Tapuna Master : résultats de la 1ère journée 22/05/2015
PUNAAUIA, 22 mai 2015 - Les résultats de la première journée de la compétition de surf Taapuna Master.
Le "vide dressing" de Moving Tahiti 22/05/2015PAPEETE, 22 mai 2015 - Le magazine web Moving Tahiti organise une vente de vêtements et accessoires, de particulier à particulier, le vendredi 5 juin de 10h à 19h au Morisson’s Café. Les exposants peuvent réserver un stand pour participer à l’événement (tél.) 87295275. Ce "vide dressing" est accessible à tous gratuitement tout au long de la journée. Un happy hour, de 17h à 18h, suivi d’un cocktail musical plus festif sera proposé au public, avec remise des lots pour les gagnants du "Pix me contest" pour distinguer les exposants qui auront le mieux bradé leurs invendu durant le happy hour. A cette occasion, le magazine Moving Tahiti, fête ses six mois d’existence et organisera une collecte de vêtements, en partenariat avec Earth Hour, qui seront ensuite donné à une association caritative. Coupe Léon NANAI et championnat de pêche sous marine de Polynésie par équipes 2015 reportée 21/05/2015
PAPEETE, le 21 mai 2015. (COMMUNIQUE) En raison de la très grosse houle et du fort vent annoncés les 2 journées de concours de pêche sous marine (Coupe Léon NANAI et 1ière manche du championnat de pêche sous marine par équipes) sont repoussées au 11 et 12 juillet 2015.
250 places pour la projection gratuite du film "En quête de sens" 20/05/2015
PAPEETE, le 20 mai 2015. L'association Colibris Tahiti et Alternatiba Tahiti organisent en partenariat avec le cinéma Majestic la projection gratuite du film "En quête de sens" le 2 juin à 18 h. Ce "road movie d'une génération à la recherche de sagesse et de bon sens" raconte le choc des cultures entre deux amis dont les trajectoires sont opposées. L'un vit à New-York et travaille pour une multinationale, l'autre réalise des documentaires sur l'environnement. 350 places ont déjà réservées mais le Majestic a ouvert une seconde salle de projection de 250 places. Réservation impérative par mail à : [email protected]
Compte rendu du Conseil des ministres du 20 mai 2015 20/05/2015
PAPEETE, 20 mai 2015 - Un point a été fait à la mi-journée par le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, afin de communiquer sur les thèmes abordés ce jour lors du Conseil des ministres. Le ministre du Patrimoine, Heremoana Maamaatuaiahutapu s'est exprimé au sujet de la problématique des décharges sauvages et à propos de la procédure de classement à l'Unesco du Marae Taputapuatea de Raiatea.
Déménagement des cuves de stockage des hydrocarbures à Fare Ute : approbation d’un nouveau protocole d’accord Le Vice-président a présenté en Conseil des ministres le nouveau protocole d’accord établi entre les différents acteurs du secteur sur le déplacement et le démantèlement des cuves de stockage des hydrocarbures de Fare Ute. Ce protocole fait place au protocole signé en juin 2008 dont le programme prévisionnel n’a pas pu être respecté du fait des coûts exorbitants du projet. En effet, suite à la constatation de la vétusté des cuves, à l’évolution des normes et à l’extension de la ville de Papeete, un protocole avait été signé entre le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, le président de la Polynésie française, le directeur du Port autonome de Papeete et les représentants pétroliers pour programmer le transfert des dépôts d’hydrocarbures de Fare Ute vers Motu Uta. Après plusieurs mois de discussions entre les parties, un nouveau projet de construction de nouvelles cuves aux normes de sécurité et à un coût rendu plus acceptable, du fait de l’évolution de nouvelles technologies, a été trouvé. Le protocole prévoit 17 mois d’études, dont la mise en œuvre pourrait être étalée entre le 2ème trimestre 2016 et le premier semestre 2020. A cela, 36 mois supplémentaires seront nécessaires pour démanteler le dépôt de Fare Ute et dépolluer le site. Ce projet donnera ainsi un nouveau paysage de la zone industrielle de Fare Ute. Indice des prix : baisse de 0,4% en avril L'indice des prix à la consommation baisse de 0,4 % en avril 2015 et s'établit à 107,73. Cette évolution est étroitement liée à la diminution des prix des produits alimentaires (- 2,4 %) et, en particulier, à la baisse des prix des produits de la mer (- 12,3 %). Les évolutions des prix légumes (- 0,8 %), des laits, fromages et œufs (- 1,6 %) et des viandes (- 0,2 %) contribuent également à cette baisse. En revanche, les prix des boissons non alcoolisées s'acroissent de 0,1 %. L'indice ouvrier est en retrait de 0,7% et l'indice général hors transports aériens internationaux recule, quant à lui, de 0,5%. Depuis le début de l'année l'indice général diminue de 0,7 % (- 0,9 % sur douze mois). Quota d’importation des poulets de chair pour le second semestre Le régime de contingentement des importations de poulets comestibles à l’état frais ou réfrigérés, entiers et en morceaux, a été instauré depuis 2008. Cette protection non-tarifaire a permis la reprise d’activité de la filière locale de poulets de chair notamment pour le principal producteur, la SARL « Les élevages de Papara ». Les importations de poulets de chair frais en 2014 ont baissé de 17 % par rapport à 2013 (84,6 tonnes en 2014 contre 105,3 tonnes en 2013). Le contingentement mis en place pour le premier semestre 2015 a autorisé un quota maximum de 42 tonnes de poulets frais ou réfrigéré et de 20 tonnes supplémentaires éventuelles, correspondant à une marge de flexibilité. Pour le second semestre 2015, le Conseil des ministres a arrêté un quota global d’importation de 39 tonnes, soit 6,5 tonnes par mois pour l’ensemble des importateurs référencés. Sixième édition des Floralies de Polynésie Après le succès remporté par la première édition en 2010 sur le thème du « Pouvoir des fleurs », « te faufa’a o te mau tiare », le service du développement rural, organise, sous l'égide du ministère du Développement des activités du secteur primaire, et en partenariat avec la fédération des horticulteurs Hei Tini Rau, la 6ème édition des Floralies de la Polynésie française, du jeudi 28 mai au dimanche 7 juin, de 8 h à 18 h, sur le site de Vaitupa à Faa’a. Pour cette édition 2015 intitulée « Au fil du temps », « Te terera'a o te tau » correspondant aux 30 ans de la Foire agricole, une centaine d'horticulteurs se regroupera à nouveau, pour le plus grand plaisir des amoureux des plantes. Ce sera une occasion unique de découvrir ou redécouvrir la richesse de notre patrimoine végétal. Cette manifestation représente une opportunité pour promouvoir cette filière, ses activités et ses produits. Elle permet, notamment, une démarche prospective pour des débouchés novateurs et d’exploration de nouveaux créneaux de distribution. Les Floralies de Polynésie française sont une vitrine de la richesse de notre patrimoine végétal et de notre biodiversité. La filière horticole représente 700 exploitations sur l’ensemble de la Polynésie française, un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 220 millions Fcfp et un nombre d’emplois évalué à 1 400 personnes. Parmi ces exploitants, on recense 472 horticulteurs de plantes en pots pour 228 horticulteurs en fleurs coupées. Sur les 700 exploitants, 598 soit 87% des horticulteurs exercent leur activité à Tahiti. L’horticulture est une activité qui compte dans le tissu économique local et le soutien de cette filière trouve un juste écho dans les actions de la politique sectorielle du ministère du Développement des activités du secteur primaire. Formation au brevet de capitaine 3 000 ums dispensée par le Centre des métiers de la mer La ministre du Travail et du dialogue social, de l’emploi, de la formation professionnelle, de la recherche et de la condition féminine, Tea Frogier, a informé le Conseil des ministres de l’ouverture de la formation au Brevet de Capitaine 3 000 ums (BC 3 000 ums), appelée à se dérouler du 7 septembre au 11 décembre 2015 inclus. En effet, le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie Française (CMMPf) a reçu l’agrément du service des affaires maritimes de Polynésie française afin de dispenser cette formation qui totalise un volume de 366 heures de cours. La mise en œuvre de cette formation implique l’installation d’un équipement électronique de lecture des cartes marines (ECDIS) et la formation de l’équipe pédagogique à son utilisation. Aussi, en 2014, le CMMPF s’est doté de l’ECDIS et a reçu la formation adéquate. Le titulaire du BC est en mesure de commander des navires de jauge brute inférieure à 3000 ums et sera détenteur d’un diplôme de niveau II (licence). Depuis juillet 2002, afin de se conformer aux exigences de la convention internationale 1995 Standards of Training, Certification and Watchkeeping for Seafarers (STCW), le Centre des Métiers de la Mer de la Polynésie Française (CMMPf) dispense des formations professionnelles maritimes sous le contrôle du service d’Etat des affaires maritimes de Polynésie française. Aussi à partir de 2002, les officiers ont bénéficié des titres STCW allant jusqu’au brevet de capitaine 15 000 ums pour les officiers ponts et jusqu’au brevet de chef mécanicien 15 000 kw pour les officiers machines. Par ailleurs, grâce aux moyens financiers de la Polynésie française et de l’Etat, le CMMPF a fait l’acquisition de matériels de pointe et a pérennisé ses moyens humains par l’intégration des formateurs dans la fonction publique du Pays. A partir de 2010, l’établissement est passé à un stade de formation professionnelle maritime de niveau supérieure. Ainsi depuis 2011, le CMMPF dispense la formation du brevet de chef mécanicien 3000 kw (BCM 3000 kw) et la formation Officier Chef de Quart Passerelle (OCQP). De 2010 à ce jour, trois sessions de formation de BCM 3000 kw et trois sessions d’OCQP se sont tenues, dont une en cours. Assouplissements de la règlementation pour les « fly board » Des assouplissements au dispositif règlementaire et technique de l’arrêté de novembre 2012, encadrant les activités nautiques exercées avec des engins à sustentation hydropropulsés dits « fly board » ont été apportés, et ce tout en veillant à préserver la sécurité de la navigation et l’ordre public sur le domaine public maritime. Au vu du retour d’expérience dont disposent la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) et la Direction Polynésienne des Affaires Maritimes (DPAM) au sujet des conditions réelles de mise en œuvre de l’arrêté précité, il est en effet apparu opportun d’apporter plusieurs modifications. La condition d’âge pour l’utilisation de l’engin du fly board est ainsi ramenée de 18 ans à 16 ans révolus en cohérence avec les recommandations d’un constructeur d’engins de fly board. Par ailleurs, tout en continuant à garantir la sécurité des utilisateurs et des espaces maritimes concernés, il a été décidé d’assouplir les exigences de titres et de qualifications pour l’encadrement contre rémunération dès lors que cette activité est exercée à titre d’initiation ou de découverte. Il est également prévu d’améliorer l’information des services compétents (DPAM, DJS et Direction des Affaires foncières) et de renforcer le suivi et le contrôle des conditions d’activités du fly board par la mise en place d’une nouvelle procédure de déclaration obligatoire préalable, qui est assortie d’une obligation de mise à jour des données initiales soumises à déclaration. En outre, il est prévu d’infliger une peine d’amende de contravention de 4ème classe fixée à 89 498 Fcfp, ceci pour réprimer, soit l’exercice de l’activité du fly board sans justification d’un récépissé définitif de déclaration préalable, soit le défaut de mise à jour de données initiales soumises à déclaration. Politique de résorption des décharges sauvages Le ministère de l’Environnement a été présenté au gouvernement une communication concernant les décharges sauvages, qui échappent à la réglementation locale et sont illégales. Elles sont la conséquence de l’insuffisance des moyens de collecte et de traitement des détritus, notamment dans les archipels mais également d’un réel incivisme. La problématique principale réside dans l’absence de prise de conscience des effets néfastes des décharges sauvages sur l’environnement et sur la santé humaine. La seconde problématique réside dans la méconnaissance du partage des responsabilités entre les maires et le Pays en matière de décharges sauvages, et dans l’idée reçue que la Polynésie française est compétente et responsable par principe. Or, le maire est responsable au premier chef au titre de sa compétence de police générale, qui découle du code général des collectivités territoriales (CGCT). Les maires ainsi que la Polynésie française sont compétents à intervenir en matière de décharges sauvages mais à des titres différents, les premiers au titre de leur pouvoir de police générale et la seconde au titre de la police de l’environnement. Les deux polices ne doivent pas être considérées comme concurrentes mais complémentaires. A l’heure actuelle, la difficulté réside dans la définition d’une stratégie pour mettre un terme à ces situations d’infraction et au statu quo depuis si longtemps tolérés par les pouvoirs publics. Il convient en premier lieu de tenir compte du décalage manifeste entre Tahiti et les archipels en matière de gestion des déchets. En effet, alors que Tahiti dispose d’une organisation et d’une structuration de la collecte et du traitement des ordures plutôt satisfaisante, les archipels n’en sont qu’aux balbutiements. Aussi, là où les filières de gestion des déchets sont organisées et qu’il existe un exutoire final pour les déchets ménagers aucune raison valable ne justifie l’existence de décharges sauvages. Il s’agit là de pur incivisme. C’est le cas notamment pour les îles de Tahiti mais également de Bora Bora, Rapa et Nuku Hiva, qui disposent désormais d’un centre d’enfouissement technique destiné aux déchets ménagers. Pour les autres îles, seule la structuration de la gestion des déchets des archipels (déchetteries, centre de regroupement, intercommunalité) permettra de se défaire progressivement de l’évacuation des déchets dans des décharges sauvages. Quant aux décharges municipales dont l’existence a pu être considérée comme un service public offert aux habitants, les maires doivent aujourd’hui prendre pleinement conscience que les impacts de tels sites sur l’environnement sont très importants. En conséquence, au cours de l’année 2015, le Pays s’est engagé à recenser dans un premier temps toutes les décharges sauvages de Tahiti et Moorea, y compris les décharges municipales. Dans une seconde étape, il est prévu de les prioriser aux fins de les réhabiliter. Il sera ensuite demandé aux maires concernés de procéder à la fermeture desdites décharges dans un délai déterminé et d’utiliser les filières de collecte et de traitement existantes. Des mesures de gestion de ces sites devront être définies ultérieurement et rapidement. Pour les archipels, il est prévu au cours de l’année 2015 de définir un ou deux modèles pilotes de gestion des flux de déchets pour les îles de petite ou moyenne taille, basés essentiellement sur le tri des déchets et des mesures de gestion faciles à mettre en œuvre. Le recensement des décharges sauvages devra être élargi aux différents archipels à compter de 2016. Dès lors qu’une organisation de la collecte et du traitement des déchets aura été mise en place sur une île, la fermeture systématique des décharges sauvages devra être engagée et leurs mesures de gestion établies au plus vite. Point d’étape sur l’avancée du dossier de candidature du paysage culturel de Taputapuātea Le Comité de pilotage des dossiers Unesco de la Polynésie française du 26 novembre 2014 a décidé de saisir la fenêtre d’opportunité proposée par les instances françaises de pouvoir présenter le dossier de candidature au Patrimoine Mondial du site de Taputapuātea en janvier 2016. Cette opportunité constitue cependant un réel défi pour la Polynésie française qui se doit de finaliser ce dossier dans un temps relativement court, avec des étapes intermédiaires, potentiellement éliminatoires, la prochaine étant la soutenance du dossier de candidature devant le Comité des biens français le 23 Juin 2015. Le bureau d’études GIE Océanide et le service de la Culture et du patrimoine (SCP) se sont mobilisés de manière intensive pour finaliser le dossier de présentation qui devra être présenté. De nombreuses activités ont ainsi été organisées sur site depuis février 2015, avec notamment des réunions publiques, des ateliers de travail et des réunions du comité de gestion, ainsi qu’une exposition « Tumu Ra’i Fenua » sur le site de marae Taputapuatea et des visites guidées adressées à différents publics s’accompagnant d’une restitution publique des connaissances accumulées. Ce travail de restitution et d’échanges a permis d’engager un dialogue constructif avec l’ensemble des acteurs locaux et de faire des avancées notoires en matière de gestion du paysage culturel de Taputapuātea. Le zonage et les prescriptions proposés ont été discutés et adaptés lors des ateliers pour tenir compte des observations et avis de la population. Les résultats ont été présentés et validés au Comité de gestion La présentation du dossier de candidature se fait d’habitude en trois séances. Etant donné l’éloignement de la Polynésie française et le coût induit, le Comité des biens français a proposé que la soutenance du dossier de candidature de Taputapuātea se fasse en une seule séance, dans la journée du mardi 23 juin 2015. La délégation polynésienne qui s’exprimera devant le Comité des biens français sera constituée de représentants institutionnels, des membres du Gouvernement, de l’Etat, du maire de Taputapuatea, du Chef de projet, du Président de l’association « Na papa e va’u » mais également d’une équipe technique issue du Service de la Culture et du Patrimoine. Stabilité de l'emploi salarié en mars 2015 19/05/2015
PAPEETE, le 19 mai 2015. L'Institut de la statistique de Polynésie française (ISPF) a publié hier le point de conjoncture sur l'emploi salarié marchand du mois de mars 2015. Au vu des chiffres analysés, l'emploi salarié marchand est stable en mars 2015. Sur un an, l'emploi progresse de 0,2 % alors que la moyenne observée sur les cinq dernières années est de - 1,6 %.
En mars, l’emploi décroît dans les autres services (-0,8%) et dans une moindre mesure dans l'hôtellerie-restauration (-0,3%) mais augmente dans l'industrie (+0,8%), la construction (+0,5%) et le commerce (+0,6%). En se stabilisant à l'indice 114 en mars 2015, l'emploi salarié marchand est encore à près de 10 points en-dessous de ce qu'il était en mars 2010 (indice 123 à l'époque). Travaux de sécurisation des piétons sur la RT5-RDO 19/05/2015
FAA'A, le 19 mai 2015. (COMMUNIQUE) La direction de l’Equipement informe que des travaux de sécurisation des piétons sur la RT5-RDO dans le sens PAPEETE - PUNAAUIA, seront réalisés dans la commune de FAA’A par la société SPRES.
Aussi, la circulation routière permanente sera modifiée sur le tronçon situé entre l’échangeur de Pamatai et celui de Puurai pendant les horaires de travaux, du 19 mai au 21 août 2015 de 8h00 à 14h30. À ce titre, une signalisation du chantier est mise en place sur la RT5 (RDO) pendant la durée des travaux. Il est conseillé aux usagers de la route de rouler avec prudence et de respecter les panneaux de signalisation. Pour toutes informations complémentaires, merci de contacter le ministère de l’équipement au 40.48.54.00. De l'art urbain à Faa'a par Jim Vision artiste londonien 18/05/2015
FAA'A, le 18 mai 2015. (COMMUNIQUE) Des bruissements de bombes de peinture, des véhicules de curieux qui s’arrêtent… nous voici à Tavararo, quartier de Faa’a dans lequel un graffeur anglais a ressenti le besoin d’exprimer son talent.
En ce début d'après-midi du vendredi 15 mai, Jim Vision, artiste londonien et candidat au festival international d’art graffiti "Ono’u 2015", rencontre le Maire de Faa’a, Oscar Manutahi Temaru, pour lui faire part de sa volonté de graffer un mur de la ville. De fil en aiguille, le Maire Oscar Temaru raconte l'aventure de la pirogue O Tahiti Nui Freedom qui a commencé en 2010. C’est ainsi que l’idée lui vient d’immortaliser cette pirogue à l’endroit de sa construction, le hangar de Tavararo ! Précisons que c'est grâce à l'aide précieuse des jeunes du quartier de Tavararo que la pirogue a été construite en 4 mois. Ces jeunes étaient encore en admiration devant la réalisation de l'artiste qui a rappelé de très beaux souvenirs de cette aventure humaine. Muni de son échelle, de ses bombes aérosol et de son talent, Jim Vision attaque les 15m2 de la porte métallique. Ainsi, il laisse une trace de son passage dans la commune de Faa'a, ville d'accueil, avant de reprendre l’avion ce dimanche 17 mai pour Londre. " La Polynésie me laissera une image de beauté, colorée. Je reviendrai l’année prochaine ", se réjout-il. RDO : fermeture lundi matin d'une voie entre Piafau et Outumaoro 16/05/2015
Une voie de la route de déviation ouest (RDO) sera fermée de 8h à 11h du matin le lundi 18 mai 2015, entre Piafau et Outumaoro (dans le sens Punaauia/Papeete) afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central.
Il est recommandé aux automobilistes la plus grande prudence et le respect des consignes de sécurité aux abords du chantier. Inscription au collège Henri Hiro de Faa'a 15/05/2015
FAA'A, le 15 mai 2015. (COMMUNIQUE) M. Denis Solia, directeur du collège Henri Hiro informe :
•les parents des élèves de 6ème, 5ème et 4ème de l’établissement qu'ils devront retirer le dossier de réinscription de leurs enfants et le déposer au secrétariat à partir de lundi 18 au vendredi 22 mai 2015 de 7 heures à 15 heures et le mercredi 20 mai 2015 de 7 heures à 12 heures (midi); •les parents des élèves de CM2 recevront le dossier d’inscription de leur enfant en 6ème par l’intermédiaire des directeurs des écoles primaires en début du mois de juin 2015. Chaque dossier d'inscription devra être complété, signé et rempli avec soin afin que la rentrée scolaire 2015-2016 de l'élève se déroule dans les meilleurs conditions. Pour tous renseignements complémentaires, veuillez contacter la direction du collège Henri Hiro au 40 80 34 00 durant les heures d’ouverture habituelles. Site web : www.faaa.pf – Facebook Ville de Faaa Martine Martre expose Au Chevalet 15/05/2015
Martine Martre expose pour la deuxième fois des tableaux de sable à la galerie Au Chevalet, à Fariipiti, à Papeete. L’exposition « Instantanés » se déroulera du jeudi 28 mai au samedi 6 juin. Le vernissage aura lieu le samedi matin 30 mai autour d’un petit-déjeuner. Venez découvrir 34 œuvres inspirées de scènes quotidiennes : personnages, paysages, traditions polynésiennes, natures mortes, animaux et sports. Ce sont ces instants fugaces, source d’émotions, que l’artiste a choisi d’exprimer et de nous transmettre. Lors du vernissage, l’artiste dévoilera son savoir-faire au travers d’une projection vidéo.
Levée de la grève à l'huilerie de Tahiti 14/05/2015
Le ministre du Développement des activités du secteur primaire, Frédéric Riveta, la direction de l’Huilerie de Tahiti et les représentants du personnel, sont parvenus à un accord sur les revendications des grévistes ce jeudi en fin d’après-midi.
La grève qui a commencé le 2 avril est donc levée à compter de ce jour. OPT: point sur l'incident technique qui a causé une coupure de signal TNTV et Internet 14/05/2015
L’Office des postes et télécommunications informe qu’un incident technique a provoqué un ralentissement du trafic internet et une rupture du signal de diffusion de TNTV, le jeudi 14 mai 2015.
Sitôt la constatation du dysfonctionnement effectuée vers 11h, les équipes techniques de l’OPT sont intervenues afin d’en déterminer la cause et y remédier. Le problème a été localisé sur le tronçon de liaison entre Los Angeles et Hawaii, transportant les signaux de TNTV. Une procédure de rétablissement de la liaison a été enclenchée, en partenariat avec les techniciens de Hawaii Telecom. Ces derniers ont permis un retour aux conditions habituelles de diffusion des programmes et d’utilisation d’internet à 13h40. L’OPT présente ses excuses à ses clients et à TNTV pour le trouble occasionné. Des mesures correctrices sont en cours d’analyse avec le déploiement de nouveaux moyens techniques afin d’éviter qu’un tel dysfonctionnement ne se reproduise. Le service communication de l’OPT Compte-rendu du conseil des ministres du 13 mai 2015 13/05/2015
Le conseil des ministres s'est tenu ce mercredi. Voici le compte-rendu
Développement du tourisme à Fakarava Le ministre de la Relance économique et du Tourisme, Jean-Christophe Bouissou, a exposé au Conseil des ministres la stratégie de développement touristique qu’il souhaite mettre en place pour l’île de Fakarava qui détient le label « réserve biosphère ». Suite à de nombreuses rencontres effectuées lors de son déplacement du 24 au 26 avril derniers, accompagné d’une délégation du Pays, il a échangé sur ce projet avec l’ensemble des acteurs économiques, des responsables communaux et des associations de la commune. Trois sites d’aménagement ont été identifiés afin de servir au développement touristique de Fakarava et un projet d’un nouvel hôtel correspondant au classement 3 étoiles a été évoqué : l’aménagement du quai de Rotoava, l’aménagement du site de Makarea et l’aménagement d’un ponton public qui servira de débarcadère dans le cadre des transferts de clients des pensions de famille situées au sud de Fakarava. Pour mener à bien ces projets de développement touristique durable, une modification du PGA de l’île de Fakarava devra être entreprise. Il s’agit pour le Pays de travailler sur l’offre globale afin qu’elle soit en cohérence sur le plan touristique, technique et opérationnelle. Enfin, le ministre a pu évoquer différents points et d’éventuelles difficultés lors des réunions publiques avec les pensions de famille et lors des rencontres avec les différents acteurs touristiques. Fakarava compte 10 pensions de famille en activité. C’est une destination appréciée, notamment par les touristes pratiquant la plongée sous-marine et les activité nautiques. C’est aussi une escale devenue incontournable pour les compagnies de croisières (Paul Gauguin, Aranui ou, dernièrement, le Statendam). Défiscalisation Gazpac En sa séance du 13 mai, le Conseil des ministres a accordé près de 15 millions Fcfp de crédits d’impôts à un projet d’investissement présenté par la société Gazpac. D’un montant total de 78 millions Fcfp, le programme d’investissement consiste en l’acquisition de divers équipements nécessaires à la production, au conditionnement, au stockage et au transport de gaz produits par la société. Désignation du représentant de la Polynésie française à l’Assemblée générale de la société Aéroport de Tahiti En mars dernier, le Conseil des ministres avait, par arrêté, désigné Edouard Fritch, Jean-Christophe Bouissou et Albert Solia pour représenter la Polynésie française au conseil d’administration de la société d’économie mixte « Aéroport de Tahiti ». Ce mercredi, Jean-Christophe Bouissou a été également désigné pour siéger, au nom de la Polynésie française, aux assemblées générales d’ADT. La société en actions simplifiées « Aéroport de Tahiti » a été créée en 2010. Son capital est formé d’actions réparties en trois groupes (A, B, C) : - Le groupe A est composé de 49% des actions de la société, détenues par le groupe de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC - dont Egis Project) ; - Le groupe B est composé de 49% des actions de la société, détenues par la Polynésie française ; - Le groupe C est composé de 2% des actions, détenues par l’Agence Française de Développement (AFD). Le Conseil d’administration de « Aéroport de Tahiti » est composé de 7 membres, dont 3 représentants du groupe CDC, 3 représentants de la Polynésie française et 1 représentant de l’AFD. Jusqu’à présent, aucun représentant de la Polynésie française n’avait été désigné et, donc, siégé au sein du Conseil d’administration ou des assemblées générales de la société. La prochaine assemblée générale d’ « Aéroport de Tahiti », qui aura lieu le 20 mai prochain, et qui portera, notamment, sur la nomination du président du conseil d’administration, marquera donc l’entrée de la Polynésie française dans la gestion d’un outil essentiel au développement économique du Pays. Ouverture de la pêche des holothuries Le Conseil des ministres a autorisé l’ouverture de la pêche d’holothuries (rori) jusqu’au 31 octobre 2015, dans certaines îles des Tuamotu. Néanmoins, l’ouverture de la pêche ne sera effective qu’à compter de la signature d’une convention entre les comités de gestion de chaque commune et la Direction des Ressources marines et minières (DRMM). Une période d’interdiction de pêche de 3 mois est notamment prévue annuellement, afin de préserver les périodes de ponte des holothuries. Cette ouverture concerne treize îles, issues de trois communes de l’archipel des Tuamotu : Apataki et Kaukura, de la commune de Arutua, Fakarava, Toau, Kauehi et Aratika, de la commune de Fakarava, Makemo, Marutea Nord, Katiu, Tuanaki, Hiti, Tepoto Sud et Raroia, de la commune de Makemo. Cette pêche concerne cinq espèces d’holothuries : le Rori ananas, le Rori de récif, le Rori titi blanc, le Rori titi noir et le Rori vermicelle. Les comités de gestion sont chargés de veiller au bon déroulement de la pêche, au respect des quotas, des tailles minimales pour chaque espèce ainsi que des périodes de rahui. Dans chaque île, une zone de réserve dans laquelle la pêche est interdite a été mise en place. Les pêcheurs sont soumis à l’obligation de pêcher les rori à la main et une traçabilité des produits a été instaurée. Des sanctions seront prises pour les sites où le comité de gestion n’aurait pas respecté ou fait respecter les règles établies. Afin de préserver nos ressources naturelles, le gouvernement demande aux populations concernées de veiller au respect de la réglementation en vigueur ainsi que des quotas définis pour chaque île. La pêche des rori reste une pêche communautaire à caractère social, susceptible d'améliorer la condition financière de certaines familles résidentes des îles bénéficiaires. Marque sanitaire d'estampillage pour les volailles et lapins abattus conformes à la consommation humaine Les volailles et lapins abattus et inspectés conformes à la consommation humaine sont estampillés à l’encre de couleur bleue à l’aide d’une estampille ronde en laiton. Or, cette marque dont l’aspect peut parfois paraître repoussant pour les consommateurs présente également l’inconvénient d’être trop aisément falsifiable. Le Conseil des ministres a donc pris la décision d’autoriser d’autres méthodes de marquage telle que l’apposition d’un scellé. Ces petites pièces métalliques sont aisément positionnables sur les carcasses de volailles et de lapins, et un crochet d’inviolabilité permet d’en garantir une utilisation unique. Ccette mesure doit permettre d’assurer une meilleure traçabilité des animaux abattus puis commercialisés et d’améliorer la qualité de la présentation de ces produits auprès des consommateurs. Nomination des membres du Groupement Interprofessionnel du Monoï de Tahiti Le Groupement Interprofessionnel du Monoi de Tahiti (GIMT) a été créé afin de promouvoir et défendre les intérêts de l’appellation d’origine du Monoi de Tahiti conformément aux dispositions du décret n° 92-340 du 1er avril 1992 relatif à l’appellation d’origine Monoi de Tahiti. Le GIMT compte actuellement les 7 membres avec voix délibérative suivants : -Madame Christina Auroy, représentant la SARL Laboratoire cosmétologique de Tahiti -Monsieur Philippe Maunier, représentant la Savonnerie de Tahiti -Monsieur Daniel Langy, représentant la SARL Parfumerie Tiki -Monsieur Georges Chalier, représentant la SARL Parfumerie Sachet -Monsieur Olivier Touboul, représentant le Laboratoire de cosmétologie du Pacifique sud -Monsieur Vatea Quesnot, représentant la SARL Tahiti Arôme -Madame Tetautiare Pere Toomaru, représentant la société Rauhotu Tahiti Outre, le renouvellement de leur mandat de deux ans, le Conseil des ministres a acté l’entrée d’un nouveau membre au sein du GIMT : Monsieur Jérémy Biau, représentant de la SARL Poehani. Subvention d’investissement à l’OPH pour la réhabilitation du lotissement Hamuta Concomitamment aux programmes de constructions de nouvelles résidences sociales, le gouvernement souhaite également favoriser l’accession à la propriété de demandeurs actuellement locataires du parc ancien de l’OPH. Préalablement à cette accession, l’OPH doit réaliser des travaux de remises aux normes en matière de sécurité, d’hygiène et de salubrité exigés par la règlementation en vigueur. Ainsi, 4 projets de réhabilitation de lotissements gérés par l’OPH ont déjà été validés et seront lancés dès cette année avec la mise en œuvre de premières phases d’étude de 4 mois. Le projet de réhabilitation du lotissement Hamuta a été présenté ce jour, dans les mêmes conditions, au Conseil des ministres, pour un financement à 100% par le Pays de la phase d’étude, correspondant à un montant de 34 264 438 Fcfp. Cette opération, d’un montant total (études et travaux) estimé à 770 millions Fcfp, va consister en la réhabilitation en milieu occupé de 82 logements du lotissement Hamuta, sis à Pirae, et construit en 1987. Cela se traduira par la mise aux normes des installations électriques, de plomberie, mais également par des travaux de reprise d’étanchéité et des structures des bâtiments. Le démarrage des travaux pourrait être lancé dès la fin d’année 2015 à la condition d’être financé par le Contrat de Projets 2. La fin des travaux est estimée à fin 2018. Développement d’opérations sociales de viabilisation de parcelles dans les archipels Afin d’apporter une solution de logement aux familles des archipels éloignés qui ne disposent pas d’un terrain constructible, notamment dans les îles où le marché immobiler est inexistant, il est préconisé de développer la réalisation de lotissements de parcelles viabilisées de terres domaniales en partenariat avec les communes intéressées. A cet effet, les maires et maires associés des archipels vont être sollicités pour localiser une ou plusieurs terres domaniales susceptibles d’être divisées en 10 ou 15 lots de 500 m2 chacun et faciles à viabiliser. Ils devront constituer un dossier devant permettre à l’Office polynésien de l’habitat de mener les études de faisabilité et d’établir un programme pluriannuel d’opérations sociales de viabilisation de parcelles, auquel les maires et maires associés intéressés seront également étroitement impliqués pour choisir le type de secteur d’intervention (location-vente ou accession directe). Dès lors que la faisabilité et le financement d’un projet de lotissement de parcelles auront été actés, les administrés pourront constituer une demande d’aide au logement portant sur une parcelle viabilisée afin d’envisager d’y construire, dans les 5 ans, leur logement d’habitation qui pourra être un fare OPH. Projet de Contrat de Ville 2015-2020 de l’agglomération de Papeete La Politique de la ville peut se définir comme une politique sociale et urbaine coordonnée et ciblée sur un territoire sélectionné, dans le but de réduire les inégalités territoriales, valoriser les quartiers en difficulté et lutter contre l’exclusion des populations qui y habitent. Ses domaines d’intervention sont divers et variés et concernent à la fois l’urbanisme et l’aménagement urbain, l’action sociale, l’éducation, la prévention de la délinquance, la sécurité, le développement économique ou encore l’emploi et l’insertion professionnelle. Depuis une dizaine d’années maintenant, un syndicat mixte associant la Polynésie française et 9 communes constituant la grande agglomération de Papeete a été créé, afin de gérer les actions touchant à la Politique de la ville et financées par des crédits spécifiques de l'Etat et du Pays. La mise en œuvre de ce partenariat s’opérait par le biais de contrats, dont le dernier en date débuté en 2007, le Contrat Urbain de Cohésion Social (CUCS), arrivait cependant à échéance au 31 décembre 2014. Dans ce contexte, le gouvernement de la Polynésie française a ainsi fait part dès le mois d’octobre 2014, au syndicat mixte, et à l’Etat, de sa volonté de poursuivre les efforts engagés dans la mise en œuvre de la politique de la ville au travers d’un nouveau partenariat contractuel : le Contrat de ville 2015-2020 de l’agglomération de Papeete. Durant 6 mois, un large travail de concertation entre le Pays, les 9 communes de l’agglomération et l’Etat, a été entrepris afin de définir d’une part, le cadre stratégique commun et partenarial du futur Contrat de ville et de le traduire d’autre part, dans ses principaux axes et enjeux thématiques relevant de 3 piliers fondamentaux : -L'emploi et le développement économique, au centre des priorités du contrat de ville ; -Le cadre de vie et le renouvellement urbain, pour l’équilibre social de l’habitat ; -La cohésion sociale des quartiers, par une participation active des habitants. Le cadre géographique d’intervention a également été revu, avec un recentrage sur 76 quartiers prioritaires de la grande agglomération de Papeete. Ces quartiers bénéficieront directement du concours technique et financier du nouveau Contrat de ville. Près de 60 000 habitants sont concernés. Ce nouveau contrat a aussi l’ambition de cibler davantage les axes et les actions pour lesquels il apportera son soutien. La cohérence et la complémentarité de son action avec les politiques sectorielles conduites par le gouvernement de la Polynésie française, les politiques d’accompagnement des communes et les orientations nationales de l’Etat, seront des critères qui guideront le choix des partenaires. Des démarches participatives des habitants seront en outre expérimentées, afin de créer des lieux d’échanges, d’informations et de formation pour accompagner les habitants dans les actions de quartiers. Au niveau des financements, le gouvernement de la Polynésie française s’engagera à participer au Contrat de ville 2015-2020 à hauteur de 50 millions de Fcfp minimum chaque année. En termes d’investissement, les crédits de la Délégation au Développement des Communes (DDC) pourront être également sollicités par les communes partenaires du dispositif, afin de concourir à la mise en œuvre de projets structurants dans les quartiers prioritaires. Avec le soutien des communes et de l’Etat, le gouvernement souhaite ainsi, par la contractualisation prochaine du Contrat de ville 2015-2020 de l’agglomération de Papeete, répondre par une programmation d’actions coordonnées et efficaces aux besoins exprimés par les habitants vivant au quotidien dans des conditions sociales et des cadres de vie difficiles. Prolongation du délai de réalisation de l’opération « Etude de séroprévalence de la dengue en Polynésie française » Dans le cadre de l’opération « Etude de séroprévalence de la dengue en Polynésie française » (PREV-DEN), pour laquelle l’Etat s’est engagé à apporter son concours financier au titre du contrat de projets 2008/2014, la direction de la santé et l’Institut Louis Malardé ont signé une convention de prestation ayant pour objectif de mesurer la proportion de personnes immunisées contre les quatre virus de la dengue en Polynésie française afin de mettre à la disposition des autorités de santé des indicateurs pour une meilleure anticipation du risque et de l'impact des épidémies. A cet effet, la réalisation de cette prestation devait conduire à la production par l’ILM de 3 rapports d’étapes et d’un rapport définitif avant le 31 décembre 2014. Or, la situation épidémiologique particulière de la Polynésie française depuis 2013, avec deux épidémies successives dues aux virus Zika et Chikungunya, n’a pas permis de réaliser les prélèvements sur les patients et de déterminer la prévalence des marqueurs d’infections du virus de la Dengue. En conséquence, le Pays a sollicité auprès du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, une prolongation du délai de réalisation de 12 mois supplémentaires portant une date de fin d’opération au 10 février 2016 au lieu du 10 février 2015. Le projet d’avenant, afin de garantir le maintien du financement de l’Etat sur cette opération, a été transmis au Pays par lettre du Haut-commissariat, au mois de mars. Prolongation du délai de réalisation de l’opération « Réhabilitation du service de longs séjours de l’hôpital de Taravao » Dans le cadre de l’opération « Réhabilitation du service de longs séjours de l’hôpital de Taravao », pour laquelle l’Etat s’est engagé à apporter son concours financier au titre du contrat de projets 2008/2014, un volet des travaux concernait l’installation de panneaux photovoltaïques sur le bâtiment du service « Longs séjours ». Des difficultés techniques, liées au raccordement du champ photovoltaïque au réseau électrique EDT, ont retardé la finalisation de l’opération sans pour autant perturber l’exploitation dudit service. A ce jour, les difficultés techniques précédemment relatées ont été résolues et l’achèvement des travaux est prévu dans le courant de l’année. En conséquence, le Pays a sollicité auprès du Haut-commissaire de la République en Polynésie française, une prolongation du délai de réalisation de 12 mois supplémentaires portant la date de fin d’opération au 26 janvier 2016 au lieu du 26 janvier 2015. Le projet d’avenant a été transmis au Pays, par lettre du Haut-commissariat au mois de mars. Accidents de travail et maladies professionnelles : projet de loi du Pays instituant un reversement forfaitaire au régime d’assurance maladie-invalidité Ce projet de loi du Pays a pour objet d’instituer un reversement forfaitaire au régime d’assurance maladie-invalidité des travailleurs salariés au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles. Le régime des accidents du travail et des maladies professionnelles du régime des salariés exerce la double fonction d’assurance et de prévention des risques professionnels. A ce titre, les risques assurés sont les accidents du travail (AT), les accidents de trajets et les maladies professionnelles (MP). L’indemnisation d’un dommage est subordonnée à la qualification d’un AT ou d’une MP, ce qui revient à déterminer l’origine professionnelle des lésions. Parce que certains accidents du travail et maladies professionnelles restent non déclarés ou reconnus comme tels, les dépenses occasionnées sont prises en charge par la branche « Assurance maladie ». La problématique est donc d’estimer la proportion de ces accidents ou maladies professionnelles supportée indument par la branche maladie, pour ensuite procéder à la régularisation de leur prise en charge par un transfert de charges entre ces deux branches. En 2015, la branche des « accidents du travail et maladies professionnelles » est financée uniquement par les employeurs au taux unique, sur les 11 secteurs d’activité, de 0,77 %, sous plafond de 1,5 million Fcfp, soit un taux de prélèvement très faible. Le budget 2015 du régime des salariés affiche ainsi, sur cette branche, un résultat prévisionnel déficitaire de 443 millions Fcfp, pour un montant de charges de 2,3 milliards Fcfp. Ce déficit ponctuel s’explique par la contribution annuelle exceptionnelle instituée pour 2015 afin de combler le déficit résiduel de l’assurance maladie de 480 millions Fcfp. Le dispositif prévu par le projet de loi du pays permet principalement de rétablir la sincérité de l’affectation des charges supportées par la branche de l’assurance maladie (financement employeurs/salariés), en lieu et place de la branche des accidents du travail (financement employeur exclusif). Pour rappel, à titre transitoire pour les trois prochains exercices 2015, 2016 et 2017, la Polynésie française ne disposant pas d’études épidémiologiques relatives au nombre de sinistres d’origine professionnelle, le projet de loi du pays propose de s’aligner sur le taux de 0,48 % du montant prévisionnel des dépenses des prestations en nature de l’assurance maladie-invalidité, sur la base du rapport de la commission « DIRICQ » instituée en métropole. Ce taux sera révisé tous les trois ans. Séminaire régional « les Journées bleues » La Polynésie française accueillera, du 1er au 5 juin 2015, les journées bleues, un séminaire régional sur le thème de l'écotourisme bleu dans le Pacifique lié aux espèces marines emblématiques. Cet évènement, initié par le gouvernement de Polynésie française, et organisé en collaboration avec le PROE (Programme Régional Océanien de l'Environnement), projette de réunir une cinquantaine d’acteurs de la région et de l’international, ainsi que des acteurs locaux pour partager une vision commune : "offrir au Pacifique l'opportunité de devenir une destination d'excellence pour l'écotourisme marin en raison de sa richesse biologique, de ses pratiques responsables et de sa culture vivante". Les acteurs principaux sont les représentants des pays et territoires du Pacifique, membres du PROE, au nombre de 21. Des experts ou professionnels de la conservation des espèces protégées et de l'écotourisme bleu ont également été invités pour partager leur expérience et animer les ateliers de travail. Outre l'enrichissement mutuel avec les expériences de chacun, les journées bleues visent à faire ratifier par les pays membres un programme pluriannuel comprenant des études utiles au développement de la profession dans le Pacifique et assurant le financement d’initiatives locales innovantes. Elles seront suivies d’une recherche de financements et la levée de fonds se poursuivra sous la coordination du PROE. Il est également prévu la rédaction d'un mémorandum à l'attention du SPTO (South Pacific tourism organisation) qui se déroulera en Polynésie française au second semestre 2015. Les journées bleues s'insèrent dans le cadre du renforcement de la coopération et des liens régionaux. Elles apporteront également à la Polynésie française et aux autres pays du Pacifique les outils du développement d'une économie bleue soucieuse à la fois des espèces marines et de nos spécificités culturelles. Quatrième édition de la « Nuit des Musées » A l’occasion de la 11ème Nuit européenne des musées, le musée de Tahiti et des îles ouvre ses portes en nocturne, et pour la 4ème année consécutive, le samedi 16 mai, de 17h à 21h. L’entrée est libre et gratuite et les visiteurs pourront visiter à leur rythme les salles d’exposition. Différentes activités seront proposées tout au long de la nuit. Ainsi, en plus des visites guidées habituelles (salle d’exposition permanente et le patio) le musée va mettre particulièrement l’accent sur les activités pour enfants avec la venue d’une conteuse, Léonore Canéri, qui proposera trois contes et légendes, deux ateliers destinés et animés par l’association des Amis du musée sur l’initiation à la caligraphie chinoise et le pliage en papier, et deux ateliers animés par les médiatrices culturelles du Musée sur la réalisation des continents ou des îles de la Polynésie, en relief, et la confection de chapeaux chinois. Le musée proposera également, comme l’année dernière, des projections de films en partenariat avec le service du patrimoine archivistique et audiovisuel. Ce sera l’occasion pour le grand public de profiter de plus de trois heures de projections dans les jardins du Musée avec notamment la projection d’épisodes de « Faufaa Tupuna », et la présentation des images tournées à l’occasion du spectacle « A’amu » célébrant les 40 ans du Musée. Enfin, dans le cadre de la sortie de son catalogue sur l’exposition « Après-Gauguin », une présentation de l’ouvrage sera faite par Ricardo Pineri, commissaire de l’exposition. Le public pourra ainsi échanger avec l’auteur, et revenir sur les grandes thématiques de cette exposition qui a marqué l’année 2014. Cette nuit au Musée de Tahiti et des îles permettra aux spectateurs de parcourir le lieu de façon ludique et interactive, tout en profitant de la beauté de ce site. -o-o-o-o-o- Une petite erreur s'est glissée dans l'intitulé de notre news letter ce matin 13/05/2015
Une erreur d'inattention nous a conduit ce matin à commettre une petite erreur dans l'intitulé de notre news letter. En effet, nous l'avons malencontreusement rebaptisée du nom d'un site bien connu. Il s'agit bien entendu d'une mégarde et rien d'autre. Nous présentons nos excuses à l'auteure de ce site et remercions nos lecteurs de leur compréhension.
La redaction Cursus dans le système anglosaxon : un test IELTS à Tahiti fin mai 11/05/2015PAPEETE, 11 mai 2015 - Pour la première, et peut-être l’unique, fois la Direction générale de l’éducation et des enseignements organise en Polynésie française accueille dans ses locaux une session d’évaluation du International English Language Testing System (IELTS), les 28 et 29 mai prochains. Cette opportunité est rendue possible grâce à la présence d’un enseignant de l’Université d’Auckland, à Tahiti pour faire passer les tests. Les étudiants intéressés peuvent procéder à leur inscription sur internet. Pour plus d’informations, la Direction Générale de l’éducation et des Enseignements met un numéro à disposition, le (tél.) 40 46 28 18 L’International English Language Testing System (IELTS) est requis pour poursuivre des études supérieures dans les universités et instituts de Nouvelle-Zélande, d'Australie et du Royaume-Uni. Il est également reconnu par de nombreuses universités américaines. Jusqu'à ce jour les personnes souhaitant passer le test devaient se rendre en Nouvelle-Zélande, ce qui occasionnait des frais importants (déplacements, logements, inscription au test). Collecte de produits alimentaire à Carrefour Punaauia le 9 mai 06/05/2015
PUNAAUIA, le 6 mai 2015. (COMMUNIQUE) Dans le cadre de nos actions au profit des nécessiteux de Papeete, la délégation de l’Ordre de Malte France de Polynésie française organise le samedi 9 mai de 8h00 à 20h00 une collecte de produits alimentaire peu périssables (légumes secs, conserves de viande, biscuits, etc…) dans la galerie commerciale de Carrefour Punaauia.
Contact Délégation en Polynésie française : Tél : 40 43 47 77, Mobile : 87 78 11 03 E-Mail : [email protected] Site internet: www.ordredemaltefrance.org Perturbation sur le réseau d'eau et coupures d'électricité à Faa'a 05/05/2015
FAA'A, le 5 mai 2015. (COMMUNIQUE) Les agents du service Eau de la commune de Faa’a informent les administrés de OREMU que des travaux sont prévus par EDT le jeudi 7 mai 2015.
Ces travaux vont entraîner une baisse de pression dans la distribution en eau sur le réseau de Oremu. Le service de l’EDT ainsi que la commune présentent leurs excuses auprès des riverains pour les désagréments occasionnés. Pour information des coupures d’électricité suite aux travaux de l’EDT se feront : -Jeudi 7 mai sur la route de Oremu ; -Mardi 12 mai sur la route de Pamatai (lotissement Socredo) ; -Mardi 19 mai sur la Route Nelson Mandela (ex RT1) du pk 2.7 au pk 3.3. Pour toutes informations complémentaires, merci de bien vouloir prendre contact auprès du service Eau au 40.83.35.33 ou de l’EDT au 40.86.77.86. Site web : www.faaa.pf – Facebook Ville de Faaa Compte-rendu du conseil des ministres du 4 mai 2015 04/05/2015
Le conseil des ministres s'est réuni ce lundi 4 mai.
Point de situation sur le projet aquacole de Hao A la veille de la cérémonie d’inauguration du site de la ferme aquacole à Hao, le conseil des ministres a fait un point d’avancement du projet. L’objectif stratégique de reconversion de l’atoll de Hao est de devenir un pôle de développement pour les Tuamotu-Est et les Gambier. La ferme aquacole va y contribuer largement. La société par actions simplifiée unipersonnelle dénommée Tahiti Nui Ocean Foods (TNOF), porteuse du projet, s’est constituée le 26 septembre 2014 avec un capital d’un milliard Fcfp. Le 25 janvier dernier, elle a désigné le bureau d’études Coco Group Engeneering (CGE), constitué le 20 janvier, comme maître d’ouvrage délégué en Polynésie française. Le projet envisagé par TNOF représente une production annuelle attendue de 50 000 tonnes de poissons lagonaires (Mara, Tonu et Kito) avec en phase d’exploitation environ 2800 cages d’élevage en lagon. La phase chantier est envisagée pour une durée de travaux de 24 à 30 mois. Les services du Pays sont mobilisés et organisés afin de faciliter les démarches pour la mise en œuvre de ce projet. Une première demande de permis de terrassement de la zone est en préparation ainsi qu'une étude d'impact globalisée pour la partie terrestre. Elle sera suivie d’une demande de travaux immobiliers pour la phase chantier (450 à 550 personnes concernées sur site) et pour la construction du complexe aquacole, avant une étude d’impact relative à l’exploitation du lagon pour la phase exploitation. Les travaux de la route de contournement sont engagés pour libérer l’espace routier central. En phase chantier, le projet devrait générer entre 400 et 550 emplois. Pour l’exploitation de la ferme, le nombre d’emplois permanents serait de deux équipes de 250 personnes dont 20 cadres polynésiens formés par l’université de Shangai. Pour favoriser le recrutement sur l’atoll de Hao, un partenariat entre le ministère en charge de l’emploi et la commune est engagé. Le recensement des demandeurs a été réalisé. L’analyse des emplois proposés et des compétences disponibles est en cours pour proposer les adaptations nécessaires. Des candidatures potentielles pour la formation en Chine ont été identifiées à partir de la base des demandeurs d’emplois du SEFI. Les modalités et conditions de cette formation restent à formaliser. Subventions de la Délégation pour le développement des communes Lors du Conseil des ministres, il a été approuvé les subventions suivantes au profit des communes : • Communauté de communes Hava’i : Acquisition d’une camionnette à benne basculante double cabine Le coût total de l’opération est de 3 832 437 Fcfp. La participation de la Polynésie française est de 30% soit un montant de 1 149 731 Fcfp, l’État apportant aussi son concours financier, à hauteur de 50 %, soit 1 916 219 Fcfp. • Commune de Ua Pou : Acquisition d’un véhicule d’intervention pour la police municipale Le coût total de l’opération est de 5 500 000 Fcfp. La participation de la Polynésie française est de 30% soit un montant de 1 650 000 Fcfp, l’État apportant aussi son concours financier à hauteur de 35,74% soit 1 965 499 Fcfp. • Commune de Ua Pou : Installation en énergie solaire sur le centre culturel, artisanal et agricole communal Le coût total de l’opération est de 6 500 000 Fcfp. La participation de la Polynésie française est de 40% soit un montant de 2 600 000 Fcfp, l’État apportant aussi son concours financier à hauteur de 40%, soit 2 600 000 Fcfp. • Commune Nuku Hiva : Acquisition de 3 véhicules Le coût total de l’opération est de 13 485 000 Fcfp. La participation de la Polynésie française est de 30%, soit un montant de 4 045 500 Fcfp, l’État apportant aussi son concours financier à hauteur de 40% soit 5 394 000 Fcfp. • Commune de Huahine : Acquisition d’un camion benne à ordures ménagères Le coût total de l’opération est de 27 900 000 Fcfp. La participation de la Polynésie française est de 50%, soit un montant de 13 950 000 Fcfp. • Commune de Mahina : Construction d’un plateau sportif à Hitimahana Cette opération, d’un coût total de 35 millions Fcfp, est financée à hauteur de 22,9 % par la Polynésie française, soit un montant de 8 015 000 Fcfp, à hauteur de 40 % par le CUCS, soit un montant de 14 000 000 Fcfp, et à hauteur de 17,1 % par la FFF, soit un montant de 5 985 000 Fcfp. Facilitation de démarches administratives : mise à jour de formulaires Le conseil des ministres a validé, par arrêté, la mise à jour, proposé par la Vice-Présidence, de différents modèles d’attestations qui sont régulièrement demandées. Cette mise à jour a pour objectif de simplifier les imprimés en la forme et en même temps de les adapter aux attentes des usagers. Conjuguée à l’amélioration des outils informatiques de la DICP, elle permettra de renseigner plus rapidement les imprimés et de les délivrer immédiatement alors que le délai était auparavant de 48 heures. Cette progression en terme de délai sera particulièrement appréciée des entreprises désirant soumissionner à des appels d’offre. Participant pleinement aux efforts d’amélioration du service public mais aussi, d’une certaine manière, à la relance de la commande publique par la facilitation des démarches administratives, ces avancées feront l’objet d’une communication afin que le plus grand nombre d’usagers en soient informés. Défiscalisation pour plusieurs secteurs d’activité En sa séance de lundi, le conseil des ministres a accordé près d’1 milliard Fcfp de crédits d’impôts. Ce sont les secteurs de l’industrie, de l’élevage et de l’agriculture ou encore des extensions d’hôtel qui en sont les principaux bénéficiaires. Ce sont plus de 3,5 milliards Fcfp d’investissement qui seront réalisés à travers notamment : - l’acquisition d’une ligne de conditionnement mise en exploitation en 1982 et de divers investissements complémentaires par la SA Laiterie Sachet, montant total de l’investissement : 168 630 314 Fcfp, - l’extension de la surface de production, de stockage et l’acquisition d’outils industriels pour la Sarl Nautisport industries, montant total de l’investissement : 286 721 276 Fcfp, - l’acquisition de divers équipements nécessaires à la production, au conditionnement, au stockage et au transport de gaz produits par la société Gazpac Tahiti, montant total de l’investissement : 77 803 072 Fcfp, - l’acquisition d’un terrain de 10,19 hectares destiné à l’aménagement de zones de cultures plein champ, la construction d’un bâtiment et de serres (pour une culture hydroponique) et l’acquisition d’équipements pour la SCA Agrifarm, montant total de l’investissement : 642 535 000 Fcfp, - la construction d’un ensemble immobilier destiné à l’élevage de 24 000 poules pondeuses à Papeari pour la SCA Teva Farms, montant total de l’investissement : 242 481 679 Fcfp, - et enfin les travaux d’extension de l’hôtel Saint Régis Bora Bora, comprenant : la construction d’une nouvelle aile de 25 bungalows de grand luxe sur pilotis, l’installation d’un nouveau logiciel de gestion hôtelière, l’installation d’un système de vidéo à la demande, montant total de l’investissement : 2 010 230 098 Fcfp. Des formations de niveau supérieur en faveur des demandeurs d’emploi La ministre du Travail, Tea Frogier, a présenté en conseil des ministres, un projet de loi du pays portant modification des dispositions encadrant la formation professionnelle des demandeurs d’emploi. La réglementation en vigueur n’est pas pleinement adaptée aux besoins actuels, dès lors qu’ils ne permettent pas la mise en œuvre de formations de niveau V (équivalent au CAP). Il est par conséquent proposé d’élargir le champ d’application de ladite réglementation en autorisant des formations qualifiantes de tous niveaux. Ce projet de texte tend en outre à compléter les dispositions en vigueur par la mention des qualifications sanctionnant lesdites formations, à savoir un diplôme, titre professionnel ou un certificat de qualification professionnelle. Enfin, dans le cadre d’une formation en alternance (théorique et pratique), il est proposé d’ouvrir la formation pratique à d’autres organismes (associations ou mairies par exemple) et de ne pas les limiter aux seules entreprises, comme c’est le cas actuellement. Depuis 2011, environ 2 500 demandeurs d’emploi bénéficient chaque année d’une formation dans différents secteurs professionnels du primaire, de l’industrie, de la construction, du commerce ou des services. Les stagiaires-demandeurs d’emploi perçoivent une indemnité le temps de leur formation. Les formations dispensées sont essentiellement de niveau V. Subventions d’investissement en faveur de l’OPH pour 11 dossiers d’études ou de réhabilitation de logements sociaux Afin de répondre activement aux besoins urgents de la population en matière de logement et conscient des importants effets de levier de la commande publique du secteur sur l’économie et l’emploi, le gouvernement confirme son soutien au développement du logement social et ambitionne de livrer plus de 200 logements par an en habitat groupé. Ainsi, après la validation de 3 premières opérations pour la construction de 130 logements au dernier conseil des ministres, ce sont 6 nouveaux projets de construction de logements en habitat groupé qui sont proposés pour une capacité de 198 logements et 5 projets de réhabilitation de résidence sociale en vue de favoriser l’accession à la propriété de ménages en location. Afin de garantir la mise en œuvre de ces opérations dans les délais, le Pays va financer à 100% les phases d’études de tous ces projets. Ceci permettra à l’OPH de proposer une programmation en phase « travaux » pour les 5 chantiers de réhabilitation dès le dernier trimestre 2015, et une phase « travaux » pour les 6 chantiers de construction dès 2016. De même, la maturité technique de toutes ces opérations leur permettra d’être éligibles au cofinancement Etat/Pays par le biais du contrat de projet n°2. Pour les opérations de constructions en habitat groupé (198 logements) Les coûts totaux (foncier, étude et travaux) des opérations Tefaao, Tefatufatu et Les hauts de Tahiti village sont estimés respectivement à 560 millions Fcfp, 404 millions Fcfp et 1,6 milliard Fcfp. Elles représentent la livraison en 2017 de 20 logements sur la commune de Vairao, 15 logements sur la commune de Faa’a, et la livraison en 2018 de 64 logements sur la commune de Punaauia. L’opération Pahani est prévue sur une parcelle appartenant à l’OPH. Elle représente une capacité de 27 logements sur la commune d’Afareaitu pour un montant total estimé à 455 millions Fcfp. Sa livraison est prévue pour 2017. Les opérations Atima 2 et Ahonu sont prévues sur la commune de Mahina. Le coût de ces opérations est estimé respectivement à 360 millions Fcfp et 1,232 milliard Fcfp pour une livraison de 13 logements de type individuel sur les hauteurs du domaine Atima et 59 logements dans le quartier de Ahonu, cette dernière devant reloger une partie des habitants du quartier Hitimahana dans le cadre de la résorption de l’habitat insalubre. Leur livraison est prévue dès 2017 pour Atima 2 et dès 2018 pour Ahonu. Pour les opérations de réhabilitation de lotissements (131 logements) Concomitamment aux programmes de constructions de nouvelles résidences sociales, le gouvernement souhaite activement favoriser l’accession à la propriété de demandeurs actuellement locataires de l’OPH. Préalablement à la vente des logements aux futurs bénéficiaires, l’OPH doit réaliser des travaux de remises aux normes en matière de sécurité, d’hygiène et de salubrité exigés par la règlementation en vigueur. Ainsi, 5 projets de réhabilitation de lotissements gérés par l’OPH seront lancés dès cette année par la mise en œuvre de premières phases d’étude de 4 mois et de démarrages de travaux en fin d’année 2015 dès l’obtention du cofinancement Etat/Pays par le Contrat de projets 2. Les lotissements concernés sont Manihi sur la commune de Manihi pour un montant total de 237 MF, Teotuu sur la commune de Faaone pour un montant total de 178 millions Fcfp, Teniupupure sur la commune de Pueu pour un montant total de 168 millions Fcfp, Hamuta sur la commune de Pirae pour montant total de 770 millions fcfp et Vaihiria sur la commune de Teva I Uta pour un montant total de 545 millions Fcfp. La durée des travaux pour ces lotissements varie entre 6 mois à 30 mois, selon le nombre de logements à réhabiliter. Bilan de la mission en métropole du ministre de la Jeunesse et des Sports Le ministre de la Jeunesse et des sports, René Temeharo, a présenté en Conseil des ministres, le rapport de sa mission, effectuée en France du 30 mars au 4 avril 2015, organisée autour de la conférence d’évaluation de la convention Etat-Polynésie Française relative à la jeunesse, au sport et à la vie associative. Cette conférence d’évaluation a permis d’une part, de dresser le bilan de l’utilisation des crédits de l’Etat affectés au Pays dans le domaine de la jeunesse et du sport, et d’autre part, de présenter les perspectives. Cette mission a également permis au ministre et à ses collaborateurs de rencontrer des hauts responsables de l’Etat afin de leur faire part des projets et orientations du ministère dans le domaine de la jeunesse, avec comme axe prioritaire l’insertion sociale et professionnelle des jeunes, et, dans le domaine du sport, de présenter un programme ambitieux de construction, de rénovation et de modernisation de nos équipements sportifs. Le ministre a d’ailleurs obtenu la venue d’une mission d’expertise en Polynésie Française en vue d’effectuer un diagnostic de nos équipements sportifs, point de départ d’une programmation des investissements prioritaires dans la perspective des Jeux du Pacifique que la Polynésie française souhaite accueillir en 2023. Entre visites sur le terrains et les entretiens, ce déplacement a permis de renouveler les bases d’un partenariat étroit entre le Pays et le gouvernement central, notamment avec le ministère de la ville, de la jeunesse et des sports. Les différents sujets abordés ont retenu toute l’attention des nombreux interlocuteurs comme le Secrétaire d’Etat aux sports, plusieurs directeurs de cabinet, le directeur général du CNDS, ou encore le président du CNOSF, lesquels ont reconnu que la Polynésie avait souffert d’une inertie dans l’avancement des dossiers ces dix dernières années. Le ministre a ainsi pu affirmer à ses interlocuteurs qu’il comptait bien rattraper ce retard accumulé tout en précisant que le soutien de l’Etat serait nécessaire dans la concrétisation des projets. Réforme de la formation professionnelle maritime La réforme de la formation professionnelle maritime articulée autour d’une filière à plusieurs niveaux pour l’obtention des titres à la pêche et faisant notamment valoir les critères de temps de service à la mer dans le développement des compétences. Le gouvernement de la Polynésie française a adopté le dispositif portant création du Certificat de Patron Lagonaire pêche et cultures marines (Sigle : CPLPCM) qui vient parfaire la filière constituée des titres suivants : - le certificat d’initiation nautique « pêche et cultures marines » (CIN pêche) ; - le certificat de patron pêche lagonaire et cultures marines (CPLPCM) ; - le brevet de capitaine de pêche côtière (BCPC) ; - le brevet de capitaine de pêche au large (BCPL). Ces titres sont obligatoirement requis pour exercer des fonctions à bord des navires armés à la pêche. En outre, l’arrêté n°301/CM du 24 février 2014, texte cadre de la réforme de la formation professionnelle maritime à la pêche, a été modifié afin d’insérer des nouvelles mesures d’équivalence. Les régles d’équivalence déterminent les conditions dans lesquelles les titulaires de titres de formation professionnelle maritime délivrés sous l’empire de l’ancienne réglementation peuvent obtenir les nouveaux titres de formation professionnelle maritime à la pêche sous réserve de justifier un temps de navigation et/ou des formations complémentaires, liées principalement à la sécurité ou à la prise en compte de nouvelles technologies en matière de navigation. Modernisation du code de la route polynésien et association du Pays aux Journées Défense et citoyenneté La sécurité sur les routes reste une préoccupation majeure du gouvernement et, à ce titre, le code de la route polynésien connaît des évolutions constantes. Trois réformes sont actuellement en cours et concernent le conducteur. Tout d’abord, le permis de conduire polynésien va prochainement passer au format « carte de crédit », à l’image du nouveau permis de conduire européen, que la France a adopté depuis 2013. Ce nouveau format s’avère nécessaire car le permis de conduire polynésien a une valeur nationale et internationale. Il sera par ailleurs muni de dispositifs de sécurité infalsifiables, facilitera les contrôles par les forces de l’ordre et simplifiera les procédures administratives de délivrance. Comme en métropole, les détenteurs de l’ancien modèle auront jusqu’en 2033 pour échanger leur ancien permis de conduire. La création d’une formule simplifiée du permis de conduire est par ailleurs à l’étude pour les îles. En effet, seules Tahiti et Raiatea disposent déjà d’auto-écoles formant les élèves conducteurs, possédant des véhicules d’examen, sur des réseaux routiers suffisamment variés et fréquentés. Afin de permettre aux habitants des autres îles de conduire en toute légalité, le permis de conduire sera bientôt allégé et la conduite limitée à l’archipel du lieu d’examen, à l’exception de certaines catégories (motocyclettes toutes cylindrées, transport de personnes, véhicules articulés, transport de matières dangereuses, qui nécessitent des formations spécifiques). Enfin, la formation des conducteurs de cyclomoteurs (c'est-à-dire les engins d’une cylindrée de 50 cm3 et d’une vitesse inférieure à 45 km/h) sera renforcée par l’obligation de détention du brevet de sécurité routière (BSR), même au-delà de 16 ans. Ce brevet existe déjà est exigé pour les conducteurs de 14 à 16 ans. Il est remis sur demande et présentation d’une attestation scolaire de sécurité routière (ASSR de niveau 1 ou 2), établie par les chefs d’établissements scolaires et d’une attestation de formation pratique de trois heures minimum délivrée par une auto-école. Il a cependant été observé que les jeunes attendaient l’âge de 17 ans avant d’acquérir un cyclomoteur, et n’avaient donc pas suivi de formation. Or, en 2014, 76% des véhicules impliqués dans les accidents de la circulation étaient des deux roues (dans 127 cas sur 167). Toujours dans le souci de rendre les routes plus sûres et de former les conducteurs, le Pays a conclu un partenariat avec le centre du service national en Polynésie française, afin d’inclure un module de sensibilisation à la sécurité routière lors de la "Journée Défense et Citoyenneté". Cette initiative permettra d’atteindre les 17-25 ans, un public particulièrement important à former. Création d’un comité « COP 21 » Du 30 novembre au 11 décembre 2015, la France accueillera à Paris la vingt-et-unième conférence internationale relative à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, adoptée lors du sommet de la terre de Rio de Janeiro en 1992 et ratifiée en 1994 par 196 parties. La conférence des parties (COP) constitue l’organe décisionnel qui se réunit chaque année lors de conférences mondiales pour prendre les mesures nécessaires au respect des objectifs de lutte contre le changement climatique. Les décisions sont prises à l’unanimité des parties ou par consensus. La COP qui se tiendra à Paris correspond à la 21ème conférence en la matière, d’où le nom de COP 21. Elle doit aboutir à l’adoption d’un premier accord universel et contraignant sur le climat visant à maintenir le réchauffement climatique en deçà des 2°C à l’horizon 2100. Il semble souhaitable que la Polynésie française puisse porter l’expression de ses besoins spécifiques ou régionaux et de ses orientations de développement économique et sociétal, pour la définition des dispositions contraignantes qui lui seront applicables dans la lutte contre le changement climatique. Pour peser davantage dans les négociations, la Polynésie française envisage de porter un message commun soit à l’outre-mer français, soit aux pays du Pacifique. C’est dans ce cadre que le pays envisage la création d’un « comité COP 21 » dédié à la préparation de la conférence COP 21 qui se tiendra à Paris fin 2015. Il aura pour mission d’établir et de valider le message de la Polynésie française, voire plus largement des pays de la région Pacifique ou de l’outre-mer, qui sera porté à la conférence de Paris. Pour cela, il sera plus particulièrement chargé du suivi des travaux d’élaboration de ce message dans le cadre de réunions organisées à l’échelon local mais également régional, qu’il lui appartient de définir et de planifier. Il aura notamment pour première tâche de fournir les termes de référence de la conférence des leaders polynésiens qui se tiendra les 10 et 11 Juillet 2015 ainsi que de son groupe de travail scientifique qui devrait se tenir les 7 et 8 Juillet 2015 à Tahiti. Ce comité sera composé des représentants des ministères d’ores et déjà engagés dans des travaux sur le changement climatique ainsi que des services administratifs concernés : Présidence, Vice-présidence, ministère du Travail et du dialogue social, de l’emploi, de la formation professionnelle, de la recherche et de la condition féminine (MTS), le ministère du Développement des activités du secteur primaire (MDA), le ministère de l’Equipement, de l’aménagement et de l’urbanisme et des transports intérieurs (MET), le ministère de la Promotion des langues, de la culture, de la communication et de l’environnement (MCE), le service de l’énergie, le service de l’urbanisme, la direction de l’équipement, le service du développement rural, la direction des ressources marines et la direction de l’environnement. Record du monde de ukulele : d’importantes retombées pour la Polynésie Le conseil des ministres est revenu sur l’homologation, par le Guinness Book, du record de ‘ukulele, qui s’est tenu le 11 avril, et qui a été validé officiellement le 23 avril avec 4792 participants homologués. La participation réelle de l’événement est estimée à 7000 personnes, puisque plus de 2000 personnes n’ont pu entrer sur le site, du fait des règles strictes imposées aux organisateurs. Au total, 230 personnes ont travaillé sur cet événement, dont notamment l’ensemble des équipes de TNTV (Tahiti Nui Télévision) et TFTN (Te Fare Tauhiti Nui), auxquels s’ajoutent 114 chaperons bénévoles, chargés d’encadrer les groupes de joueurs de ‘ukulele. Au-delà de la performance musicale et événementielle, cet événement a été une vraie réussite populaire, qui a soudé pendant des semaines la population autour de ce challenge. Un engouement indéniable, démontré par la participation de 17 îles, et par la ferveur des participants et de l’ensemble de la population qui a pu suivre la manifestation en direct. Les retombées en termes d’images pour la Polynésie sont importantes, puisque le record du monde a été évoqué dans de nombreux médias métropolitains, mais aussi internationaux. Les Néo-zélandais, les Fidjiens, les Australiens, les Anglais et même les Russes ont relayé l’annonce de la performance tahitienne. En terme économique, la manifestation a contribué à dynamiser l’économie culturelle, notamment sur le marché du ‘ukulele, puisque les 3 fabricants partenaires de l’événement ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,2 millions Fcfp en trois semaines. En outre, le jour de l’événement, la vente de couronnes de fleurs a généré un chiffre d’affaires important. Le succès de cet événement est indéniable. Il est donc envisagé par le Conseil des ministres de pérenniser le festival du ‘ukulele et de renouveler ce type de rassemblement populaire. Formation d'agent de police judiciaire adjoint (APJA) à Faa'a 30/04/2015
FAA'A, le 30 avril 2015. (COMMUNIQUE) Depuis le début du mois de janvier 2015, 7 agents de la police municipale de Faa’a sont en formation d'agent de police judiciaire adjoint (Apja).
Après des mois de théorie sur la règlementation, ils confortent leur acquis avec de la pratique avec différentes brigades municipales pour mettre en application ce qu'ils ont appris. Depuis 3 mois, les agents de la police municipale sont équipés de radars laser pour lutter contre les excès de vitesse sur la route Nelson Mandela de Faa’a (ancienne RT1). Ce matériel permettra de sanctionner les automobilistes en infraction. Ils sont tous en bonne voie pour réussir leur assermentation au mois de mai. Ainsi, ils viennent renforcer les 14 Apja déjà en poste à la brigade municipale de Faa’a. |
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