonstrations gratuites dans la ville de Papeete, au centre Vaima, au marché de Papeete, au parc Bougainville, et en soirée place Vaiete, afin de faire découvrir au public polynésien toutes les possibilités de cet instrument ; un grand concert, auquel participeront, outre Kris Fuchigami et Aidan James, les artistes locaux Maruarii Ateni, Georges Teriipaia, Maveana, Vaimoana Urarii, Eto Teissier et Joseph Lai, ainsi que les élèves de l’école de danse de Kahealani O Kahiki.

Le Festival s’achèvera sur une tentative de Record du monde Tahiti Ukulele. Porté par TNTV, cet événement a pour objectif de battre le record du monde de joueurs de ‘ukulele actuellement détenu par le Royaume Uni, qui a réuni 2 370 joueurs de ‘ukulele répertoriés par le livre Guinness des records. L’objectif est d’atteindre au minimum 2 500 participants, lesquels devront jouer pendant 5 minutes en harmonie la musique « Bora Bora e ». L’accès est gratuit, à condition d’avoir un ‘ukulele.


Baisse de tarifs de la société Air Tahiti

Le ministre de l’Equipement a demandé à la société Air Tahiti, il y a quelques semaines, d’examiner la possibilité de répercuter sur le prix des billets d’avions, la baisse du prix du carburant, à l’instar des baisses opérées par la compagnie Air Tahiti Nui et la société EDT. En effet, il apparaissait normal, après plusieurs années de hausse tarifaire en partie liée au coût du carburant, que la société Air Tahiti participe à l’effort économique en répercutant, pour partie, la baisse au profit des consommateurs.
La direction de la société a fait part de la fragilité de sa trésorerie, notamment en raison du financement de deux avions en 2014, en fonds propres et sans défiscalisation. Toutefois elle a favorablement réagi à la demande du ministre, et après avoir étudié plusieurs alternatives (augmentation du nombre de sièges offerts à tarif réduit, baisse de la surcharge carburant sur les billets), la société Air Tahiti propose de mettre en place une nouvelle opération promotionnelle.
Cette opération consiste à ajouter aux promotions existantes 5 000 places supplémentaires, qui feront l’objet d’une réduction de 50%, ce qui représente un effort financier de la société d’environ 50 millions Fcfp, Air Tahiti s’inscrivant ainsi parfaitement dans la dynamique de la relance de l’économie.
Cette promotion sera répartie sur l’ensemble de l’année, et elle s’adressera à toute la population (sauf administrations et entreprises), donnant ainsi une visibilité sur l’année, et ce sans qu’elle puisse être remise en cause en cas de hausse prochaine du coût du carburant.



Port autonome : armements des points d’inspections filtrages en zone du terminal de commerce international

Suite aux derniers développements et échanges avec les différents partenaires sur l’exercice de l’autorité portuaire au Terminal de Commerce International (TCI), la Direction du Port autonome de Papeete, en accord avec la demande du Président de la Polynésie française, a décidé de renforcer les effectifs de la Police Portuaire sur la zone.
Ce renforcement se fera par le redéploiement des effectifs officiant aujourd’hui sur la gare maritime vers le TCI. Cette modification impliquera une externalisation de la surveillance de la gare maritime qui subit depuis de nombreux mois des actes de vandalisme dégradant fortement l’ouvrage mis en service en 2012.
Les missions des agents affectés aux contrôles des accès du TCI et à l’exercice des missions de polices portuaires restent, sur le principe, inchangées. Néanmoins, elles seront à nouveau précisées et complétées afin que tous les agents soient informés et rendus responsables des missions qui leur incombent. Il est attendu de leur part une meilleure efficience qui doit conduire à améliorer la sécurité et la sûreté du Terminal.
Après plusieurs années de concertation et de négociations dans le but de moderniser le corps de la police portuaire et d’adapter le contenu de ses missions aux exigences économiques et règlementaires des trafics accueillis par le Port Autonome de Papeete, le personnel a été sensibilisé dès 2013 à la nécessaire implication personnelle pour le bon accomplissement des tâches

En complément, des actions de formation et d’encadrement, en vue d’améliorer l’efficacité des agents, seront réalisées les prochains mois. Le redéploiement des effectifs sera effectué à compter du 13 avril 2015, en tous les cas au plus tard le 1er mai 2015. Cette mesure vise donc à améliorer les conditions de sécurité sur la zone du TCI, dans l’attente des conclusions de l’expert – la société CTS Consulting – sur l’ensemble des mesures à mettre en œuvre et qui seront soumises aux sociétés d’aconage, aux salariés de ces sociétés, et aux services concernés (Douanes, Service du développement rural).




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Seize ordinateurs volés dans une école primaire de Raiatea  30/03/2015

PAPEETE, le 30 mars 2015. Seize ordinateurs portables ont été dérobés à l'école primaire de Vaitahe, à Uturoa. Le ou les cambrioleurs ont fracturé une fenêtre pour rentrer dans l'établissement.
La gendarmerie de Raiatea enquête pour retrouver le matériel et le ou les voleurs.

Boxe : Convocation des présélectionnés des JPS de Papouasie 2015  26/03/2015

Boxe : Convocation des présélectionnés des JPS de Papouasie 2015
PAPEETE, le 26 mars 2015. (COMMUNIQUE) Tous les boxeurs présélectionnés sont convoqués pour une réunion sur le programme à venir pour préparer les JPS de Papouasie.

Convocation le mercredi 1er avril 2015, à la salle d'entraînement de la FPB, à Fautaua, à 16h30.

La présence de tous est obligatoire!!

Liste des boxeurs présélectionnés pour les JPS de Papouasie :

Hommes
49 KG : IENFA Matauarii
52 KG : SANFORD Raihau, TEFAFANA Ariioehau
56 KG : WAOUTE Roger, TUIHAA Jason, ATEO Tevaiti
60 KG : TAURAI Rowan, NOHO Laynoa, GAUDENZI Manutahi
64 KG : TUIHAA Jordan, HAUATA Heiarii
69 KG : PERRY Ryan, LEE Tori, TUUHIA Eddy, TUNOA Raimana, HATITIO Hubert, TUPANA Raihei
75 KG : TAMAITITAHIO Albert, MAI Heiarii, RAIHEUI Iriatai, PAHIO John, TAAROA Puai
81 KG : TETOOFA Henere, NENA Tautuarii, TUFAIMEA Tony
91kg : NEUFFER Heimata, JUBELY Torea, FLEUR Guillaume, TUMATAAROA Tamatoa,
+91 kg : PUTOA Ariitea, ATIU Amoroa, MAROTAU Teiki,

Femmes :
-FLORES Angela
-NENA Zamora
-UFA Staycy
-FAT Ahauura
-FAT Tuhono
-IOANE Lahana
-TAVANAE Odette
-TEMAITITAHIO Michelle
-VANAA Hinatea
-EBBS IMIURA
-VANAA Naehu
-TEURA Tuilei
-TEPAKO Raitere




Collecte de sang à la Mairie de Mahina jeudi 26 mars de 8h00 à 11h00.  25/03/2015

Le Centre de Transfusion Sanguine organisera une collecte de sang à la Mairie de Mahina demain matin jeudi 26 mars de 8h00 à 11h00.

Collecte de sang à la Mairie de Mahina jeudi 26 mars de 8h00 à 11h00.

Compte rendu du Conseil des Ministres du 25 mars 2015  25/03/2015

Un conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 25 mars 2015:


Point sur le prix des hydrocarbures

Le dernier chargement de produits hydrocarbures qui a eu lieu en Corée a fait état d’une hausse de la valeur CAF de l’essence sans plomb de l’ordre du 11,13 %.

Sur ce chargement, le cours moyen du dollar américain s’est fixé à 105,805 Fcfp/US $ contre 99,90 Fcfp/US $ pour le chargement précédent, soit une hausse de 5,91%.

Les variations de valeur CAF exprimées en Fcfp associées à une appréciation notable de la devise américaine conduit à une hausse de l’essence sans plomb de 17 %, du pétrole de 12 % et du gazole de 2 %.

Le solde toujours positif du fonds de régulation du prix des hydrocarbures (FRPH) permet toutefois au gouvernement de ne pas augmenter le prix des hydrocarbures proportionnellement à la hausse constatée.

En outre, compte tenu des spécificités et des difficultés du secteur pêche, le gouvernement a acté une baisse de 5 Fcfp du gazole pêcheur vendu en gros et au détail.

Partenariat pour l’élection de Miss France 2016

Fin février 2015, le comité du concours de beauté Miss France s’est rapproché du GIE Tahiti Tourisme et d’Air Tahiti Nui afin de leur présenter une proposition de partenariat pour l’édition « Miss France 2016 ».

Le concours de beauté Miss France est très populaire. Il regroupe les 33 candidates, élues « Miss régionales », choisies pour représenter les régions de France métropolitaine et d’outre-mer. La finale se tient au cours d’une cérémonie nationale, diffusée en direct en soirée, à une heure de grande écoute, à la télévision. Auparavant, lors des dernières éditions, dans le cadre de leur préparation pour la grande soirée d’élection, les candidates effectuent un déplacement hors de métropole.
C’est ainsi que les 33 candidates à l'élection de Miss France 2015 se sont rendues à Punta Cana, en République Dominicaine. C’est dans ce contexte que le comité de Miss France propose que Tahiti et ses îles constitue l’écrin de cette étape de la sélection pour Miss France 2016.
Outre les séances photos et vidéos réalisées en vue de l’évènement, les Miss régionales enchaineront la visite des sites remarquables et naturels de notre pays et iront également à la rencontre de la culture et de l’authenticité de la Polynésie. La Polynésie sera la destination à l’honneur du concours de l’année 2016 et ce partenariat, qui permettra de bénéficier de nombreuses expositions médiatiques, contribuera ainsi à la promotion de la destination.

Convention Socredo-Epic Vanille afin de favoriser l’installation de nouvelles ombrières

Le ministre chargé du Développement du secteur primaire, Frédéric Riveta, a présenté au conseil des ministres un projet de convention de partenariat entre la Socredo et l’Etablissement Vanille de Tahiti destinée au financement des projets d’installation de nouvelles structures d’ombrières.
C’est ainsi que la Banque Socredo proposera des dispositifs avantageux pour les futurs porteurs de projets en accordant, en particulier, un taux d’intérêt préférentiel et un différé du remboursement des échéances.

La Vanille de Tahiti bénéficie d’un programme de relance de la production depuis fin 2013 qui a commencé par la régénération de tuteurs existants complété aujourd’hui par l’attribution de ces nouvelles ombrières.

Ainsi, l’établissement prévoit d’implanter, pour 2015, 42 nouvelles ombrières soit une superficie de 2,4 hectares aux îles Sous-le-Vent et aux îles Du Vent. Ces ombrières entreront en production à partir de 2018.
Le budget total de ce plan de relance s’élève à 120 millions Fcfp, l’établissement Vanille de Tahiti intervenant à hauteur de 50% et la Socredo apportant le complément du financement.

Liste des substances actives de pesticides autorisées en Polynésie française

La liste des substances actives de pesticides autorisées en Polynésie française évolue constamment au gré des demandes des professionnels et des connaissances acquises sur l’efficacité et la dangerosité des produits.
Ainsi, lors de la réunion de la commission des pesticides du 12 février 2015, la commission a émis un avis favorable pour le retrait de l’herbicide paraquat de l’annexe 1, et pour l’ajout du fongicide mandipropamide à l’annexe 5 et de l’insecticide flupyradifurone à l’annexe 4.
Bien que très toxique, pour son faible coût et sa facilité d'utilisation, le paraquat de la famille des Pyridines-bipyridiliums sert en agriculture, floriculture et dans certains boisements à désherber ou préparer le sol. Il vise à protéger les semis contre la concurrence d'un large éventail de plantes pluriannuelles dites nuisibles ou mauvaises herbes.
Le paraquat est dangereux par sa forte toxicité aiguë par ingestion, même à faible dose : atteinte digestive caustique, avec diarrhée pouvant conduire à des risques de déshydratation en cas d’ingestion importante, atteinte rénale de type insuffisance rénale fonctionnelle. Au surplus et, notamment, dans le cas d’une intoxication par ingestion, il n’existe aucun antidote connu à ce jour.

Il a été à l'origine de controverse, notamment aux Antilles, où il tend à remplacer le chlordécone à l'origine d'une large pollution des sols et eaux superficielles dans les Caraïbes. Réautorisé en 2003 par l'Union Européenne, le paraquat a, de nouveau, été interdit en juillet 2007 compte tenu du lien soupçonné entre le paraquat et la maladie de Parkinson. Par ailleurs, associé à certains pesticides, il serait impliqué de manière significative dans les atteintes spermatiques et la fertilité.
De facto, des indices sérieux existent tendant à douter de l’innocuité de la substance. S’agissant de la santé humaine et animale, le principe de précaution s’oppose donc au maintien de cette substance sur la liste des pesticides autorisés en Polynésie française et impose à l’autorité politique de prévenir les risques potentiels en le supprimant de la liste des substances actives donc la commercialisastion est autorisée.
Hors commandes en cours, un stock d’environ 3000 litres a été recensé. Afin d’écouler ces stocks et de proposer des substituts éventuels, des délais de commercialisation de six mois et d’utilisation de 12 mois ont été accordés pour les spécialités commerciales de pesticide composées de paraquat. Le gouvernement souhaite que le secteur agricole puisse évoluer en partenariat étroit et serein avec les professionnels mais aussi les consommateurs. Il convient de rappeler que la dernière campagne d’analyse de résidus de pesticides, réalisée entre septembre et octobre 2014, montre que sur 66 produits locaux et 14 produits importés, la proportion des échantillons conformes à la réglementation polynésienne est de 97% pour l’ensemble des échantillons.

Campagne de sensibilisation à l’évaluation des risques professionnels

Le conseil des ministres a pris acte d’une communication présentée par la ministre en charge du Travail, Tea Frogier, se rapportant à la campagne de sensibilisation à l’évaluation des risques professionnels organisée par la direction du travail, en partenariat avec la Caisse de prévoyance sociale (CPS).

Cette campagne qui a débuté le 19 mars dernier, s’inscrit dans la continuité des campagnes organisées sous l’égide de la direction du travail et de la CPS au cours des dernières années.

La campagne 2015 s’articulera autour de trois thèmes : le plan de prévention, le risque chimique et la coordination en matière de sécurité et de protection de la santé sur les chantiers du bâtiment et des travaux publics.

Il est attendu de ces campagnes qu’elles permettent la mise en œuvre d’une prévention efficace de façon à pouvoir éviter les conséquences éventuelles du risque professionnel, qui peuvent revêtir deux formes : l’accident du travail ou la maladie professionnelle.

Six cent trente neuf entreprises ont pu bénéficier de ces campagnes de prévention au cours des dernières années. Le nombre d’accidents de travail est passé de 2367 en 2009 à 1815 en 2013.

Officialisation des réseaux d’éducation prioritaire pour la rentrée scolaire

La ministre de l’Education, Nicole Sanquer-Fareata, a présenté en conseil des ministres un arrêté fixant la liste des réseaux d’éducation prioritaire (REP+) pour la rentrée scolaire d’août 2015.

La ministre de l’éducation nationale a souhaité accompagner le gouvernement de la Polynésie française dans sa politique d’éducation prioritaire. C’est pourquoi le Vice-recteur de la Polynésie française a apposé son visa préalable, qui officialise au plan national la mise en œuvre des trois réseaux : Faa’a, Papara et les Tuamotu.

Dans le premier degré, comme dans le second degré, aucun élève ne doit être abandonné par le système éducatif polynésien. Tous les dispositifs doivent contribuer à la mise en œuvre des actions qui permettent aux élèves de bénéficier de parcours individualisés en fonction de leurs capacités de développement.

L’instauration de réseaux d’éducation prioritaire (REP+) permet d’établir un cadre propice aux apprentissages en s’appuyant sur le travail en équipe des enseignants du premier et du second degré et sur les innovations pédagogiques. Il s’agit de mieux accompagner les élèves dans leurs parcours, particulièrement ceux qui éprouvent des difficultés. La création des réseaux d’éducation prioritaire (REP+) contribuera à l’amélioration des réussites scolaires.

Dans ces secteurs, les relations écoles/familles, partenariales seront développées au bénéfice d’une meilleure prise en charge de l’enfant et de l’adolescent.


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Fédération Tahitienne de Rugby : Modification du calendrier  24/03/2015

PAPEETE, le 24 mars 2015. (COMMUNIQUE) Modifications du calendrier suite au Challenge Alphonse GREIG.

Tous ces matchs se dérouleront au stade PATER.

JEUDI 26 MARS 2015
- 19H00 : FAA'A vs PUNAAUIA
- 20H30 : ARUE vs TARAVAO

JEUDI 2 AVRIL 2015 : D2 RETOUR
- 19H00 : RC MATUATUA vs PIRAE 2

SAMEDI 4 AVRIL 2015 : D1 DEMI FINALES
- 18H30 : -
- 20H00 : -

La Fédération Polynésienne de Boxe au Comité exécutif de l'OCBC  24/03/2015

La Fédération Polynésienne de Boxe au Comité exécutif de l'OCBC
FIDJI, le 24 mars 2015. (COMMUNIQUE) Le comité Exécutif de l’Oceania Confederation Boxing Committee s’est réuni ce samedi 20 Mars à Nandi (Fidji). Tauhiti NENA, Vice Président de l’OCBC et Président du COPF, a assisté à cette réunion où plusieurs points ont été débattus et qui auront une influence sur la boxe locale.

Ce comité a été présidé par le président australien Ted Tanner. Il a permis d’aborder la mise à jour du statut OCBC et des règlements sous l’égide de l’AIBA. Mais également le programme des compétitions de l’année avec en point d’orgue les jeux du pacifique en Papouasie Nouvelle Guinée en juillet et qui se fera sans l’Australie et la Nouvelle Zélande.

D’autres compétitions d’envergure sont également programmées tels que les Océania Senior qui auront lieu en août en Australie et ceux des cadets / junior en 2016. Il était également question de la formation des cadres et celles des coachs et des juges/arbitre où deux formations sont prévues en Octobre à Samoa et en Australie.

Travaux de maintenance sur le réseau, Mana prévoit des perturbations  21/03/2015

En raison de travaux de maintenance rendus nécessaires sur le réseau numérique, l'OPT vous informe que des perturbations momentanées d'une partie des services de télécommunication (ADSL et PROLAN) sont à prévoir le mardi 31 mars 2015 entre 00h00 (minuit) et 02h00 du matin, période durant
laquelle des coupures de service pourront intervenir.

Conscient des gênes que cette opération pourrait occasionner, l'OPT vous présente par avance ses excuses et vous remercie de votre compréhension.

Notre Service Après Vente (Tél: 689-444413, Fax: 689-40812718) et moi-même restons à votre disposition pour toute information complémentaire à ce
sujet.

Récolte de dons pour les sinistrés du Vanuatu à l’assemblée de la Polynésie française  19/03/2015

Afin de venir en aide au Vanuatu, sinistré suite au passage du cyclone Pam, l’assemblée de la Polynésie française s’associe à la démarche du gouvernement du Pays et organise une récolte de dons ouverte à tous dans le hall René Leboucher de l’assemblée.

Les dons en denrées périssables (riz, sucre, lentilles, pâtes, haricots, lait en poudre, boîtes de conserve, eau, etc.) ou en vêtements pourront être déposés dans le hall René Leboucher les vendredi 20 mars et samedi 21 mars 2015 de 8 h à 16 h et le dimanche 22 mars 2015 de 8 h à 12 h.

Une équipe sur place sera chargée de récolter, recenser et trier les dons avant de les acheminer vers la flottille administrative à Motu Uta pour être chargés dans les conteneurs à destination du Vanuatu.

La toiture de la résidence Moana Reva s'est effondrée  18/03/2015

Durant l'incendie samedi à Papeete
PAPEETE, le 18 mars 2015. La toiture de la résidence Moana Reva s'est effondrée ce mercredi après-midi vers 16h15. L'immeuble avait été victime dans la soirée de samedi d'un incendie durant plus de deux heures, détruisant complètement le 4e étage de cet immeuble situé sur le boulevard de la Reine Pomare IV et endommageant fortement la toiture.

Ce qui en restait devait être démonté dans la soirée et la nuit de ce mercredi à jeudi mais finalement, tout s'est effondré à l'intérieur du bâtiment. On ne sait pas si cet effondrement a causé des dégâts supplémentaires à cet immeuble déjà fortement dégradé dans ses étages supérieurs par l'incendie. En tout cas depuis samedi dernier le restaurant situé au rez-de-chaussée de l'immeuble n'a pas pu rouvrir ses portes. La résidence reste privée d'alimentation électrique.


Compte rendu du Conseil des Ministres, le 18 mars 2015  18/03/2015


Atoll de Hao : point de situation sur les actions en cours

La déconstruction et la réhabilitation des anciens sites du Centre d’expérimentations du Pacifique de l’atoll de Hao sont engagées depuis 2009. Le comité de pilotage du projet, réunissant la commune, le Haut-commissariat, les Forces armées et le Pays, s’est réuni pour la première fois le 8 décembre dernier, marquant une étape de la démarche et validant les orientations. Le prochain comité de pilotage est envisagé pour septembre 2015.

L’objectif stratégique de reconversion est de faire de Hao un pôle secondaire de développement insulaire durable, ce pôle ayant vocation à rayonner sur les Tuamotu-Est et les Gambier. En amont, doivent s’engager la reconversion économique de l’atoll, notamment au travers de la mise en œuvre du projet aquacole, et la reconstruction humaine de la population.

Un point d’avancement a été présenté au Conseil des ministres et concerne quatre volets : le contrat de site à mettre en place, l’étude sanitaire, le relogement des habitants de l’ancienne base vie et la gestion des pollutions industrielles. Ce dernier point retient particulièrement l’attention car des travaux de terrassement ont été réalisés sur place fin février, sans information préalable de la population, ce qui a suscité un émoi légitime, relayé par les réseaux sociaux et les médias.

Ces travaux concernent le retrait, prévu, de 21 000 tonnes de terres, polluées aux résidus industriels, de la zone d’implantation du projet aquacole, et leur stockage temporaire sur une parcelle louée par le détachement militaire. Ils ont été suspendus, d’autant que les autorisations administratives requises n’étaient pas encore obtenues.

Le gouvernement a rappelé à l’Etat et aux forces armées les engagements pris lors du comité de pilotage en matière de communication et de transparence des actions à mener. Il est rappelé qu’une tierce expertise doit être engagée afin de confirmer ou non l’innocuité durable des méthodes proposées pour la gestion des terres polluées. A défaut, ces terres devront être évacuées hors de l’atoll pour leur traitement.


Fin de l’épidémie de chikungunya

L'épidémie de chikungunya qui a touché l’ensemble des archipels de la Polynésie française depuis le mois d’octobre 2014 est désormais terminée. Depuis trois semaines, le nombre de nouveaux cas de malades observé est inférieur à 5 personnes pour 10 000. Ce critère est admis comme seuil de fin d’épidémie.

Le virus reste toutefois toujours présent en Polynésie française. Aux îles Australes et aux îles Marquises, si l’épidémie tend vers sa fin, des personnes sont encore touchées mais leur nombre est désormais très faible et en diminution rapide.

Le ministère de la Santé rappelle que les mesures de protection individuelle contre les moustiques et la lutte contre les gîtes sont toujours nécessaires et doivent être poursuivies, notamment pour éviter la survenue de nouvelles épidémies véhiculées par les moustiques (comme la dengue en particulier).

Chacun doit continuer d’éliminer les gîtes chaque semaine. Les responsables des lieux collectifs, accueillant ou regroupant du public, doivent continuer à organiser de façon périodique le dégîtage.

Grâce à la mobilisation de tous les professionnels de santé des secteurs public et privé et dans les communes, en tous points de la Polynésie française, l’épidémie a été franchie sans devoir recourir à des mesures exceptionnelles ou de renfort extérieur.

Après la phase initiale de la maladie, de nombreux malades connaissent une persistance ou une réapparition de symptômes douloureux. Ce phénomène est connu et survient chez environ la moitié des personnes atteintes, et, dans certains cas, une prise en charge médicale sera nécessaire. En cas de survenue de douleurs accompagnées à nouveau de fièvre, les personnes ne doivent pas hésiter à consulter leur médecin.

Les professionnels de santé sont sensibilisés à cette phase post-épidémique qui va générer une demande de prise en charge des formes persistantes et chroniques du chikungunya pendant plusieurs mois. Une synthèse des recommandations de bonne pratique à ce sujet a été diffusée à l’ensemble des professionnels concernés. Des enquêtes vont également être réalisées auprès d’un échantillon de personnes pour évaluer ces formes chroniques.

Au cours du second trimestre, une sensibilisation large de la population sur les arboviroses et leur impact sera mise en place au moyen d’une exposition itinérante et de débats publics.


Désignation des représentants de la Polynésie au CA d’Aéroport de Tahiti

La société Aéroport de Tahiti (ADT), créée en 2010, est détenue à 49% par le groupe Caisse des dépôts et consignations (CDC, dont Egis Project), 49% par la Polynésie française et 2% par l’Agence française de développement (AFD).

Conformément à ses statuts, le conseil d’administration de la société est composé de 7 membres, dont 3 membres représentant la Polynésie française. Or, jusqu’à ce jour, aucun représentant de la Polynésie n’avait été désigné. Le conseil des ministres a décidé de pallier cette lacune en désignant Messieurs Edouard Fritch, Jean-Christophe Bouissou et Albert Solia pour représenter la Polynésie française au sein d’ADT.


Programme de vols des compagnies aériennes

Le Conseil des ministres a approuvé les programmes de vols réguliers des compagnies internationales desservant la Polynésie française pour la saison IATA Eté 2015 courant du 28 mars au 31 octobre 2015. Ces programmes se déclinent comme suit :

- vers Los Angeles : 5 à 7 fréquences hebdomadaires opérées par Air Tahiti Nui,
- vers Auckland : 3 vols hebdomadaires d’Air Tahiti Nui et 2 à 3 vols hebdomadaires d’Air New Zealand,
- vers Tokyo : 2 fréquences hebdomadaires (Air Tahiti Nui),
- vers Honolulu : 1 vol hebdomadaire (Hawaiian Airlines),
- vers Santiago via l’Ile de Pâques : 1 vol hebdomadaire (Lan),
- vers Rarotonga : 1 à 2 vols hebdomadaires (Air Tahiti).

Le Conseil des ministres a également rendu un avis favorable concernant les programmes de cabotage suivants :

- entre Papeete et Paris, via Los Angeles : 5 à 7 vols hebdomadaires d’Air Tahiti Nui et 3 vols hebdomadaires d’Air France,
- entre Papeete et Nouméa, 1 vol hebdomadaire d’Air Calédonie International et 2 vols hebdomadaires opérés via Auckland en partage de code entre Air Calédonie International et Air Tahiti Nui.


Commercialisation de la farine de froment panifiable

Faisant suite à l’appel d’offre lancé pour l’approvisionnement et la distribution en Polynésie française de la farine type 55 et après réunion de la commission de répartition des contingents des produits de première nécessité (CRCPPN) le Conseil des ministres a acté le nouveau prix moyen de soumission de la farine d’appel d’offres, soit 57,35 Fcfp/Kg.

Cette farine est uniquement réservée à la fabrication de la baguette à prix réglementé. En effet, afin de maintenir le prix de la baguette à 53 Fcfp, l’arrêté n°1264 CM du 19 septembre 2013 a fixé le prix de gros de la farine d’appel d’offre à 19,30 Fcfp/Kg. Le montant de l’écart du prix de gros de la farine d’appel d’offre (19,30 Fcfp/kg) et le prix moyen de soumission de la farine d’appel d’offre tel qu’acté par le conseil des ministres (57,30 Fcfp/kg) est pris en charge par le budget général du Pays et représente un soutien de 251,13 millions Fcfp pour 6 mois.


Indice des prix à la consommation pour le mois de février

L'indice des prix à la consommation est resté stable au mois de février et s'établit à 108,15. La hausse des prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées (+1,0 %) est compensée par la baisse des prix des prix dans la division transports (- 0,8 %).

En effet, en février, les prix des produits alimentaires augmentent de 1,1 % essentiellement sous l'impulsion des légumes (+ 6,7 %), des viandes (+ 1,3 %), des sucres, confitures, miels, chocolats et confiseries (+ 0,6 %) et des laits, fromages et œufs (+ 0,1 %). Dans la même division, les prix des produits de la mer diminuent de 0,5 %. En glissement annuel, les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées sont en hausse de 2,5 %.
Dans la division transports, les prix sont globalement en recul de 0,8 % en raison des baisses de 3,8 % des tarifs de transports de voyageurs par air et de 4,8 % des prix des motocycles. En glissement annuel, les tarifs des transports de voyageurs par air reculent de 2,4 %.


Rapport sur la qualité des eaux de consommation

Dans le cadre de ses missions de protection et de promotion de la santé de la population, le Centre d’Hygiène et de Salubrité Publique (CHSP) a poursuivi en 2014, le contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine distribuées par les réseaux et fontaines publics à Tahiti et dans les îles. Sur 130 points de contrôle, 355 prélèvements ont ainsi été effectués en 2014 par le CHSP.
Parallèlement, les communes et exploitants privés doivent réaliser un programme de contrôle de la qualité de l’eau qu’ils distribuent conformément à la réglementation en vigueur. Comme en 2013, seuls 20 communes et le syndicat intercommunal Te Oropaa ont réalisé en 2014 des autocontrôles, ce qui représente un total de 1428 prélèvements (réseaux et fontaines).
Chaque année, le CHSP établit et diffuse auprès des communes un rapport de synthèse faisant état de la qualité de l’eau qu’elles distribuent. Pour l’année 2014, ce rapport fait apparaître que seules 5 communes (Papeete, Arue, Mahina, Faa’a et Bora Bora) contre 7 en 2013, ont obtenu 100% de résultats conformes. Elles sont suivies par la commune de Pirae (97% de conformité) et la commune de Punaauia (95% de conformité). Ces 7 communes représentent tout de même 49% de la population.
Les raisons de la mauvaise qualité de l’eau distribuée sont connues : absence d’installations de traitement adaptées et efficaces des ressources en eau, mauvaise exploitation des installations liée à une carence en personnel technique qualifié, vétusté des ouvrages existants, utilisation exclusive de captages d’eaux superficielles, etc.
S’agissant des fontaines publiques, seules les fontaines de Temae et Nuuroa à Moorea ont continué à fournir une eau d’excellente qualité. Aucune fontaine de Tahiti n’a délivré une eau de qualité conforme en permanence. A ce jour, 11 atolls des Tuamotu possèdent une centrale de production d’eau potable en fonctionnement, en cours de travaux ou en projet au titre du contrat de projet.
La qualité des eaux distribuées par les communes de Polynésie française est encore très disparate et il est relevé une baisse de la qualité des eaux distribuées entre 2013 et 2014. La réalisation de travaux contribue à une amélioration de la qualité des eaux de consommation mais les efforts et les investissements doivent se poursuivre.
Le recours à des outils d’aide peut également s’avérer nécessaire, tels que le projet PAPE proposé par le syndicat pour la promotion des communes de Polynésie française et les Plans de Sécurité Sanitaire des Eaux (PSSE), outil préconisé par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 2004, présenté par la Direction de la Santé - Centre d’hygiène et de salubrité publique aux communes équipées de réseaux de distribution d’eau en août 2014 dans le cadre d’un forum.


Salon du tifaifai du 27 mars au 9 avril

La 17ème édition du salon du tifaifai ouvrira ses portes du 27 mars au 9 avril dans le hall de l’Assemblée de Polynésie. Cette manifestation, organisée par l’association « Te Api Nui O Te Tifaifai » présidée par Madame Béatrice Legayic, est soutenue par le ministère du Développement des activités du secteur primaire et le service de l’artisanat traditionnel.

Le thème retenu cette année est tiré de la bible et concerne « Les songes de Joseph », « Te moemoea a Iotefa », un thème travaillé autrefois par les artisanes et sur lequel l’association organisatrice a souhaité revenir. Seront mises en compétition 27 mamas, qui présenteront leurs plus belles créations auprès d’un public souvent enthousiaste et connaisseur. La finesse des points réalisés, la perfection des motifs et l’explosion des couleurs sont autant de témoignages de leur savoir-faire et de leur habileté dans la confection d’un tifaifai.
Durant le salon, les visiteurs pourront admirer les mamas coudre un tifaifai dans leur quotidien. Ce sera l’occasion d’acquérir des chemins de tables et, pour les plus téméraires, des tifaifai bâtis qui leur permettront de réaliser leur propre ouvrage.
Une remise des prix du concours du plus beau tifaifai sur le thème retenu, aura lieu le mercredi 8 avril dans le hall de l’Assemblée de Polynésie. L’inauguration officielle du 17e salon du Tifaifai se déroulera le vendredi 27 mars à 10 heures.


Point sur les autorisations de travail octroyées à des étrangers

Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication du ministre du Travail, Tea Frogier, présentant l’activité de délivrance des autorisations de travail octroyées aux étrangers en 2014 et organisées par le code du travail en ses articles LP. 5321-1 et suivants et A. 5321-1 et suivants.
Il existe plusieurs catégories d’autorisation selon la durée des missions ou des contrats :
- les autorisations de travail de courte durée (6 mois maximum), non renouvelables, pour les travailleurs étrangers dont l’employeur est établi hors de la Polynésie française ;
- les autorisations de travail renouvelables délivrées pour une durée maximale d'un an (cas le plus commun), ou pour une durée de cinq ans s’agissant de personnes établies durablement en Polynésie française (par exemple les étrangers parents d’un enfant né sur le territoire ou conjoint d’un français).
L’octroi de ces autorisations repose principalement sur une analyse de la situation de l’emploi présente ou prévisible à court terme. Ainsi, par principe, une autorisation de travail n’est accordée que lorsqu’il est démontré qu’il n’existe pas de demandeur d’emploi disponible localement. Sont également vérifiées les conditions de régularité de l’employeur vis-à-vis de la réglementation relative au travail et à la protection sociale.
En 2014, 561 autorisations de travail ont été délivrées (- 15,7 % par rapport à 2013) dont :
- 171 pour des missions ponctuelles ;
- 383 pour des durées maximales d’un an à des étrangers employés par des employeurs polynésiens ;
- 7 d’une durée de 5 ans pour des étrangers durablement établis en Polynésie française.
21 refus d’autorisation ont été prononcés en 2014 contre 8 l’année précédente.
Sur les 390 autorisations d’un an et plus délivrées en 2014, on observe 73 % de renouvellements. Avec 350 autorisations de travail en cours de validité pour un effectif salarié déclaré à la CPS de 60 335, le ratio de travailleurs étrangers est de 0,58 % (à titre de comparaison, il est de 6 % en métropole).
Les secteurs d’activité qui emploient le plus d’étrangers sont le secteur primaire (perliculture), l’hôtellerie/restauration, les activités de services (agents de voyage). Les ressortissants chinois (251) et japonais (61) sont les nationalités les plus représentées.


Journée mondiale de l’eau

Le dimanche 22 mars, dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, le ministère en charge de l’Environnement et la Direction de l’environnement proposeront au public une journée de sensibilisation axée sur la gestion durable des ressources en eau.
Ce village de l’eau, implanté dans les jardins de Paofai, réunira plusieurs partenaires professionnels, privés et institutionnels, parmi lesquels des associations (association Colibri, Ta’ata Ti’a), Marama Nui, le syndicat pour la promotion des communes, la Polynésienne des Eaux, la Brasserie de Tahiti, les communes de Punaauia et Papeete, le service de la culture et du patrimoine, la direction de l’environnement et la direction de l'équipement.
La journée sera récréative et pédagogique avec animations, ateliers et démonstrations de 9h à 17h. Cette manifestation a pour objectif de sensibiliser les visiteurs aux éco-gestes (économie de l'eau, l'usage raisonnée de l'eau et le respect des milieux aquatiques). Le public est attendu nombreux pour cette journée récréative et ludique.

Soirée de boxe le vendredi 27 Mars  18/03/2015

Soirée de boxe le vendredi 27 Mars
PAPEETE, le 18 mars 2015. (COMMUNIQUE) Suite à la grande réussite du tournoi international « BOXING EXPLOSION 4 », et dans le cadre de la préparation des boxeurs pour les Jeux du Pacifique, la prochaine soirée de boxe aura lieu le vendredi 27 Mars 2015.

La pesée aura lieu mercredi 25 Mars 2015, de 16h à 17h30 à la salle d’entraînement de la FPB, à Fautaua.

La boxe éducative, la boxe amateur et la boxe féminine seront au programme.

Tous les boxeurs sont donc convoqués avec la licence le mercredi 25 Mars.

La soirée de boxe aura lieu à Fautaua, à partir de 19h.

Don du sang : collecte à Taravao ce mercredi  17/03/2015

TARAVAO, le 17 mars 2015. Le centre de transfusion sanguine (CTS) organise une collecte de sang ce mMercredi 18 mars de 8 heures à 11h30 à la mairie de Taravao.

Faa'a : Recensement service national (hommes et femmes nés en 1999)  16/03/2015

Faa'a : Recensement service national (hommes et femmes nés en 1999)
FAA'A, le 16 mars 2015. (COMMUNIQUE) Dans le cadre du recensement en vue du service national, tous les jeunes femmes et hommes nés en 1999 sont invités à se faire connaître auprès du service Pu Ihira’a Haere mai ra.

Ce recensement concerne tous les jeunes hommes et femmes de nationalité française nés entre le 1er janvier 1999 et le 31 décembre 1999, âgés de 16 à 25 ans qui auront obtenu ou conservé la nationnalité française avant le 31 décembre 2015 et non recensés.

Vous devez vous inscrire entre le 1er janvier au 31 décembre 2015 à la mairie du domicile de vos parents ou de votre tuteur, de votre domicile habituel si vous êtes émancipé(e), majeur(e), marié(e), veuf ou veuve, divorcé(e) ou si vous êtes sans parent ou tuteur.

Les pièces à présenter sont : le livret de famille, extrait d’acte de naissance, copie de la carte d’identité ou passeport en prenant note des noms, prénoms, dates et lieux de naissance de vos parents.

N’oubliez pas de vous inscrire car vous ne pouvez pas vous présenter aux examens et concours (permis, CEPE, CAP, BAC…) et être inscrit(e) sur les listes électorales, si vous n’êtes pas recensé(e).

Pour toutes informations, adressez-vous au guichet unique Pu Ihira’a Haere mai ra au 40 80 09 60 ou au « Centre du Service National » situé au camp d’Arue au 40 46 31 41.

Faa'a : Ouverture des inscriptions pour la rentrée scolaire 2015-2016  13/03/2015

Faa'a : Ouverture des inscriptions pour la rentrée scolaire 2015-2016
FAA'A, le 13 mars 2015. (COMMUNIQUE) Pour la prochaine rentrée scolaire 2015-2016, les directions des établissements scolaires de Faa’a (publiques et privés) informent que les pré-inscriptions sont ouvertes depuis ce lundi 9 mars 2015.
Les parents sont invités à procéder à l’inscription de leur enfant né en 2013 dans une école maternelle.

Dans un premier temps, pour faciliter la démarche des parents, il est nécessaire de vous rapprocher de l’établissement scolaire le plus proche de votre domicile afin de constituer un dossier d’inscription.

D’ailleurs pour les écoles publiques, la réception des demandes se fera par secteur, comme suit :

-Vaiaha élémentaire et Verotia maternelle : Route Nuutania – PK 4 (niveau de la Mairie) – Route Vaitea (côté gauche) et aux alentours du collège Henri Hiro.

-Piafau élémentaire et Heiri maternelle : Les secteurs Notre-Dames des Anges – Route Vaitea (côté droit) – lotissement Heiri et aux alentours de l’hôtel Intercontinental Beachcomber ;

-Farahei Nui élémentaire, Farahei élémentaire et maternelle : centrale EDT et Oremu2 ;

-Pamatai élémentaire et Ruatama maternelle : Auae du PK1 à 4, Nuutania et Pamatai ;

-Teroma élémentaire : Quartier Timi, Résidence Vaitareia, Résidence Gabi, Motio, Lotissement Teroma 1 et 2, Teroma hors lotissement et quartier Faugerat.

Compte-rendu du conseil des ministres du 12 mars 2015  12/03/2015

Le conseil des ministres s'est réuni ce jeudi matin. Voici l'intégralité du compte-rendu.


Plan stratégique de développement : séminaire gouvernemental

Les travaux relatifs à l’élaboration d’un plan stratégique de développement à moyen terme (horizon 2020), assorti d’un plan de dynamisation à court terme (horizon 2016) et d’une stratégie sectorielle du tourisme pour la Polynésie française ont désormais débuté.
Ces travaux, sous l’égide du ministre de la Relance économique, Jean-Christophe Bouissou, sont menés en large concertation avec l’Etat, les institutions polynésiennes et la société civile. La méthode comprend trois temps forts : une phase de consultation et d’écoute (janvier-février 2015), une phase de proposition et co-construction (février-mars 2015) et une phase de validation (mars-avril 2015).
Depuis le début de l’année, plus de cinquante entretiens bilatéraux ont ainsi été menés auprès des principaux représentants institutionnels, administratifs et de la société civile, y compris dans chacun des archipels. Des groupes techniques de réflexion ont été formés, dont 8 concernent les filières (agriculture, tourisme, BTP, numérique, énergie, etc) et 8 des thématiques transversales (ressources humaines, financement, fiscalité, foncier, etc). Par ailleurs, une rencontre a récemment été organisée avec les deux principales organisations patronales afin de recueillir leurs propositions.
Un premier séminaire gouvernemental a été organisé le 10 février dernier, afin de valider les propositions relatives à la stratégie sectorielle du tourisme, et un second séminaire est prévu le vendredi 13 mars. Il s’agira d’arrêter, le matin, la politique sectorielle du tourisme et, l’après midi, d’établir les choix relatifs au plan stratégique de développement à moyen terme et au plan de dynamisation de l’économie à court terme, sur la base des consultations et concertations menées en janvier et février.


Participation de la Polynésie française au Salon de la croisière à Miami


Le Cruise Shipping de Miami, dénommé « Seatrade Miami », est un salon international professionnel dédié au marché de la croisière et dont la prochaine édition aura lieu du 16 au 19 mars. Cette manifestation existe depuis 30 ans et rassemble annuellement, sur 38 000 m² de surface d’exposition, toutes les destinations du monde qui souhaitent développer l’activité de croisière. Les principales compagnies de croisière (Windstar Cruises, Seabourn, SilverSea Cruises, Ocenia/Regent, Seven Seas Cruises, Princess Cruises) et les fournisseurs concernés (équipements, chantiers, etc) y sont également présents.
En 2013, le salon a accueilli 1171 exposants de 123 entités (pays et régions) différentes et, en 2014, le total était de 2071 exposants et 127 entités différentes. Le Cruise Shipping Miami est donc un événement incontournable du secteur de la croisière auquel la Polynésie française participe régulièrement depuis 2009. Cet évènement est l’occasion, pour notre destination, de s’insérer, d’année en année, dans le développement de la filière au niveau de la région Pacifique sud, notamment, par le biais de l’organisme South Pacific Cruise Alliance (SPCA), auquel est affilié le Tahiti Cruise Club (TCC), partenaire local de l’évènement.

Pour cette 31ème édition du salon, le ministre de la Relance économique a prévu de conduire la délégation polynésienne, laquelle comprendra le GIE Tahiti Tourisme, le service du tourisme, le port autonome de Papeete, Air Tahiti Nui et le Tahiti Cruise Club. L’objectif est de renforcer les synergies et d’inciter les compagnies de croisière à développer leurs escales en Polynésie française.

Dans un contexte de forte concurrence, outre l’occupation et l’animation d’un espace aux couleurs de Tahiti et ses îles, disposé sur le pavillon régional South Pacific, il est prévu cette année des opérations de communication renforçant la visibilité de la destination Polynésie française, avec notamment la production de supports promotionnels - brochure « Tahiti, destination » élaborée en collaboration avec le Tahiti Cruise Club, le port autonome, le GIE Tahiti tourisme et le service du tourisme ou encore le sponsoring de la soirée spéciale d’ouverture du salon.
Cette soirée, l’événement social le plus important du salon, rassemblera entre 500 à 700 professionnels du monde de la croisière. Une soirée privée en compagnie des Présidents et Directeurs des principales compagnies de croisière (Carnival Corporation, Royal Caribbean Cruises Limited, Norwegian Cruise lines, Disney Cruise lines etc.), avec les représentants de la SPCA, dont Tahiti, est également prévue le mardi 17 mars.
Ces actions de parrainage permettront aux membres de la SPCA et plus particulièrement à Tahiti de mettre l’accent sur sa destination, en tant que pays organisateur. La destination sera ainsi présentée lors du discours de bienvenue à l’ouverture de la soirée mettant la Polynésie à l’honneur, le salon bénéficiant par ailleurs d’une très large couverture médiatique. Cet événement sera aussi l’occasion de présenter des éléments culturels polynésiens avec un spectacle de danse traditionnel, permettant à cette occasion, de montrer la qualité unique et inestimable de l’accueil réservé aux croisiéristes et visiteurs.
Le tourisme de croisière, en pleine croissance, présente un réel potentiel de développement à court terme pour notre destination touristique. Les statistiques de l’ISPF démontrent le dynamisme de ce secteur en Polynésie française: entre novembre 2013 et novembre 2014, l’offre en cabines des navires réalisant des croisières intra–polynésiennes a progressé de 57 % tandis que le nombre de passagers atteignait, pour les 11 premiers mois de 2014, 34 576 croisiéristes contre 24 139 en 2013 (+43%). Hors transport aérien international, ces croisiéristes sont plus dépensiers que les touristes "terrestres" avec 330 500 Fcfp/pers/séjour contre 234 700 Fcfp en terrestre. Concernant les croisières transpacifiques, le nombre d’escales a progressé de 38% en 2014 (142 navires) par rapport à 2013 (103). Le nombre de passagers débarqués enregistre une augmentation de 19 % (109 080 en 2014 contre 91 660 en 2013).

Rencontre avec la Banque publique d’investissement

Lors de sa récente mission à Paris, le ministre de la Relance économique Jean-Christophe Bouissou s’est entretenu avec des responsables de la banque publique d’investissement (BPI France). Cette rencontre a permis de clarifier les attentes du Pays quant aux produits BPI qui doivent être distribués par la SOFIDEP. En effet, le partenariat est nouveau et de nombreuses questions, notamment juridiques, doivent trouver réponses.
Le produit retenu consiste en un prêt sur une durée de 5, 6 ou 7 ans. Une somme est mise à disposition de l’entrepreneur plafonnée à hauteur de ses fonds propres et sans garantie. Ce prêt est systématiquement accordé avec une franchise de remboursement du capital de minimum 1 an.
Le cofinancement étant l’un des fondamentaux de la BPI, ce prêt sera délivré en partenariat avec les banques sur la base du 1 pour 1. L’intervention de BPI France sécurise beaucoup les établissements bancaires. La SOFIDEP pourrait être le co-financeur.
La SOGEFOM pourrait gérer les fonds placés par le Pays. Une seconde option pourrait laisser envisager que ces fonds soient gérés par la SOFIDEP sous réserve que cette dernière puisse exercer le métier de garant.
La SOFIDEP assurera le « front office » et sera l’interlocuteur de l’entreprise qui sollicite le prêt. Elle aura aussi un rôle commercial de vente du produit et d’information auprès des clients et des banques.
Il semble néanmoins indispensable que les garants (SOFIDEP et AFD) puissent se positionner avant la décision de la BPI. C’est sur la base de la décision des garants que la BPI débloquera ou pas le prêt sollicité. L’instruction se fera donc par la SOFIDEP, en mettant ainsi à profit sa connaissance du tissu économique local.

Deuxième forum de l’économie maritime « Métiers de la mer »

La ministre du Travail, Tea Frogier, et le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, ont présenté une communication conjointe se rapportant à la tenue, pour la deuxième année consécutive, du Forum de l’économie maritime du 25 au 28 mars prochains, à Aorai Tini Hau.
Cet évènement est organisé par le cluster maritime de Polynésie française (CMPf), association de loi 1901, qui réunit les professionnels du monde maritime et para-maritime. Il s’agit du cinquième cluster outre-mer affilié à celui de France. Pour cette année, la manifestation est orientée vers les métiers de la mer. Aussi, les questions relatives au développement des différents secteurs professionnels et donc des métiers et des formations correspondants seront traitées.
Cet évènement prend une double forme, dédiée l’une à l’exposition et l’autre aux ateliers de réflexion sectoriels. Une zone d’exposition permanente permettra aux acteurs, publics comme privés, d’informer au mieux les personnes intéressées. Les mercredi 25 et jeudi 26 mars, des tables rondes se tiendront sur divers thèmes (pêche, aquaculture, perliculture, tourisme nautique, ports et infrastructures, métiers de demain), l’objectif étant de recenser les besoins et d’analyser leur développement et leur pérennité.
Les richesses marines de la Polynésie française offrent de grandes potentialités dont l’exploitation s’avèrera utile à la croissance de notre Pays. Ce forum s’inscrit ainsi dans l’axe de développement de l’économie bleue et reçoit l’entière adhésion du gouvernement de la Polynésie française.


Subventions de fonctionnement pour le dispositif d’aide de prévention des collèges et lycées publics

Le dispositif éducatif d’aide de prévention a pour objectifs principaux d’améliorer l’encadrement des établissements par un accompagnement éducatif, de prévenir la violence intra et extra scolaire et enfin de participer aux actions et projets d’animation dans les internats.
Ce dispositif est financé par le budget du Pays, dont la participation financière pour l’exercice 2015 s’élève à 66 000 000 Fcfp, et ce pour un équivalent en heures correspondant à 23 000 heures réparties sur les 35 établissements publics d’enseignement de la Polynésie française. La répartition des moyens horaires par établissement est effectuée selon certains critères (internats, archipels, effectifs ou encore particularités signalées ou constatées en cours d’année scolaire).
La subvention de fonctionnement, examinée ce jeudi en Conseil des ministres, est destinée à financer le dispositif éducatif d’aide de prévention pour la période de janvier à juin 2015. Elle est d’un montant global de 39 011 700 Fcfp, pour un équivalent en heures correspondant à 13 650 heures. Une seconde dotation fera ensuite l’objet d’un versement aux collèges et lycées publics pour la période allant de septembre à décembre 2015.



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Compte rendu du Conseil des Ministres du 12 mars 2015  12/03/2015

Le conseil des Ministres s'est réuni ce jeudi 12 mars2012

Plan stratégique de développement : séminaire gouvernemental

Les travaux relatifs à l’élaboration d’un plan stratégique de développement à moyen terme (horizon 2020), assorti d’un plan de dynamisation à court terme (horizon 2016) et d’une stratégie sectorielle du tourisme pour la Polynésie française ont désormais débuté.
Ces travaux, sous l’égide du ministre de la Relance économique, Jean-Christophe Bouissou, sont menés en large concertation avec l’Etat, les institutions polynésiennes et la société civile. La méthode comprend trois temps forts : une phase de consultation et d’écoute (janvier-février 2015), une phase de proposition et co-construction (février-mars 2015) et une phase de validation (mars-avril 2015).
Depuis le début de l’année, plus de cinquante entretiens bilatéraux ont ainsi été menés auprès des principaux représentants institutionnels, administratifs et de la société civile, y compris dans chacun des archipels. Des groupes techniques de réflexion ont été formés, dont 8 concernent les filières (agriculture, tourisme, BTP, numérique, énergie, etc) et 8 des thématiques transversales (ressources humaines, financement, fiscalité, foncier, etc). Par ailleurs, une rencontre a récemment été organisée avec les deux principales organisations patronales afin de recueillir leurs propositions.
Un premier séminaire gouvernemental a été organisé le 10 février dernier, afin de valider les propositions relatives à la stratégie sectorielle du tourisme, et un second séminaire est prévu le vendredi 13 mars. Il s’agira d’arrêter, le matin, la politique sectorielle du tourisme et, l’après midi, d’établir les choix relatifs au plan stratégique de développement à moyen terme et au plan de dynamisation de l’économie à court terme, sur la base des consultations et concertations menées en janvier et février.


Participation de la Polynésie française au Salon de la croisière à Miami


Le Cruise Shipping de Miami, dénommé « Seatrade Miami », est un salon international professionnel dédié au marché de la croisière et dont la prochaine édition aura lieu du 16 au 19 mars. Cette manifestation existe depuis 30 ans et rassemble annuellement, sur 38 000 m² de surface d’exposition, toutes les destinations du monde qui souhaitent développer l’activité de croisière. Les principales compagnies de croisière (Windstar Cruises, Seabourn, SilverSea Cruises, Ocenia/Regent, Seven Seas Cruises, Princess Cruises) et les fournisseurs concernés (équipements, chantiers, etc) y sont également présents.
En 2013, le salon a accueilli 1171 exposants de 123 entités (pays et régions) différentes et, en 2014, le total était de 2071 exposants et 127 entités différentes. Le Cruise Shipping Miami est donc un événement incontournable du secteur de la croisière auquel la Polynésie française participe régulièrement depuis 2009. Cet évènement est l’occasion, pour notre destination, de s’insérer, d’année en année, dans le développement de la filière au niveau de la région Pacifique sud, notamment, par le biais de l’organisme South Pacific Cruise Alliance (SPCA), auquel est affilié le Tahiti Cruise Club (TCC), partenaire local de l’évènement.

Pour cette 31ème édition du salon, le ministre de la Relance économique a prévu de conduire la délégation polynésienne, laquelle comprendra le GIE Tahiti Tourisme, le service du tourisme, le port autonome de Papeete, Air Tahiti Nui et le Tahiti Cruise Club. L’objectif est de renforcer les synergies et d’inciter les compagnies de croisière à développer leurs escales en Polynésie française.

Dans un contexte de forte concurrence, outre l’occupation et l’animation d’un espace aux couleurs de Tahiti et ses îles, disposé sur le pavillon régional South Pacific, il est prévu cette année des opérations de communication renforçant la visibilité de la destination Polynésie française, avec notamment la production de supports promotionnels - brochure « Tahiti, destination » élaborée en collaboration avec le Tahiti Cruise Club, le port autonome, le GIE Tahiti tourisme et le service du tourisme ou encore le sponsoring de la soirée spéciale d’ouverture du salon.
Cette soirée, l’événement social le plus important du salon, rassemblera entre 500 à 700 professionnels du monde de la croisière. Une soirée privée en compagnie des Présidents et Directeurs des principales compagnies de croisière (Carnival Corporation, Royal Caribbean Cruises Limited, Norwegian Cruise lines, Disney Cruise lines etc.), avec les représentants de la SPCA, dont Tahiti, est également prévue le mardi 17 mars.
Ces actions de parrainage permettront aux membres de la SPCA et plus particulièrement à Tahiti de mettre l’accent sur sa destination, en tant que pays organisateur. La destination sera ainsi présentée lors du discours de bienvenue à l’ouverture de la soirée mettant la Polynésie à l’honneur, le salon bénéficiant par ailleurs d’une très large couverture médiatique. Cet événement sera aussi l’occasion de présenter des éléments culturels polynésiens avec un spectacle de danse traditionnel, permettant à cette occasion, de montrer la qualité unique et inestimable de l’accueil réservé aux croisiéristes et visiteurs.
Le tourisme de croisière, en pleine croissance, présente un réel potentiel de développement à court terme pour notre destination touristique. Les statistiques de l’ISPF démontrent le dynamisme de ce secteur en Polynésie française: entre novembre 2013 et novembre 2014, l’offre en cabines des navires réalisant des croisières intra–polynésiennes a progressé de 57 % tandis que le nombre de passagers atteignait, pour les 11 premiers mois de 2014, 34 576 croisiéristes contre 24 139 en 2013 (+43%). Hors transport aérien international, ces croisiéristes sont plus dépensiers que les touristes "terrestres" avec 330 500 Fcfp/pers/séjour contre 234 700 Fcfp en terrestre. Concernant les croisières transpacifiques, le nombre d’escales a progressé de 38% en 2014 (142 navires) par rapport à 2013 (103). Le nombre de passagers débarqués enregistre une augmentation de 19 % (109 080 en 2014 contre 91 660 en 2013).

Rencontre avec la Banque publique d’investissement

Lors de sa récente mission à Paris, le ministre de la Relance économique Jean-Christophe Bouissou s’est entretenu avec des responsables de la banque publique d’investissement (BPI France). Cette rencontre a permis de clarifier les attentes du Pays quant aux produits BPI qui doivent être distribués par la SOFIDEP. En effet, le partenariat est nouveau et de nombreuses questions, notamment juridiques, doivent trouver réponses.
Le produit retenu consiste en un prêt sur une durée de 5, 6 ou 7 ans. Une somme est mise à disposition de l’entrepreneur plafonnée à hauteur de ses fonds propres et sans garantie. Ce prêt est systématiquement accordé avec une franchise de remboursement du capital de minimum 1 an.
Le cofinancement étant l’un des fondamentaux de la BPI, ce prêt sera délivré en partenariat avec les banques sur la base du 1 pour 1. L’intervention de BPI France sécurise beaucoup les établissements bancaires. La SOFIDEP pourrait être le co-financeur.
La SOGEFOM pourrait gérer les fonds placés par le Pays. Une seconde option pourrait laisser envisager que ces fonds soient gérés par la SOFIDEP sous réserve que cette dernière puisse exercer le métier de garant.
La SOFIDEP assurera le « front office » et sera l’interlocuteur de l’entreprise qui sollicite le prêt. Elle aura aussi un rôle commercial de vente du produit et d’information auprès des clients et des banques.
Il semble néanmoins indispensable que les garants (SOFIDEP et AFD) puissent se positionner avant la décision de la BPI. C’est sur la base de la décision des garants que la BPI débloquera ou pas le prêt sollicité. L’instruction se fera donc par la SOFIDEP, en mettant ainsi à profit sa connaissance du tissu économique local.

Deuxième forum de l’économie maritime « Métiers de la mer »

La ministre du Travail, Tea Frogier, et le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, ont présenté une communication conjointe se rapportant à la tenue, pour la deuxième année consécutive, du Forum de l’économie maritime du 25 au 28 mars prochains, à Aorai Tini Hau.
Cet évènement est organisé par le cluster maritime de Polynésie française (CMPf), association de loi 1901, qui réunit les professionnels du monde maritime et para-maritime. Il s’agit du cinquième cluster outre-mer affilié à celui de France. Pour cette année, la manifestation est orientée vers les métiers de la mer. Aussi, les questions relatives au développement des différents secteurs professionnels et donc des métiers et des formations correspondants seront traitées.
Cet évènement prend une double forme, dédiée l’une à l’exposition et l’autre aux ateliers de réflexion sectoriels. Une zone d’exposition permanente permettra aux acteurs, publics comme privés, d’informer au mieux les personnes intéressées. Les mercredi 25 et jeudi 26 mars, des tables rondes se tiendront sur divers thèmes (pêche, aquaculture, perliculture, tourisme nautique, ports et infrastructures, métiers de demain), l’objectif étant de recenser les besoins et d’analyser leur développement et leur pérennité.
Les richesses marines de la Polynésie française offrent de grandes potentialités dont l’exploitation s’avèrera utile à la croissance de notre Pays. Ce forum s’inscrit ainsi dans l’axe de développement de l’économie bleue et reçoit l’entière adhésion du gouvernement de la Polynésie française.


Subventions de fonctionnement pour le dispositif d’aide de prévention des collèges et lycées publics

Le dispositif éducatif d’aide de prévention a pour objectifs principaux d’améliorer l’encadrement des établissements par un accompagnement éducatif, de prévenir la violence intra et extra scolaire et enfin de participer aux actions et projets d’animation dans les internats.
Ce dispositif est financé par le budget du Pays, dont la participation financière pour l’exercice 2015 s’élève à 66 000 000 Fcfp, et ce pour un équivalent en heures correspondant à 23 000 heures réparties sur les 35 établissements publics d’enseignement de la Polynésie française. La répartition des moyens horaires par établissement est effectuée selon certains critères (internats, archipels, effectifs ou encore particularités signalées ou constatées en cours d’année scolaire).
La subvention de fonctionnement, examinée ce jeudi en Conseil des ministres, est destinée à financer le dispositif éducatif d’aide de prévention pour la période de janvier à juin 2015. Elle est d’un montant global de 39 011 700 Fcfp, pour un équivalent en heures correspondant à 13 650 heures. Une seconde dotation fera ensuite l’objet d’un versement aux collèges et lycées publics pour la période allant de septembre à décembre 2015.



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Boxing Explosion 4 : deux soirées de boxe, ce week-end  11/03/2015

Boxing Explosion 4 : deux soirées de boxe, ce week-end
PAPEETE, 11 mars 2015 – Deux soirées de boxe sont organisées les 13 et 14 mars sous l’égide du Boxing Explosion 4. Dix combats sont programmés chaque soir dont plusieurs internationaux.

Les associations Warrior Boxing club, Aorai Boxe et Te Ui Api no Papeete organisent deux soirées de boxe vendredi et samedi soirs à partir de 19 heures.

L’événement est baptisé Boxing Explosion 4. Il propose de présenter chaque soir 10 combats dont quatre de Boxe internationale offrant l’affrontement de sportifs tahitiens et néo-zélandais. La première soirée est programmée vendredi 13 dans la salle du complexe sportif Aorai de Papeete à partir de 19h00. Le prix des places est de 1000 Fcfp par adulte et de 500 Fcfp par enfant. Un prix de couple est prévu à 1500 Fcfp.

La deuxième soirée se tiendra samedi 14 mars à l’hôtel Pearl Beach de Tahiti (ancien Radisson) à Arue. Les combats démarrent à partir de 19 heures et sont organisés dans une salle climatisée. Le prix des places est de 2000 Fcfp par adulte. Un tarif VIP (5500 Fcfp) est mis en place pour les dîneurs en table de six personnes avec assiette de Tapas et une boisson.

RENSEIGNEMENTS :

Pierre (tél.) 87779540
Sergio (tél.) 87347542
Tafai (tél.) 87762246
Thierry (tél.) 87727256

Compte-rendu du conseil des ministres du 4 mars 2015  04/03/2015

Un conseil des ministres s'est tenu ce mercredi 4 mars 2015. Voici l'intégralité du compte-rendu

Travaux d’analyse des emplois, des effectifs et des compétences des services et des établissements publics administratifs

Les travaux liés au volet ressources humaines du chantier de modernisation de l’administration ont été lancé mi-janvier 2015 par une circulaire adressée à tous les services et établissements publics à caractère administratif du Pays. Ils consistent en une analyse des emplois, des effectifs et des compétences de ces structures.
Les buts poursuivis par ces travaux s’inscrivent dans une démarche prévisionnelle afin d’obtenir une projection des besoins en ressources humaines de l’administration à moyen terme.
La direction générale des ressources humaines (DGRH), en charge de conduire cette analyse, s’appuie, dans une première étape, sur les documents présentés par les responsables des structures administratives, selon des formats normés et notamment les documents uniques d’organisation et de gestion (DUOG).
Un point d’avancement de ces travaux a été présenté au conseil des ministres.
Pour l’heure, la moitié des structures concernées ont déposé leur dossier à la DGRH.
Une première analyse sommaire de la teneur de ces dossiers permet de constater que si ces derniers contiennent a minima le DUOG, peu de structures ont joint un argumentaire détaillé (lettre de mission, projets de service, etc.).
Or, pour qu’une telle étude puisse amener les résultats attendus en vue de moderniser l’administration, sans se cantonner à un simple classement des emplois existants en fonction de leur priorité eu égard à l’organisation actuelle, il convient absolument qu’une projection de l’action de l’administration à moyen terme soit effectuée.
C’est pourquoi l’accent va être mis ces prochaines semaines sur l’élaboration des feuilles de route et la préparation des projets de service. Afin que ces derniers puissent être formalisés d’ici la fin de l’année dans de bonnes conditions, une formation menée par des spécialistes du centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) sera diligentée par la direction générale des ressources humaines et se déroulera sur une semaine au mois d’avril 2015. Un travail à distance sera ensuite organisé afin d’accompagner la réalisation de ces documents, avant qu’une deuxième session de formation-action en vue de les finaliser soit dispensée au mois d’octobre 2015.
Par ailleurs, afin de valoriser les enjeux et les modalités de déroulement de ce chantier et la contribution attendue des structures, une rencontre avec l’ensemble des chefs de services et directeurs d’établissements est programmée pour la mi-mars prochaine, sous l’égide du chef de projet.


Point sur le redressement et l’assainissement des comptes publics

Lors du vote du budget primitif 2015 du Pays en décembre 2014, il avait été indiqué par le gouvernement que l’un des axes de ce dernier serait la poursuite des efforts de redressement et d’assainissement des comptes publics. Lors du Conseil des ministres, le Vice-président, Nuihau Laurey, en charge du budget et des finances a souhaité faire un point sur les actions menées et leurs résultats.
Certaines actions menées notamment en collaboration avec le payeur de la Polynésie française permettent ainsi l’amélioration de la qualité, la sincérité et la fiabilité des comptes ainsi que l’amélioration du recouvrement. Par ailleurs, un chantier d'amélioration de la performance de la gestion financière des budgets de la collectivité est en cours et des mesures sont prises concernant l’endettement et l’autofinancement.

Amélioration de la qualité des comptes
Fruit d’un travail entre les services financiers du Pays et de la paierie, l’indice de mesure de la qualité des comptes locaux (IQCL) de la Polynésie française a progressé de 3 points entre 2013 et 2014, passant ainsi de 10,67 à 13,68 sur 20. Cet indice élaboré par les services de la Direction Générale des Finances Publiques pour l’ensemble des collectivités de métropole et adapté à la Polynésie française, est un révélateur de la régularité comptable des opérations du Pays.

Amélioration de la sincérité des comptes
Depuis 2009, la Polynésie française s’est engagée à admettre en non valeur, les créances qui restaient comptabilisées alors qu’elles s’avéraient irrécouvrables. D’un montant symbolique de 59 millions Fcfp en 2009, le niveau des créances admises en non valeur ou faisant l’objet d’une provision chaque année, est d’environ 1 milliard Fcfp depuis 2013, montant reconduit au budget primitif 2015. Concernant les amortissements, les efforts sont également poursuivis, ainsi depuis 2011, ceux-ci s’élèvent à plus de 10,286 milliards Fcfp.

Amélioration du recouvrement des recettes publiques
Le taux net de recouvrement est en progression constante. Alors qu’il n’était que de 92,36 % en 2012, il atteint en 2014, 96,09 %, dépassant pour la première fois le seuil symbolique de 96 %. Les poursuites ont été accrues. Ainsi ce sont 71 787 commandements qui ont été adressés en 2014, soit 7 fois plus que l’année précédente. Les oppositions à tiers détenteurs ont augmenté de 24 % (9 641 oppositions en 2014) et les saisies ont été multipliées par 40.

Amélioration de la performance de la gestion financière des budgets de la collectivité
Cette amélioration passe par le suivi de la situation financière des établissements publics, sociétés de droit privé et organismes liés au pays ainsi que des régimes sociaux. Ce suivi, conduit par un service dédié du service des finances, induit une mission permanente d’audit financier et d'actualisation des données financières et de gestion de tous les satellites du pays et organismes publics ou parapublics ainsi que des régimes sociaux.

Endettement
L'encours de la dette de la Polynésie française a atteint 93,053 milliards Fcfp à fin 2014. Ce montant important, entraîne en année pleine, une charge d'intérêts de 4,3 milliards Fcfp, un remboursement en capital de 9,5 milliards Fcfp, et nécessite ainsi que soit mise en œuvre une politique de réduction progressive de la dette sur l'ensemble de la mandature. Le niveau d’emprunt inscrit au budget primitif ne dépasse pas les 7 milliards Fcfp, pour un amortissement du capital prévu de 9,1 milliards Fcfp.
Le ratio de capacité de désendettement de la collectivité (encours rapporté à l’autofinancement brut pour un remboursement de la totalité de la dette) est aujourd'hui de 8,39 ans. Sachant qu’une collectivité devrait être sous surveillance à partir d’un ratio de 11-12 années, la capacité de désendettement du Pays est donc très bonne d’autant que les biens financés ont une durée de vie souvent supérieure à 6 ans. En 2015, sur la base des chiffres inscrits au budget, le ratio de capacité de désendettement s'établirait à 7,4 années.
Dans ce contexte, il convient de souligner que la dette est aujourd'hui assainie puisque le Pays a réussi à remplacer toute sa dette structurée (appelée communément "dette toxique") par des emprunts classiques. Celle-ci qui était encore de 16,28 % de l’encours total de dette au 1er janvier 2013 n’est plus que de 1,72 % au 1er janvier 2015 et sera soldé d’ici la fin de l’exercice.

Reconstitution de la capacité d’autofinancement
Le redressement des finances publiques est aussi étroitement lié à la reconstitution de la capacité d’autofinancement de la Polynésie française. C’est ainsi que la mise en œuvre de la réforme fiscale, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et la réallocation de diverses lignes budgétaires ont permis en 2013 de dégager une marge d’autofinancement de 2 milliards Fcfp et, à partir de 2014, de 2,5 milliards Fcfp, via les dotations aux amortissements. Ces actions permettront de retrouver une capacité d’autofinancement indispensable pour maintenir une commande publique à un niveau suffisant pour soutenir l’économie polynésienne sans recourir à l’emprunt de manière aussi importante qu’en 2014.

Earth hour Tahiti : le Pays s’engage

Le Vice-président, ministre en charge des énergies, Nuihau Laurey, a rappelé l’intérêt de l’événement Earth Hour Tahiti 2015 et a présenté sa participation dans cette démarche.
L’évènement Earth Hour est une manifestation annuelle organisée depuis 2007, tous les derniers samedi du mois de mars, à l'initiative du World Wide Fund for Nature (WWF) et du Sydney Morning Herald, un grand quotidien australien. Elle consiste à couper les lumières et débrancher les appareils électriques non essentiels pour une durée d'une heure afin de promouvoir l'économie d'électricité et, par conséquent, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le réchauffement climatique.
L’objectif poursuivi par cette manifestation annuelle s’intègre parfaitement dans les missions du service des énergies, et en particulier celle de la maîtrise de la demande en énergie (MDE).
Ainsi, dans le cadre des actions qui concourent à sensibiliser la population de la Polynésie française sur la maîtrise de sa consommation énergétique, et plus globalement à agir pour lutter contre le changement climatique et ses conséquences, il a été réalisé, en partenariat avec l’ADEME, un support à destination du grand public, visant à faire évoluer les comportements de chacun en matière d’économie d’énergie.
Compte tenu de la parfaite cohérence de cette action avec l’évènement Earth hour, le Vice-président dévoilera les nouveaux acteurs de la MDE, lors de la soirée « kick-off party » qui sera organisée le 21 mars, à la mairie de Pirae, sous le haut patronage du Président de la Polynésie française et maire de Pirae, Edouard Fritch, pour le passage de flambeau avec la commune de Moorea, organisatrice de la session 2015.
A l’issue d’une première phase d’actions, les impacts de ces nouveaux acteurs seront évalués par des indicateurs mis en place qui permettront de mesurer l’évolution des comportements et de s’ajuster, si besoin en est.



Définition des règles de placement des énergies

Le Vice-président, ministre en charge des énergies a présenté au conseil des ministres un arrêté précisant les règles de placement des différentes énergies en complément de l’article LP 9 de la Loi de Pays n°2013-27 du 23 décembre 2013 relative aux principes directeurs de la politique énergétique de la Polynésie française.
Ces règles, très attendues des professionnels de l’énergie et notamment des producteurs photovoltaïques, établissent les modalités de connexion et de déconnexion aux réseaux électriques en toute transparence, a priori et non plus a posteriori, pour les producteurs d’énergie.
Elles proposent de concilier à la fois la volonté d’une transition énergétique et ce, sans compromettre le pouvoir d’achat des usagers.
La réglementation ainsi proposée pose plusieurs principes et notamment :
- Consommer en priorité l’électricité issue des énergies renouvelables ;
- En second lieu, en cas de surproduction des énergies renouvelables, de consommer l’électricité la moins chère à produire.





Célébration de la Journée internationale de la femme

Le conseil des ministres a pris acte d’une communication de la ministre en charge de la condition féminine, Tea Frogier, se rapportant au programme des manifestions organisées à l’occasion de la célébration de la « Journée internationale de la femme ».

Déclaré par l’ONU « Journée de la femme » en 1977, le 8 mars suscite aujourd’hui, dans de nombreux pays, l’organisation à l’initiative des femmes militant au sein d’associations, des manifestations et rassemblements marquants.
Commémorant les combats menés en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des sexes, cette journée est aussi l’occasion de reconnaître leur contribution au développement, à la paix et à la sécurité, de dresser le bilan des avancées et des actions restant à mettre en œuvre pour combler les écarts qui subsistent.
La Polynésie française s’inscrit depuis une vingtaine d’années dans cette mouvance mondiale. Ainsi, cette célébration mobilise-t-elle chaque année un tissu associatif solide autour d’évènements destinés à engager un large public à porter une plus grande attention aux droits des femmes et à l’égalité entre les sexes, afin que tous, hommes comme femmes, soient impliqués et œuvrent de concert à l’amélioration de la condition féminine. L’engouement croissant rencontré par ces manifestions témoigne d’un intérêt accru de la population, comme des institutions, pour les problématiques liées à la condition féminine.
En 2015, la journée internationale de la femme sera marquée par une profusion d’initiatives organisées sous l’égide des communes ou des associations, à Tahiti comme dans les archipels éloignés, tel qu’en atteste le programme ci-joint. Sa diffusion permettra de promouvoir l’ensemble de ces initiatives et de renforcer les actions et les messages véhiculés par la Polynésie française d’égalité des sexes et d’autonomisation de la femme.
La réalisation de ce programme s’inscrit dans la continuité de la réunion du 12 février dernier organisée par le ministère de Tea Frogier avec l’ensemble des partenaires associatifs, au cours de laquelle aura été garanti le lancement d’une plateforme pour la promotion de la condition féminine et d’un modèle sociétal égalitaire, qui permettra d’asseoir les bases d’une politique publique de la condition féminine.



Régularisation du calendrier scolaire du premier degré pour la présente année scolaire

Le conseil des ministres a approuvé le projet d’arrêté portant modification du calendrier scolaire 2014-2015 des écoles publiques et privées du premier degré et des Centres de Jeunes Adolescents (CJA) de la Polynésie française.
Cette modification porte sur les vacances de mars 2015, lesquelles débutaient le lundi 30 mars après les cours pour les élèves du 1er degré, alors que ceux du 2nd degré bénéficient de ces mêmes vacances à partir du samedi 28 mars 2015 après les cours.
Aussi, dans un souci d’harmonisation entre le premier et le second degré, et après avoir consulté individuellement les membres du Haut comité de l’éducation, la ministre de l’éducation, Nicole Sanquer-Fareata, a proposé que les élèves du 1er degré puissent disposer des vacances scolaires dès le vendredi 27 mars 2015 après les cours.



Manu fait son Assemblée Générale le 21 mars  04/03/2015

PAPEETE, le 4 mars 2015 (COMMUNIQUE) - L’Assemblée Générale Ordinaire annuelle de la Société d’Ornithologie de Polynésie « Manu » se tiendra le samedi 21 mars 2015 à 13h30 au Lycée Samuel Raapoto à Arue.

L’ordre du jour sera le suivant :

1. Bilan moral du président de l'exercice passé ;
2. Bilan financier du trésorier de l'exercice passé ;
3. Présentation du budget prévisionnel de l'exercice en cours ;
4. Questions diverses (vous voudrez bien transmettre vos questions par mail, par écrit ou sur FaceBook, 8 jours au moins avant la date de l’AG.).

Ø l’Assemblée Générale Extraordinaire qui se tiendra le samedi 21 mars 2015 à la suite de l’Assemblée Générale Ordinaire aura pour ordre du jour :

Modification de l’article 6 des statuts de l’association Manu.

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