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Fermeture partielle de la RDO en soirée de lundi à jeudi  04/11/2016

Deux voies de la route de déviation ouest (RDO) seront fermées de part et d’autre du terre-plein central à compter de 20 heures à 2 heures du matin, du lundi 7 au jeudi 10 novembre afin de permettre au Service des Parcs et Jardins et de la Propreté d’entretenir les plantations du terre-plein central. Les automobilistes sont invités à la plus grande prudence et au respect des consignes de sécurité aux abords du chantier.

Compte rendu du Conseil des ministres du 3 novembre 2016  03/11/2016


Liaisons numériques : vers un accord de coopération internationale entre la Nouvelle-Zélande, les îles Cook, Samoa, Niue et la Polynésie française

En février 2016, les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Niue, de Tokelau et de la Polynésie française se sont rencontrés à Auckland et ont signé un mémoire d’entente portant sur un projet de connectivité internationale dans le Pacifique. Sous la coordination du ministère des affaires étrangères et du commerce de la Nouvelle-Zélande, une approche collective et collaborative a été initiée pour mettre en œuvre la vision partagée par ces gouvernements sur l’accès à un système d’internet à très haut débit, fiable et abordable.

Les représentants des gouvernements concernés ont travaillé ensemble sur les exigences communes et les contributions respectives aux projets de connectivité régionale et ont ainsi pu planifier et concevoir des solutions durables, viables économiquement et techniquement, visant à améliorer les infrastructures de télécommunications internationales des pays insulaires participants pour atteindre les objectifs fixés, dont l’amélioration de la connectivité des pays insulaires dans le Pacifique.

L’Office des Postes et Télécommunications de la Polynésie française (OPT), en sa qualité d’opérateur de réseau de télécommunications extérieures, ayant déjà mis en œuvre le système de câble sous-marin Honotua reliant Tahiti à Hawaii, et dans le cadre de la délibération du 28 janvier 2016 autorisant le président-directeur général à conduire toute étude portant sur le raccordement de la Polynésie française par un deuxième câble sous-marin afin de sécuriser le système de communication Honotua, a été tout naturellement désigné par le Président du Pays pour représenter la Polynésie française dans les différentes phases d’études de ce projet.

A l’issue de huit mois de travail, les participants sont en mesure de proposer la solution technique répondant aux besoins et aux exigences des gouvernements à l’origine de l’initiative. Afin d’enclencher la phase de mise œuvre du projet, il est donc proposé qu’un accord de coopération international soit signé entre les gouvernements de la Nouvelle-Zélande, des îles Cook, de Samoa, de Niue et de la Polynésie française pour confirmer leur engagement à soutenir un tel projet. Cet accord international encadrerait non seulement les relations entre les différents gouvernements, mais aussi les relations de l’OPT avec les différents opérateurs de télécommunications représentant leur Etat respectif au sein de ce projet. Le Conseil des ministres a donc autorisé le Président de la Polynésie française à engager des négociations multilatérales aux fins de conclure cet accord, et ce dans le respect des engagements internationaux de la République.


Semaine de l'innovation publique : l’administration polynésienne innove

La Semaine de l'innovation publique, évènement national organisé par le Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique aura lieu du 14 au 20 novembre. Cette seconde édition en Polynésie française sera l’occasion de faire découvrir au public une administration polynésienne innovante et en marche vers sa modernisation, notamment au travers du développement de services numériques.
L’organisation de cette SIP 2016 a fait l’objet d’une collaboration étroite entre l’Etat, le Pays et les communes. Un groupe de travail s’est en effet réuni une à deux fois par mois depuis le mois de mai afin d’arrêter la programmation et l’organisation de l’évènement. L’ensemble des actions et évènements portés par les différents partenaires au cours de la semaine vont composer une « Route de l’innovation publique » auquel le public est appelé à participer.
Pour ce qui concerne plus particulièrement le Pays, la DMRA (Direction de la modernisation et des réformes de l’administration) le SGG (Secrétariat général du gouvernement) co-organisent le 15 novembre prochain, de 9h à 17h, une journée « l’administration polynésienne innove ». Cette journée portes ouvertes sera marquée par le lancement du portail numérique polynésien et l’inauguration de cinq nouveaux télé-services. Cet évènement permettra aux services et établissements publics concernés de faire connaître leur réalisation innovante au cours de mini-conférences de 15 à 30 minutes.
Cette journée permettra à la fois une information du public et un partage d’expérience entre les acteurs de l’administration. La « route de l’innovation publique » passe également dans les archipels puisque les circonscriptions des Australes et des Marquises se mobilisent durant la semaine pour présenter au public des réalisations innovantes (présentation des applications FENUA, OTIA, portail numérique polynésien).
Un appel à projet innovant a par ailleurs été lancé sur la thématique « Je connais mieux mon service public ». Cet appel à projet est destiné à faire émerger des idées pouvant susciter le dialogue, le rapprochement et la collaboration entre les usagers et l’administration et ainsi concourir à la modernisation de l’action publique. L’organisation de cette journée « l’administration polynésienne innove » est confiée conjointement à la direction de la modernisation et des réformes de l'administration et au secrétariat général du gouvernement, en collaboration avec les ministères en charge de la modernisation et du numérique et les services techniques de la Présidence.


Durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel étendue à six ans au lieu de quatre ans

Le CESC a émis un vœu selon lequel la durée du mandat des membres du Conseil économique, social et culturel soit étendue à six ans au lieu de quatre ans.

Pour rappel, le CESC est composé de quarante-huit membres, dont quarante-six en exercice. Sur les trente-trois votants en assemblée plénière, vingt-huit membres ont voté en faveur de l’extension de la durée du mandat à 6 ans au lieu de 4 actuellement. Cette mesure permettra notamment de réduire les dépenses liées à l’organisation des élections et à l’installation des membres élus pour une période de six ans. Le Conseil des ministres a pris acte de cette demande et l’intégrera dans la réflexion à engager sur l’organisation de l’institution et les exigences de représentativité de la société civile.


Rendu exécutoire de délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah

Le Conseil des ministres a rendu exécutoires des délibérations du conseil d’administration de la Caisse de soutien des prix du coprah qui s’est réuni le 30 juin dernier.

En ce qui concerne le compte financier et le rapport d’activité de l’exercice 2015, la production de coprah s’est élevée à 14 556 tonnes en 2015 contre 12 937 tonnes en 2014, soit une hausse de 12,5%. La répartition de la production en fonction des qualités a été de 98,7 % en première qualité et 1,3 % en deuxième qualité. Le cours international moyen de l’huile s’est élevé à 117,16 Fcfp le kg en 2015, contre 112,21 Fcfp le kilo en 2014. 9 821 coprahculteurs ont été recensés en 2015. Le résultat d’exploitation de l’exercice 2015, soit un excédent de 10 634 890 Fcfp, a été affecté au compte « autres réserves ». Au 31 décembre de l’exercice 2015, le fonds de roulement de la CSPC a été de 304 486 034 Fcfp.

Le budget 2016 a également été modifié en ajustant à la baisse le montant de la subvention versée à l’Huilerie de Tahiti par rapport à la prévision budgétaire 2016 (en raison d’une hausse du cours de l’huile à l’international), et compte tenu des nouveaux paramètres comptables entrant dans le calcul du coût du coprah fournis par l’Huilerie de Tahiti et certifiés par l’expert-comptable mandaté par la société.


Le projet de loi du Pays relatif à la réforme du secteur de la perliculture prochainement présenté à l’Assemblée

Le Gouvernement a pris acte de l’avis favorable unanime des membres du CESC en faveur de la réforme de l’organisation du secteur de la perliculture proposé par le ministre de l’Economie bleue Teva Rohfritsch. Le projet de loi est désormais transmis à l’Assemblée de Polynésie française pour examen par la Commission des ressources marines, puis en séance plénière au cours de la session budgétaire par les 57 représentants.

Le Conseil des ministres a ainsi approuvé ce projet de loi du Pays qui sera un outil permettant de favoriser une meilleure organisation de la filière et d’encourager la redynamisation du secteur.


Ouverture de la pêche aux trocas dans les communes de Taiarapu Est et Taiarapu Ouest

Le troca est un coquillage introduit en Polynésie française depuis 1957. Il est protégé par une interdiction de pêche permanente sauf pendant les campagnes de pêche autorisées par le Pays.

Cette année, suite aux demandes formulées par les municipalités concernées, la pêche aux trocas sera ouverte dans les communes de Taiarapu-Est et Taiarapu-Ouest.

La pêche se déroulera du 11 novembre au 11 décembre 2016 inclus et la vente des coquilles se déroulera du 12 au 31 décembre 2016 au plus tard, sous l’égide des comités de surveillance des espèces animales marines et d’eau douce.

Seuls les pêcheurs issus des communes concernées et recensés auprès des comités de surveillance et de gestion seront autorisés à pêcher, et ce dans la limite du quota attribué à leur commune et selon les conditions définies par les comités.

Les coquilles, vidées, nettoyées et séchées, et dont la taille est comprise entre 8,5 et 11 cm, seront proposées à la vente à des négociants. La plupart d’entre elles seront destinées à l’export et finiront en boutons pour des vêtements. La récolte prévisible pour cette campagne de pêche de trocas est plafonnée à 265 tonnes pour une valeur marchande estimée à près de 76 000 000 Fcfp.


L’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité, les contrats aidés et le Chèque Service aux Particuliers à l’examen du CESC

Après consultation des partenaires sociaux réunis en concertation globale tripartite, la ministre du Travail a présenté au Conseil des ministres, les projets de courrier tendant à soumettre au Conseil Economique Social et Culturel de la Polynésie française quatre projets de loi du Pays portant modification ou création des dispositifs relatifs à :

- l’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (ICRA) :
Dans le cadre de sa politique publique de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelles, le Gouvernement entend encourager la création des petites entreprises en renforçant l’attractivité du dispositif et en assouplissant les conditions d’octroi et d’application du dispositif d’Insertion par la Création ou la Reprise d’Activité (I.C.R.A).

- les contrats aidés :
o Création de l’Aide au Contrat de Travail du Primo salarié (ACT PRIM)
Selon les données de l’institut de la statistique de la Polynésie française, le statut juridique des entreprises le plus fréquemment observé, est celui des « personnes physiques » ou des « entrepreneurs individuels », qui représentent près de 82% des entreprises. Elles concentrent un vivier d’embauches potentielles qu’il convient d’encourager et de soutenir. Aussi, est-il proposé de compléter la palette des mesures d’aide à l’emploi de type contrat aidé par une Aide au Contrat de Travail du Primo salarié, baptisée ACT PRIM, à l’adresse des employeurs qui embauchent leur premier salarié.

Ainsi, en contrepartie de la conclusion d’un contrat de travail à durée indéterminée, l’employeur bénéficiera durant deux ans d’une aide, sous la forme d’une prise en charge des charges patronales par la Polynésie française, calculées au prorata du temps de travail du salarié, sur la base du taux horaire mensuel du salaire minimum interprofessionnel garanti.

o Harmonisation des dispositions de l’Aide au Contrat de Travail (ACT)
Le projet de loi du Pays propose de mettre en cohérence la mesure d’aide à l’emploi de type contrat aidé, dite « ACT » avec « l’ACT PRIM » et d’augmenter l’attractivité du dispositif ACT. Ainsi, il est proposé d’ouvrir le dispositif tant aux demandeurs d’emploi qu’aux anciens salariés et de mettre en place un système d’avance de façon à permettre la perception de l’aide, dès le premier mois, et après la signature de la convention ACT.

- le Chèque Service aux Particuliers (CSP) :
Le projet de loi du Pays vise à augmenter le plafond d’activités à 80 heures par mois au lieu de 52 heures par mois, pour l’ensemble des activités de service concernées par le CSP en raison des forts besoins identifiés dans ces différents secteurs.


Insertion professionnelle de personnes handicapées : attribution d’une subvention à l’APRP

Comme le prévoit le code du travail, une convention triennale validée en 2015 a défini les objectifs d’insertion professionnelle que doit mettre en œuvre l’entreprise dénommée Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP).

Cette entreprise, évoluant dans la sphère de l’économie sociale et solidaire, permet de former et d’accompagner individuellement les personnes vulnérables porteuses de handicap(s) physique, mental ou associés. Les activités de l’APRP se concentrent sur les métiers de service de reprographie, façonnage, conditionnement et numérisation de document.

Les Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP), unique entreprise adaptée de Polynésie française permettent aux entreprises soumises à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés, de réaliser leur obligation par la sous-traitance près des APRP.

Au titre de l’exercice 2016, le gouvernement a déjà validé l’attribution d’une subvention d’aide au poste de 25 085 928 Fcfp (niveau équivalent à 2015), correspondant à 80% du salaire, sur la base du SMIG brut horaire.

Une seconde subvention d’aide au développement, vient aujourd’hui compléter l’aide au poste des travailleurs handicapés, à hauteur de 22 214 072 Fcfp. Ce volet permet de tenir compte des surcoûts générés par l’emploi de personnes handicapées par l’entreprise adaptée et permet un suivi social et professionnel ou une formation spécifique.

En 2016, 6 salariés des APRP ont pu être réinsérés en milieu ordinaire, permettant ainsi de libérer autant de postes de travail pour le recrutement de nouveaux salariés handicapés.


Création de sept titres professionnels de niveaux V, IV et III

Le conseil des ministres a approuvé la création de sept titres professionnels de niveaux V (CAP-BEP), niveau IV (BAC) et de niveau III (BAC+2) dans les domaines du bâtiment, de l’habillement, du commerce-vente, de l’informatique, de l’électricité et des structures métalliques. Ces nouvelles spécialités complètent la liste des trente titres dans ces différents domaines d’activité, dont vingt-huit titres inscrits au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et permettront d’accueillir en formation des stagiaires d’un niveau scolaire ou professionnel supérieur.

La certification permet d’attester que le titulaire d’un titre professionnel maîtrise les compétences permettant l’exercice d’activités professionnelles qualifiées. Elle favorise l’évolution professionnelle ou le retour à l’emploi du titulaire d’un titre professionnel qui s’obtient au terme d’un parcours de formation professionnelle ou par le biais de la validation des acquis de l’expérience (VAE).

Soumis aux partenaires sociaux lors de la concertation globale tripartite du 25 octobre dernier, ces projets de création de titres professionnels ont recueilli un avis favorable. En effet, les représentants du patronat ont confirmé les besoin du marché de l’emploi actuel et la nécessité de disposer d’une main-d’œuvre qualifiée dans les différents secteurs professionnels concernés.


Filières prioritaires pour les bourses majorées

Le dispositif des bourses majorées du 13 avril dernier modifié a pour objectif d’inciter les jeunes bacheliers à poursuivre des études supérieures et à porter leur choix sur les disciplines les plus utiles à la Polynésie française en vue de la formation de ses cadres de demain.

La liste des filières retenues comme prioritaires au titre de chaque année universitaire, sur proposition conjointe du ministre de l’éducation chargé de l’enseignement supérieur et du ministre de l’emploi, doit être adoptée en Conseil des ministres. Cette liste détermine le nombre de bourses susceptibles d’être accordées dans chacune des filières, le niveau d’études requis pour en bénéficier ainsi que leur montant mensuel qui varie de 60 000 Fcfp à 150 000 Fcfp.

La commission d’attribution des nouvelles bourses majorées au titre de l’année universitaire 2016-2017 s’est réunie le jeudi 29 septembre dernier et a retenu 10 candidatures réparties dans les filières suivantes :

- 2 en master finances-comptabilité
- 1 en ingénierie numérique-sécurité des systèmes d’information
- 2 en économie bleue-économie
- 1 en master urbanisme et aménagement
- 2 en ingénierie du Bâtiment
- 1 en médecine
- 1 en environnement-eau et hydrogéologie

Sur proposition du ministère du Tourisme, les membres de la commission ont validé le rajout de la filière « Management et marketing de luxe », aux autres filières prioritaires. Cette filière correspond aux besoins du Pays, dans un contexte où le secteur du tourisme doit trouver de nouvelles niches, en s’investissant dans un tourisme de luxe. La formation des cadres polynésiens dans les filières utiles doit répondre à de réels besoins, et doit permettre aux bénéficiaires d’exercer dans le Pays à l’issue de leurs études.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 25 dossiers de subventions au titre du financement des activités générales des associations sportives pour un montant global de plus de 8 millions Fcfp.

Les subventions attribuées ont été les suivantes :

Subventions de fonctionnement :
- Association Piroguiers de Taiarapu – Pueu, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Tefana, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Te Anuanua Hoe, pour 160 000 Fcfp;
- Association sportive Tohivea, pour 479 600 Fcfp ;
- Association Pirae Va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Moorea Pearl, pour 160 000 Fcfp ;
- Association sportive Poumaka, pour 639 400 Fcfp ;
- Association sportive Moua Tamaiti No Papara, pour 519 500 Fcfp ;
- Association District Vaka de Ua Pou, pour 559 500 Fcfp ;
- Association Cercle d’Aviron Polynésien – Marara, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Olympic de Mahina, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tefana Chasse Sous-Marine, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Badminton Universite Club Polynésie française, pour 399 700 Fcfp ;
- Association sportive Vaiehuehu, pour 279 800 Fcfp ;
- Association sportive Tamarii Aaro no Arue, pour 239 800 Fcfp ;
- Association sportive Hoaaki, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Yacht Club de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;
- Association sportive de Tir de Moorea, pour 239 800 Fcfp ;
- Association Tahiti Ki-Society, pour 100 000 Fcfp ;
- Association Ihilani va’a, pour 399 700 Fcfp ;
- Association Tbj Fanatea Avia Club, pour 479 600 Fcfp ;
- Association District de Moorea-Maiao Hand-ball, pour 319 700 Fcfp ;
- Association Te Ui Tama No Ragnivavae, pour 200 000 Fcfp ;
- Association District de va’a de Raiatea, pour 319 700 Fcfp ;

Subvention d’investissement :
- Association Badminton Université Club de Polynésie française, pour 300 000 Fcfp

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 26 no ’Atopa 2016  26/10/2016


Tauturu moni na te OPT no te fa’atorora’a i te niuniu na raro i te moana na Tuamotu ma e na Matuita ma


Te fa no te tauturu moni a Porinetia farani na te EPIC OPT (Piha no te mau Fareata e o te mau Taniuniura’a parauparau), na roto i te ‘Afata Ta’a-è no te Fa’ahotura’a 2016, o te tu’atira’a ia Tahiti i ni’a i vetahi no te mau motu no te mau Ta’amotu no Tuamotu ma e no Matuita ma, na roto i te ho’e fa’anahora’a taniuniura’a faito teitei na roto i te mau niuniu na raro i te moana e te mau pupa reni hereteti.

Te mutura’a rorouira i rotopu ia Tahiti e te mau motu o tei ‘ore i natihia i ni’a i te niuniu na raro i te moana o Honotua, fa’atumuhia e te mau ‘oti’a ‘ihirave’a ‘aravihi e fa’arava’ira’a faufa’a no te ‘operera’a pe’e ‘utari no te pupa reni a Polysat, o tei riro ia ei mana’ona’ora’a na Porinetia farani. Na teie mau rave’a fa’anahora’a ‘api e fa’ahotu mai i te fa’arava’ira’a faufa’a a te mau motu atea e na te reira e fa’a’ohie mai i te fa’a’ohipara’a i te ‘ea-rorouira, te ha’apiira’a-rorouira e te fa’aterera’a hau-rorouira, ma te ’ore e ha’amo’e i te mau rave’a no te parurura’a no te fa’aorara’a na ni’a i te moana na roto i te mau pou teitei o te fa’a’ohipahia e te mau pou no te mau pupa reni hereteti.

No te mataara ha’afaufa’a i te putuputura’a iho hiro’a fenua o te mau Ta’amotu, te ateateara’a e te mau ‘opuara’a fa’arava’ira’a faufa’a i ‘iteahia mai, ua mana’ohia e fa’atu’ati :

- Na roto i te mau niuniu na raro i te moana i te motu no Tahiti :
o I Matuita ma : Nuku-Hiva e Hiva Oa
o I Tuamotu ma : Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo e Hao

- Na roto i te reni hereteti, mai :
o No Matuita ma
 Nuku Hiva : Ua Pou e Ua Huka
 Hiva Oa : Tahuata. Fatu Hiva e titauhia ia e rave i te mau tuatapapara’a ta’a-è.
o No Tuamotu ma
 Rangiroa : Tikehau
 Manihi : Ahe
 Takaroa : Takapoto
 Arutua : Apataki
 Fakarava : Faaite
 Hao : Amanu

No teie taime, ‘aita o Tuha’apae ma e o Ma’areva ma to roto i taua ‘opuara’a ra. Te fa no taua mau tuatapapara’a ra, o te fa’aotira’a ia i te mau fa’anahora’a e oti mai na roto i te fa’atu’ati’atira’a e no ni’a ihoara i te mau tuatapapara’a i te mau tahora miti papa’u rii e te mea hohonu mai te hi’opo’ara’a no te hohonura’a o te moana, no te hi’opo’ara’a i te huru no te mau aroaro one, no te ‘auanatura, no te hoho’a o te mau hohonura’a moana e te raranira’a i te mau torora’a ‘e’a na raro i te moana hou a’e a tu’uhia’tu ai te mau niuniu na raro i te moana.

Ua matutuhia te ho’o no te tuha’a o te mau tuatapapara’a i ni’a i te 250 mirioni toata farane, ma te amohia’tu ho’e tuha’a faufa’a moni e te ‘Afata Ta’a-è no te Fa’ahotura’a 2016 (ATF=FEI), e no te mau fa’aaura’a e roa’a ai te reira e no te fa’a’ohipara’a i te reira, e tu’uhia’tu ia i mua i te ‘Apo’ora’arahi no Porinetia farani, o tei fariihia mai e te ho’e fa’aotira’a mana no te 25 no ‘atete i ma’iri a’e nei. E toe noa atura ia Porinetia farani i te horo’ara’a i taua tauturu moni ra e te fa’atupura’a i taua tapura ‘ohipa ra a te EPIC OPT ia au i te mau rave’a ‘ihi rave’a e i te mau fa’aturera’a no te fa’a’ohipara’a o tei fa’aotihia i roto i te fa’aaura’a Haufenua-Pu Farerata e no te mau Taniuniura’a.


Tauturu mono na te Tupa’ira’a ‘animara no Tahiti

Te tupa’ira’a ‘animara no Tahiti i Papara, o te pu ‘otahi roa ia o te nehenehe e fa’aineine mai i te ‘i’o ‘animara ia au i te mau rave’a ‘aravihi e te mau fa’aturera’a titauhia e te ture, a nehenehe atu ai e tapiho’ohia ia au a i te titaura’a ‘eta’eta a te ture. O te reira noa ato’a ana’e te pu no te mau ‘i’o pua’atoro e pua’a, o tei fa’atupu mai 1 260 rahira’a ti’ara’a ‘ohipa i roto i ta’ato’ara’a o te mau Ta’amotu : te horo’a mai nei taua tupa’ira’a ‘animara ra e 30 % no te rahira’a ‘i’o pua’a e ‘aimamauhia nei i Porinetia farani nei. Na te taiete fa’arava’ira’a mita, SAEM Tupa’ira’a no Tahiti, e ti’a’au nei i taua pu ra.

No te fa’ahepora’a e horo’a , no te mau tumu no te ‘ea o te huira’atira e o te ‘aua natura, na te reira i tae mai ai te huru faito maita’i no taua tupa’ira’a ‘animara ra i ni’a i te faito maita’i rahiroa, no ta’na ihoa mau tareni, i roa’a ato’a mai ai ta’na Parau Fa’ati’a a te Hau (DSP=PFH). Na roto i te reira fa’anahora’a fa’aau e no ta’na mau papature, no reira e mea titauhia ia te SAEM ia rave mai mai i te mau tapura ‘ohipa ato’a no te fa’aineinera’a mai i te ‘i’o ‘animara iaau i te titaura‘a a te ture no te ‘Ea, te fariira’a i te mau ‘animara no te fariira’a atu i te mau tino ‘animara.

Teie ra, te SAEM, noa’tu e o ‘oia ana’e te maura’a i taua tareni ra, te ti’a ato’a nei ‘oia i roto i te ti’ara’a pau i te matahiti, ia au i te titorotorora’a a te piha ‘aivana’a no te ti’a’aura’a i te tia’ira’a faufa’a e a te totaiete titorotoro o tei fa’auehia e e hi’opo’a i te mau mni ‘ohipara’a o tei fa’a’inoroahia mai na roto i te topara’a te tareni tupa’ira’a ‘animara. Ua farii te ‘Apo’ora’ahau i te tu’ura’a mana’o o te Peretiteni no Porinetia farani no te horo’a, i teie matahiti 2016, i te ho’e tauturu moni rava’i na te SAEM no te fa’ati’a fa’ahoura’a mai ‘oia i ta’na faufa’a moni.


Tauturu i te Aupupu a te Feia fa’a’amu pua’a

I muri a’e i te mana’o o te Tomite no te horo’ara’a i te mau tauturu, ua farii te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i te ho’e tauturu moni na te Aupupu a te Feia Fa’a’amu Pua’a no Porinetia farani, peretitenihia e Eric Coppenrath.

Ua fa’ata’ahia te reira tauturu, no te fa’a’ohipara’a i te tapura ‘ohipa mape’era’a ‘ihi rave’a ‘aravihi na roto i te fa’anahora’a tuatapapa hohonura’a i te mau fa’a’amura’a ‘animara ia ‘iteahia mai te mau rave’a ‘aravihi ‘api, tera ra, no te ha’ape’epe’e ato’ara’a i te mau fa’anaho fa’ahoura’a / te mau fa’a’apira’a hina’aro rahihia na roto mai i te tuha’a no te mau fa’a’amura’a fanaura’a-poria maita’i e tae atu i te fa’a’amura’a / ha’aporiara’a. E riro te reira mau titorotorora’a ei mau titorotorora’a ‘ihi rave’a-fa’arava’ira’a faufa’a, fa’anahora’a tapura ‘ohipa (te ho’e autano maitera’a te mau fare, te tareni, te arata’ira’a fa’a’amura’a) ma te tapirihia mai i te mau fa’anahora’a ferurihia mai no te ha’amara’ara’a i te mau tuha’a ma te piritihia mai e te mau hoho’a paturura’a.


Mau tapura no te mau Rerera’a Manureva tamau na te ara no te pu’etau IATA Tau Hiona 2016

Ia au i te mau fa’aturera’a no te fa’aotira’a mana no te 13 no tiunu 2002, ua tu’u mai te mau Taiete Anureva no te mau Rerera’a na te Ara e ma’ue mai nei na Porinetia farani nei, ia ha’amanahia’tu, i ta ratou mau tapura no te mau rerera’a no te pu’etau Hiona 2016, o te tai’o mai te 30 atu no ‘atopa 2016 e tae atu i te mati 2017.

Mai teie i muri nei te fa’anahora’a no taua mau rerera’a ra :
- E 8 e tae atu i te 11 rahira’a rerera’a i te hepetoma na te Taiete Air Tahiti Nui, ma’ue ti’atu i Los Angelès, e 3 rerera’a hepetoma i Auckland, e 2 e aore ra e 3 rerera’a hepetoma i Tokyo, na ni’a i te A340 e 296 parahira’a horo’ahia.
E rave rahi mau fa’aaura’a autaipe no te fa’a’a’ano atu i te reni a Air Tahiti Nui i ‘Auteraria, i Korea Apato’a, e i roto i te mau ‘Oire rarahi no Marite. E nehenehe ato’a taua reni ra e aveave ato’a atu i Tanata e i Peretiria, ia ha’amana ana’ehia mai e te Fa’aterera’a no tau na Fenua ra.
- E 3 rerera’a hepetoma na te taiete Air France i ropu ia Papeete e o Los Angelès na ni’a i te B777-200 e 309 rahira’a parahira’a.
- E 2 e aore ra e 3 rerera’a hepetoma na Air New Zealand i Auckland. E fa’a’ohipa mai taua taiete ra i teie pu’etau i te ho’e manureva ‘api, te B787-9 (Dreamliner), o te nehenehe e ha’amara’a e 72 rahira’a parahira’a i te rahira’a parahira’a e horo’a noahia mai na i ni’a i taua rerera’a ra, o te mara’a mai te 230 i ni’a i te 302 rahira’a parahira’a i te ta’ato’ara’a (18 i roto i te piha Feia ‘Ohipa Rarahi, e 21 i roto i te piha Premium, e 263 i roto i te piha Mama) ;
- 1 rerera’a hepetoma na te taiete Hawaiian Airlines i Honolulu, na ni’a i te A330-200 e 290 parahira’a ;
- 1 rerera’a hepetoma na te taiete LATAM i Santiago i Tireni na te Fenua Pata atu, na ni’a i te B787-9 e 279 parahira’a ;
- 1 e aore ra e 2 rerera’a hepetoma na te taiete Air Tahiti i Rarotonga, ma te autaipe e o Air Rarotonga, na ni’a i te ATR 42 e 38 parahira’a.

E tape’a noa te taiete Qantas i to’na autaipera’a e o Air Tahiti Nui ma te horo’a mai i ta’na ihohiro’a i ni’a i te mau rerera’a i Los Angelès e Auckland.


Tape’ara’a i te mau moniho’o o te mau mori i te 1 no novema

No te ha’amau i te mau moniho’o o te mau mori ‘arahu fa’a’ohipahia i te 1 no novema 2016, ‘aita ho’e iti noa a’e e titora’a mori pape i ravehia i roto i te pu’etau no te matutura’a i te mau moniho’o. Ia ‘itehia maira, ua topa te moniho’o o te mahu auahi i te ‘atopa nei. Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e tape’a noa i te moniho’o o te mau mori ‘arahu i roto i te ‘ava’e no novema.


Ha’amaura’a i te fa’anahora’a Tauturu i te ta’amura’a i ni’a i te tahua natirara i te mau taiete

Mai te mea, te faito ta’amura’a i te mau taiete rarahi porinetia, ua piri i te 100 %, ‘are’a te mau taiete rii na’ina’i tei raro mai i te 10 rave ‘ohipa ta ratou, tei ni’a noa ia i te 72 % , no reira e area rahi tei rotopu ia ratou e vaira. I te tahi atu pae, ua ‘iteahia mai e mea rahi te ta’a-è-ra’a ia au i te mau ta’amotu e te mau tuha’a tareni, o te ti’a ia ha’amaita’ihia te mape’era’a itaua mau taiete porinetia ra no te ta’amura’a ia ratou i ni’a i te rorouira.

No taua mau tumu ra, ua hina’aro te ‘Apo’ora’ahau no Porinetia farani, no te fa’aitira’a i te ta’a-è-ra’a e ha’amau i te ho’e fa’anahora’a Tauturu no te Ta’amu i taua mau taiete ra i ni’a i te tahua Natirara (ACE=TTN). Te fa a te TTN (ACE° o te fa’a’ohiera’a ia i te ta’amura’a i ni’a i te tahua natirara i te mau taiete ia au i te mau rave’a ‘aravihi e vaira i te Fenua nei (Aroaro mata e tae roa’tu i te ta’amu atu, ADSL, WIMAX, etv), e te reira, noa’tu e o vai te pu ha’apurorora’a.

Te TTN (ACE) o te ho’e ia tauturu moni na te mau ta’ata e ‘ere i te mau ta’ata tihepu ‘aufau tamonihia, o te fa’a’ohipa ra ra i ta ratou tareni mai te huru no te ho’e taiete ta’ata ‘otahi i Porinetia farani nei (feia fatu patana), o te fa’atupu ra e aore ra o fa’ahotu ra. E ‘ohipa te TTN (ACE) na roto i te ho’e paturu monira’a ti’apiti no te mau moni tute o te mau ha’amau’ara’a no ni’a i te mau mauha’a, e te mau niura’a hina’arohia, no te ta’amura’a i ni’a i te natirara. ‘Eita te amora’a a te Haufenua e pa’i’uma atu i ni’a atu i te 70 % no te mau ha’amau’ara’a tute a te taiete i ni’a ia i te faito 100 000 toata farane. Te mau ha’amau’ara’a e fariihia no ni’a ia i te ta’amura’a i ni’a i te reni a te pu ha’apurorora’a no te taniuniura’a, te ha’amaura’a roto a te taiete (te reni matini rorouira), te mau natira’a rorouira e te mau ta’amura’a.

Te mau ta’ata ato’a e hina’aro i te ha’amaramaramara’a, i te mau fa’aa’ora’a, no te ‘iriti e aore ra no te tu’u i e ho’e anira’a TTN (ACE°, e nehenehe ia ‘oia e ani noa’tu i e Fa’aterera’a Rahi no te Fa’arava’ira’a Faufa’a Rorouira (DGEN= FRFR) no te Fa’arava’ira’a Faufa’a Rorouira– www.dgen.pf, niuniu. : 40 544 860, tahua matamua no te Fare Tahua Toriki, 115 rue Dumont D’Urville – Papeete, mau hora matarara’a : hora 7 e te ‘afa i te po’ipo’i e tae i te hora 5 i te ahiahi, ma te fa’afa’aea ‘ore.


Parau ha’apapa no te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a e no te Forum fa’arava’ira’a faufa’a

E piti nau fa’anahora’a faufa’a rahi no te fa’arava’ira’a faufa’a a to tatou nei Fenua o tei fa’atupuhia mai te 10 e tae mai i te 12 no ‘atopa i ma’iri a’e nei. Ua tupu te piti no te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a no teie matahiti 2016 i te monire 10 no ‘atopa, i mua hau atu i te 300 rahira’a ta’ata o tei ‘amui atu, mau ti’a no te ao o te fa’arava’ira’a faufa’a e no te mau Pumana (‘Apo’ora’ahau, ‘Apo’ora’arahi, ‘Apo’ora’a Matutu Ti’arau Matau’i).

Ua riro te Rurura’anui fa’arava’ira’a faufa’a ei rave’a e farerei ai te mau ti’a no te ao o te fa’arava’ira’a faufa’a, o te ‘Apo’ora’ahau e o te tahi è atu a mau Pumana ia farerei no te hi’ora’a i te ti’ara’a o te fa’arava’ira’a faufa’a a te Fenua nei, e no te fa’aotira’a e no te fa’atanotanora’a i te mau fa’anahora’a tapura ‘ohipa. I muri a’e i te tahi fa’ahi’ora’a a te ISPF e a te IEOM no ni’a i te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia, ua vauvau mai te Peretiteni e ta’na mau Fa’aterehau i te nu’ura’a no te hoho’a tapura ‘ohipa fa’arava’ira’a faufa’a a te ‘Apo’ora’ahau e te mau reni ‘avei’a rarahi roa no te ‘Afata terera’a faufa’a 2017 a te Fenua. Ua tu’atihia mai te Rurura’anui na roto i te fa’aterera’ahia e 3 Piha ferurira’a mana’o o tei fa’a’amu i te mau ti’a no te MEDEF, no te CGPME, e no te CCISM, e to te ‘Apo’ora’ahau ihoa ia. Ua fa’aotihia ia fa’atupuhia te reira Rurura’anui e piti taime i te matahiti, to mua nei, ua tapa’ohia ia no te piti o te toru ‘ava’e no 2017.

I muri mai, ua tupu ato’a mai te Forum fa’arava’ira’a faufa’a matamua roa no Porinetia farani, i te mahana piti 11 e te mahana toru 12 no ‘atopa, ma teie parau tumu, te niu fa’ahoura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a porinetia. Taua Forum o tei tu’uhia i raro te patoronara’a hanahana a te Peretiteni no te Repupirita, ua ‘iritihia e te Peretiteni no Porinetia farani e na te Papa’iparau Rahi o te Tomitera Teitei. Hau atu i te tauatini rahira’a ta’ata o tei tae atu i roto i na mahana e piti ra no te vauvaura’a parau/tau’aparaura’a, horo’ara’a mana’o e tau’aparaura’a.

Te mau parau no te fa’arava’ira’a faufa’a rorouira, te fa’arava’ira’a faufa’a fa’a’ohu, te ti’ara’a ‘ohipa, te fa’arava’ira’a faufa’a ninamu e te fariira’a ratere tinito o tei tatarahia mai e te mau ‘aivana’a rurura’a rarahi no Tanata mai, no Taina mai, no ‘Auteraria mai, no Matinita mai e no Farani mai. I te hopera’a taua Forum ra, ua fa’aho’ihia mai te mau pu’ohura’a mana’o. Ua ‘otahi te mau mana’o i te fa’aotira’a e mea faufa’a ia ha’amauhia te mau fa’anahora’a ‘aravihi no te fa’arava’i i te niu fa’ahoura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a a te Fenua.

Ua ha’apoupou te mau pu rarahi roa no te Fenua nei i taua mau fa’anahora’a ra, mai te MEDEF e te CGPME, o tei hina’aro ia fa’ahaere fa’ahouhia te reira i te matahiti 2017.


Mau fa’aotira’a mana ‘api no te parurura’a i te mau ‘aimamau

Na roto i te ha’amanara’ahia te Ture ‘Āi’a no te 11 no ‘atete i mā’iri a’e nei no ni’a i te parurura’a i te mau ‘Aimamau, e mea ti’a ia ha’amanahia te mau fa’aturera’a no te fa’a’ōhipara’a no te fa’aau maite maita’ira’a i te fa’a’ōhipara’a i taua fa’aturera’a ‘āpi ra.
E maha mau fa’aotira’a mana o tei ha’amanahia no ni’a i te mau ha’amaramaramara’a e vaira roto i te mau titaura’a rarahi no te ho’ora’a ia au i te fa’ata’ara’a a te ture, no te parurura’a i te mau ‘aimamau i mua i te mau ho’ora’a ti’a ‘ore, te mau parau fa’aau no te ho’ora’a i te mau metara piru e i te mau mana o te mau muto’i, no te fa’a’ōhipara’a i te mau fa’autu’ara’a a te hau e no te mau ‘ōhipa terera’a ture.
• Taua mau fa’aotira’a mana ra, mai te Ture ‘Āi’a ato’a ra, e mana mai ia rātou i te 1 no fepuare 2017. No reira, e vaiihohia ia e ono ‘āva’e i te mau ti’a toro’a no te fa’atanora’a i ni’a i taua fa’aturera’a e no te fa’a’orera’a ihoa i roto i ta rātou mau parau fa’aau no te ho’ora’a i te mau fa’anahora’a ti’a ‘ore. E hamanihia te tahi puta arata’i na te mau ti’a toro’a i mua nei e te Fa’aterera’a rahi no te mau ‘Ōhipa tapiho’ora’a no te tauturu ia rātou ia ‘ite e ia fa’aore i te mau fa’aaura’a ti’a ‘ore i roto i te mau parau fa’aaura’a e i te mau titaura’a no te parau fa’aau o ta rātou e hamani mai. E ‘iteahia te reira i ni’a i te tahua natirara i muri nei : www.dgae.gov.pf.


Horo’ara’a i te tauturu moni na te ta’atira’a TEDx Papeete


Ua farii e ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e fa’aotira’a mana no tehoro’a i te ho’e tauturu moni na te ta’atira’a TEDx Papeete no te fa’atupu i te mau TEDx Papeete Women 2016.

Fa’anahohia mai, mai te 1984 maira, na te ho’e ta’atira’a ‘oia ho’i, te Sapling foundation, te mau rurura’a TED (‘Ihi rave’a ‘aravihi, Fa’a’ana’anataera’a e Penira’a) o tei fa’aoti ei tareni na rato te ha’apurorora’a i te mau mana’o no te niu i te ho’e totaiete hi’ora’a. Ua hamanihia te mau rurura’a i ni’a i te hoho’a 18 minuti te roa (‘ihi ma’imira’a, rahu’ara’a, porotita, hamanira’a hoho’a fare, ‘upa’upa, mau uira’a no te ao nei) o tei ‘amui mai i te mau ‘aivana’a tu’iro’o atoa.

Ha’amauhia i te 2013 na roto i te huru no te ho’e ta’atira’a fa’aterehai e teture no 1901, te TEDx Papeete ua haru mai ia i te parau tu’ite « licence » a te niura’a TED no te fa’atupu i te mau TEDx i Porinetia farani nei, o tei riro ei Fenua matamua roa no Patitifa Apato’a o te fa’atupu i te reira fa’anahora’a. Te parau tumu a te mau TEDxPapeeteWomen 2016 o teie ia « It’s about time – le temps est venu - Ua tae i te taime ». Ia au i te huru hoho’a no te 2015 ra, e ha’afaufa’ahia te mau vahine no Porinetia farani i roto i te mau tuha’a ato’a, no te fa’aitoito i to ratou mau tau’a ia riro ei mau ‘aito ha’uti no to ratou iho ‘ananahira’a e no te tauira’a e ti’a i te vaira’a.


Rave’a no te fa’atiani i te Feia ‘api porinetia no te matahiti 2020

Ua ha’afaufa’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te parau fa’aara a te Fa’aterehau vahine ti’a’au i te Feia ‘Api no ni’a i te Rave’a no te fa’atiani i te feia ‘api porinetia no te area matahiti 2020. Ua fa’atumu te Fa’aterehau vahine i ni’a i te tu’atira’a e tuatapapahia i roto i te ‘Apo’ora’a Rahi a te Feia ‘Api o te tupu i tei tupu na i te 25 e 26 no fepuare i ma’iri a’e nei i te Peretitenira’a, mai te haere’a rave’a ‘aravihi no te fa’ati’ati’a i te mau hia’aira’a o te Feia ‘Api. E pu’ohu te reira rave’a i te fa’anahora’a tapura ‘ohipa fenua e ti’a e fa’aineine i te feia ‘api no te tomora’a i roto i te ora’a totiare.

Ua hamanihia te reira rave’a ia au i te mau mana’o o tei ‘amui mai na i roto i taua Rurura’a Rahinui ra : te mau piahi no te mau Fare Ha’apiira’a Pirituarua, no te mau Fare Ha’apiira’a Tuarua, te mau piahi no te Fare Ha’apiira’a Tuatoru (UPF) e te Pu Teitei no te Ha’apiira’a Unuma a Porinetia farani (ISEPP°, te feia ‘api no te mau ta’atira’a feia ‘api e no te ha’apiira’a, te feia ‘api no te mau ‘amuitahira’a tu’aro, te fei’a ‘api « nohora’a tumu ‘ore », te mau mau‘auri no Nu’utania, tera ra, ia au ato’a i te fa’atitora’a e te mau fa’aotira’a a te mau Rurura’a rahi no te mau Fetii.

Ua riro te reira rave’a ei fafaura’a papu no te horo’a i te feia ‘api Pornetia i te mau rave’a hau atu i te fa’ahiahia o te fa’aitoito ia ratou e ha’afaufa’a i to ratou mau ‘aravihi ei tuha’a horo’a na ratou no te orara’a totiare ia maita’i, no te fa’arava’ira’a faufa’a e no te ta’ere o te totaiete porinetia. Ua ha’apapu mai te Fa’aterehau vahine ua natihia te rave’a fa’atianira’a i te feia ‘api no te area matahiti 2020 i ni’a e 5 parau tumu rarahi : te ti’ara’a ‘ohipa, te ‘ananahira’a, te ‘ea, te mau fa’a’ana’anataera’a e te ‘utuafare fetii.


Horo’ara’a i te mau Tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto a te mau ta’atira’a tu’aro e a te feia ‘api


Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te faito e 20 mau anira’a tauturu moni no te ho’e faito ta’ato’a piri i te 80 mirioni toata farane. No te paturu faufa’a monira’a i te mau tapura ‘ohipa rarahi a te mau ta’atira’a tu’aro, teie i muri nei te mau tauturu moni o tei horo’ahia :
- Ta’atira’a Tu’aro Dragon, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Central Olympic, no te faito e 719 400 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Fa’a'a rugby Aro Académy no te Rugby no ‘Oremu, no te faito e 559 500 toata farane ;
- Ta’atira’a Tu’aro Fei Pi, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- te AS Cercle te feia ‘Au no Porinetia, no te faito e 719 400 toata farane ;
- te AS ‘Ama’a Tu’aro Tefana Tu’era’a popo, no te faito e 1 799 300 toata farane ;
- te AS Sportive Taravao Athlétic Club, no te faito e 639 400 toata farane ;
- te AS Sportive Aorai, no te faito e 1 151 000 toata farane ;
- te AS Tahiti Judo Discovery, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Club Fa’ahorora’a Pua’ahorofenua no Tahiti, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Central Sport, no te faito e 2 398 000 toata farane ;
- te AS Taiarapu Tu’era’a popo Club, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS rugby Club no Pirae, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te AS Rotui Tae Kwon Do Club, no te faito e 519 500 toata farane ;
- te AS Pirae Volley Club, no te faito e 1 719 400 toata farane ;
- te AS Feia ‘api Tu’aro porinetia, no te faito e 559 500 toata farane ;
- te Ta’atira’a Feia ‘api Club Tennis Rautea, no te faito e 639 400 toata farane ;
- te Ta’atira’a Tu’aro Vaiete, no te faito e 799 300 toata farane ;
- te Ta’atira’a Tu’aro Manu Ura, no te faito e 1998 300 toata farane ;
- te Ta’atira’a Budokan Judo, no te faito e 559 500 toata farane ;

Ua horo’a ato’ahia te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto na te mau ‘Amuitahira’a i muri nei :
- te ‘Amuitahira’a tahiti no te taekwondo e mau pipi fa’ataiete mai, no te faito e 2 471 000 toata farane ;
- te ‘Amuitahira’a tahiti no te te’ara’a, no te faito e 1 504 000 toata farane ;
- te ‘Amuitahira’a no horora’a atea, no te faito e 4 850 000 toata farane (‘oia ho’i e 3 000 000 toata farane tauturu ti’ara’a ‘ohipa no te fa’atere rave’a fetere);
- te ‘Amuitahira’a no te ta’ahira’a pere’o’o, no te faito e 4 420 000 toata farane (‘oia ho’i e 3 000 000 toata farane tauturu ti’ara’a ‘ohipa no te fa’atere rave’a fetere);
- te ‘Amuitahira’a no te Tu’era’a popo Marite, no te faito e 1 040 000 toata farane;

E piti tauturu moni o tei horo’a ato’ahia na te IJSPF, no te ho’e faito ta’ato’a e 43 450 000 toata farane, no te paturu monira’a i te fa’atupu ti’apitira’a i te mau fa’anahora’a tu’aro rarahi no teie matahiti 2016.


Tauturu moni no terera’a ‘ohipa roto na te ‘Amuitahira’a Tahiti no te ‘Au

Na roto i te anira’a a te Fa’aterehau no te ‘Ea e no te ‘Ihi Ma’imira’a, ua farii te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a ho’e tauturu moni i ni’a i te faito e 700 000 toata farane na te ‘Amuitahira’a Tahiti no te ‘Au no te ‘aufau i te mau ha’amau’ara’a no te terera’a ‘ohipa roto no ni’a i te ‘opuara’a « Aura’a no te ora – ‘Au, Tino maita’i, ‘Ea i Porinetia » no teie matahiti 2016. Ua fa’a’api fa’ahou te ‘Apo’ora’ahau i ta’na turu i taua tapura ‘ohipa ra fa’ata’ahia no te fa’ahotu i te ‘aura’a i roto i te mau ta’ata o tei ro’ohia i te mau ma’i pu’etau maoro.


Tauturu i te Ta’atira’a no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata

Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a i te ho’e tauturu moni no te ho’e faito 1 500 000 toata farane, na te Ta’atira’a Haunui no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata no te terera’a ‘ohipa roto o ta’na mau tapura ‘ohipa no teie matahiti 2016. Ha’amauhia i te matahiti 2006, e ‘ite-au-hia no te maita’i o te ta’ato’ara’a mai te 2011 maira, te tapi ha’a nei te Tomite no Porinetia farani no te Ta’atira’a Haunui no te ‘aro i te Ma’i mariri ‘aita’ata e ‘amui i te mau ta’ata ato’a o te hina’aro ra e tauturu i te ‘arora’a i te Ma’i mariri ‘aita’ata, te fa’atianira’a, te ha’afaufa’ara’a e te tu’ati’atira’a i te mau ha’ara’a unuma o te titau ra e ha’amaita’i i te ‘arora’a i te ma’i mariri ‘aita’ata, e te tauturura’a i te fei’a ma’i o tei ro’ohia i te ma’i mariri ‘aita’ata e to ratou mau ‘utuafare fetii.

Te fa’a’ite ra te ‘Apo’ora’ahau na roto i te reira tauturu moni, i ta’na turu i te mau tapura ‘ohipa o te arata’ihia nei e te Ta’atira’a no te ‘arora’a i te ma’i mariri ‘aita’ata, o ta’na i ta’amu papu maita’i atu i te aura’a hotu a rave rahi mau matahiti i teie nei. Te fa’atupura’a i te fa’anahora’a Le gouvernement affiche, au travers de cette aide financière, son soutien aux actions menées par la Ligue contre le cancer, avec laquelle il a su nouer un partenariat efficace depuis plusieurs années. L’organisation de l’événement « ‘Atopa tarona », ma te autaipe e te Fa’aterera’a no te ‘Ea, o te fa’a’ite maira i te maita’i no te reira autaipera’a.

Compte rendu du Conseil des ministres du 26 octobre 2016  26/10/2016

Subvention à l’OPT pour la mise en œuvre du câble pour les Tuamotu et les Marquises

La subvention de la Polynésie française à l’EPIC OPT (Office des Postes et Télécommunications), via le Fonds Exceptionnel d’Investissement 2016, a pour objectif de relier Tahiti à certaines îles des archipels des Tuamotu et des Marquises, par un système de communication à haut débit par câbles sous-marins et réseaux de faisceaux hertziens.

La fracture numérique entre Tahiti et les îles non raccordées au câble sous-marin Honotua, accentuée par les limites techniques et économiques de la desserte satellitaire du réseau Polysat, est une des préoccupations du gouvernement de la Polynésie française. Cette nouvelle infrastructure contribuera au développement économique des îles éloignées et facilitera la mise en œuvre notamment de l’e-santé, l’e-éducation et l’e-administration, sans omettre l’aspect sécuritaire pour le secours en mer via le support des points hauts constitués par les pylônes des réseaux de faisceaux hertziens.

Pour tenir compte de la concentration géographique des archipels, de la distance et des projets économiques identifiés, il est envisagé de raccorder :

- par câbles sous-marins de l’île de Tahiti :
o aux Marquises : Nuku-Hiva et Hiva Oa
o aux Tuamotu : Rangiroa, Manihi, Takaroa, Arutua, Kaukura, Fakarava, Makemo et Hao

- par faisceaux hertziens, à partir de :
o pour les Marquises
 Nuku Hiva : Ua Pou et Ua Huka
 Hiva Oa : Tahuata. Fatu Hiva fera l’objet d’une étude spécifique.
o pour les Tuamotu
 Rangiroa : Tikehau
 Manihi : Ahe
 Takaroa : Takapoto
 Arutua : Apataki
 Fakarava : Faaite
 Hao : Amanu

Pour l’heure, les Australes et les Gambier ne sont pas concernés par ce projet. Les études relatives à cette infrastructure ont pour but de déterminer les modalités concrètes de raccordement et portent sur les études préalables en eaux peu profondes et profondes telles que l’étude de bathymétrie, de sédimentologie, environnementale, de scannage des fonds et la définition des routes marines avant la pose des câbles sous-marins.

Le montant de la phase études a été évalué à 250 millions Fcfp, avec une participation financière de 125 millions Fcfp du Fonds exceptionnel d’investissement 2016 (FEI), dont les conditions d’octroi et de mise en œuvre soumises à l’Assemblée de la Polynésie française, ont été approuvées par une délibération le 25 août dernier. Il s’agit à présent pour la Polynésie française de procéder à l’attribution de cette subvention et à faire réaliser l’opération par l’EPIC OPT conformément aux caractéristiques techniques et aux modalités de mise en œuvre définies dans la convention Pays - Office des postes et télécommunications.


Subvention pour l’Abattoir de Tahiti

L’abattoir de Tahiti à Papara est le seul établissement en mesure de produire de la viande dans les conditions techniques et sanitaires règlementaires permettant sa commercialisation dans le circuit formel. C’est aussi l’unique débouché pour les filières bovine et porcine qui entretiennent 1 260 emplois sur l’ensemble des archipels : l’abattoir produit ainsi 30% de la viande porcine consommée en Polynésie. Cet établissement est géré par la société d’économie mixte, SAEM Abattage de Tahiti.

L’obligation d’assurer, pour des raisons de santé publique et d’environnement, l’abattage des animaux dans un établissement dédié justifie la qualité de service public des missions de la société de gestion de l’abattoir qui bénéficie, à cet égard, d’une délégation de service public (DSP). Au titre de ce dispositif contractuel et en raison de ses statuts, la SAEM est ainsi dans l’obligation d’assurer l’ensemble des opérations de production de viande dans le respect de la réglementation sanitaire en vigueur, de la réception des animaux à la mise à disposition des carcasses.

Or, la SAEM, bien qu’en position de monopole, se trouve en situation de déficit annuel constatée par le cabinet d’expertise comptable en charge de sa comptabilité et par la société d’audit chargée d’une étude sur les prix des prestations de la SAEM. Ce déficit est lié à la lourdeur des charges structurelles qui ne sont pas compensées par une augmentation significative des tarifs des prestations et qui sont aggravées par la baisse conjoncturelle de l’activité d’abattage. Le gouvernement a donc acté la proposition du Président de la Polynésie française de verser, en 2016, la dotation nécessaire à la SAEM pour retrouver son équilibre financier.


Soutien au syndicat des éleveurs de porcs

Après avis de la commission d’attribution des aides, le gouvernement a accordé une aide financière au profit du Syndicat des éleveurs de porcs de la Polynésie française, présidé par Eric Coppenrath.

Cette aide est destinée à la mise en œuvre d’un programme d’accompagnement technique sous forme d’audits approfondis des élevages permettant d’identifier les voies de progrès techniques mais aussi d’anticiper les restructurations/modernisations nécessaires au passage d’élevages de naisseur-engraisseur à post-sevrage/engraissement. Ces audits seront à la fois technico-économiques, organisationnels (cohérence de chaine de bâtiments, travail, conduite d’élevage) avec des préconisations d’évolutions de chaque site avec plan à l’appui.


Programmes des vols réguliers internationaux pour la saison IATA Hiver 2016

Conformément aux dispositions de la délibération du 13 juin 2002, les compagnies internationales desservant la Polynésie française ont déposé, pour approbation, leurs programmes de vols pour la saison IATA Hiver 2016, courant du 30 octobre 2016 au 25 mars 2017.

Ces programmes sont articulés comme suit :
- 8 à 11 fréquences hebdomadaires de la compagnie Air Tahiti Nui à destination de Los Angeles, 3 fréquences hebdomadaires à destination d’Auckland, et 2 à 3 fréquences hebdomadaires à destination de Tokyo, au moyen d’A340 de 296 sièges offerts ;
Divers partenariats permettent d’étendre le réseau d’Air Tahiti Nui vers l’Australie, la Corée du Sud, et les principales villes américaines. Ce réseau pourrait encore s’étendre vers le Canada et le Brésil, sous réserve d’approbation des administrations de ces deux Etats.
- 3 vols hebdomadaires de la compagnie Air France entre Papeete et Los Angeles au moyen d’un B777-200 de 309 sièges ;
- 2 à 3 fréquences hebdomadaires d’Air New Zealand à destination de Auckland. La compagnie déploie à compter de cette saison un nouvel appareil, le B787-9 (Dreamliner), qui permet d’augmenter de 72 sièges la capacité offerte sur ses vols, laquelle passe de 230 à 302 sièges au total (18 en classe Affaires, 21 en classe Premium, 263 en classe Economie) ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie Hawaiian Airlines à destination de Honolulu, au moyen d’un A330-200 de 290 sièges ;
- 1 fréquence hebdomadaire de la compagnie LATAM à destination de Santiago du Chili via l’Ile de Pâques, au moyen d’un B787-9 de 279 sièges ;
- 1 à 2 vols hebdomadaires de la compagnie Air Tahiti à destination de Rarotonga, en partenariat avec Air Rarotonga, au moyen d’un ATR 42 de 38 sièges.

La compagnie Qantas conserve son partenariat avec Air Tahiti Nui et appose son code sur les vols à destination de Los Angeles et Auckland.


Maintien du prix des hydrocarbures au 1er novembre

Pour la fixation des prix des hydrocarbures applicables au 1er novembre 2016, aucun chargement de carburants liquides n’a été effectué durant la période de calcul des prix. A noter, cependant, une baisse des coûts d’achat du gaz au mois d’octobre. Le Conseil des ministres a validé le maintien du prix des hydrocarbures pour le mois de novembre 2016.


Création du dispositif d’Aide à la connexion des entreprises

Si le taux de connexion des grandes entreprises polynésiennes est proche de 100%, celui des petites entreprises de moins de 10 salariés atteint à peine 72%, avec donc une marge de progrès significative. Parallèlement, de fortes disparités sont constatées selon les archipels et les secteurs d’activité, témoignant ainsi d’un potentiel d’amélioration dans l’accompagnement des entreprises polynésiennes dans leur transition numérique.

Pour toute ces raisons, le gouvernement de la Polynésie française a souhaité intervenir pour que ces disparités soient atténuées en mettant en place le dispositif d’Aide à la connexion des entreprises (ACE). L’objectif de l’ACE est de favoriser le raccordement Internet des entreprises en fonction des disponibilités technologiques d’accès sur le territoire (Fibre optique jusqu’à l’abonné, ADSL, WIMAX, etc), et ce, quelque soit l’opérateur.

L’ACE est une aide financière concernant les personnes physiques non-salariées, exerçant leur activité sous forme d'entreprise individuelle en Polynésie française (patentés), en phase de création ou de développement. L’ACE intervient sur la base d’un co-financement des frais relatifs aux dépenses liées aux équipements et installations nécessaires au raccordement Internet. La prise en charge par le Pays ne pourra excéder 70% des frais engagés par l’entreprise, dans la limite de 100 000 Fcfp. Les dépenses éligibles concernent le raccordement au réseau de l’opérateur de télécommunications, l’installation interne à l’entreprise (réseau informatique), les périphériques informatiques et la connectique.

Toute personne souhaitant, des informations, des conseils, retirer ou déposer un dossier ACE peut s’adresser à la Direction générale de l’économie (DGEN) : Direction générale de l’économie numérique – www.dgen.pf, tel. : 40 544 860, 1er étage immeuble Toriki, 115 rue Dumont D’Urville – Papeete, horaires d’ouverture : 7h30-17h en journée continue.


Bilan de la Conférence économique et du Forum économique

Deux événements marquants pour l’économie de notre au Pays ont été organisés du 10 au 12 octobre derniers. La seconde conférence économique de l’année 2016 s’est tenue le lundi 10 octobre, en présence de plus de 300 participants, représentants du monde économique et des institutions (Gouvernement, Assemblée, CESC).

La conférence économique permet aux représentants du monde économique, au Gouvernement et autres acteurs institutionnels de se rencontrer pour faire le point sur l’économie du Pays, et pour définir et ajuster ensemble les plans d’actions. Après un point de conjoncture de l’ISPF et l’IEOM sur l’économie polynésienne, le Président et ses ministres ont présenté l’avancement du plan d’actions économiques du Gouvernement et les grandes orientations du budget 2017 du Pays. La conférence économique s’est ensuite poursuivie par la tenue de 3 ateliers regroupant des participants du MEDEF, de la CGPME, de la CCISM, et de l’administration notamment. Il est ainsi prévu de renouveler la conférence économique deux fois par an, la prochaine étant programmée au deuxième trimestre 2017.

Le premier Forum économique de Polynésie française s’est ensuite tenu, les mardi 11 et mercredi 12 octobre, avec pour thématique la refondation de l’économie polynésienne. Ce forum, placé sous le haut patronage du Président de la République, a été ouvert par le Président de la Polynésie française et par le Secrétaire général du Haut-Commissariat. Plus d’un millier de personnes ont participé aux deux journées de conférences/débats, interventions et table ronde.

Les thématiques de l’économie numérique, de l’économie circulaire, de l’emploi, de l’économie bleue et du tourisme chinois ont été abordées par des conférenciers originaires du Canada, de Chine, d’Australie, de Martinique et de métropole. A l’issue du Forum, des restitutions ont été effectuées par des intervenants polynésiens. En fil conducteur de ces restitutions, il ressort que la mise en place d’écosystèmes autour des différentes filières à développer dans le cadre de la refondation économique du Pays, constitue une pratique judicieuse en termes de méthodologie à retenir. Ces écosystèmes sont construits sous l’impulsion des pouvoirs publics, avec un partenariat privé fort, et des mesures incitatives au démarrage en termes d’emplois, de fiscalité et d’immobilier d’entreprise ou plus généralement d’exploitation du foncier public.

Les différentes organisations professionnelles polynésiennes, notamment le MEDEF et la CGPME, ont salué la réussite de l’événement et souhaité que celui-ci soit renouvelé en 2017.


Nouvelles dispositions pour la protection des consommateurs

Suite à la promulgation de la loi du Pays du 11 août 2016 relative à la protection des consommateurs, des mesures d’application doivent être adoptées afin de rendre pleinement applicable cette nouvelle réglementation.

Quatre arrêtés ont été adoptés. Ils sont relatifs aux informations contenues dans les conditions générales de vente en matière de garantie légale, à la protection des consommateurs contre les clauses abusives, aux contrats d’achat de métaux précieux, aux pouvoirs des agents, à la mise en œuvre des sanctions administratives et aux actions juridictionnelles.

Ces arrêtés, tout comme la loi du Pays, entreront en vigueur le 1er février 2017. Six mois sont ainsi laissés aux professionnels pour se conformer à cette réglementation et notamment pour supprimer de leurs contrats les éventuelles clauses abusives. Un guide à l’attention des professionnels sera prochainement élaboré par la Direction générale des Affaires économiques. Il sera accessible par internet sur le site suivant : www.dgae.gov.pf.


Octroi d’une subvention à l’association TEDx Papeete

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté relatif à l’octroi d’une subvention à l’association TEDx Papeete pour l’organisation des TEDxPapeete Women 2016.

Organisées depuis 1984 par une fondation à but non lucratif, à savoir la Sapling foundation, les conférences TED (technology, entertainment and design) se donnent pour objectif la diffusion d’idées et de projets innovants auprès du grand public afin de contribuer à la construction d’une société exemplaire. Les conférences sont conçues sur un format court de 18 minutes, couvrant un large éventail de sujets (sciences, art, politique, architecture, musique, questions mondiales) et rassemblant un panel hétéroclite de conférenciers.

Créée en 2013 sous la forme d’une association à but non lucratif régie par les dispositions de la loi 1901, TEDxPapeete a obtenu la licence de la fondation TED afin d’organiser des TEDx en Polynésie française, faisant ainsi de la Polynésie française le premier pays insulaire du Pacifique sud à organiser ses propres conférences indépendantes de la maison mère, tout en bénéficiant de son appui.

Les TEDxPapeeteWomen 2016 ont pour thème « It’s about time – le temps est venu ». Sous le même format que l’année 2015, des femmes de Polynésie française seront mises en avant dans divers domaines afin d’encourager leurs homologues à être des actrices à part entière de leur propre destin et du changement durable.


Stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l’horizon 2020

Le Conseil des ministres a acté la communication de la ministre en charge de la Jeunesse relative à la Stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l'horizon 2020. La ministre a insisté sur la suite qui doit être donnée aux Assises de la jeunesse qui se sont tenues les 25 et 26 février derniers à la Présidence, à savoir une démarche stratégique d’envergure pour relever les défis auxquels font face les jeunes. Cette stratégie constitue ainsi un cadre d'actions territoriales propres à préparer les jeunes à entrer dans la vie sociale.

Cette stratégie a été élaborée à partir des avis des participants aux Assises de la jeunesse : des collégiens, des lycéens, des étudiants de l'Université de la Polynésie française (UPF) et de l'Institut supérieur de l'enseignement privé de la Polynésie française (ISEPP), des jeunes des associations de jeunesse et d'éducation populaire, des jeunes des fédérations sportives, des « sans domicile fixe », des détenus du centre pénitentiaire de Nuutania, mais aussi après un croisement des données des Assises de la famille.

Cette stratégie se présente comme un engagement ferme de donner aux jeunes Polynésiens davantage de moyens qui puissent les pousser à réaliser toutes leurs potentialités et contribuer ainsi au bien-être social, économique et culturel de la société polynésienne. La ministre a précisé que la stratégie de promotion de la jeunesse polynésienne à l’horizon 2020 s’articulera autour de cinq grands thèmes : emploi, avenir, santé, loisirs et famille.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des a examiné une vingtaine de dossiers de subventions pour un montant global de près de 80 millions Fcfp. Au titre du financement des activités générales des associations sportives, les subventions attribuées ont été les suivantes :
- Association sportive Dragon, pour 2 398 000 Fcfp ;
- Association sportive Central Olympic, pour 719 400 Fcfp ;
- Association sportive Faa'a rugby Aro Académy de Rugby d'Oremu, pour 559 500 Fcfp ;
- Association sportive Fei Pi, pour 2 398 000 Fcfp ;
- l'AS Cercle des Nageurs de Polynésie, pour 719 400 Fcfp ;
- l'AS Section Sportive Tefana Football, pour 1 799 300 Fcfp ;
- l'AS Sportive Taravao Athlétic Club, pour 639 400 Fcfp ;
- l'AS Sportive Aorai, pour 1 151 000 Fcfp ;
- l'AS Tahiti Judo Discovery, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Club Equestre de Tahiti, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Central Sport, pour 2 398 000 Fcfp ;
- l'AS Taiarapu Football Club, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS rugby Club de Pirae, pour 559 500 Fcfp ;
- l'AS Rotui Tae Kwon Do Club, pour 519 500 Fcfp ;
- l’AS Pirae Volley Club, pour 1 719 400 Fcfp ;
- l'AS jeunesse sportive polynésienne, pour 559 500 Fcfp ;
- l'association Jeunesse Club Tennis Rautea, pour 639 400 Fcfp ;
- l'association sportive Vaiete, pour 799 300 Fcfp ;
- l'Association sportive Manu Ura, pour 1998 300 Fcfp ;
- l'association Budokan Judo, pour 559 500 Fcfp ;

Des subventions en fonctionnement ont également été attribuées aux fédérations suivantes :
- la Fédération tahitienne de taekwondo et disciplines associées, pour 2 471 000 Fcfp ;
- la Fédération tahitienne de tir à l'arc, pour 1 504 000 Fcfp ;
- la Fédération de triathlon, pour 4 850 000 Fcfp (dont 3 000 000 Fcfp d’aide à l’emploi pour le cadre technique fédéral);
- la Fédération de Cyclisme, pour 4 420 000 Fcfp (dont 3 000 000 Fcfp d’aide à l’emploi pour le cadre technique fédéral);
- la Fédération de Football Américain, pour 1 040 000 Fcfp;

Deux subventions ont également été accordées à l’IJSPF, pour un montant total de 43 450 000 Fcfp, dans le cadre du financement de la co-organisation des grandes manifestations sportives au titre de l'année 2016.


Subvention de fonctionnement en faveur de la Fédération Tahitienne de Natation


Sur proposition du ministre de la Santé et de la Recherche, le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention d’un montant de 700 000 Fcfp en faveur de la Fédération Tahitienne de Natation pour couvrir les dépenses de fonctionnement relatives au projet « Aura’a no te ora – Nagez, Forme, Santé en Polynésie » au titre de l’année 2016. Le gouvernement réitère, pour la deuxième année consécutive, son soutien à cette opération destinée à promouvoir la pratique de la natation auprès de personnes atteintes de pathologies chroniques.


Soutien à la Ligue contre le cancer

Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention d’un montant de 1 500 000 Fcfp en faveur de la Ligue Nationale contre le Cancer pour le fonctionnement de ses activités au titre de l’année 2016.

Créé en 2006 et reconnu d’intérêt général depuis 2011, le Comité de Polynésie française de la Ligue Nationale contre le Cancer vise à rassembler toutes les personnes physiques ou morales désireuses d’aider à la lutte contre le cancer, de provoquer, favoriser et coordonner toutes les initiatives privées tendant à développer la lutte contre le cancer, et d’aider les malades atteints de cancer et leur famille.

Le gouvernement affiche, au travers de cette aide financière, son soutien aux actions menées par la Ligue contre le cancer, avec laquelle il a su nouer un partenariat efficace depuis plusieurs années. L’organisation de l’événement « Octobre rose », en partenariat avec la Direction de la santé, traduit notamment l’efficacité de ce partenariat.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana piti 18 no ‘Atopa 2016  18/10/2016

Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire : e 6 mau tapura ‘ohipa fa’ahotura’a paturuhia e te Haufenua i Ua Pou e i Ua Huka

I roto i te rurura’a a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau o tei fa’atupuhia i Taiohae, e 6 mau tapura ‘ohipa o tei ha’amanahia e na te Haufenua e paturu moni, i muri a’e i te hi’opo’ara’a a te Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire (TFO=DDC), na te mau ‘Oire no Ua Pou e no Ua Huka. E mau tareni no te ho’ora’a mai i te mau pere’o’o (no te mau muto’i ‘Oire, na te feia tata’i ‘auri pape, etv) e tae noa’tu i te mau matini ‘ohipa teimaha (tavirira’a aruaru, ope matini…) ia nehenehe i te mau rave ‘ohipa a te ‘Oire ia rave i te mau tata’ira’a, te ti’a’aura’a e aore ra te tara’a i te mau poromu e te tahi è atu a mau tareni.

Te faito ‘amui no te tauturu moni i ha’amanahia e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau tei ni’a ia i te 20 825 000 toata farane, e no te mau fa’ahotura’a ‘amui tei ni’a ia i te 49 750 000 toata farane, te ho’e ia tauturu na te Haufenua i ni’a i te faito e 42 %.
E tauturu ato’a atu te Haufenua i e ‘opuara’a no te hutira’a i te uira i roto i na ‘afa’a e piti no te ‘Oire no Ua Huka o tei fatata roa i te oti te mau pu’eparau a te Hau. Te ho’o tei ni’a ia i te : 18 854 295 toata farane, mai teie, 15 083 436 toata farane ei paturura’a faufa’a moni na te Haufenua.


Tahuata e o Fatu Hiva : na ‘Oire o te farii mai i mua nei i te paturu faufa’a moni a te Haufenua

E piti tau ‘Oire o te fana’o ato’a mai i mua iti noa nei i te tauturu moni a te Haufenua. No reira, e fana’o mai te ‘Oire no Tahuata i te tauturu moni a te Haufenua no te ho’ora’a mai ho’e pere’o’o ‘afata ma’ira no te monora’a atu i te mea tahito, o tei tapo’ihia e te repo na roto i te horo o tei tupu na i ni’a i te poromu ‘aivi e tu’ati ia Hapatoni ia Hanatetena. Taua fa’ahotura’a ra no te faito hau atu i te 26,6 mirioni toata farane, o te paturu monihia e te Haufenua i ni’a i te faito 15 994 230 toata farane.

Ua fana’o atu na te’ Oire, na roto i te ho’e fa’aotira’a mana a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ‘atete i ma’iri a’e nei, i te ho’e tauturu moni na te Haufenua i ni’a i te faito e 8.106.210 toata farane no te ho’ora’a mai ma ho’e taipu ope fa’ata’ahia no te ‘ohira’a i te mau pehu, no te mau tapura ‘ohipa hurira’a tauiha’a i uta e fa’atomora’a i te mau fereti i te mau taera’a’tu o Aranui e o Taporo 9, no te ha’amaita’i e no te tata’i i te mau ‘e’a e te mau tareni no te pape e te vai noa’tura. Te ho’o amui : 26.657.050 toata farane.
E te hope’a roa, ua fana’o a’e na atu na te ‘Oire no Fatu Hiva, i te ‘atete i ma’iri a’e nei, ho’e tauturu moni na te Haufenua no te ho’ora’a mai ho’e faura’o pere’o’o no te mau tapura ‘ohipa a te feia rave ‘ohipa a te ‘Oire no te mau ‘ohipa na ni’a ia paruruhia ratou.


Ma te mana’o i te faito orara’a maita’i o te mau huira’atira no to’na mau ta’amotu atea, ua ha’aparare te Haufenua i ta’na mau tauto’ora’a faufa’a rahi

Te mau tauto’ora’a a te Haufenua, no te ha’amaita’i ia i te faito orara’a o te mau huira’atira no te mau ta’amotu atea.

Mai to’na manara’a i te tetepa ra 2014 e tae roa mai i teie mahana, ua horo’a noa mai na te ‘Apo’ora’ahau a Edouard Fritch na te ta’ato’ara’a o te mau ‘Oire no Matuita ma, e rave rahi mau tauturu moni fa’ahiahia no te fa’ahotu i te mau ‘opuara’a faufa’a rahi, na roto anei i te paturura’a moni, na roto i te TFO (DDC), na roto anei i te Fa’aaura’a no te mau ‘Opuara’a fa’ata’ahia na te mau ‘Oire no te Fenua nei no ta ratou mau tapura ’ohipa no to ratou mau ‘aua natura (pape ma no te inu, mau pape viivii, ‘ohira’a e rapa’aura’a pehu…)

No reira, te mau tauturu moni a te Haufenua no te mau ‘opuara’a a Matuita ma, ia ‘amui ana’ehia te ta’ato’ara’a, tei ni’a ia i te 377.314.500 toata farane no te ho’e fa’ahotura’a ta’ato’a piri i te 880 mirioni toata farane, ‘oia ho’i, te ho’e ia faito tamau i ni’a i te 151 mirioni toata farane i te matahiti na te mau huira’atira no Matuita ma mai te 2014 maira, ma te ‘ore ia e tai’o mai i roto i te tahi –è-atu mau tauturu iho no te mau tapura iho a te Haufenua. E tai’o ato’ahia i roto i te reira, te horo’ara’a ‘aita i maoro a’e nei i te pahi ra o « Te Ata o Hiva » no te mau fanora’a na Matuita Apato’a. No te reira, ua fa’ata’a na te Haufenua tau hanere mirioni toata farane.


Tia’ara’a no te mau tapura ‘ohipa ‘amui a te mau ‘Oire a te CODIM no Matuita ma

Ua fa’atumu ato’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i ni’a e 3 tapura ‘ohipa o tei horo’ahia mai te mau pu’eparau e te ‘Amuitahira’a no te mau ‘Oire no te mau Motu no Matuita ma (CODIM) i roto i te Peretiteni no te Fenua. E mau tapura ‘ohipa faufa’a rahi no taua mau ‘Oire ra, i te pae no te hoho’a fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a no Matuita ma. No te pae no te fa’a’apura’a, no te faufa’a tupuna ta’ere materia e materia ‘ore e no te rava’aira’a ‘afa faito pu hamanira’a ma’a..

Ua ha’apa’ohia te huru no taua mau ‘opuara’a ra e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i roto i te mau ‘(aitauira’a mana’o e te CODIM e tae noa’tu i te mau Piha ‘Ohipa a te Haufenua i roto i te mau ‘ava’e i mahemo ma te tauturu hia mai e te mero no te ‘Apo’ora’ahau. Ua ‘iteahia e mea titauhia ia ha’apapuhia te tahi mau tuha’a (‘afata terera’a faufa’a tohuhia, hoho’a no te paturura’a moni, te fa’a’otira’a, te mau tuatapapa matutura’a i te mau ‘api, te mau fa’anahora’a no te ti’a’aura’a e no te fa’a’ohipara’a).
No ni’a i te horo’ara’a i te mau mana o teihia mai e te ‘Amuitahira’a no te mau ‘Oire , e ‘ere te ti’ara’a o te Haufenua i te parurura’a ‘eiaha e horo’a i te mau mana, o te fa’anaho maita’ira’a ra, te ha’apapu maita’ira’a, e te fa’atere’au maita’ira’a. Ia ha’afaufa’a maitehia te horo’ara’a mana e te ‘ai’operera’a mana, noa’tu e aha te fa’anahora’a, mai te :
o Te ta’oti’a papura’a i te mau tapura ‘ohipa o ta te CODIM e hina’aro e fa’atupu ia au i te mau tapura ‘ohipa e rave rahi o tei tapa’ohia no te fa’ahotura’a i te fa’arava’ira’a faufa’a.
o Te faitora’a i te mau fa’ahotura’a faufa’a e te fa’anahora’a i te mau hoho’a paturura’a moni.
o Te paturura’a e manuia hotu maita’i mai ai, e tupu ‘otohe ‘ore ai te tahi mau ‘opuara’a ( mau tuatapapara’a no te matete, te mau rave’a e hotu ai, te mau rave’a fa’aira’a, te mau matete, e te vai noa’tura..).
o
Ua farii mai te CODIM i te mau fa’anahora’a a te Haufenua mai to’na ha’amaura’ahia mai i te 2010 ra, ia au i te mau titaura’a no taua huru fa’anahora’a ra.

No reira, na te ture ‘Ai’a no te 25 no ‘atete 2010 e ‘iriti ia nehenehe i te mau ‘Oire ia « fa’aoti i te mau ‘opuara’a no te fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a ». Na te mau ture e te mau fa’aturera’a no te 2010 ra e fa’a’ite mai e te mau ra te Haufenua i te pairatira’a..
Ua fa’ataehia’tu na i roto i te mau Pu Mana no te Fenua nei te Hoho’a fa’ahotura’a a te CODIM i te ‘atopa ra 2014. Ei pahonra’a i ta ratou anira’a, ua titau manihini atu te mau Pumana no te Fenua nei i te CODIM, ia hamani mai i te mau ‘opuara’a ture no nni’a i te mau mana, o ta’na e hina’aro ra, a nehenehe atu ai i te Haufenua ia maramarama maita’i i ta te CODIM e titau maoti mau maira no ta’na mau ‘opuara’a.


Fa’ahotura’a i te tuha’a no te ra’au i Matuita ma

I muri a’e i to’na vauvaura’a mai i te huru no te ti’ara’a o te tuha’a no te ra’au i Porinetia farani, ua fa’a’ite mai te Peretiteni no Porinetia farani i te tahi parau fa’aara no te vauvau i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i ta’na mau fa’anahora’a no te fa’ahotu e te rotora’a o te ho’e piira’a ‘opuara’a no te fa’a’ohipa i te uru rahi ra’au a te hau no te Pinuti i ni’a i te motu no Nuku Hiva.

Te fenua o te Haufenua no te ‘atu’atura’a e no te fa’a’ohipara’a i te mau uru ra’au, ua vai mai ia na roto i te tapurra ‘ohipa rahi faufa’a no te tanura’a i te uru ra’au o tei ha’amatahia mai na, i roto i te area no te mau matahiti hitu ‘ahuru ra, e o tei fa’atupuhia mai na i roto i to’na ta’ato’ara’a e te piha no te uru ra’au e no te ti’a’aura’a i te fenua fa’a’apura’a a te SDR, i ni’a iho anei i te fenua o te hau o to tatou nei Fenua e aore ia i ni’a anei i te mau fenua unuma. Te fa e titauhia ra na roto i taua tapura ‘ohipa ra, no te tahi a’e tuha’a, o te pahonora’a ia i te mau hia’aira’a ra’auno te patura’a fare o te titau maira piri i te 30 000 metera ‘afata poro’ira’a i te ara i te mau matahiti ato’a i Niu-Terani, i te mau Fenua Marite ma e aore ra i te fenua Tireni.

Teie ra, ua pa’ari te mau uru ra’au pinuti i teie nei, e, o te nehenehe e horo’a mai i te mau faito rava’i no te tere maita’ira’a te fa’arava’ira’a faufa’a no te fa’a’ohipara’a i te uru ra’au. Te tapura ‘ohipa no te Porotita fa’a’apura’a a Porinetia farani no te mau matahiti 2011-2020, o tei ha’amanahia e te Tomite Arata’i e no te faitora’a Faufa’a o te Porotita Fa’a’apu, TAFPF (COEPA), e o tei vauvauhia i roto i te pu’eparau horo’ara’a i’oa no te tahi tao’a, o te ha’apapu maita’i maira i te fa rahi roa i te pae no te uru ra’au, ‘oia ho’i, te ha’apuai fa’ahoura’a atu a i te tuha’a no te uru ra’au porinetia ma te fa’atura noa i te ‘aua natura.

Na roto i te reira hi’ora’a, na te pu’eparau mana no te porotita fa’a’apu rahi e fa’ata’a maita’i mai i te mau reni arata’ira’a papu maita’i no te ha’amaita’i i te ti’a’aura’a no te fa’ahotu e no te tapiho’ora’a i te faito a’e e 60% no te punavai e horo’ahia mai e te mau uru ra’au e vaira. E paturu pautuutu taua ha’a ra a te hau e piti titaura’a rahi roa o te papaturu i te huru fa’arava’ira’a faufa’a i tape’ahia mai, o te fa’a’ite mai i te huru ha’afaufa’ara’a maita’i roa a’e no te punavai faufa’a no te ra’au no te fenua nei e no te ha’ara’a ia vai tamau noa to’na hotura’a na roto i te fa’a’apira’a i te mau tuha’a fenua i fa’a’ohipahia, te fa’anahora’a matamua roa e vai pu’etau roa noa ai taua ti’a’aura’a ra.

Te fa’a’ohipara’a i te mau tahua fa’a‘ohipara’a e no te ha’aufaufa’ara’a, ia au i te mau rave’a rarahi e titauhia mai i te pae no te mau mauha’a e no te mau rave ‘ohipa toro’a ‘aravihi, e titauhia ia e ia na rotohia i te piha ‘ohipa a te hau. Ia au i te reira mau papa, te hina’aro nei te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i roto i te ho’e fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a, ma’itihia na roto i te horo’ara’a matete ‘opuara’a, te tareni no te fa’a’ohipara’a i te mau uru ra’au a te hau no Porinetia farani. E titauhia ra i taua fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a ra ia fa’anaho ‘oia i te ta’ato’ara’a no taua tapura ‘ohipa ra, mai te tapura’a o te tumu ra’au e tae roa’tu i te ‘operera’a i te mau hotu i oti mai.

Te ha’amaura’a i taua tuha’a i roto i to’na ta’ato’ara’a, ‘oia mau, o te titaura’a ia o te titauhia ia nehenehe i te mau taiete na’ina’i no te no te mau ‘opuara’a uru ra’au huru ha’iha’i a’e, o te mara’a noa ia ratou te tahi noa mau tuha’a no taua tareni ra o te hina’aro noa i te mau pupu e te mau rave’a materia tanotano noa, ia fa’atahe ato’a ratou i ta ratou iho mau hotu. E rave rahi te mau taiete ‘ohipa rii na’ina’i o te hina’aro noa i te tuha’a no te tapura’a e no te tarira’a i te mau tumu ra’au mai te vahi i tapuhia ai ratou e tae roa’tu i te vahi e hamanihia ai ratou, o te roa’a ta ratou faufa’a iti nota ratou mau tumu ra’au tapuhia, topetopehia te mau ‘ama’a e tapuhia te mau ‘omo’o.

Hau atu i te reira, te fa’a’ohipara’a i te fa’atere pu ‘ohipa hamanira’a rahi i te mau ‘aivi uru ra’au, e nehenehe ato’a ‘oia e horo’a na te reira mau taiete na’ina’i i te mau tapura ‘ohipa fa’aau patanahia o te hina’aro rahihia e ratou, mai te para’ura’ura’a, te tara’ira’a, terapa’aura’a i te mau ra’au, o te titau mai, ratou ato’a, i te mau fa’ahotura’a faufa’a. E mea titauhia ia fa’aohia te reira mau tareni i roto i te mau titaura’a no te ma’itira’a i te piira’a matete no te ‘opuara’a no ni’a i te ha’afaufa’ara’a i te mau uru ra’au a te hau no te mau pinuti o te fa’ahaerehia i mua iti noa nei.


Te mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i Matuita ma

No te faito rahira’a huira’atira e 9 261 i roto i te Ta’amotu no Matuita, e 5 386 mai’a moa ‘ofa’a o tei tai’ohia i Hiva Oa, Nuku Hiva e Ua Pou. Ua mana’ohia e pahonohia te mau hia’aira’a o te huira’atira i te pae no te huero moa, ma te tuha e ho’e a’e mai’a moa ‘ofa’a na ni’a i te huira’atira tata’itahi, te vaira te tahi fa’anahora’a hau atu no te ha’amaura’a i te mau fa’a’ofa’ara’a moa ‘api i roto i te mau motu e ‘aita e fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i reira (Fatu Hiva, Tahuata e Ua Huka).

No reira, ua putuputu te Tomite no te Ha’amaura’a e no te Fa’arahi fa’ahoura’a atu i te mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i te 14 ra no tetepa i ma’iri a’e nei e ua horo’a i te parau fa’ati’a na te mau anira’a, no te fa’a’aifaitora’a, na e toru mau fa’a’amura’a mai’a moa ‘ofa’a i Matuita ma. Te ha’amaura’a i te mau fa’a’amura’a, no te rahira’a e 2 000 mai’a moa ‘ofa’a na te pu fa’a’amura’a tata’ita’ahi, na e to’otoru mau fa’a’amura’a, i Nuku Hiva, Ua Pou e Hiva Oa, o tei fa’ati’ahia.


Mau tapura ‘ohipa no te fa’ahotura’a o tei ravehia mai e te Haufenua no te mau motu Matuita (i rapae’au mai i te mau tauturu moni na te mau ‘Oire)

Te mau ha’amau’ara’a fa’ahotura’a o tei ravehia mai e te Haufenua i Matuita ma (ma te ‘ore e tai’o mai i te mau tauturu moni na te mau ‘oire) ua mara’a roa ia i te matahiti 2014 ra i ni’a i te 560 mirioni toata farane e i ni’a i te 894 mirioni toata i te 2015 ra, ‘oia ho’i, e 91 % no te mau ha’amau’ara’a no 2015 ra).

Te faito no te mau ha’amau’ara’a na ni’a i te huira’atira i Matuita ma, tei ni’a ia i te 2015 ra i te 90 800 toata farane na ni’a i te huira’atira tata’itahi, ‘oia ho’i, 17% hau atu i te faito e fana’ohia ra e te tahi è atu mau huira’atira no Porinetia farani (tei i’a noa ia i te 77 800 toata farane na ni’a i te huira’atira tata’itahi).

I roto i te ‘Afata terera’a faufa’a no te 2016 a te Fenua, e 68 rahira’a tapura ‘ohipa fa’ahotura’a no te Ta’amotu no Matuita ma, no te ho’e faito moni i ni’a i te 4,6 miria toata farane, e 1,8 miria o te fa’a’ohipa noahia nei.

Te ta’ato’ara’a no te tapura ‘ohipa no 2016 nei, tei ni’a ia i te 1 miria toata farane.
Na tapura ‘ohipa rarahi roa e 5 e rave noahia nei :
- te hamanira’a i te mau uahu no te roto no Tahauku i Hiva Oa ;
- te tahua taura’a manureva no Hiva Oa, ( tara’a e fa’a’afarora’a e ha’apa’ari fa’ahoura’a) ;
- te parurura’a i te uahu no Hakahetau i Ua Pou;
- te fa’a’ohurta’a poromu no Viihena i Nuku Hiva;
- te tata’ira’a i te uahu no Hakahau i Ua Pou.


Mau ‘opuara’a itouira fa’a’apihia i Matuita ma


O Matuita ma, o te mau Motu ia no Porinetia farani o te mau ra i te mau ti’ara’a fa’ahiahia roa a’e i te tano no te mau itouira fa’a’apihia. E rave rahi te mau ‘opuara’a itouira pape, itouira mata’i, e aore ra itouira pio o tei ferurihia na e aore ra o tei ravehia mai. E rave rahi te mau ‘opuara’a o te ravehia nei i roto i te mau motu no Tahuata, Nuku Hiva e Fatu Hiva e i te mau motu no Hiva Oa e no Ua Pou o te mau ato’a ra i te mau faufa’a fa’ahiahia.
I roto i taua mau fa’anahora’a ra, te patura’a i te ho’e pu itouira pape i Aakapa, i Nuku Hiva, o tei ha’amatahia mai a 4 matahiti i teie nei. Ua amohia mai te paturura’a faufa’a moni i taua ‘opuara’a ra e te DDC (Tomite no te Fa’ahotu i te mau ‘Oire) e te AFD (Pu Farani no te Fa’ahotura’a), are’a te fa’aterera’a ‘ohipa, ua horo’ahia’tu na i roto ia EDT e te tahua ‘ohipara’a ua horo’ahia’tu na ia i roto i te ho’e taiete ‘ama’a no te pupu « Engie, INEO ».

Te faito matamua roa o tei mana’ohia na, tei i’a ia i te ha’amaura’a ho’e turipino 20 kW e te ho’e mafatu hamanira’a e 95 000 kWh, o te rava’i roa no te horo’a e 80 % e aore ra 100 % no te mau hia’aira’a uira o taua mata’ina’a ra. I roto ra i te te fa’a’ohipara’a i taua ‘opuara’a ra, e e rave rahi mau tapura ‘ohipa o tei ‘ore i tapa’ohia na o tei ravehia mai e o tei ha’amara’a i te mau ho’o i ni’a a’e i te faito i matutuhia na. Na te ‘Oire iho i amo mai i te reira mau ho’o hau. Te ha’amaura’a i te ho’e tarifa ta’a-è no te tapura ‘ohipa itouira pape no Aakapa, ua ha’amanahia mai nei ia e te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau.


Mau ‘aitarahura’a 2016 : horo’a no te paturu faufa’a monira’a fa’aauhia mai e te Faremoni no Porinetia

I muri mai i te tu’urimara’a no te 11 ra no ‘atopa i ma’iri a’e nei, i te ho’e ‘aitarahura’a moni i ni’a i te faito e 25 M€ (piri i te 3 miria toata farane) e te Fa’atere Ara-Moana a te Pu Farani no te Fa’ahotura’a (PFF=AFD), ua pupuhia’tu te mana i roto i te Mono-Peretiteni ti’a’au i te ‘Afata Terera’a Faufa’a e Faufa’a Moni ia fa’au hope e te Faremoni no Porinetia, i te ho’e ‘aitarahura’a no te faito e 630 mirioni toata farane, i ni’a i te mau faito tute moni fa’aho’i hau atu i te fa’ahiahia i to muta’aihora, o te tu’ati i ni’a i te mara’ara’a te nota a Porinetia farani, no te paturu moni tuha’ara’a i te mau fa’ahotura’a tapurahia i roto i te ‘Afata Terera’a Faufa’a Rahi no te matahiti 2016 nei.

Na roto i te fa’ati’ara’ahia mai taua’aitarahura’a ra, e nehenehe ia e ‘opani i te hoho’a paturu faufa’a monira’a, i ni’a i te faito ‘aitarahura’a e 7 miria toata farane, o tei ma’iti manahia mai e te ‘Apo’ora’arahi no Porinetia farani, i roto i te ‘Afata Terera’a Faufa’a Metua no 2016, ma te ‘ore e ‘amuihia mai te paturu faufa’a monira’a i te patura’a i te Pu ‘Ea Manava, o tei riro ei tapa’ora’a hau i roto i te ‘Afata Fa’arava’i no te tiunu i ma’iri a’e nei.


Paturura’a i te tuha’a no te Fariira’a Ratere i Matuita ma

Ua vauvau atu te Fa’aterehau no te Fariira’a Ratere i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e tuha’a no te mau tareni a te hau, i te pae no te terera’a ‘ohipa roto e no te fa’ahotura’a, i roto i te tuha’a no te Fariira’a Ratere o tei ravehia mai no te fana’ora’a o te Ta’amotu no Matuita ma. I roto i te tuha’a no te puhapara’a, e piti hotera o tei fana’o, i roto i te matahiti 2014 e 2016 nei, i te mau fa’a’orera’a tute e mau fa’atutera’a no te fa’ahaerera’a atu e no te ho’ora’a mai i te mau materia no te titaura’a i te faito maita’i fa’ahiahia e no te fa’aau tanora’a ia ratou i ni’a i te faito e 3 feti’a.

Mai te fa’a’ohipara’ahia mai na te Rave’a no te Fa’ahotu i te Fariira’a Ratere 2015-2020, ua rave papu mai na te Fa’aterera’ahau no teFariira’a Ratere e ta’na mau Piha toro’a i te ‘ohipa e te CODIM, no te ha’amaita’i, na mua roa, i te mau mauha’a no te fariira’aratere o tei tapa’ohia na i roto i te fa’anahora’a no te fa’ahotu i te fa’arava’ira’a faufa’a a taua Ta’amotu ra. No reira i te matahiti 2016 iho nei, i tapurahia mai ai e ha’amaita’i e e paruru maita’i ‘eiaha ia tupu te fifi e 3 mau ‘e’a oriorira’a na ni’a i te mou’a i Fatu Hiva, no te ho’e faito e 9 000 000 toata farane, e 5 ‘e’a oriorira’a na ni’a i te mou’a i Nuku Hiva, no te ho’e faito 16 400 000 toata farane.

E horo’a te reira mau fa’anahora’a na e 3 mau ta’ata arata’i matuita, no roto mai i te ha’apiipiira’a no 2015, i te rave’a no te ha’amaita’i fa’ahou atu a i ta ratou tareni e te fa’afa’a’itera’a i te mau faufa’a tupuna natura e ta’ere no taua na motu ra e piti. Ua horo’a na te ha’apiipiira’a no 2015 ra i te parau tu’ite na e 15 mau arata’i oriori haerera’a na ni’a i te mou’a. Fa’atupuhia e te Fa’aterera’a no te Feia ‘Api e no te mau Tu’aro, taua tareni ra no te faito 15,5 mirioni toata farane, ua paturu faufa’a moni ti’(apiti ato’ahia mai na ia e te Piha no te Fariira’a Ratere.

E te hope’ara’a, ua vauvau atu te Fa’aterehau i te faufa’a, no te mau motu Matuita ma, no te turu’i i ni’a iho i te mau Poro tuha’a fenua no te Fa’ahotura’a i te Fariira’a Ratere (PLDT) no Nuku Hiva e no Hiva Oa no te ha’afaufa’a i te mau vahi fariira’a ratere no taua Ta’amotu ra, e, ia hi’o rahihia’tu, ia ha’afaufa’a i te fa’ahotura’a roto no te fa’ahotu i te mau tapura ‘ohipa ato’a no te fariira’a ratere.


Horo’a ‘api no te fariira’a ratere ha’apiira’a no te va’a

Ua vauvau mai te Fa’aterehau no te Fariira’a Ratere i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau ho’e ‘opuara’a no te fa’atupu i te mau hotu tumu no te fariira’a ratere no ni’a i te va’a. E pahono teie ‘opuara’a i te ho’e no te mau fa no te Rave’a Fa’ahotura’a Fariira’a Ratere a Porinetia farani 2015-2020 no te ha’afaufa’a i te rotora’a o te fariira’a ratere na roto i te ha’afaufa’ara’a i te ta’ere e te mau fa’anahora’a tumu no te Fenua nei.

Ua fa’atupuhia mai te ta’ahira’a matamua. Ua tu’ati ato’a mai te mau pu rarahi, te mau pu no te revara’a e te mau tia’i hotera i te ha’apapura’a e mea rahi te mau anira’a a te mau ratere e a to te fenua iho nei, no ni’a io te va’a. Ua fa’a’ite ato’a mai te mau ta’atira’a e te mau ti’a toro’a i to ratou hina’aro no te ha’amaita’i i te reira tuha’a.

No reira, ua fa’aotihia e ha’amau ho’e tomite na te mau fa’aterera’ahau ato’a, te fa’aterera’ahau no te fariira’a ratere, to te mau tu’aro e to te ta’ere e tae noa’tu i te ‘Amuitahira’a Tahiti no te Va’a. Na te reira tomite e tatara i te mau fifi e e ‘iriti, ma te fa’atiti’aifaro maita’i, i vetahi no tera e 4 265 rahira’a feia hoe taretahia e ia horo’ahia te mana i teie noara’a ra matahiti 2017, no te ‘iriti i te ta’ato’ara’a, i te mau ratere e to te fenua iho nei i te reira tu’aro o tei parare to’na ro’o na te mau fenua ato’a.

Ia fa’anaho ato’ahia te mau ha’apiipiira’a, ia nehenehe i te mau rauti no te Va’a no Tahiti, no Moorea, no Bora Bora e no Nuku Hiva ia fa’arava’i fa’ahou atu a i ta ratou mau tareni tapiho’ora’a e ha’apiipiira’a.

Ua fa’ata’a ato’ahia, na roto i te mau ‘Oire i reira taua mau hotu ra e ha’amauhia ai, ia ha’amauhia mai te mau fare fariira’a (fare va’a). Na te mateterta’a Tahiti Fariira’a Ratere e fa’attere’au i te reira. Ua fa’aotihia e fa’a’ohipahia ho’e tamatamatara’a i roto i teie Hawaiiki Nui Va’a i mua nei.


Paturu na te Haufenua i te ‘opuara’a no te fa’ahotu i te tautaira’a na tua o tei vauvauhia mai e te CODIM

Te ‘opuara’a o tei vauvauhia mai e te CODIM i mua i te ‘Apo’ora’ahau no Porinetia farani e tapi ‘oia no te fa’atupu i te mau ti’ara’a ‘ohipa e ti’a i te vaira’a na te huira’atira no Matuita ma, na roto i te ha’afaufa’ara’a i te punavai no te ‘a’ahi i roto i te tuha’a oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a e ‘aua ha’a’atira i taua ta’amotu ra e tae roa’tu i Clipperton.

‘Oia mau, te mau tahora moana no te ta’amotu no Matuita ma, o te mea ‘ona roa a’e ia i roto i te ‘oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a o Porinetia farani. E noa’tu a te reira, e mea paruparu roa te tautaira’a i teie nei.

No te fa’atupuy ra i te reira, e mea ti’a ia, ia fa’arahihia te mau pahi tautai ‘aua ha’a’ati i te motu tata’itahi e te ha’amaura’a i te mau poti tautai pu’etau maoro. Te ‘opua ato’ahia ra ia fa’a’ohipa i te mau pahi faito rarahi atu, o tei ha’amauhia i roto te mau fa’ato’eto’era’a rarahi no te mau rava’aira’a ‘aua ha’a’ati ia Matuita ma e tae roa’tu i Clipperton.

No taua tauto’ora’a ra no te fa’arava’i mai ai i te mau pahi tautai, e mea titau ato’ahia ia ia hamanihia te uahu no te tautaira’a, te ho’e pu mauha’a no te hutira’a pahi i ni’a e no te titora’a mori. E fana’o ato’a te mau pahi ta’ie e te mau iati e tipae mai i Matuita i te reira mau fa’anahora’a rave’a.

Te hi’o ato’a ra te reira ‘opuara’a i te area no 2025 ha’amauhia mai ni’a atu i te fa’ahotura’a o te mau tapura ‘ohipa no rava’aira’a. Te toe o te fa’aotira’a i te mau moniho’o e te mau rave’a no te paturu faufa’a monira’a, te fa’aora’a mai ihoa ra te mau ‘ona papu.


Ha’amaita’ira’a i te tareni no te utara’a e no te fa’atomora’a i te mau pahi no te ara i roto i te Ta’amotu no Matuita ma

Te Area Fa’arava’ira’a faufa’a Ta’oti’ahia (AFT=ZEE) no Porinetia farani, e to’na ti’ara’a i rotopu i te Moana Patitifa, te vaira ia i roto i te ho’e tuha’a tipaera’a aumaite maita’i, i roto mau i te mafatu no te mau tuha’a no te mana o te l’ATTC (Tomite Tu’atira’a Marite no te ‘A’ahi Reva haumaru) e no te WCPFC (Tomite no te mau Tautaira’a no Patitifa To ‘O’a o te Ra e no te Ropura’a).

Na roto i to’na ti’ara’a, to’na mau reni rerera’a manureva ‘i maita’i e ta’na mau horo’ara’a tavinira’a fa’ahiahia, ua riro o Porinetia farani, e te Ta’amotu ihoa ra no Matuita ma, ei vahi autano maita’i no te hurira’a i uta e no te fa’atomora’a i te mau hotu no te tautaira’a no te mau pahi no te ara o te tautai ra na te hiti noa mai i te ZEE porinetia. Taua tareni ra, o te ‘ore roa e titau mai i te ho’e iti noa a’e tuha’a i te Haufenua, o te nehenehe ia e fa’atupu mai i te mau ti’ara’a ‘ohipa tau poto, no te taime noa no te hurira’a i uta i te mau hotu mai roto mai i te ho’e pahi.

E horo’a mai te reira i te mau topatopa fa’arava’ira’a faufa’a vitiviti, na te mau motu ihoa ra e fana’o atu, i te pae no te mau ho’oho’ora’a e te mau tareni i ni’a i te Fenua. Te mau tauira’a i te mau ‘ihitai i Matuita ma, o te nehenehe ato’a e tupu e o te horo’a ato’a atu ia i te mau ‘uputa no te fa’arava’ira’a faufa’a na taua Ta’amotu ra i te pae no te utara’a e no te vahi nohora’a. Te fa no taua ‘opuara’a ra, o te harura’a mai ia i te maniira’a mai na ni’a mai i te moana, na Kiribati mai ihoa ra, o te vaira i te pae apato’erau-to ‘o’a o te ra i te mau motu Matuita ma, e te mau faito rahira’a i’a i te matahiti tei ni’a ia i te 20 000 tane. Ua ha’apapu mai te ‘Apo’ora’ahau e ‘ere roa’tu te reira i te fa’ati’ara’a i te mau pahi rava’ai no rapae’au mai ia haere mai e tautai i roto i to tatou ‘oti’a moana fa’arava’ira’a faufa’a porinetia. Tera ra, e fa’afana’o teie mau tapura ‘ohipa i te fa’arava’ira’a faufa’a ti’a a Matuita ma i te pae no te ti’ara’a ‘ohipa, no te fa’aira’a mori e ma’a e hau atu no te mau tapura ‘ohipa tapiho’ora’a i te fenua iho, tera ra, e fana’o ato’a te feia fa’a’apu e te mau hotera ‘utuafare fetii.


Tavirira’a i te hoho’a Gauguin : tauturu no te hamanira’a hoho’a

Na roto i te fa’aotira’a mana a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau no te 16 no tetepa i ma’iri a’e nei, ho’e fariira’a i te mau fa’anahora’a no te fa’aotira’a mana no te 8 no tiunu 2000 o te fa’aoti ra i te ho’e faito tauturu mauha’a no te hamanira’a i te hoho’a teata i Porinetia farani nei, o tei horo’ahia na te totaiete « Filmin’ Tahiti ». No ni’a te reira, i te horo’ara’a i te tauturu no te mauha’a e no te mau faura’o pere’o’o uira, na te totaiete, no te tavirira’a i taua hoho’a ra « Gauguin ».

Mai te 12 no tetepa e tae atu i te 28 no ‘atopa, e tavirihia ho’e tuha’a no taua hoho’a ra « Gauguin » i Moorea. No te ha’amanuiara’a i taua ‘opuara’a ra, ua ani mai te totaiete « Filmin’ Tahiti » i te tauturu mauha’a hau, o tei ‘ore i tu’uhia na i roto i te fa’a’aura’a matamua, ia Porinetia farani. I muri a’e i te hi’opo’ara’ahia taua anira’a ra, ua fa’aoti te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e farii i taua anira’a a taua totaiete ra.


Faito no te mau moniho’o no te ‘aimamaura’a : topara’a 0,7% i ni’a 12 ‘ava’e

I te tetepa ra, ua topa te faito moniho’o no te ‘aimamaura’a 0,2 % e ua vai noa i ni’a i te 107,06 no te topara’a pu’etau o te mau tarifa no te mau utara’a na ni’a i te mau manureva.

I ni’a 12 ‘ava’e, ua ‘otohe te faito rahi 0,7 %. Ua ha’afaufa’a te mara’ara’a o te mau moniho’o o te mau ma’a tama’a no te matahiti i mahemo, ia topa te mau moniho’o i roto i te mau tuha’a no te mau Utara’a e no te Nohora’a, no te Pape, no te Mahu auahi, no te uira e no te tahi è atu mau mahua ‘arahu.

Ua topa te faito no te rave ‘ohipa 0,1 % i te tetepa ra. Ua ‘ora’ira’i i muri 0,5 % i ni’a 12 ‘ava’e. No te mau utara’a na ni’a i te manureva na te ara, ‘aita te reira i ha’uti, ua vai ha’uti ‘ore noa te faito rahi i te tetepa ra. Ua topa ‘oia 0,5 % i ni’a 12 ‘ava’e.


‘Iritira’a i te Fare no te Tama i Taiohae

Ua farii mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te tahi parau anira’a no te ‘iritira’a i te ho’e Fare no te Tama i Taiohae. No te pahono i te mau hia’ai na roto i te tauira’a te mau fa’anahora’a fa’aterera’a ‘utuafare fetii, ua ha’amauhia mai na te ho’e autaipera’a Haunui-Haufenua i te 2009 ra, na roto i te Fa’aaura’a mana no te Fa’ahotura’a e no te Fa’aaura’a no te Fa’ahotura’a, no te ha’amaita’i i Porinetia farani nei i te fariira’a i te tama i roto i te mau ‘Oire o te hina’aro maira.

No reira, mai te 23 maira no tiurai 2009, ua fa’aoti te Haunui e o Porinetia farani e tu’urima i te ho’e fa’aaura’a paturu faufa’a monira’a, ia au i te ‘ohura’a o te tau, i te fariira’a i te tama e te mape’era’a i te feia metua o taua mau tamarii ra.

Na te reira fa’aaura’a i nehenehe ai e paturu moni mai i te patura’a i te mau Fare no te Tama i ni’a i te mau fenua o te Hau e aore ra o te mau ‘Oire, mai te mau ‘Oire no Punaauia, Fa’a’a, Taravao, Uturoa e Taiohae.

Te moniho’o no te ho’e fare, no te rahira’a piri i te 350 m2 ho’e, tei ni’a ia i te faito 110.000.000 toata farane TTC, paturu monihia mai i ni’a i te faito e 65.66% e te Haunui e e 34.34% e te Haufenua. Ua horo’ahia te ti’a’aura’a e te fa’atere’aura’a i te reira mau Fare no te Tama i roto i te Fare Tama Hau. Ua fa’ata’ahia’tu ho’e ‘afata faufa’a i ni’a i te faito 15 mirioni toata farane no te tihepu mai ho’e ‘orometua vahine ha’apii i te mau tamarii na’ina’i, e 2 rima ‘ohipa totiare e ho’e rave ‘ohipa tapatana no te ‘atu’atu i te ‘aua tiare. E tihepuhia mai roto i te vahi e tei reira te fare o te tama. Ua anihia te Fa’aterera’a no te mau ‘Ohipa rarahi a te Hau ia rave mai i te mau tapura ‘ohipa no te fa’a’apira’a e hina’arohia hou te ‘iritira’a. Na te ho’e ‘afata a te CPS e amo i te fa’aterera’a ‘ihi ha’apiira’a i ni(‘a i te faito e 2,6 mirioni na ni’a i te fare tata’itahi.

Ua fa’aotihia te rarahi no taua mau fare ra, no te farii e 35 mau tamarii te rahi roara’a, ia au i te mau titaura’a a te pu mapurua’ea e no te parurura’a été fa’aterera’a i te mau tareni « ha’apiira’a faito maita’i ». Ia tauturu taua mau fare ra te tahi i te tahi, ‘eiaha ra ratou ia fa’atipoupou te tahi i te tahi. E fa’ata’a ato’ahia te tahi vahi farereira’a no te feia metua no te tau’aparau i ni’a i to ratou mau fifi ma te tauturuhia e te mau ‘aivana’a ti’a toro’a.

E fa’atupu teie ‘opuara’a porinetia no te mau Fare no te Tama i te fa’atupura’a fa’anahora’a ‘api. E parau mau, e ‘ere ho’e huru hamanira’a to taua mau Fare ra no te Tama, ‘are’a ra ta ratou mau tapura ‘ohipa, ho’e a ia e ho’e ato’a huru terera’a ‘ohipa roto ta ratou to’opae ato’a ra.

I muri a’e e rave rahi mau ‘ava’e ravera’a ‘ohipa, e iho mai na roto i te Fare no te Tama no Taiohae, te ho’e hi’ora’a hoho’a hahani no te ho’e vahi fariira’a au maita’i. 4iritihia i te hope’a iho nei no ‘atete i ma’iri a’e nei, i raro a’e i teie i’oa pii « Ha’e te Puna o te Kaōha » e ‘avarihia i te 15 no ‘atopa nei, ua ‘ohie te haerera’a i roto i teie Fare no te Tama, o tei patuhia i ni’a i te ho’e fenua no te ‘Oire, na roto i te poromu o tei hamanihia mai.


Ha’aaveavera’a i te fa’anahora’a no te CAE roto i te Ta’amotu no Matuita ma

Ua farii mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e anira’a no te ha’aaveave i te fa’anahora’a o te CAE (Fa’aaura’a Ora’a i ni’a i te Ti’ara’a ‘ohipa i roto i te mau motu Matuita ma.

Te mau fa’anahora’a tauturu i te ti’ara’a ‘ohipa fa’arava’ihia e fa’aaura’a tauturuhia (tauturu moni i te fatu ‘ohipa) e no te fa’aora’a (tauturu moni na te ta’ata e ani ra i te ti’ara’a ‘ohipa).

No te fa’atura i te ti’ara’a matete fa’arava’ira’a faufa’a matuita, o tei niuhia i ni’a i te fa’a’apura’a, (7% feia fa’a’apu e ‘ohipa ra) et quelques entreprises individuelles, qui absorbent environ 40% des actifs de l’archipel, les dispositifs de type stages d’insertion, et en particulier le contrat d’accès à l’emploi, ont été privilégiés.

Ua fa’ata’ahia ho’e vehi rata no te faito 100 mirioni toata farane no te mau fa’anahora’a o tei ha’aaveavehia i te 2015 ra na te Ta’amotu no Matuita. Ua ha’amara’ahia mai te reira i te 2016 nei, i ni’a i te 150 mirioni toata farane, ia fana’o e 320 rahira’a CAE, ‘operehia e 40 % na roto i te mau Farehau, e 40 % na roto i te mau taiete, 10 % na roto i te mau piha toro’a a te Hau e 10 % na roto i te mau ta’atira’a.


Horo’ara’a i te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto na te mau ta’atira’a tu’aro e no te feia ‘api

Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e 6 mau pu’eparau anira’a tauturu moni no te ho’e faito ta’ato’a e 3 638 900 toata farane, no te paturu monira’a i ta ratou mau tapura ‘ohipa rarahi na te :

- ta’atira’a tu’aro a te Fare Ha’apiira’a piri tuarua no Taiohae, no te faito e 239 800 toata farane ;
- ta’atira’a tu’aro Hanavave, no te faito 160 000 toata farane ;
- ta’atira’a Nuku a Hoe no te faito 160 000 toata farane ;
- ta’atira’a Matuita no te Va’a no te faito e 2 000 000 toata farane ;
- ta’atira’a ta’ere e tu’aro Mahitoa, no te faito e 279 800 toata farane ;
- ta’atira’a tu’aro Feia ‘Api Matuita no Taiohae, no te faito e 799 300 toata farane ;

No Matuita ma, te tauturu a te Haufenua no 2014 e haere mai i te 2016 no te Feia ‘Api e no te mau Tu’aro, te mau huru ha’amau’ara’a ato’a, tei ni’a ia i te faito 129,2 mirioni toata farane.


Horo’ara’a i te ho’e poti tauturu no te ‘Oire no Ua Huka

Te fatu nei te pu hamanira’a hoho’a taimoana no te tuha’a moana a te fa’aterera’a a te Pu Patura’a ‘Ohipa Rarahi i te ho’e potii, piihia « Toa Nui- tanumerahia PY 2197 » o te ‘ore e fa’a’ohipa fa’ahouhia nei mai te titema 2011 maira. E poti punu teie, no te ho’e roara’a e 9,10 metera, tura’ihia e te ho’e matini e 230 pua’ahorofenua.

No te tatara i te mau fifi no te utara’a ma’i ru mai Ua Huka mai, e na roto i te anira’a a te Tavana ‘Oire no taua ‘Oire ra, ua fa’aoti te ‘Apo’ora’ahau e horo’a i taua poti ra i roto i te rima o te ‘Oire no Ua Huka ei poti no te tauturu, no te hi’opo’ara’a e no te fanora’a. Na roto i te reira, e fatu mai ia taua ‘Oire ra i te ho’e poti ta’a-è o ta’na e nehenehe e fa’a’ohipa atu, mai ta te Tavana ‘Oire e ani maira, ma te ‘apiti pautuutuhia’tu e te ‘Amuitahira’a no te Fa’aorara’a i ni’a i te Moana, no te fanora’a na ni’a i te mau maire ateara’a moana no te mau utara’a ma’i ru e no te fa’aorara’a i ni’a i te moana.

No ni’a i te reira horo’ara’a, na te ‘Apo’ora’ahau e amo i te ha’amau’ara’a no te tata’ira’a i taua poti ra, te ha’amaita’ira’a i to’na nehenehera’a e fano na ni’a i te moana e tae noa’tu i te mau fa’arava’i ha’amaita’ira’a e hina’arohia no te mau utara’a ma’i ru. Te ravehia nei te mau hi’opo’ara’a i te mau tapura ‘ohipa e titauhia i ni’a i taua poti ra.


Tauira’a i te i’oa pii : e taui mai te i’oa o te Farema’i no Taiohae i ni’a i teie i’oa Fare ma’i Louis Rollin

Na roto i to’na tere ‘ohipa i Matuita ma, ua rave te ‘Apo’ora’ahau i te ho’e tere mana i te farema’i no Taiohae, i te motu no Nuku Hiva. I muri a’e i te ho’e tahua ‘ohipara’a o tei ha’ahia mai na a rave rahi mau matahiti i teie nei, ua oti mai te Farema’i no Taiohae i te patu fa’a’api fa’ahouhia i te ‘ava’e mati ra 2009. E Farema’i rapa’aura’a ma’i fatata te reira ta’amuhia i ni’a i te Fa’aterera’a no te ‘Ea, e 58 rahira’a rima rave ‘ohipa ta’na, e 5 taote e e piti vahine fa’afanau. E 29 rahira’a ro’i no te mau ma’i e tape’ahia i roto i te FArema’i tuhahia mai teie : 10 i roto i te ‘ihi rapa’aura’a ma’i, e 9 i roto i te tuha’a ‘ihi tapura’a ma’i e 10 i roto i te pu fa’afanaura’a. Te vai ato’a ra ta’na piha ‘ihi ratiora’a, ho’e piha hi’opo’a tuatapapara’a, ho’e fare ra’au rapa’au ma’i e ho’e piha tapura’a ma’i.

I te 26 no mati 2009, ua ani mai na te Tavana ‘Oire no Nuku Hiva, o Benoit Kautai, ma te titau ato’a mai ia ‘avari manahia taua mau fare ra i fa’a’apihia mai, e te Peretiteni no te Fenua ia ma’irihia te i’oa o taua Farema’i ra i ni’a i te i’oa o te Taote Louis Rollin, ei ha’amauruurura’a i te tapura ‘ohipa fa’ahiahia rahi o ta’na i rave na no te nuna’a matuita i roto i to’na parahira’a’tu na i roto i te Ta’amotu no Matuita ma, mai te tiunu 1923 e tae mai i te ‘atete 1930. Na roto i ta’na rata no te 31 no mati 2016, ua fa’a’api fa’ahou mai o Kautai tane, i ta’na anira’a, no te reira, ua horo’a ato’a atu na te Tavana Hau no te mau motu Matuita ma i to’na mana’o farii.

I roto i to’na parahira’a atu na i te mau motu Matuita ma, te Taote Rollin, taote no te ote piha utuutura’a ma’i no te fenua a te mau E.F.O. i roto i te mau motu no Apato’erau e tae roa mai i te matahiti 1 928, i muri mai ei taote-tavana hau no te Ta’amotu, ua ha’ape’ape’a rahi na ‘oia ma te mana’ona’o i te haere-è-rahi-ra’a te huira’atira no te mau motu Matuita ma, o tei iti roa te faito rahira’a huira’atira mai te 20 200 i te matahiti 1 842 ra i raro roa i te faito 2 094 i te matahiti 1 926 ra.

I muri i ta’na mau ma’imira’a i te mau tumu no te reira topara’a te faito rahira’a huira’atira, e te reira, na roto i ta’na iho mau tauto’ora’a e mau rave’a ta’ata iho, ma te fifi e te mau ‘ati rau (te fanora’a na ni’a i te ho’e poti iti 10 metera te roa, e 20 mahana i te ‘ava’e tata’itahi, noa’tu e aha te huru o te puai o te miti), ua nehenehe i te Taote Rollin, na roto i ta’na mau ha’ara’a i rotopu i te huira’atira, e ha’amara’a fa’ahou i te faito rahira’a huira’atira na roto i te fa’aitira’a i te faito u’iriihou e pohepohe. ‘Oia mau, e tai’o ho’e tuha’a i ni’a i te maha te faito rahira’a ‘aiu e pohepohe noa na i roto i te rahira’a huira’atira o te pohepohe noa na.

No reira, ua mara’a fa’ahou mai te faito rahira’a huira’atira no Matuita ma mai te rahira’a e 2 094 i te matahiti 1 926 ra i ni’a i te rahira’a e 3 936 i te matahiti 1 956 ra, ‘oia ho’i te ho’e mara’ara’a piri i te 100 % i roto ho’e u’i. I muri a’e i to’na parahira’a na i te mau motu Matuita ma, ua ha’a na te Taote Rollin i roto i te mau tuha’a ato’a no te rapa’aura’a ma’i a te mau E.F.O. tahito na roto i te reira, ua tono ato’ahia’tu na ‘oia : i te mau motu Raro Mata’i ma, i Taravao, i te Farema’i no Papeete, i te Fare fa’afanaura’a no Papeete, i roto i te mau tere na te mau motu Tuamotu ma e na te mau motu Tuha’apae ma e te hope’a roara’a i roto i te pu ma’i repera no ‘Orofara.

Teie ra, i to’na fa’atuha’ara’ahia, ua tihepuhia’tu na ‘oia no te mau tareni i te Fare Tape’ara’a, i roto i te mau Pu no te mau Ma’i roro e no te mau Ruhiruhia, i te Hi’opo’ara’a ma’i na roto i te mau Fare ha’apiira’a e ‘oia ato’a ei Taote no te ‘Oire no Papeete. No reira, no te fa’ahanahana i te mana’ora’a i te Taote Rollin, o tei riro ei fa’aora no te nuna’a matuita, i fa’aotihia ai e papetito i te Farema’i no Taiohae, « Farema’i Louis Rollin ».


Nene’ira’a i te ho’e puta ‘ihima’imira’a no ni’a i te pioraura’a no Matuita ma

Nou nene’i noahia mai nei ho’e puta piihia « Pioraura’a fenua e moana no te mau motu Matuita ma, Porinetia farani » no te rahira’a e 22 ‘irava papa’ihia e 74 mau ‘ihi vana’a e ‘ihi rave’a no te Fenua nei, no Farani e no te Ara. Ua paturu faufa’a moni ti’atoruhia te reira e te Haufenua, te Pu no te mau Area Moana Paruruhia e te Pu Ma’imira’a no te mau To’a A’au no Patitifa. E piti matahiti to’na papa’ira’ahia mai, o teie te ‘pu’ohura’a matamua roa no te mau ‘itera’a e vai nei no ni’a i te mau tiare fenua e te mau tiare moana e no te mau tahora pape ma’aro no te mau motu Matuita ma.

Te fa’a’ite maira taua puta ra e te fatu ra te Ta’amotu Matuita i te ho’e faufa’a tupuna natura fa’ahiahia rahi ma te mau faufa’a e rave rau no te ti’a’aura’a e no te poiherera’a i te mau punavai natura faufa’a ta’a-è. E riro mai te reira ei hi’ora’a ‘ihi ma’imira’a no te ‘opuara’a no mua nei no te tapa’ora’a ia Matuita ma i roto i te Faufa’a Tupuna no te Ao a te ‘Ihita’ata a te UNESCO, e ei puna faufa’a ‘oti’a ore no te ha’amaramaramara’a i te mau ta’ata Matuita ato’a.


‘Opuara’a no te fa’ataui i te tapura no te mau mea e fa’a’ino i te pioraura’a

Ua ‘iteahia te pioraura’a i Porinetia farani ei mea faufa’a rahi ta’a-è roa, no ta’na mau tiare fenua e mau hotu moana ‘ona e te rau. Tera ra, tei mua te reira i te mau fifi e rave rahi.

Te ‘aru tiare, te ‘aru manu, te ‘aru paraha, te farerei nei ratou i te mau fifi rahi, na roto i te mau huru tiare e ‘animara i ‘afa’ihia mai e te ta’ata i te fenua nei. Te miconia o tei urupu roa i roto i te Ta’amotu no Totaiete ma. Te mau ‘iore o tei ‘afa’i ato’ahia mai i roto i te mau tenetere i ma’iri o tei nina i te rahira’a o te mau huru manu o tei ‘ore, e o tei fa’a’ore i te tahi mau huru ra’au ‘inaha, e pao ato’a ratou i te mau huru huero ra’au ato’a.

No te ‘aro i te mau ‘enemi ‘ino roa, ua tapurahia te mau ‘enemi ‘ino roa a’e o te fa’a’ino i te poiraura’a i roto i te Ture no te ‘Arutaimareva. I roto i ta’na tapa’ora’a i te 2006 ra, e 35 rahira’a ‘enemi tupu e 11 ‘enemi ‘animara.

I te matahiti 2015 ra, ua tai’ohia mai e 600 rahira’a ‘aihere tupu natura i Porinetia farani nei. Ua tapa’ohia mai e 4 huru ‘aru ‘api faufa’a ‘ore, i roto e 27 mau huru parare : ho’e ia pohue o te tapo’i roa i te mau ‘ama’a e te mau ‘omo’o o te mau tumu ra’au, te « wedelia » o tei ‘ore a i tae atura i Raivavae e te tahi ato’a huru hoho’a ‘amo’a e « jasmin » o tei fa’ao a’enahia mai na i te fenua nei.

I roto i tera 11 mau ‘enemi ‘animara o te fa’a’ino i te pioraura’a, na roto i te mau fa’aarara’a a e 14 mau ‘aivana’a, ua tai’o ato’ahia te tarapota-pua’atoro pa’e o te vaira i ni’a i te motu no Kamaka e tae noa’tu i te paratereminete (plathelminthe) no Papua Niu Tinea e tae noa mai i te mau pa’oa fenua. Ua tu’uhia atu te reira ‘opuara’a i muri a’e i te fariira’ahia e te Tomite no te mau Vahi faufa’a e no te mau Monuma natura i roto i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau no te ha’amanara’a.

Compte rendu du Conseil des ministres du 18 octobre 2016  18/10/2016

Délégation pour le développement des communes : six opérations d’investissements soutenues par le Pays à Ua Pou et Ua Huka

Lors du Conseil des ministres délocalisé à Taiohae, 6 opérations ont fait l’objet d’une validation de financement par le Pays, après instruction par service de la Délégation pour le développement des communes (DDC), en faveur des communes de Ua Pou et de Ua Huka. Il s’agit principalement d’opérations d’acquisition de véhicules d’intervention pour équiper les services techniques communaux (police municipale, service d’intervention sur les canalisations d’eau etc…) ainsi que d’engins (godet concasseur, mini pelle mécanique…) permettant aux équipes communales locales d’intervenir en matière de réparation, d’entretien ou de bétonnage de leurs voiries et autres infrastructures.
Le besoin est considérable dans ces îles éloignées, au regard de leur enclavement, des difficultés d’accès entre vallées et de l’assujettissement des routes et chemins aux intempéries. Le montant total de l’octroi financier validé par le Conseil des ministres est de 20 825 000 Fcfp, pour des investissements totaux de 49 750 000 Fcfp, soit une participation du Pays à hauteur de 42 %.
Le Pays apportera également son soutien au projet d’électrification de deux vallées de la commune de Ua Huka lequel est en cours de finalisation administrative. Coût de l’opération : 18 854 295 Fcfp, dont 15 083 436 Fcfp au titre d’une participation financière du Pays.
Tahuata et Fatu Hiva : prochaines bénéficiaires d’un soutien financier du Pays
Deux autres communes bénéficieront sous peu d’un financement du Pays pour leurs investissements. Ainsi, la commune de Tahuata va obtenir une participation financière du Pays pour l’acquisition d’un camion à benne avec grappin en remplacement de l’ancien, réformé suite à un glissement de terrain sur la route traversière reliant Hapatoni à Hanatetena. Cet investissement de plus de 26.6 millions Fcfp sera financé par le Pays à concurrence de 15 994 230 Fcfp.
La commune a par ailleurs déjà bénéficié, par un arrêté du Conseil des ministres en août dernier, d’une participation du Pays de 8.106.210 Fcfp pour l’acquisition d’une tractopelle destinée à la collecte des déchets, aux travaux de déchargement et de chargement de fret maritime aux arrivées de Aranui et Taporo 9, à l’aménagement et l’entretien de ses chemins, aux interventions hydrauliques et autres travaux divers. Coût de l’acquisition : 26.657.050 Fcfp.
Enfin, la commune de Fatu Hiva a également déjà obtenu, en août dernier, une participation financière du Pays pour l’acquisition d’un véhicule équipé d’une nacelle permettant aux agents communaux d’effectuer des travaux en hauteur de manière sécurisée.
Soucieux de la qualité de vie des populations de ses archipels éloignés, le Pays déploie depuis 2014 des efforts considérables
Depuis sa mise en place en septembre 2014 et jusqu’à ce jour, le gouvernement Fritch a consenti à l’ensemble des communes des Marquises d’importantes subventions d’investissement pour des projets structurants.

Ainsi, les participations financières du Pays aux projets des Marquises représentent un montant cumulé de 377.314.500 Fcfp pour un total d’investissement de près de 880 millions Fcfp soit une moyenne de plus de 151 millions de Fcfp investis par an au profit des habitants des Marquises depuis 2014 et ce, sans intégrer tous les autres moyens mis en œuvre par le Pays dans ses propres domaines d’intervention. On citera notamment la livraison récente du navire « Te Ata o Hiva » assurant une navette au profit des Marquises Sud. Ce projet a fait l’objet d’un investissement du Pays de plus d’une centaine de millions Fcfp.


Point sur les actions de la communauté des communes (CODIM) des Marquises

Le Conseil des ministres a fait le point sur 3 actions dont les fiches ont été remises par la Communauté de communes des îles Marquises (CODIM) au Président du Pays. Il s’agit d’actions identifiées comme étant prioritaires par les communes, dans le cadre du plan de développement économique des Marquises. Elles s’inscrivent dans les domaines de l’agriculture, du patrimoine culturel matériel et immatériel et de la pêche semi-industrielle.
Il ressort des analyses techniques menées par le Pays que les projets appellent des précisions et compléments concrets (budget prévisionnel, plan de financement, mise en œuvre concrète, études de rentabilité, modalités de gestion et d’exploitation).
S’agissant du transfert de compétences sollicité par la CODIM la position du Pays n’est pas de bloquer toute possibilité de transfert, mais de l’organiser de manière encadrée, structurée et, surtout, pérenne. Il y a lieu de considérer que toute mise en œuvre de transfert ou de partage de compétence, quel que soit le mécanisme utilisé, procède de préalables impératifs, à savoir :
o Une délimitation précise des actions que la communauté de communes souhaite réaliser au vu du nombre important des actions portées au projet de développement économique.
o Une évaluation des investissements nécessaires et le montage de plans de financement.
o L’appui de données chiffrées fiables permettant de garantir la faisabilité, la rentabilité et la pérennité de certains projets (études de marché, potentiels de rentabilité, capacités d’approvisionnement, potentiels marketing, benchmarking etc…).
Le raisonnement selon lequel un développement économique réussi procèderait de la seule détention de la compétence et des moyens est erroné et écarte trop rapidement un éventail riche de possibilités juridiques basées sur la collaboration partenariale. Pour rappel, la CODIM a bénéficié de dispositions prises par le Pays dès sa création en 2010, qui témoignent d’un véritable effort du Pays sur cette thématique, à la fois progressif, prudent, mais aussi réel et inédit.
Le plan de développement économique de la CODIM a été transmis aux instances du Pays en octobre 2014. Dans la continuité logique de cette phase, la communauté de communes a sollicité l’élaboration d’une loi du Pays portant transfert de compétences avec les moyens afférents, pour lui permettre de concrétiser la mise en œuvre des actions prévues à son projet de développement économique. Le Pays a invité la CODIM, à préciser, parmi les nombreuses actions identifiées dans son projet de développement, celles qu’elle souhaitait prioriser. Ces précisions vont permettre au Pays, considérant les ambitions de la communauté, de disposer d’une visibilité plus claire sur l’ensemble des projets.


Développement de la filière bois aux Marquises

Après avoir dressé l’état de la filière bois en Polynésie française, le Président de la Polynésie française a présenté une communication destinée à proposer au Conseil des ministres des perspectives de développement et le contenu d’un appel à projet pour l’exploitation de l’important massif forestier domanial de Pinus sur l’île de Nuku Hiva.

Le domaine sylvicole résulte du très important programme de boisement initié dans les années 70. Il a été intégralement réalisé par le département de la forêt et de la gestion de l’espace rural du SDR, tant sur le domaine de notre collectivité que sur des propriétés privées. Ce programme visait à couvrir, au moins en partie, les besoins du marché intérieur en bois d’œuvre pour la construction qui représente près de 30.000 m3 d’importations annuelles en provenance de Nouvelle-Zélande, des Etats Unis ou encore du Chili. Or, les peuplements en pinus sont dorénavant à maturité et offrent des volumes suffisants pour la viabilité économique de l’exploitation forestière.

Le document de politique agricole générale fixe des orientations précises pour l’amélioration de la gestion aux fins d’exploiter et de commercialiser au-moins 60% de la ressource disponible de nos massifs. La mise en œuvre des chantiers d’exploitation et de valorisation, compte tenu des moyens très importants qu’ils exigent en termes d’équipements et de professionnels qualifiés, ne peut être envisagée dans le cadre du service public.

Sur la base de ces éléments, le gouvernement envisage de confier à un opérateur industriel, sélectionné par appel à projet, l’exploitation pérenne des massifs forestiers domaniaux de la Polynésie française. Il est attendu de cet opérateur qu’il installe l’intégralité de la filière, depuis la coupe de l’arbre jusqu’à la distribution des produits finis.

La mise en place de la filière complète est, en effet, la condition indispensable pour que de petits porteurs de projets forestiers plus modestes, se limitant à certains segments de la filière qui ne nécessitent que des équipes et des moyens matériels de bien moindre importance, puissent y écouler leurs propres productions. De nombreuses petites entreprises forestières se consacrant par exemple à la coupe et au débardage y trouveront le débouché indispensable pour leurs grumes.

De plus, l’exploitation des massifs domaniaux par l’opérateur industriel principal permettra aussi qu’il fournisse à ces plus petites entreprises les prestations qui leur sont nécessaires telles que l’affûtage, le séchage, le traitement des bois, autant d’opérations qui exigent, elles aussi, des investissements conséquents. Ces différents points doivent être intégrés parmi les critères de sélection de l’appel à projet relatif à la mise en valeur des peuplements domaniaux de pinus qui sera lancé très prochainement.


Elevages de poules pondeuses aux Marquises

Avec une population de 9261 habitants dans l’archipel des Marquises, 5386 poules ont été recensées à Hiva Oa, Nuku Hiva et Ua Pou. Considérant que les besoins de la population en œufs sont couverts à raison d’une poule par habitant, il existe un potentiel pour la mise en place d’exploitations nouvelles notamment dans les îles où n’existent pas d’élevage de poules pondeuses (Fatu Hiva, Tahuata et Ua Huka).

La commission pour la création et l’extension des élevages de poules pondeuses s’est réunie le 14 septembre dernier et a émis un avis favorable aux demandes, à titre de régularisation, de trois exploitations de poules pondeuses aux Marquises. La création d’élevages, à hauteur de 2000 poules chacun, pour trois exploitations, à Nuku Hiva, Ua Pou et Hiva Oa, a donc été autorisée.

Opérations d’investissement réalisées par le Pays aux îles Marquises (hors subventions aux communes)

Les dépenses d’investissement effectuées par le Pays aux Marquises (hors subventions aux communes) se sont élevées en 2014 à 560 millions Fcfp et à 894 millions Fcfp en 2015. Celles-ci concernent essentiellement les réseaux et équipements structurants (jusqu’à 91% des dépenses en 2015). A titre comparatif, le volume des dépenses réalisées par habitant aux Marquises s’est élevé en 2015, à 90 800 Fcfp/hab, soit 17% de plus que la moyenne de l’ensemble de la Polynésie française (77 800 Fcfp/hab).
Au titre du budget 2016 du Pays, on dénombre 68 opérations d’investissement en cours intéressant l’archipel des Marquises, pour un montant total d’autorisation de programme sur l’exercice s’élevant à 4,6 milliards Fcfp environ, dont 1,8 milliard Fcfp d’engagements en cours. La projection de réalisation pour l’ensemble de l’exercice 2016 s’élève à plus d’1 milliard Fcfp.
Les cinq opérations les plus importantes en montant, en cours de réalisation cette année, sont :
- la réalisation des quais du port de Tahauku à Hiva Oa;
- l’aérodrome de Hiva Oa (drainage, nivellement et renforcement de la bande aménagée) ;
- la sécurisation du débarcadère de Hakahetau à Ua Pou;
- le contournement routier de Viihena à Nuku Hiva;
- la réhabilitation du quai de Hakahau à Ua Pou.


Projets d’énergies renouvelables aux Marquises

Les Marquises sont les îles de Polynésie française qui présentent le plus de potentiel en matière d’énergies renouvelables. De nombreux projets hydroélectriques, éoliens ou encore par exploitation de biomasse y ont été élaborés et parfois réalisés. Différents projets sont en cours pour les îles de Tahuata, Nuku Hiva et Fatu Hiva et les îles d’Hiva Oa et de Ua Pou présentent également des potentiels intéressants.
Parmi ces différentes structures, la construction de la centrale hydroélectrique d’Aakapa, à Nuku Hiva, a débuté il y a quatre ans. L’investissement pour le projet a été financé par la DDC (Délégation pour le développement des communes) et par l’AFD (Agence Française de développement), la maîtrise d’œuvre étant confiée à l’EDT et le chantier lui-même à une autre filiale du groupe Engie, INEO.
Le dimensionnement initial prévoyait une turbine de 20 kW et un productible de 95 000 kWh, qui serait suffisant pour couvrir entre 80% et 100% des besoins du village. Au cours du projet de nombreux travaux imprévus ont fait monter les coûts au-dessus du chiffrage initial. Ces surcoûts ont été absorbés directement par la commune. Le principe la mise en place d’un tarif spécifique à l’ouvrage hydroélectrique d’Aakapa a été validé lors du Conseil des ministres.


Emprunts 2016 : offre de financement proposée par la Banque de Polynésie

Après la signature le 11 octobre dernier d’un prêt de 25 M€ (près de 3 milliards Fcfp) avec le directeur Outre-mer de l'Agence Française de Développement (AFD), le Vice-Président en charge du budget et des finances a eté autorisé à conclure avec la Banque de Polynésie, un emprunt de 630 millions Fcfp, à des conditions de taux plus avantageuses qu’auparavant, en phase avec le relèvement de la note de la Polynésie française, pour le financement partiel des investissements programmés au budget général de l’exercice 2016.
La conclusion de cet emprunt permettra de boucler le plan de financement, sur la base de l’enveloppe d’emprunt de 7 milliards Fcfp, votée par l’Assemblée de la Polynésie française, au budget primitif de 2016, hors financement de la construction du pôle de santé mentale, qui a fait l’objet d’une inscription complémentaire au collectif budgétaire de juin dernier.


Soutien au secteur du tourisme aux Marquises

Le ministre en charge du Tourisme a présenté au Conseil des ministres un point sur ses interventions publiques au bénéfice de l’archipel des Marquises. Dans le secteur de l’hébergement, deux hôtels ont bénéficié, entre 2014 et 2016, d’exonérations de droits et taxes à l’importation pour l’achat de matériels afin d’avoir un niveau de qualité constant et correspondant à leur classement 3 étoiles.
Depuis la mise en oeuvre de la Stratégie de développement touristique 2015-2020, le ministère du Tourisme et ses services travaillent en étroite collaboration avec la CODIM afin de développer, en priorité, les équipements touristiques inscrits au plan de développement économique de l’archipel. C’est ainsi qu’en 2016 il a été programmé de valoriser et sécuriser 3 sentiers de randonnées à Fatu Hiva, pour un montant de 9 000 000 Fcfp, et 5 sentiers de randonnées à Nuku Hiva, pour un montant de 16 400 000 Fcfp.
Ces équipements permettront à 3 guides marquisiens, issus de la dernière formation dispensée en 2015, de développer leur activité et de faire découvrir les patrimoines naturel et culturel de ces deux îles. Cette formation de 2015 avait promu 15 guides de randonnées pédestres. Organisée par la direction jeunesse et sports, cette opération, d’un coût total de 15,5 millions Fcfp avait été cofinancée par le Service du tourisme.
Enfin, le ministre a exposé l’intérêt, pour les îles Marquises de s’appuyer sur les futurs Pôles locaux de Développement Touristiques (PLDT) de Nuku Hiva et Hiva Oa pour valoriser les sites touristiques de l’archipel et, plus globalement, favoriser la concertation en faveur du développement des activités touristiques.


Nouvelle offre de produits touristiques autour du va’a


Le ministre en charge du Tourisme a présenté un projet de création de produits touristiques traditionnels autour du Va’a. Ce projet répond à l’un des objectifs de la Stratégie de développement touristique de la Polynésie française 2015-2020 d’enrichissement du contenu touristique de la destination par la valorisation de la culture et des pratiques traditionnelles du Fenua.
Une première étude de faisabilité vient d’être réalisée. Les tour-opérateurs, agences de voyage et conciergeries d’hôtels ont confirmé l’existence d’une demande, tant de la part de la clientèle internationale que des résidents. Les associations et professionnels du secteurs ont par ailleurs manifesté de l’intérêt pour développer une offre, tout en soulignant la nécessité de lever les difficultés d’ordre organisationnel ou règlementaire.
Dans cette perspective, il a été décidé la mise en place d’un comité interministériel, composé des ministères du Tourisme, des Sports et de la Culture ainsi que de la Fédération Tahitienne de Va’a. Ce comité est chargé de résoudre ces difficultés et de permettre, sous certaines conditions, à quelques uns des 4 265 licenciés en Va’a de disposer d’autorisations dérogatoires leur permettant, dès 2017, de faire découvrir aux profanes, touristes ou résidents, la pratique et les valeurs de ce sport traditionnel polynésien dont la notoriété s’étend déjà dans de nombreux pays.
Une fois l’activité structurée et les titres professionnels adaptés, des formations spécifiques seront organisées pour permettre aux moniteurs ou animateurs de Va’a de Tahiti, Moorea, Bora Bora et Nuku Hiva qui ont déjà manifesté leur intérêt, de développer une activité commerciale d’initiation.
Il est également prévu, dans les communes où ces produits touristiques seront implantés, la mise en place de sites d’accueil (Fare va’a). Il s’agira d’espaces d’immersion dans la culture, la pratique et l’histoire du Va’a, à l’aide d’outils de communication adaptés, et de lieux de stockage des matériels pour les prestataires. Le lancement de ce nouveau produit touristique sera assuré par une campagne marketing de Tahiti Tourisme. Un premier test du produit est prévu lors la prochaine édition de l’Hawaiki Nui Va’a.


Le Pays a pris acte du projet de développement de la filière pêche hauturière présenté par la CODIM

Le projet présenté par la CODIM au Gouvernement de la Polynésie française vise la création d’emplois durables au profit de la population des îles Marquises, par l’exploitation de la ressource thonière dans la zone économique autour des îles de l’archipel et des eaux internationales adjacentes jusqu’à Clipperton.
En effet, les eaux de l’archipel des Marquises sont les plus riches de la zone économique de Polynésie française. Outre une biodiversité élevée, il est depuis longtemps prouvé que l’abondance des ressources pélagiques y est globalement supérieure à celle des autres archipels. Malgré cela, l’effort de pêche y est pourtant très faible.

Le projet prévoit une meilleure exploitation des ressources grâce à l’accroissement de la flotte côtière de chaque île et par le développement d’une flotte de palangriers.
A terme, il est également envisagé l’utilisation de navires de plus grande taille, équipés en capacité de surgélation, qui exploiteraient en priorité les eaux internationales autour des Marquises ainsi que la zone économique exclusive de Clipperton.
A la mesure de l’ambition du projet de développement de la flotte, les projets de construction d’infrastructures sont conséquents et nécessitent l’édification d’un port de pêche avec un bâtiment de mareyage et de transformation, une plateforme logistique avec des équipements de carénage et d’avitaillement. Ces installations seraient également mises à disposition des nombreux voiliers et yachts qui font escale aux îles Marquises.
Ainsi, ce projet propose une vision intéressante du développement de l’archipel marquisien jusqu’à l’horizon 2025 construite à partir du développement des activités de pêche. Reste à en définir les coûts et les moyens de financement, notamment avec la participation d’investisseurs potentiels.


Développement d’une activité de transbordement de bateaux étrangers dans l’archipel des Marquises

La zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française, avec sa position centrale dans l’Océan Pacifique, se situe dans une zone de transit favorable, en plein cœur des zones de compétence de l’IATTC (Commission Inter Américaine du Thon Tropical) et de la WCPFC (Commission des Pêches du Pacifique Occidental et Central).
De par sa position, ses dessertes aériennes relativement fournies et ses offres de services compétitives, la Polynésie française, et en particulier l’archipel des Marquises, représente une zone très intéressante de transbordement des produits de la pêche pour les flottilles étrangères qui pêchent aux alentours de la ZEE polynésienne. L’activité, qui ne nécessite aucun investissement de la part du Pays, permettrait de créer des emplois temporaires, le temps du déchargement d’un bateau. Cela aura pour effet d’avoir des retombées économiques immédiates, en particulier pour les îles concernées, en termes d’achats et de services à terre. Les changements d’équipage aux Marquises sont également possibles et auront des répercussions positives sur l’économie de l’archipel.
L’ambition du projet est de capter une partie du flux maritime qui concerne essentiellement l’archipel des Kiribati situé au nord-ouest des îles Marquises, et dont les volumes de pêche annuels sont estimés à 20.000 tonnes. Le gouvernement insiste sur le fait qu’il n’est pas question d’autoriser les armements étrangers à pêcher dans la zone économique exclusive polynésienne. Toutefois, ces opérations vont bénéficier directement à l’économie marquisienne en matière d’emplois, de ravitaillement et plus largement aux activités de commerces locales, mais également aux agriculteurs et aux pensions de famille.


Tournage du film Gauguin : aide à la production audiovisuelle

Par un arrêté du Conseil des ministres du 16 septembre dernier, un agrément aux dispositions de la délibération du 8 juin 2000 instituant un régime de soutien logistique en faveur de la production audiovisuelle en Polynésie française a été accordé à la société Filmin’ Tahiti. Celui-ci portait sur la mise à disposition d’équipements et de véhicules, au profit de cette société, dans le cadre du tournage du film « Gauguin ».

Du 12 septembre au 28 octobre, une partie du film « Gauguin » est tournée à Moorea. Pour mener à bien ce projet, la société Filmin’ Tahiti a sollicité une aide logistique complémentaire, non prévue initialement, auprès de la Polynésie française. Après examen du dossier, le Conseil des ministres a décidé de réserver une suite favorable à la demande de la société.


Index des prix à la consommation : baisse de 0,7% sur douze mois

En septembre, l'indice des prix à la consommation diminue de 0,2 % et s'établit à 107,06 essentiellement en raison de la baisse saisonnière des tarifs des transports aériens.

Sur douze mois, l'indice général est en repli de 0,7 %. La hausse des prix des Produits alimentaires sur la dernière année a compensé la baisse des prix dans les divisions Transports et Logement, eau, gaz électricité et autres combustibles. L'indice ouvrier est en baisse de 0,1 % en septembre. Il est en repli de 0,5 % sur douze mois. Hors transport aérien international, l'indice général est stable en septembre. Il a baissé de 0,5 % sur douze mois.


Ouverture de la Maison de l’enfance de Taiohae

Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication relative à l’ouverture de la Maison de l’enfance de Taiohae. Pour répondre aux besoins nouveaux générés par la transformation des structures familiales et d’intérêt, un partenariat Etat-Pays a été acté en 2009, dans le cadre du Pacte de Progrès et du Contrat de développement, pour développer en Polynésie française l’accueil de la petite enfance au sein de communes volontaires.

La convention signée entre l’Etat et la Pays a permis le financement de la construction de Maisons de l’enfance sur des terres domaniales ou municipales dans les communes s’inscrivant à ce double projet, à savoir les communes de Punaauia, Faa’a, Taravao, Uturoa et Taiohae.

Le coût moyen d’une structure, d’une surface d’environ 350 m2 chacune, est d’environ 110.000.000 Fcfp TTC, financés à hauteur de 65.66% par l’Etat et de 34.34% par le Pays. La gestion et la coordination de ces Maisons de l’Enfance a été confiée au Fare Tama Hau. Un budget de fonctionnement de 15 millions Fcfp par unité a été adopté, permettant l’embauche d’une éducatrice de jeunes enfants, de 2 agents sociaux et d’un prestataire de service assurant l’entretien de la structure et du jardin. Le recrutement est effectué localement à chaque fois que cela est possible. L’équipement en matériel pédagogique et d’éveil a été financé sur un fond de prévention de la CPS pour un montant de 2,6 millions Fcfp pour chaque maison.

Ces structures sont dimensionnées pour accueillir 35 enfants au plus, dans des conditions correspondant aux normes d’hygiène et de sécurité en vigueur et favoriseront des activités au service d’une « haute qualité éducative ». Après plusieurs mois de travaux, la Maison de l’Enfance de Taiohae offre à présent un site des plus attractifs pour recevoir une population locale en attente de ces services. Ouverte fin août, sous le nom marquisien « Ha’e te Puna o te Kaōha » et inaugurée le 15 octobre, cette Maison de l’Enfance construite sur un terrain communal, bénéficie de la proximité d’une école et l’accessibilité a été facilitée par la réfection récente de la route de dégagement.


Déploiement du dispositif CAE dans l’archipel des Marquises

Le Conseil des ministres a pris acte d’une communication se rapportant au déploiement du dispositif du Contrat d’Accès à l’Emploi (CAE) dans l’archipel des Marquises. Les politiques publiques de l’emploi initiées par le Gouvernement de la Polynésie française ont pour but, notamment, d’accroître la capacité des demandeurs d’emploi à trouver un emploi, avec donc une accélération de leur retour à l’emploi. Les mesures d’aides à l’emploi développées en ce sens sont de type contrat aidé (aide financière à l’employeur) ou de type stage d’insertion (aide financière au demandeur d’emploi).

Pour tenir compte de la situation du marché économique marquisien, essentiellement basé sur l’agriculture (7% d’agriculteurs exploitants) et quelques entreprises individuelles, qui absorbent environ 40% des actifs de l’archipel, les dispositifs de type stages d’insertion, et en particulier le contrat d’accès à l’emploi, ont été privilégiés.

Une enveloppe de 100 millions Fcfp a été consacrée aux mesures déployées en 2015 pour l’archipel des Marquises. Ce financement a été revu à la hausse en 2016 moyennant l’allocation d’une enveloppe budgétaire de 150 millions Fcfp, permettant l’attribution de 320 mesures CAE, réparties à raison de 40% dans les mairies, 40% dans les entreprises, 10% dans les services administratifs et 10% dans les associations.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Le Conseil des ministres a examiné 6 dossiers de subventions pour un montant global de 3 638 900 Fcfp, au titre du financement de leurs activités générales en faveur de :
- l'AS sportive du Collège de Taiohae, pour 239 800 Fcfp ;
- l'AS sportive Hanavave, pour 160 000 Fcfp ;
- l'AS Nuku A Hoe, pour 160 000 Fcfp ;
- la ligue marquisienne de va'a, pour 2 000 000 Fcfp ;
- l'association culturelle et sportive Mahitoa, pour 279 800 Fcfp ;
- l'association sportive Jeunesse Marquisienne de Taiohae, pour 799 300 Fcfp ;
Pour les Marquises, l’intervention du Pays de 2014 à 2016 au titre de la Jeunesse et des sports, toutes dépenses confondues, s’élève à 129,2 millions Fcfp.


Mise à disposition d'un navire d'assistance à la commune de Ua Huka

La cellule hydrographique de l'arrondissement maritime de la direction de l'Equipement possède un navire, dénommé Toa Nui - immatriculé PY 2197 - qui n'est plus exploité depuis décembre 2011. Il s’agit d’un navire en aluminium ponté, d’une longueur de 9,10 mètres, avec une puissance moteur de 230 ch.

Afin de pallier aux difficultés d'evasan à partir de Ua Huka, et suite à la demande du maire de la commune, le gouvernement a décidé de mettre ce navire à la disposition de la commune de Ua Huka en tant que navire d'assistance, de surveillance et sauvetage. La commune disposera alors d'un navire de charge spécifique qu'elle pourra utiliser, comme le propose le maire de Ua Huka, en collaboration étroite avec la Fédération de Sauvetage en Mer pour mutualiser les moyens nautiques pour les évacuations sanitaires et pour le sauvetage en mer.

Préalablement à cette mise à disposition, le gouvernement prend à sa charge la nécessaire remise en état du navire, l'amélioration de ses capacités nautiques et les aménagements spécifiques pour réaliser les évacuations sanitaires. Les expertises pour les travaux nécessaires sur le navire sont en cours.


Changement de dénomination : l’hôpital de Taiohae devient l’hôpital Louis Rollin


A l’occasion de sa tournée aux Marquises, le gouvernement a effectué une visite officielle à l’hôpital de Taiohae, sur l’île de Nuku Hiva. Après un chantier de plusieurs années, la reconstruction de l’hôpital de Taiohae s’est achevée en mars 2009. Établissement de soins de proximité dépendant de la Direction de la santé, cette unité compte 58 agents dont 5 médecins et 2 sages-femmes. Il offre une capacité de 29 lits d’hospitalisation répartis comme suit : 10 en médecine, 9 en chirurgie et 10 en obstétrique. Il comporte également un service de radiologie, un laboratoire, une pharmacie et un bloc opératoire.

Le maire de Nuku Hiva, Benoit Kautai, tout en sollicitant l’inauguration officielle des bâtiments rénovés, avait proposé au Président du Pays que cet hôpital porte le nom du Docteur Louis Rollin en reconnaissance du travail qu’il a effectué pour le peuple marquisien.

Durant son séjour aux îles Marquises, le Dr Rollin, médecin du service local des E.F.O dans le groupe Nord jusqu’en avril 1928, puis médecin-administrateur de l’archipel, s’est préoccupé de l’important dépeuplement des îles Marquises dont la population était tombée de 20 200 habitants en 1842 à 2 094 en 1926. Après avoir recherché les causes de ce dépeuplement et ce, au prix d’un engagement personnel intense et dangereux (navigant sur une embarcation de 10 mètres, 20 jours chaque mois et quelque fut l’état de la mer), le Dr Rollin a obtenu, par son travail au plus près de la population, un redressement démographique spectaculaire notamment par la réduction de la mortalité des nouveau-nés. En effet, les nourrissons représentaient le quart du total des décès constatés.

C’est ainsi que la population des Marquises est passée de 2 094 en 1926 à 3 936 habitants en 1956, soit une augmentation de près de 100 % en une génération. Après son séjour aux îles Marquises, le Dr Rollin a assuré presque tous les services médicaux des anciens E.F.O. où il a été affecté successivement : aux Iles Sous-le-Vent, à Taravao, à l’Hôpital de Papeete, à la maternité de Papeete, dans les tournées aux îles Tuamotu et aux îles Australes et enfin à la léproserie d'Orofara.

Mis à la retraite en 1947, il a été engagé pour assurer les services de la Prison, des Asiles d'aliénés et des vieillards, l’Inspection médicale des Écoles et également en qualité de médecin de la commune de Papeete. C’est donc pour honorer la mémoire du Dr Rollin, qui fut le sauveur du peuple marquisien, qu’il a été décidé de baptiser l’hôpital de Taiohae « Hôpital Louis Rollin ».


Publication d’un ouvrage scientifique sur la biodiversité des Marquises

Un livre intitulé « Biodiversité terrestre et marine des îles Marquises, Polynésie française » comportant 22 articles écrits par 74 scientifiques et experts locaux, métropolitains et étrangers a été récemment publié. Il est co-financé par le Pays, l’Agence des Aires Marines Protégées et l’Institut des Récifs Coralliens du Pacifique. Issu de deux années de travail, il s’agit de la première synthèse des connaissances actuelles sur les flores et faunes terrestres, marines et d’eau douce des îles Marquises.

Cet ouvrage révèle que l’archipel possède un patrimoine naturel exceptionnel avec des enjeux de gestion et de conservation des ressources naturelles particulièrement importants. Il constituera une référence scientifique pour le futur projet d’inscription des Marquises au Patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO, ainsi qu’une source précieuse d’informations pour tous les Marquisiens.


Projet de modification de la liste des espèces menaçant la biodiversité


La biodiversité en Polynésie française est reconnue comme étant exceptionnelle, avec notamment une faune et une flore riches et diversifiées. Celle-ci reste néanmoins fortement menacée. La flore, l'avifaune, la malacofaune, subissent de nombreuses pressions, au premier rang desquelles on trouve les espèces végétales et animales introduites pas l'homme et devenues envahissantes. Leur propagation et leur prolifération altèrent profondément l'équilibre écologique des milieux naturels jusqu'à pousser des espèces indigènes et endémiques au bord de l'extinction.

Afin d'intervenir autant que possible contre les espèces les plus menaçantes, une liste d'espèces menaçant la biodiversité est transcrite au sein du Code de l'environnement. Depuis sa dernière mise à jour, en 2006, cette liste est constituée de 35 espèces végétales et 11 espèces animales.

Des travaux de révision ont été menés en 2015, sur la base d'un fichier de 600 espèces végétales naturalisées en Polynésie française, classées selon leur potentiel d'invasivité. A l'issue d'une réunion de concertation avec les principaux experts présents sur le sujet, il a été retenu 4 nouvelles espèces ne présentant pas de conflit d'intérêt majeur de par leur usage, parmi 27 potentiellement très envahissantes : une liane recouvrant la canopée des arbres de forêt, le wedelia largement répandu mais encore absent de certaines îles comme Raivavae ainsi qu'une espèce de fougère et de jasmin anciennement introduits qui se trouvent en forêts humides et sur les bords de rivières. Ces dernières forment de denses couverts empêchant la régénération des autres espèces.

De même, parmi 11 espèces animales menaçant potentiellement la biodiversité, et suite aux remarques de 14 techniciens/experts consultés, il est proposé d'ajouter le crapaud buffle présent sur l’îlot de Kamaka ainsi que le plathelminthe de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans la liste des espèces menaçant tout particulièrement nos espèces d’escargots endémiques. Ce projet a reçu un avis favorable de la Commission des sites et des monuments naturels et a été soumis au Conseil des ministres pour validation.

Gaston Flosse et Marcel Tuihani actuellement entendus à la DSP  14/10/2016

Gaston Flosse et Marcel Tuihani actuellement entendus à la DSP
PAPEETE, le 14/10/2016 - Le président de l'Assemblée, Marcel Tuihani et le président du Tahoeraa Huiraatira, Gaston Flosse se trouvent actuellement dans les locaux de la DSP.

Plus d'infos sur le motif de ces convocations dans le courant de la journée.

Réunion du comité de pilotage du contrat de projets  13/10/2016

Le 15 février dernier, l’État et le Pays ont acté la programmation 2016 du contrat de projets 2015-2020 relatif aux opérations d’investissements de la Polynésie française.

Sur une enveloppe totale de projets de 3,4 milliards Fcfp, 10 opérations relevaient du logement social, pour un total de 2,3 milliards Fcfp.

Depuis, suite aux études de faisabilité diligentées par le ministère en charge du Logement, des ajustements s’avèrent nécessaires.

En effet, le projet de construction de logements sociaux situés à Paea, intitulé « domaine Ahnne », ne pourra pas être réalisé et sera donc remplacé par la construction de 20 logements individuels à Vairao (« Tefaao »).

De plus, deux autres projets – « Tefatufatu » et « Atima 2 » – doivent être réévalués en raison des résultats des études topographiques. C’est pourquoi, jeudi après-midi, le Secrétaire général du Haut-commissariat, Marc Tschiggfrey, et le ministre en charge du Logement, Tearii Alpha, ont réuni le comité de pilotage du Contrat de projets afin de valider ces modifications et de permettre ainsi un prompt commencement d’exécution de ces projets.

Compte rendu du Conseil des ministres du 12 octobre  12/10/2016


Arrêté portant sur les fonctions au sein des sociétés commerciales

Par la loi du Pays du 11 août 2016, la possibilité a été donnée aux sociétés anonymes, au travers d’une modification du code de commerce polynésien (Livre II, partie législative), de dissocier les fonctions de président de conseil d’administration et de directeur général. Dans ce nouveau dispositif :
- le conseil d'administration assure un contrôle général de la gestion de la société et délibère de toute question intéressant sa bonne marche et son avenir ;
- son président veille au bon fonctionnement des organes sociaux, conseil et assemblée générale, préside et organise les travaux du conseil, mais n'a plus vocation à assurer la direction générale de la société, sauf si les statuts le prévoient.
- le directeur général et éventuellement un ou plusieurs directeurs généraux délégués disposent des pouvoirs de gestion et de représentation de la société vis-à-vis des tiers.
Il revient au conseil d'administration d'effectuer un choix entre l'un des deux modes possibles d'exercice de la direction générale. Le présent arrêté vient en application des dispositions qui sont introduites par la loi du Pays précitée. Il précise les mesures d’application de ce nouveau mode de gouvernance des sociétés anonymes en apportant les modifications qui s’imposent au décret du 23 mars 1967 modifié, sur les sociétés commerciales qui vient en application de la partie législative du livre II du code de commerce.


Quotas d’importation de viande de porc

La commission de la viande de porc, réunie le mardi 26 juillet dernier, a pris connaissance de l’état des lieux de la filière porcine sur présentation d’un rapport technique établie par le service du développement rural (S.D.R)

Après analyse de la situation et des besoins exprimés par les deux sociétés de charcuterie, les membres de la commission ont proposé au Conseil des ministres, l’ouverture d’un quota d’importation de 1 140 tonnes de viande de porc pour le second semestre 2016 : 570 tonnes pour la société Charcuterie du Pacifique et 570 pour la société Salaisons de Tahiti, ainsi que l’ouverture d’un quota d’importation de 1 400 porcelets, en prévision des fêtes de fin d’année répartis entre les deux charcutiers. Ces propositions ont été validées par le Conseil des ministres.


Règles de sécurité pour les feux d’artifice

Le Conseil d’État a été interrogé sur la répartition des compétences entre la Polynésie française et l’État pour fixer les règles de sécurité relatives au stockage des artifices et aux modalités d’organisation d’un spectacle pyrotechnique. Dans son avis du 16 juin 2015, le Conseil d’État recommande de compléter la délibération du 10 août 2009 relative à la commercialisation des feux d’artifice en y insérant les règles relatives au stockage, aux modalités de déclaration de spectacle pyrotechnique et aux techniques de sécurité auxquelles doit satisfaire l’organisation de ces spectacles.
La délibération portant réglementation des artifices de divertissement réglemente déjà l’importation, la mise en œuvre, la distribution et la commercialisation des artifices de divertissement. Il convient donc pour la Polynésie française de réglementer le stockage des artifices de divertissement, la réglementation de spectacle pyrotechnique (organisation, modalités de déclaration, la sécurité pour l’organisation de spectacle et les déchets des artifices de divertissement.


Soutien à la création audiovisuelle et numérique

Le Conseil des Ministres a choisi de donner une suite favorable à huit demandes de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN) déposées par plusieurs sociétés locales et qui ont reçu un avis favorable de la commission du budget de l'Assemblée de la Polynésie française. Cette commission a rendu 16 avis favorables concernant plusieurs projets de documentaires, fictions TV, films d’animation et clips musicaux. Huit dossiers examinés par la CCBF, le 6 septembre dernier et ayant fait l’objet d’un avis favorable, ont été soumis à la décision du Conseil des ministres.
Le premier projet aidé, pour un montant de 5 000 000 Fcfp, est la production d’une collection de 5 documentaires de 26 minutes intitulée « Artisanes », portée par la SARL Bleu Lagon production. Le second projet, aidé à hauteur de 10 000 000 Fcfp, est l’organisation d’une manifestation audiovisuelle intitulée « Fifo 2017 », portée par l’Association du Festival International du Film Documentaire Océanien (AFIFO).
Le troisième projet, aidé à hauteur de 4 000 000 Fcfp, est la production numérique d’une plateforme collaborative sociale intitulée « Involvlinx », portée par la SARL Involvlinx. Le quatrième projet, aidé à hauteur de 4 000 000 Fcfp, est la production d’une plateforme numérique de financement participatif, intitulée « Hotu pacifique », portée par la SARL Société de communication polynésienne.
Le cinquième projet, aidé à hauteur de 4 000 000 Fcfp, est la production audiovisuelle d’un documentaire de 52 minutes, intitulé « Polynésie : sur les traces du Nordby », porté par la SARL Archipel production. Le sixième projet, aidé à hauteur de 4 600 000 Fcfp, est la production audiovisuelle d’un documentaire de 52 minutes, intitulé « Des paroles et des écrits », porté par la SARL Archipel production.
Le septième projet, aidé à hauteur de 1 500 000 Fcfp, est la production audiovisuelle d’un magazine de 52 minutes, intitulé « Miss Tahiti », porté par la SARL Archipel production. Enfin, le huitième et dernier projet présenté, aidé à hauteur de 2 630 880 Fcfp, est la production d’une série de 30 court-métrages de fiction de 3 minutes, intitulée «Dessine moi une légende», portée par la SARL Les Studios Hashtag.


Mise en place d’une Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en Polynésie française


La ministre du Travail, des solidarités et de la condition féminine, a présenté une communication portant sur le partenariat qui sera prochainement formalisé par voie de convention avec l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre de la mise en place d’une Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences en Polynésie française.
Actuellement force est de constater que les statistiques et les études conduites sur le secteur de l’emploi et de la formation, notamment professionnelle ne sont pas à la hauteur des enjeux et rendent donc difficile la mesure de l’impact réel et durable des décisions prises. Or l’évolution économique souhaitée par le Gouvernement de la Polynésie française, au travers des projets structurants, et la situation encore difficile sur le marché de l’emploi, obligent à la mise en place d’outils adaptés afin d’anticiper les évolutions économiques et d’en limiter les conséquences sociales.
La Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) au niveau de la Polynésie française constitue une réponse possible. En effet, la GPEC doit être productrice d’une plus-value plurielle : le Pays doit renforcer sa capacité d’anticipation des mutations économiques, les entreprises doivent disposer d’une meilleure connaissance des ressources territoriales et de leurs évolutions, et les individus (salariés, demandeurs d’emploi et étudiants) en retirer des outils de sécurisation de leur parcours de formation et d’insertion professionnelle.
Aussi, le partenariat en question garantit l’accompagnement de la Polynésie française dans son projet de mise en place d’une GPEC en organisant auprès du ministère du Travail une mission d’évaluation et d’analyse en Polynésie française. Cette mission sera menée du 14 au 25 novembre prochains par l’AFD et le service de l'emploi, de la formation et de l'insertion professionnelles (SEFI). L’équipe en charge du projet se compose, pour l’AFD : d’Alexia Levesque, chef de projet de la Division Education, Formation et Emploi (AFD Paris), de Thierry Paulais, directeur de l’AFD en Polynésie française et de Pauline Baumgartner, responsable du secteur privé à l’AFD de Papeete ; et, pour le SEFI, de Hina Grepin-Louison, chef de service. A cet effet, de nombreux échanges seront organisés avec les acteurs publics et privés de l’emploi et de la formation dans les principaux secteurs de l’économie polynésienne (Tourisme, agriculture, pêche).


Attribution d’une subvention de fonctionnement en faveur de l’organisation syndicale A Tia I Mua

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté attribuant une subvention de fonctionnement d’un montant de 4 000 000 Fcfp en faveur de l’organisation syndicale « Confédération A Tia I Mua » pour une participation à ses dépenses de 2016. Conformément aux dispositions du code du travail, toute organisation syndicale reconnue représentative au niveau de la Polynésie française, peut bénéficier d’une subvention pour son fonctionnement interne, dans la limite des crédits budgétaires ouverts après avis de la commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française (CCBF/APF).
Pour 2016, l’enveloppe globale attribuée est de 19 millions Fcfp. L’enveloppe globale est répartie en fonction du nombre de sièges obtenus par chacune des organisations syndicales, au cours des élections professionnelles de 2014 et 2015. Compte tenu de ces résultats, la répartition de la subvention, au titre de l’année 2016, s’est opérée sur 2 672 élus :

Syndicat CSTP/FO
Nombre de sièges obtenus : 1 061
Montant de la subvention : 7 544 536 Fcfp

Syndicat A TIA I MUA
Nombre de sièges obtenus : 569
Montant de la subvention : 4 046 033 Fcfp

Syndicat CSIP
Nombre de sièges obtenus : 454
Montant de la subvention : 3 228 293 Fcfp

Syndicat O OE TO OE RIMA
Nombre de sièges obtenus : 304
Montant de la subvention : 2 161 677 Fcfp

Syndicat OTAHI
Nombre de sièges obtenus : 284
Montant de la subvention : 2 019 461 Fcfp

Total des subventions : 19 millions Fcfp
Montant de la subvention par élu : 7 527,29 Fcfp par élu

Le montant maximal de la subvention à percevoir pour la Confédération A Tia I Mua est donc de 4 046 033 Fcfp. Le montant présenté ce jour est de 4 000 000 Fcfp, correspondant à la somme inscrite au niveau du budget adopté et présenté par la Confédération A Tia I Mua.


Subvention pour l’entreprise adaptée Ateliers Pour la Réinsertion des Personnes handicapées

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté octroyant une subvention d’un montant de 25 085 928 Fcfp au titre de l’aide au poste, à l’entreprise adaptée « Ateliers Pour la Réinsertion des personnes handicapées » (APRP).
Dans le cadre de ses dispositions relatives à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés, le code du travail définit un cadre réglementaire pour les établissements de travail protégé, lesquels constituent des structures concourant à l’insertion professionnelle des travailleurs handicapés. Les Ateliers Pour la Réinsertion Professionnelle des personnes handicapées (APRP) sont le seul établissement de ce type agréé, permettant aux entreprises de s’exonérer en partie de leur obligation d’emploi de travailleurs handicapés par la sous-traitance.
Un avenant à la convention d’objectifs triennale liant le Pays et les APRP signée en 2015, permet de maintenir pour l’année 2016, les modalités d’attribution de l’aide au poste à l’identique des années antérieures, au vu des difficultés financières de l’entreprise. D’un montant de 25 085 928 Fcfp, celle-ci est calculée pour 2016 sur la base de 19 travailleurs handicapés.
La commission de contrôle budgétaire et financier de l’Assemblée de la Polynésie française, saisie de ce dossier conformément aux dispositions de la loi du Pays 24 août 2009 modifiée, a rendu un avis favorable le 16 septembre dernier.


Changement de dénomination du collège de Taunoa

Créé en juillet 2001, le collège de Taunoa a choisi de fonder son action dans l'enracinement culturel, avec le Reo maohi comme vecteur principal. C’est la raison pour laquelle le chef d’établissement a souhaité changer le nom du collège en « Collège Maco Tevane ».

Marc Maamaatuaiahutapu, dit Maco Tevane, était résident de Taunoa. Personnage public, il a d’abord été géomètre, puis interprète, enseignant, homme politique, membre et président de l’académie tahitienne dès sa création, mais aussi auteur, metteur en scène, et acteur de pièces de théâtre en tahitien. Les actions qu’il a menées durant toute sa vie ont principalement été axées sur la défense du Reo Maohi, sur sa promotion et son enseignement. Il en va de même pour la culture polynésienne. Ses nombreuses contributions et son investissement sans faille pour notre pays lui ont notamment valu de recevoir l’Ordre national du mérite et l’Ordre de Tahiti Nui.

Décédé le 21 août 2013 à l’âge de 76 ans, Maco Tevane est aujourd’hui une figure reconnue de l’histoire de la Polynésie française. En choisissant le nom de Maco Tevane pour leur collège, l’équipe éducative souhaite donner une image positive à l’établissement et permettre ainsi aux familles d’adhérer davantage à l’idée de réussir à l’école au travers de la connaissance de leur environnement et de leur propre histoire. Le ministère chargé de l’Education et de la jeunesse, ainsi que toute l’équipe du collège, remercient les membres de la famille de Maco Tevane d’avoir accepté leur demande.


Attribution de subventions de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement.
Une commission du Centre national de développement du sport de Polynésie française, ou CNDS, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement sportif, est chargé d’émettre un avis, en fonction de critères objectifs, sur les demandes de subventions des associations sportives. Pour les associations de jeunesse, une commission similaire est également en place, la Commission territoriale de la jeunesse et de l’éducation populaire, ou CTJEP, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement de jeunesse.
La décision finale d’octroi des subventions relève, in fine, du Conseil des ministres, après avis de la Commission de contrôle financier et budgétaire pour les subventions supérieures à 500 000 Fcfp. Le Conseil des ministres a ainsi étudié plusieurs dossiers de subventions en faveur d’associations sportives et de jeunesse et a validé un montant global d’environ 4 millions Fcfp, au titre du financement de leurs activités générales.


Course « Hawaiki Nui Va’a 2016 » : réglementation de la navigation maritime

La 25ème édition de la course internationale « Hawaiki Nui Va’a » se déroulera aux îles Sous-le-Vent du mercredi 2 au vendredi 4 novembre prochains, suivant les étapes traditionnelles suivantes :

- Huahine - Raiatea pour une distance de 44,5 km, le mercredi 02 novembre ;
- Raiatea -Tahaa pour une distance de 26 km, le jeudi 03 novembre ;
- Tahaa - Bora-Bora pour une distance de 58,2 km, le vendredi 04 novembre.

Deux nouveautés à noter cette année : la modification des parcours juniors et dames dans le lagon de Raiatea sur une distance de 20 km au départ de la commune de Tumaraa et, pour la première fois, une épreuve de « handi va’a ». Ces épreuves se dérouleront simultanément le jeudi 3 novembre en début de matinée.

En complément, il est important de rappeler :

- Le maintien d’un dispositif de sécurité renforcé

Ce dispositif réglementaire définit très concrètement des mesures d’interdiction temporaire de navigation, à des jours et heures fixés, à tous navires autres que ceux participant à la course ou à la surveillance des équipages. Ces mesures d’interdiction s’appliquent sur des zones maritimes déterminées des îles concernées par les compétitions. Ainsi il est créé une zone de circulation réservée aux pirogues en lice et aux moyens nautiques de la manifestation. Cette zone est soumise au contrôle des autorités compétentes en matière de police.

En considération de l’engouement que suscite cet événement, et donc du nombre impressionnant de navires de spectateurs sur le plan d’eau, ce dispositif réglementaire a pour finalité de prévenir et réduire le risque de collision entre les différents navires mais aussi de protéger les rameurs pendant toute la durée des courses, notamment lors du franchissement des passes ou des passages étroits du lagon. En cas de manquements ou de non-respect des règles de circulation ainsi définies, les contrevenants sont passibles d’une amende dont le montant maximum correspond notamment à celui d’une contravention de la 5ème classe (soit 1500 euros / 178 997 Fcfp au plus).

- La sensibilisation des usagers de la mer à la sécurité maritime

L’arrêté d’interdiction et ses annexes font l’objet d’une publication dans la brochure d’information accompagnant tous les éléments du dispositif et consignes de sécurité éditée par le Comité Organisateur « Hawaiki Nui Va’a ». Par ailleurs, la direction polynésienne des affaires maritimes diffusera un flyer d’information sur des consignes de sécurité et des règles essentielles concernant la sécurité de la navigation maritime.

Cette année, et dans le but d’éviter un emploi abusif des aéronefs télépilotés, potentiellement générateur d’accident, une information sur l’utilisation et les régles de sécurité sur l’emploi des drones sera réalisée par le service d’Etat de l’aviation civile.


Construction d’un centre médical et dentaire à Maupiti


La Direction de la Santé des îles Sous-le-Vent projette de construire un nouveau centre médical et dentaire à Maupiti. Le projet consiste en la réalisation d’un centre médical, avec l'aménagement de places de stationnement. Pour réaliser ce centre, le Conseil des ministres a donc pris un arrêté portant sur l’acquisition de trois parcelles de terre en indivision. Le coût des travaux est estimé à plus de 200 millions Fcfp.


Compte rendu du Conseil des ministres du 12 octobre 2016

Mise en place d’hélistations sur les hôpitaux de Taravao et de Moorea

Dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge de l’aide médicale urgente, le ministre de la Santé a présenté, en Conseil des ministres, un projet de convention relative à la maîtrise d’ouvrage déléguée, concernant la mise en place d’hélistations sur les hôpitaux de Taravao et de Moorea.

Il est en effet envisagé d’aménager des hélistations sur les hôpitaux périphériques de la Direction de la santé (Moorea, Taravao et Uturoa) pour les évacuations sanitaires héliportées vers le Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF). Les hôpitaux de Moorea et de Taravao, qui disposent d’une zone de poser d’hélicoptères, ont donc été choisis comme premiers sites à doter de cet équipement.

Il a été proposé de confier, par voie conventionnelle, à l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement (TNAD), la maîtrise d’ouvrage déléguée de cette opération dont l’enveloppe financière globale est estimée à environ 65 millions Fcfp.

Concours création & développement des entreprises: des conseils au Forum  12/10/2016

Concours création & développement des entreprises: des conseils au Forum
A J-16 de la clôture du Concours création, développement des entreprises, Tahiti Fa'ahotu propose une permanence pour recevoir les porteurs de projets au Forum de l'économie organisé par le Ministère de l'économie au Meridien de Punaauia jusqu'à ce soir.

Vai Paraoa BBPARDING & SURFNG: pas de vague ce week-end, la compétition reportée  07/10/2016

Vai Paraoa BBPARDING & SURFNG: pas de vague ce week-end, la compétition reportée
En raison des mauvaises conditions (petites vagues) sur Sapinus, le Vai Paraoa est reporté le Week-end prochain ou celui d'après. Les compétitions sont donc ajournées.


Compte rendu du Conseil des Ministres 5 octobre 2016  05/10/2016

Programmes de vols réguliers de la saison IATA Hiver 2016

Conformément aux dispositions de la loi organique, le Pays a été saisi pour avis sur les programmes de vols de la saison IATA Hiver 2016. Cette saison court du 30 octobre 2016 au 25 mars 2017.

Les programmes proposés sont identiques à ceux de la dernière saison hiver, à savoir :

- 3 fréquences hebdomadaires d’Air France à destination de Paris, au moyen d’un B777-200 de 309 sièges offerts ;
- entre 3 et 5 fréquences hebdomadaires d’Air Tahiti Nui à destination de Paris, au moyen d’A340 de 296 sièges offerts ;
- 1 vol hebdomadaire complémentaire à destination de Paris, opéré en partage de code par Air Tahiti Nui sur le tronçon Papeete-Los Angeles, et par Air France sur le tronçon Los-Angeles-Paris ;
- 1 fréquence hebdomadaire d’Air Calédonie International à destination de Nouméa, au moyen d’un A330 de 266 sièges offerts ;
- 2 fréquences complémentaires à destination de Nouméa via Auckland, opérées par Air Tahiti Nui sur le tronçon Papeete-Auckland et par Air Calédonie International sur le tronçon Auckland-Nouméa.


Ouverture d’un quota d’importation de fleurs coupées

Le Conseil des ministres a validé les quotas spécifiques d’importation de fleurs coupées au profit des fleuristes patentés exploitant un magasin, à l’occasion des fêtes de la Toussaint 2016 et de la Saint Valentin 2017. Ces quotas sont fixés en accord avec l’avis de la commission des fleurs coupées.
Après examen des propositions, le Conseil des ministres a décidé d’ouvrir un quota d’importation de 14 580 tiges de fleurs à l’occasion de la Toussaint 2016 et de 14 410 tiges de fleurs pour la Saint Valentin 2017.


Bilan des demandes d’autorisation d’utilisation de fréquences

Le Conseil des ministres a entériné les conclusions du bilan des demandes d’autorisation d’utilisation de fréquences (AUF) déposées par les opérateurs de télécommunications à l’échéance du 30 juin dernier, dressées en application du code des postes et télécommunications.
En effet, tout opérateur souhaitant établir et exploiter un réseau ouvert au public utilisant des fréquences radioélectriques, doit solliciter une AUF.
Au 1er juillet 2016, une demande a été déposée pour une quantité de fréquences de 2x10 MHz dans la sous-bande LTE 2600 et de 20 MHz dans la sous-bande Wimax 2600.


Fare Tama Hau : décision budgétaire modificative

Le Conseil des ministres a rendu exécutoire une délibération du conseil d’administration de l’Etablissement Public Administratif dénommé « Fare Tama Hau » portant adoption de la première décision budgétaire modificative pour l’exercice 2016. Celle-ci vise à entériner une augmentation de 7 215 788 Fcfp (+2,24%) du budget de l’établissement qui passe de 322 682 212 Fcfp à 329 898 000 Fcfp nets en recettes et en dépenses.

Cette modification, qui intègre une recette nouvelle de 1 954 042 Fcfp, reste sans incidence sur les dépenses de la section de fonctionnement arrêtées à 310 821 000 Fcfp, dont 238 090 000 Fcfp sont affectés aux dépenses de fonctionnement du site de Fare Ute et 72 731 000 Fcfp au fonctionnement des Maisons de l’enfance. Les recettes de la section de fonctionnement s’établissant à hauteur de 307 354 042 Fcfp, l’équilibre de cette section est garantie moyennant une contraction du fonds de roulement de 3 466 958 Fcfp.

Les dépenses d’investissement passent en revanche de 11 861 212 Fcfp à 19 077 000 Fcfp pour un montant de recettes de 5 900 000 Fcfp. L’équilibre budgétaire est assuré par un prélèvement de 13 177 000 Fcfp sur le fonds de roulement.

Ces crédits sont destinés à finaliser des engagements de l’exercice 2015, dont l’acquisition d’un logiciel pour la mise en place de fiches d’enregistrement et de tableaux de suivi d’activité des maisons et de deux serveurs informatiques. Ils permettront, par ailleurs, d’engager des travaux de rénovation du bâtiment de Fare Ute dont la façade côté mer est endommagée et de continuer le remplacement du parc informatique et de climatiseurs de l’établissement. Il est à noter que l’établissement ouvrira, au mois d’octobre, une « Maison de l’enfance » dans les locaux de Fare Ute et financera cette ouverture sur ses crédits.

Le Conseil des ministres a, par ailleurs, rendu exécutoire une délibération du conseil d’administration de l’établissement public administratif « Fare Tama Hau » tendant à compléter l’article 1er de la délibération de cet EPA, du 13 septembre 2012, fixant les règles applicables à la tarification des prestations et activités pouvant être facturées par l’établissement et à la perception de dons et legs.

Pour donner suite aux demandes de mise à disposition de salles pour des formations, des conférences ou autres activités, formulées par des partenaires extérieurs (services publics, établissements publics, entreprises privées, particuliers, associations, etc.), le conseil d’administration a ainsi arrêté un tarif forfaitaire de 10 000 Fcfp par jour, facturé à tout partenaire extérieur quelle que soit la durée de la mise à disposition de la salle sur une journée.


Extension de la prise en charge de l'Agence Immobilière et Sociale de la Polynésie Française aux étudiants

La politique mise en œuvre par le gouvernement en matière de logement s'efforce de s'adapter aux besoins, aux évolutions et à la conjoncture économique de la société polynésienne.
Partant du constat qu'à chaque rentrée universitaire, de nombreux étudiants, en particulier ceux vivant loin de Papeete, peinent à se loger, le Conseil des ministres a décidé d’étendre le dispositif d’aide de l’AISPF aux étudiants qui rempliront les critères d'éligibilité (éloignement, revenus familiaux).
Cette solution permettra de pallier le manque actuel de logements disponibles en attendant la construction de l’extension de la cité universitaire, dont le lancement est prévu au 1er semestre 2017, et qui comptera 83 logements, avec une capacité d'accueil de 120 étudiants.


Avenant à la convention cadre sur l’Education

En conclusion du dialogue de gestion du mois de novembre 2015, au cours duquel la ministre de l'Education et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, a présenté les éléments d’information au sujet de la politique éducative de son ministère à l’administration centrale, ainsi qu’à la ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Trois premiers avenant 2016-01, 2016-02 et 2016-03 à la convention cadre Etat/Polynésie française relative à l'éducation ont repris les arbitrages inscrits dans la Loi de finances de l’Etat pour l’année 2016.

Un quatrième avenant a été obtenu pour un montant complémentaire des crédits budgétaires attribués à la Polynésie française qui s’élève à 135 190 Euros, soit 16 132 458 Fcfp. Cet avenant est pris, en particulier au bénéfice des élèves en termes de fonds sociaux, et également pour le collège de Faa’a, futur collège numérique.

Ce quatrième avenant porte le montant total des crédits budgétaires alloués à la Polynésie française, tous programmes confondus (hors DGI), pour cette année, à la somme de 15 007 384 Euros, soit 1 790 857 279 Fcfp.


Attribution de subvention de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement.

Une commission du Centre national de développement du sport de Polynésie française, ou CNDS, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement sportif, est chargé d’émettre un avis, en fonction de critères objectifs, sur les demandes de subventions des associations sportives. Pour les associations de jeunesse, une commission similaire est également en place, la Commission territoriale de la jeunesse et de l’éducation populaire ou CTJEP, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement de jeunesse.

La décision finale d’octroi des subventions relève, in fine, du Conseil des ministres, après avis de la Commission de contrôle financier et budgétaire pour les subventions supérieures à 500 000 Fcfp. Le Conseil des ministres a ainsi étudié 12 subventions en faveur d’associations sportives et de jeunesse, et a validé un montant global de près de 10 millions Fcfp pour les associations sportives et près de 7 millions Fcfp pour les associations de jeunesse, au titre du financement de leurs activités générales. Quelques 160 dossiers de subventions doivent encore faire l’objet d’un passage en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année.


IJSPF : modifications budgétaires

L’Institut de la Jeunesse et des Sports de la Polynésie française (IJSPF) a modifié son budget primitif afin de prendre en compte les demandes de subventions soumises au Pays.

Trois grandes actions sont concernées :

• Mise en place d’un dépôt de caution et de charges locatives pour les résidents du Centre d’Hébergement pour Etudiants (CHE)

En prévision de la rentrée universitaire, l’IJSPF, gestionnaire du site, a entrepris d’importants travaux de remise aux normes des réseaux électriques et d’eau, mais aussi de rénovation, notamment à cause du mauvais entretien par les résidents du CHE de leur logement.

L’IJSPF a donc souhaité mettre en place un dépôt de caution de 18 000 Fcfp par résident visant à couvrir les risques liés à la location et des charges locatives forfaitaires mensuelles de 2 000 Fcfp par résident pour les dépenses prises en charge par l’établissement pour l’entretien des parties communes.

• Aménagement du site du bassin flottant à Tehoro, Mataiea

Le ministère en charge des Sports a investi dans un bassin flottant destiné aux scolaires pour la pratique de la natation.

Ce dernier a été implanté au site de Tehoro, à Mataiea. Il est apparu nécessaire de compléter l’aménagement par la pose de vestiaires-sanitaires mobiles en provenance de métropole.

• Remise aux normes du stand de juges du site de surf de Papenoo

La structure du stand de juges implanté à l’embouchure de la Papenoo était initialement en profilés pliés minces d’acier galvanisé. Du fait des embruns marins, celle-ci s’est détériorée.
Sa reconstruction en bois a amené l’IJSPF à solliciter auprès du Pays une subvention de 16 000 000 Fcfp.

Toutes ces modifications ont arrêté le budget de l’IJSPF, en dépenses et en recettes, à la somme de 1 531 237 547 Fcfp.

LA CGPME élit son non nouveau président ce jeudi  05/10/2016

La CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) de Polynésie française tient son assemblée générale ce jeudi 6 octobre à l'hôtel Manava, à Punaauia, à partir de 8h30.

À cette occasion, les adhérents présents et représentés éliront le nouveau président de la CGPME ainsi que les nouveaux membres du bureau confédéral. Christophe Plée est l'actuel président de la CGPME.

Le bilan moral et le bilan financier de la CGPME sera présenté. Le ministre de la Relance économique, M. Teva Rohfritsch, sera également présent et prendra la parole enfin de matinée.




Winiki sage invité par l’Association des Régions de France  04/10/2016

Au lendemain de l’assemblée des CESER de France, le président du CESC, ainsi que tous les autres présidents de CESER de France présents, ont participé le 29 septembre au 12e Congrès de l’Association des Régions de France (ARF).
Ce Congrès auquel a participé le premier ministre Manuel Valls, et le président du Sénat Gérard Larcher, comportait des enjeux majeurs, puisqu’il s’agissait du premier congrès organisé depuis la réforme engagée par le gouvernement pour la réorganisation des régions.
Comme l’a souligné le président des Régions de France Philippe Richert qui a ouvert le congrès, il s’agissait d’un moment clé pour les régions situées à la croisée des chemins. L’État devra continuer d’accompagner les régions tout au long du processus de mise en œuvre des réformes engagées par le gouvernement de Manuel Valls dans le cadre de la décentralisation.
Au cours d’ateliers de travail organisés au Congrès, le statut d’autonomie et les compétences attribuées à la Polynésie française a justement été l’un des sujets évoqués par des représentants de régions métropolitaines et ultra-marines dans le cadre de réflexions sur le devenir des régions et de leurs organisations politiques et administratives.


Te mau fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 28 no Tetepa  28/09/2016

‘Ōpuara’a no te ha’amau i te hō’ē Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua

Ua vauvau mai te Peretiteni o te Fenua, Fa’aterehau ato’a ho’i no te mau Farerata e no te mau Taniuniura’a, i te hō’ē ha’amaramaramara’a i roto i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, no ni’a iho i te ’ōpuara’a no te ha’amau i te hō’ē Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua (PHIHF=OGF) a te Pū Nui no te mau Tuatapapara’a ‘Ūtari (PNTU=CNES) i Papeno’o.

Na roto i te mau tuatapapara’a e nehenehe anei e tupu o tei ha’amatahia mai i te 2016 ra, ua fa’atere mai nei te hō’ē tomite ‘ōhipa a te PNTU (CNES) i te hō’ē ha’apapura’a matamua roa no ni’a iho i te vahi o tei tape’ahia mai i te ‘ēperera i ma’iri a’e nei, a Tahiti Nui Taniuniura’a (TNT).

Te pupa reni no te mau Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua tumu o te haere atura i te otira’a i roto i teie nei ao, ia niuhia te reira i ni’a iho i te mau Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua, o te papahia i ni’a iho i te mau ‘ihi rave’a ‘aravihi rau no te hi’opo’ara’a.

Te hō’ē Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua, noa’tu e mea patapata pitopito noa te pae rahi no tā’na mau tareni, e mea hina’arohia ihoa te rima rave ‘ōhipa rava’i no te fa’atere’aura’a i te mau hi’opo’ara’a mutu ‘ore, e 24 hora i ni’a i te 24 e e 7 mahana i ni’a i te 7.

Te tahua a TNT, e riro maoti mau ‘ōia i te tape’ahia no te ha’amaura’a i te hō’ē Pū Hi’opo’ara’a Tumu i te ‘Ihihiro’a no te Huru hamanira’a e te mau Faito rarahira’a tumu o te Fenua i Porinetia farani nei e te ha’amaura’a i te mau materia rau no te hi’opo’ara’a. Ia oti te mau tapura ‘ōhipa patura’a i te mau pū ato’a i te 2017. Ua tohuhia e oti mai i roto 12 ‘āva’e, no te hō’ē faito faufa’a moni tohuhia i ni’a i te 200 mirioni toata farane.

Ia oti taua mau tapura ‘ōhipa ra, ua mana’ohia e te roara’a no te fa’a’ōhipara’a i taua pū ra e 20 ia matahiti e te mau moni o mai a TNT (Tahiti Nui Télécom) tei ni’a ia i te faito mai te 1,5 e aore ra 1,8 miria toata farane i roto i taua roara’a pu’etau ra. Te fa’a’ite maira te reira ‘ōpuara’a i te mā’itira’a no te mau ‘avei’a a TNT no te fa’ahotu i te tuha’a no te mau ‘ihi rave’a ‘aravihi, i ni’a i te pū no te mau mauha’a pe’e ‘ūtari.


Tauturu i te Pū Mape’eraa i te Ti’ā’aura’a - CAGEST

Mai tō’na ha’amaura’ahia mai, ua horo’a mai te ta’atira’a no te Pū Mape’era’a i te Ti’ā’aura’a – CAGEST i te tauturu i te mau taiete ‘ōhipa na’ina’i na roto i te mape’era’a e te ha’apiipiira’a i ni’a i te mau matini rorouira no te ti’a’aura’a e i te mau rave’a no te fa’atupura’a e tae noa’tu i te e-fa’ahotura’a faufa’a moni, i Tahiti e i roto i te mau ta’amotu.

Te fā a te CAGEST o te fa’aiho ta’ata pa’arira’a e te fa’ati’amara’a i te fa’atere taiete ‘ōhipa i roto i tā’na mau tareni tumu no te ti’ā’aura’a e no te ha’apa’o matutura’a i tā’na ‘āfata faufa’a, i te mau titaura’a no te mau fa’a’itera’a tute e totiare no te fa’arahi atu a i tō’na pea ia manuia ihoa e no te parurura’a ia’na i mua i te mau fifi faufa’a moni. No teie matahiti, ua ha’amana te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a i te hō’ē tauturu moni no te faito e 8 mirioni toata farane na te CAGEST.


Ha’amau fa’ahoura’a i te mau Poro no te Fenua nei no te Fa’ahotu i te Fariira’a Ratere (PRFF=PLDT)

Ua vauvau mai te Fa’aterehau no te Fariira’a Ratere i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te mau tapura ‘ōhipa no te fa’anaho fa’ahoura’a i te fa’aterera’a no te fa’ahotu i te fariira’a ratere, o tei fa’anahohia na i te titema 2015 ra e te piha toro’a ‘aivana’a « Archipelagoes », no te ha’amau i te mau Poro no te Fenua nei no te Fa’ahotu i te Fariira’a Ratere (PFFR=PLDT). Te mau PFFR (PLDT) e mau pū ia no te fenua nei no te fafara’a mana’o i rotopu i te mau pūmana a te hau (Porinetia farani, Te mau ‘Oire, APTM (CCISM), te mau Piha toro’a a te Haufenua), te mau Ti’a toro’a no te Fariira’a ratere e o rātou te mau mana fa’aoti i te fa’anahora’a fa’ahou i te horo’ara’a matete e te fa’atupura’a i te mau hotu fariira’a ratere ia au i te hō’ē faito no te fenua nei (motu, ta’amotu).

I muri a’e e maha mau ‘āva’e farereira’a e ‘ōhipara’a i roto e 8 mau motu (Nuku Hiva, Hiva Oa, Rangiroa, Fakarava, Moorea, Huahine, Raiatea e Bora Bora) e 164 mau tau’aparaura’a e te mau ti’a toro’a fariira’a ratere, te mau ti’a ma’itihia, e te mau fa’atere no te mau ta’atira’a no te fenua nei, e 75% no te mau ti’a o tei farereihia’tu o tei hina’aro e ia ha’amauhia te mau Poro no te Fenua nei no te Fa’ahotu i te Fariira’a Ratere (PFFR=PLDT). Ua fafau mai ratou pa’ato’a e farii ratou e ‘amui pa’ato’a mai i roto i taua puai ‘api ra.

Taua mau ti’ara’a no te fenua nei no te fariira’a ratere, te mau ‘Ōire e te Fa’aterera’ahau no te Fariira’a ratere, ua hō’ē to rātou mana’o i te paraura’a e, no te fa’aau i te fa’ahotura’a i te Fariira’a ratere i roto i te ta’ato’ara’a no to tātou nei Fenua, e mea titauhia, i te tahi pae, ia ha’amau papu maita’ihia te aura’a i rotopu i te mau ‘Ōire e te mau Ti’a no taua tuha’a ra no te Fenua nei, te hō’ē aura’a ti’a e te pautuutu ma te ‘anetihia mai e mau ravera’a fa’aotira’a a te Haufenua, e, i te tahi è atu pae, te patura’a ma te mara’a noa i ni’a i te hō’ē hi’ora’a maramarama maita’i, fariihia e te ta’ato’ara’a, autano maita’i no te fa’ahotura’a i roto i te mau motu tata’itahi e i te ta’ato’ara’a no te Fenua nei. Hau atu i te reira, hau i te 40% no te mau tapura ‘ōhipa fa’aauhia fa’anahohia e taua ‘ihi rave’a ra o te turu’i i ni’a iho i te nehenehera’a e ha’aparare ia rātou na te fenua ta’ato’a nei.

Te mau PFFF (PLDT) e riro mai ia rātou ei mau ta’atira’a no te Fenua nei ma te mau papature e te terera’a ‘ōhipa roto ‘ōtahi, ma te mau fā e te mau punavai faufa’a fa’aotihia e te ta’ato’ara’a. Ua fa’aoti ato’a te ‘Āpo’ora’ahau e i raro a’e i te mana fa’atere o te Fa’aterera’ahau no te Fariira’a ratere, hō’ē pupu no te rautira’a e no te arai vavaora’a, teretere haere e oraora i roto i te ‘ōhipara’a, i roto i te hō’ē pu ‘ōhipa fa’ata’ahia no te fa’anahora’a ana’e i te fariira’a ratere (tareni n° 106), te Pū Porinetia no te Tapura ‘ōhipa Fariira’a Ratere (PPTF=APAT) e ha’amauhia ia i roto i te ono ‘ava’e matamua no 2017. E ‘āpe’e taua pū ra i te ha’amaura’a, i roto i te ono ‘āva’e matamua no 2017, no e to’ova’u mau Poro matamua roa, o te ‘āfa’i atu i ni’a i te rahira’a 15, ia au i te mau numera e roa’a mai, no te area matahiti 2020.

E ‘āpe’ee te PPTF (APAT), i te toru ‘āva’e matamua noara’a ra no 2017, i te mau ‘āmuitahira’a fariira’a ratere no te fenua nei ia au i te mau huru faito no te fa’anahora’a e no te arai vavaora’a, niuhia i ni’a i te mau tapura no te fa’aineinera’a, no te ha’amaura’a i te mau pū putura’a horo’ara’a ha’amaramaramara’a tano, e no te fa’atiti’aifarora’a i te mau rave’a no te farira’a e no te ha’amaramaramara’a i te mau ratere i roto i te mau motu tata’itahi. Te mara’a nei te ‘āpapa fa’ahoura’a, te fa’anaho fa’ahoura’a, ma te fa’ao mai i roto i te mau ti’a toro’a ato’a no te fenua nei i roto i te fa’aterera’a, o te nehenehe e pahono i te mau parau rau ato’a.

Te mau PFFF (PLDT) e titauhia ratou e fa’anaho i ta rātou iho mau Hoho’a Tuha’a fenua no te Fa’atupu i te Fariira’a ratere (HTFF=SLOT), e te ha’apapura’a i te mau mea e tia’i rii e te mau mea ru – ha’apiipiira’a, fa’aarara’a, mau tauiha’a, tau’aparaura’a, e ti’a’aura’a i te mau Tuha’a fariira’a ratere, te mau fa’anahora’a no te Fariira’a e no te Ha’apuroro i te mau Ha’amaramaramara’a (TFHH=SADI), mau haere’a no te maita’ira’a – ia au i te fa’anahora’a e te mau fa’atorora’a fa’aotihia mai e te Haufenua, na roto i te hina’aro no te fa’atupu i te ho’era’a e te ‘ōtahira’a.

I roto i teie toru ‘āva’e hope’a, e putuputu mai te mau ti’a ma’itihia, te mau ti’a toro’a fariira’a ratere no te mau motu no te ha’amana i te mau PFFF(PLDT) matamua, hō’ē o te ha’amau manahia i te 27 no tetepa 2016 i roto i te Mahana no te Ao no te Fariira’a Ratere (MAF=JMT).


Horo’ara’a i te tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto a te mau ta’atira’a tū’aro e a te feia ‘āpi

Ei tauturura’a i te mau ta’atira’a no te fa’atere maita’ira’a i ta ratou mau tareni no te ‘ōhipa a te hau, e horo’a te Haufenua e te Haunui na rātou, i te mau matahiti ato’a i te mau tauturu moni, na roto i te huru no te mau tauturu moni no te terera’a ‘ōhipa roto.

Na te Tomite Haunui no te Fa’ahotu i te Tū’aro no Porinetia farani, e aore ra, te THFT (CNDS), fa’a’ōhipahia e te mau Ti’a no te Haufenua e no te Haunui, e no te ‘Āmuitahira’a Tū’aro, horo’a mai i te mana’o, ia au i te mau papa no te mau fā, no ni’a i te mau anira’a tauturu moni a te mau ta’atira’a tu’aro. No te mau Ta’atira’a a te Feia ‘āpi, ua ha’amau ato’ahia te hō’ē tomite mai te reira ato’a ra te huru, te Tomite no te Fenua no te Feia ‘āpi e no te Ha’apiira’a Huira’atira e aore ia TFFHH (CTJEP), fa’a’ōhipahia e te mau ti’a no te Haufenua e no te Haunui e no te ‘Āmuitahira’a a te Feia ‘āpi.

E horo’ahia mai te fa’aotira’a hope’a no te roa’ara’a te mau tauturu moni na roto i te fa’aotira’a mana a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i muri a’e i te mana’o o te Tomite no te Hi’opo’ara’a i te Faufa’a mon e te ‘Āfata terera’a faufa’a no te mau tauturu moni i ni’a mai i te 500 000 toata farane.

Ua tuatapapa iho nei te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau 17 mau horo’ara’a tauturu moni na e 17 mau ta’atira’a tū’aro e ua ha’amana ‘ōia e horo’a i te hō’ē faito ‘āmui piri i te 4 mirioni toata farane no te paturu monira’a i ta ratou mau tapura ‘ōhipa rarahi. Te toe nei 180 mau anira’a tauturu moni o te tu’u fa’ahouhia’tu i mua i te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau mai teie atu e tae atu i te hope’a no teie matahiti.


Pereve Toro’a Porinetia na te ‘Orometua Tū’aro : ha’amaura’a e fa’atupura’a i te piira’a « va’a »

Te fa’anaho ra te fa’aotira’a mana no te 14 no ‘atopa 1 999 fa’atauihia, i ni’a ihoa ra i teie parau, e te fa’aterera’a e ‘aufauhia no te tareni fa’a’eta’etara’a tino e no te tu’aro e niuhia te reira i ni’a i te maura’a i te hō’ē parau tū’ite o te vaira i ni’a i te tapura ha’amanahia. No te tatarara’a i te mau fifi no te fa’a’ōhipara’a, i Porinetia farani nei, i te ‘apapara’a no te mau parau tū’ite toro’a e horo’ahia e te Haunui no te fa’atere i te mau tapura ‘ōhipa fa’a’eta’etara’a tino e no te mau tū’aro, ua ha’amau mai te Haufenua, na roto i te hō’ē fa’aotira’a mana no te 19 no mati 2015 ra, i te Pereve Toro’a Porinetia na te ‘orometua Tū’aro, e aore ra P.T.P.O.T. (B.P.P.E.S.).

E horo’a taua parau tū’ite ra i te tino e fatu ra ia’na, i te nehenehera’a e te mana rahi no te fa’aineinera’a, na roto i tō’na ti’ara’a toro’a ‘aravihi, ma te ti’ama e i piha’iiho i te huru huira’atira ato’a, i te hō’ē tareni ‘orometua ha’apii, i te pae no te mau tapura ‘ōhipa fa’a’eta’etara’a tino e no te tu’aro. E horo’ahia ‘oia na roto i te mana no te hō’ē tahua fa’aturehia. No reira, i muri a’e i te fa’ahitira’a « mao’ara’a popo i roto i te ‘ete », o tei fa’atupuhia na, na roto i te hō’ē fa’aotira’a mana no te 3 no mati i ma’iri a’e nei, ua tu’uhia’tu teie mana’o e ha’amau i te fa’ahitira’a « va’a » no taua pereve ra, o te hamanahia na roto i te anira’a a te ‘Amuitahira’a Tahiti no te Va’a, ti’a mana no te piha a te hau.

Te fa’a’ite papu maita’i ra taua fa’aotira’a mana ra i te mau titaura’a no te fa’aora’a i roto i taua ha’apiira’a toro’a ra, te mau titaura’a no te fa’aora’a i roto i te hi’opo’ara’a, te mau titaura’a haeha’a roa a’e no te faito ‘ihihiro’a ‘ite e te mau ieiera’a e te mau ‘aravihira’a e roa’a ai taua parau tu’ite ra. Ia au i te mau fa’anahora’a fa’aturera’a e vaira, ua vauvauhia taua ‘ōpuara’a fa’aotira’a mana ra i mua i te mau autaipe totiare, no to rātou mana’o, i te 18 no ‘ātete i mā’iri a’e nei.


Hoho’a fa’atere i te mau mauha’a tū’aro e totiare-ha’apiira’a

I te fepuare i ma’iri, ua ha’amana na te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te tareni o tei tu’uhia mai e te Fa’aterehau vahine ti’ā’au i te mau Tū’aro, no ni’a i te ha’amaura’a i te hō’ē hoho’a fa’atere i te mau mauha’a tū’aro e totiare-ha’apiira’a. Te otira’a o te hō’ē mauha’a tū’aro, e ‘ere ia i tō’na hopera’a, ua riro noa ra te reira, ei rave’a no te horo’a i te nuna’a huira’atira i te hō’ē tavinira’a.

Te mau mauha’a tū’aro, te mau area e te mau tahua ‘ōhipara’a, e mau titaura’a teimaha to te reira, i roto i te mau tuha’a rau : te tū’aro, te mau fa’a’ana’anataera’a, te fariira’a ratere, te ha’apiira’a, te fa’aora’a i roto i te totaiete, te hō’ēra’a totiare, te fa’arava’ira’a faufa’a, te ‘ea e aore a ia, te fa’anahonaho ha’amaita’ira’a ite fenua. E mea faufa’a rātou pa’ato’a no te fa’ahotura’a i te tū’aro e aveave ti’a to rātou i i’a i te maita’ira’a no te mau fa’a’ōhipara’a e no te ti’a’aura’a.

To rātou patura’a, te fa’atanora’a i ni’a ite mau fa’aturera’a, te fa’a’āpira’a, te ti’ā’aura’a, e te fa’a’ōhipara’a, e titau mai rātou i te mau rave’a faufa’a moni teimaha. Te mau fa’aotira’a ato’a o te ravehia’tu no rātou, e mea titauhia, ia fa’atano maita’ihia e ia tapura maita’ihia i roto i te hō’ē fa’anahora’a ti’ā’au maita’ihia. I Porinetia farani nei, e rave rahi te mau ti’a ‘aito o te tuha ‘ōpere ora ‘āmui ra i te ‘aravihi no te « tū’aro » : te Haufenua, te mau ‘Ōire, te ‘Āmuitahira’a Tū’aro e te tuha’a unuma e te tapiho’ora’a.

Te aratohia ra taua mau ti’a ‘aito pa’ato’a ra e te hō’ē fa ‘otahi : te pahono au maitera’a i te mau hia’aira’a o te huira’atira e o te mau ma’ona. Tera ra, ‘aita ta ratou mau arata’ira’a e ta ratou mau rave’a e ‘amu maita’i ra, ‘aita ato’a ta ratou mau tapura ‘ohipa feruri ‘amui, noa’tu a i te tahi mau taime, te farerei pinepine ra ratou. E turu’i hina’aro papu te fa’ahotura’a i te fa’a’ōhipara’a i te tū’aro, ma te mataara i te mau fā no te fa’anahonaho ha’amaita’ira’a o te fenua, te autano maita’i ‘afarora’a te ti’a’aura’a i te mau faufa’a a te hau, i ni’a i te mauruurura’a mai te mau huira’atira, e te tanotano maita’ira’a te fa’a’ōhipara’a i te mau pū, o te titauhia ia niuhia i ni’a i te hō’ēra’a i rotopu i te mau tapura ‘ōhipa rau a te mau ti’a ‘aito rau, te mau fa a te mau porotita tū’aro e te horo’ara’a i te mau mauha’a.

No te fa’atupu i te reira, ua tono te Fa’aterehau vahine no te Ha’apiira’a, no te mau Ha’apiira’a Teitei, no te Feia ‘Āpi e no te mau Tū’aro e piti tau ‘aivana’a no Farani mai, no te matutura’a i te mau mauha’a tu’aro e no te feia ‘āpi i Porinetia farani, no te hamanira’a mai ho’e Hoho’a fa’atere no te mau mauha’a tū’aro e totiare-ha’apiira’a no te mau matahiti e 20 i mua.

Ua tuhahia taua tareni ra i roto e 3 tuha’a :

- Tuha’a 1 : te hamanira’a i te huru no te vai nei e te haruharura’a mai i te mau hia’aira’a o to Porinetia no Tahiti e Moorea (21 fepuare e tae atu i te 5 no mati 2016),
- Tuha’a 2 : te hamanira’a i te huru no te vai nei e te haruharura’a mai i te mau hia’aira’a o to Porinetia no te ravera’a i te fa’aotira’a (mai te 1 e tae atu i te 15 no ‘ātopa 2016),
- Tuha’a 3 : te hamanira’a mai i te mau terera’a tapura ‘ōhipa e te piha no te mau tuatapapara’a ‘aravihi (hope’a no 2016 e na 3 ‘ava’e matamua no 2017).

Na te piti o te tuha’a, o te tupu mai te 1 e tae atu i te 15 no ‘ātopa, e fa’ahope roa’tu i te tuha’a 1, na roto i te tere ato’ara’a’tu i roto i te mau motu no Raiatea, Rangiroa e Rimatara, te ha’aputu mai i te titorotorora’a e te mau fa’aa’ora’a no ni’a i te mau mauha’a tū’aro e hina’arohia e to te mau ta’amotu. I roto i taua tere piti ra, e ‘apiti ato’ahia’tu ia e te hō’ē ha’afatatara’a na roto ite ha’apiira’a no te fa’aineinera’ai te rurura’a o te tupu i roto e 3 mahana, i ni’a i teie parau tumu « Te fa’anahonahora’a tū’aro no te mau tuha’a fenua no Porinetia farani , tarena tapura ‘ōhipa e fa’aauhi’ora’a i te mau tahua tū’aro », e te hō’ē rurura’a ha’amaramaramara’a i roto i te mau motu o tei terehia’tu.

Te fā e hamanihia ai taua Hoho’a fa’atere no te mau mauha’a tū’aro e no te feia ‘āpi o te fa’ahotura’a ia i te orara’ahia te fa’aeta’etara’a tino e te tū’aro na te pae rahi, e nehenehe ai e roa’a mai te tahi mau tatarara’a i te mau fifi totaiete, e te fatura’a i te mau pū tū’aro faito no te ao, e nehenehe e fa’atupuhia i reira te mau harura’a ‘aito no te ao, ei hi’ora’a.


Taputapuatea : mau ‘avei’a no te mau ‘ihi rave’a e no te mau fā no te fa’atere aumaitera’a i te mau ‘opuara’a no te ha’afaufa’a fa’ahoura’a e no te fa’atere’aura’a, no te ha’afaufaara’a e no te fa’atianira’a i taua tahua

I roto tau ‘āva’e, e hi’opo’a ai te UNESCO i te tu’ura’a i’oa no te fenua ta’ere no Taputapuātea-i-Ōpōa ei faufa’a na te ao no te ta’ata. No te manuiara’a no taua tahua ra no Porinetia farani, i ō ai ‘ōia i roto i te mafatu no te hō’ē ‘ōpuara’a rahi no te ha’afaufa’a fa’ahoura’a, no te fa’anahora’a e no te fa’ahotu fa’ahoura’a o te fenua.

No te miti’a’iri maita’ira’a e te poihere tau maorora’a i taua faufa’a tupuna ra, o te fana’ohia e te mau huira’atira iho te mau topatopa faufa’a moni.

Te pahonora’a no te reira tauto’ora’a, tei roto ia i te ‘imira’a i te hō’ē fariira’a ratere hotu e te mā, o te fa’atupu mai :

- Te fa’ahereherera’a i te faito orara’a o te mau huira’atira, i roto i te mau paraumau, te mau faufa’a e te varua no taua mau vahi ra no Taputapuātea ;
- Te fa’a’ofa’ara’a i te hotu no te fa’arava’ira’a faufa’a e no te ti’ara’a ‘ōhipa hope ‘ore, ma te fa’aherehere noa i te mau fa’aterera’a tumu ;
- Te horo’ara’a na Porinetia farani i te hō’ē mauha’a tumu i roto i te fariira’a ratere no te ara mai ;
- E te hope’a roa, te ha’afatu fa’ahoura’a i taua faufa’a porinetia ‘ōtahi ra, te fa’aiho fa’ahoura’a mai i te ‘oa’oa i roto i te mau huira’atira, te mau fatu mana, te mau ti’ā’au e te mau farii i taua faufa’a rahira’a no te ta’ata.

Ei rave’a e roa’a mai ai taua mau fā ra, e mea titauhia te mau tino fatu no taua tahua ra no Taputapuātea ia fafau :

- E patu i te hō’ē fariira’a i te feia mata’ita’i ia ‘ite e ia maramarama rātou i te fenua, i reira na te mau huira’atira e fa’atupu i te tuha’a rahi roa ( fa’aineinera’a i te mau tino arata’i, te fa’aineinera’a mai i te mau nohora’a na roto i to rātou iho mau ‘utuafare nohora’a, te tamatamara’a i te mau hotu no te fenua e te pae no te mau utara’a) ;
- Te fa’ahotura’a i te ‘Ōhipa Rima ‘Ī na roto i te ha’apiira’a e te hamanira’a mai i te mau hotu no te tapiho’ora’a atu i roto i te mau pū fariira’a atu i te mau ratere ;
- Te fa’ahotura’a i te fa’a’apura’a pio e te ha’amahutara’a i te rava’ira’a ma te fa’atura noa i taua punavai ra ;
- E i roto i te hi’ora’a rahi, te fa’ahotura’a i te ti’ara’a ‘ōhipa i e fenua ‘āi’a iho.

Na reira atu, e tupu te mau taiete ‘ōhipa, e ha’amauhia te mau pū ha’apiipiira’a toro’a, e hotu te parau no te patura’a i te mau fare nohora’a ‘utuafare fetii, ma te tauturuhia’tu e te ‘Āpo’ora’ahau no Porinetia farani. E ha’apa’arihia te mau ‘ihi mā’imira’a e e fa’aho’ihia te mau ‘ite i roa’a mai i roto i te huira’atira.

E ha’amauhia mai te hō’ē haere’a oriorira’a na roto i te mau fa’anahora’a riirii e te hō’ē pū fariira’a e no te tatarara’a i te mau aura’a i te pae tahatai, o te hanihia e te mau ratere, ia au i te rapera a te UNESCO o te mara’a noa’tu to rātou rahira’a i ni’a i roto i te mau matahiti i mua nei. E fa’arirohia taua vahi ra ei vahi paruruhia, e na te huira’atira iho e hamani atu i te hoho’a no te reira.

No te faufa’a rahi o te reira ‘ōpuara’a-pairati ra e ‘āmuitahi atu e rave rahi mau Fa’aterera’ahau : ta’a-è-atu te Fa’aterera’ahau no te Ta’ere, no te ‘Āparaura’a e no te ‘Arutaimareva, te vai ato’a ra to te Fa’ahotura’a i te Fa’a’āpura’a e no te Rima ‘Ī, no te Fariira’a ratere, no te Ha’amahutara’a i te Fa’arava’ira’a faufa’a, no te Fa’arava’ira’a faufa’a ninamu, no te ‘Ōhipa, no te Ha’apiira’a e no te Ha’apiira’a Teitei, no te Feia ‘Āpi e no te mau Tū’aro, no te Fa’anahora’a ha’amaita’ira’a fenua e no te Taura ‘Ōire, no te ‘Ihi mā’imira’a, o te ‘āmui atu i roto i taua tareni faufa’a rahi no te tau e ti’a i te vaira’a.

Compte rendu du conseil des ministres du 28 septembre  28/09/2016

Projet de mise en place d’un Observatoire Géodésique Fondamental à Papenoo

Le Président du Pays, ministre des Postes et télécommunications, a présenté une communication en Conseil des ministres, portant sur le projet de mise en place d’un Observatoire Géodésique Fondamental (OGF) par le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) à Papenoo.

Suite à des études de faisabilité démarrées en 2016, une mission du CNES a réalisé une première qualification du site retenu en avril dernier, celui de Tahiti Nui Télécommunications (TNT).

Le réseau d’Observatoires Géodésiques Fondamentaux en cours de réalisation au niveau mondial doit être constitué de sites d’observation de géodésie s’appuyant chacun sur plusieurs technologies différentes d’observation.

Un Observatoire Géodésique Fondamental, bien que grandement automatisé, requiert le personnel nécessaire à assurer les observations en continu, si possible 24 h sur 24 et 7 jours par semaine.

Le site de TNT devrait être retenu pour la mise en place d’un site OGF en Polynésie française et l’installation des différents instruments d’observation. Les travaux d’infrastructure devraient être réalisés en 2017. Il est prévu qu’ils durent douze mois, pour un montant prévisionnel de 200 millions Fcfp.

À l’issue de ces travaux, la durée d’exploitation de la station est estimée à 20 ans et les revenus pour TNT estimés entre 1,5 et 1,8 milliard Fcfp sur cette période. Ce projet illustre le choix des orientations de Tahiti Nui Telecom visant à développer un domaine d’activité stratégique, autour de l’hébergement d’infrastructures satellitaires.



Soutien au Centre d’Accompagnement en Gestion - CAGEST

Depuis sa création, l’association Centre d’Accompagnement en Gestion - CAGEST apporte son soutien aux petites entreprises par un accompagnement et une initiation aux principaux outils numériques de gestion et méthodes d’organisation ainsi qu’au e-business, sur Tahiti et les archipels.

L’objectif du CAGEST est de responsabiliser et rendre autonome le chef d’entreprise dans ses principaux devoirs de gestion de comptabilité, d’obligations déclaratives fiscales et sociales pour augmenter sa chance de réussite et de le préserver au mieux des difficultés financières. Pour cette année, le Conseil des ministres a validé l’allocation d’une subvention d’un montant de 8 millions Fcfp pour le bon fonctionnement du CAGEST.



Constitution des pôles locaux de développement touristique (PLDT)

Le ministre du Tourisme a présenté en Conseil des ministres les travaux de restructuration de la gouvernance du développement du tourisme, initiés en décembre 2015 avec le cabinet d’ingénierie Archipelagoes, pour mettre en place des Pôles Locaux de Développement Touristique (PLDT). Ces PLDT sont des instances locales de concertation entre les pouvoirs publics (Polynésie française, communes, CCISM, services du Pays), les professionnels du secteur du tourisme et sont force de propositions pour la structuration de l’offre et la création de produits touristiques à un échelon local (île, archipel). Après 4 mois de rencontres et d’ateliers dans 8 îles (Nuku Hiva, Hiva Oa, Rangiroa, Fakarava, Moorea, Huahine, Raiatea et Bora Bora) et 164 entretiens avec des professionnels, des élus, et des responsables d’associations locales, 75% des acteurs rencontrés souhaitent la création de Pôles Locaux de Développement Touristique (PLDT). Ils se sont tous déclarés favorables à participer à cette nouvelle dynamique.

Ces acteurs locaux du tourisme, les communes et le ministère du tourisme s’accordent à dire que pour prévoir un développement touristique sur l’ensemble de notre Pays, il faut, d’une part, permettre une implication coordonnée des communes et des acteurs locaux, un lien direct avec les prises de décisions publiques du Pays, et, d’autre part, construire peu à peu une vision claire, partagée, cohérente du développement de chaque île et de l’ensemble du territoire. En outre, plus de 40% des actions préconisées par la stratégie dépendent directement de la capacité à les déployer et les porter localement.

Ces PLDT seront des associations locales aux statuts et fonctionnements similaires, avec des objectifs et des ressources définis en concertation. Le gouvernement a également acté que sous l’égide du ministère du Tourisme, une équipe d’animation et de coordination, mobile et réactive, au sein d’une agence dédiée uniquement à la structuration touristique (action n° 106), l’Agence Polynésienne d’Action Touristique, (APAT) sera créée au premier trimestre 2017. Cette structure accompagnera la création, au premier semestre 2017, de huit premiers pôles, qui pourraient passer à une quinzaine, en fonction des résultats, à l’horizon 2020.

L’APAT accompagnera, dès le premier trimestre 2017, les communautés touristiques locales sur des aspects d’organisation et de coordination, sur des programmes de formation, de constitution de banques de données fiables, et de mise à niveau progressive des capacités d’accueil et d’informations des visiteurs dans chaque île concernée. La recomposition, progressive, de la structuration, en impliquant pleinement les acteurs locaux dans la gouvernance, doit permettre de répondre à différentes problématiques. Les PLDT seront invités à élaborer leurs propres schémas locaux d’organisation touristique (SLOT), et de préciser les carences et les urgences - formation, signalétique, équipements, entretien et gestion des sites touristiques, dispositifs d’accueil et de diffusion de l’information (SADI), démarches qualité - selon un cadre et des méthodes portées par le Pays, dans un souci de cohésion et de cohérence.

Durant ce dernier trimestre, les élus et les acteurs des îles concernées vont être rassemblés afin d’officialiser les premiers PLDT, dont un sera symboliquement créé le 27 septembre prochain, lors de la journée mondiale du tourisme.


Attribution de subvention de fonctionnement aux associations sportives et de jeunesse

Afin d’aider les associations à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année, des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement.
Une commission du Centre national de développement du sport de Polynésie française, ou CNDS, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement sportif, est chargé d’émettre un avis, en fonction de critères objectifs, sur les demandes de subventions des associations sportives. Pour les associations de jeunesse, une commission similaire est également en place : la Commission territoriale de la jeunesse et de l’éducation populaire ou CTJEP, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement de jeunesse.
La décision finale d’octroi des subventions relève, in fine, du Conseil des ministres, après avis de la Commission de contrôle financier et budgétaire pour les subventions supérieures à 500 000 Fcfp.
Le Conseil des ministres a ainsi étudié 17 subventions en faveur d’associations sportives et a validé un montant global de près de 4 millions Fcfp pour le financement de leurs activités générales. Quelques 180 dossiers de subventions doivent encore faire l’objet d’un passage en Conseil des ministres d’ici la fin de l’année.


Brevet professionnel polynésien d’éducateur sportif : création et organisation de la mention « va’a »

La délibération du 14 octobre 1999 modifiée, prévoit, notamment, que l’encadrement contre rémunération d’une activité physique et sportive est conditionné par la détention d’un diplôme figurant sur une liste d’homologation. Afin de pallier aux difficultés de mise en œuvre, en Polynésie française, de la filière des diplômes professionnels délivrés par l’Etat pour encadrer les activités physiques et sportives, le Pays a créé, par un arrêté du 19 mars 2015, le brevet professionnel polynésien d’éducateur sportif, ou B.P.P.E.S.

Ce diplôme confère à son titulaire l’aptitude et la qualification générale à encadrer, à titre professionnel, en autonomie et auprès du tout public, une activité à finalité éducative, dans le domaine des activités physiques et sportives. Il est délivré au titre d’une mention relative à un champ disciplinaire. Ainsi, après la mention « basket-ball », créée par un arrêté du 3 mars dernier, il a été proposé de créer la mention "va’a" de ce brevet, élaborée à la demande de la Fédération tahitienne de va’a, délégataire de service public.

L’arrêté précise les exigences préalables à l'entrée en formation, les conditions pour accéder à l'examen, les exigences minimales à la mise en situation pédagogique et les dispenses et les équivalences pour obtenir le diplôme. Conformément aux dispositions réglementaires en vigueur, le projet d’arrêté a été présenté, au préalable, aux partenaires sociaux, pour avis, le 18 août dernier.


Schéma directeur des équipements sportifs et socio-éducatifs

En février dernier, le Conseil des ministres a validé la mission proposée par la ministre chargée des sports, relative à la réalisation d’un schéma directeur des équipements sportifs et socio-éducatifs. La réalisation d’un équipement sportif n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’offrir un service à la population.
Les équipements sportifs, espaces et sites de pratiques ont des implications fortes dans les domaines les plus variés : sport, loisirs, tourisme, enseignement, insertion, cohésion sociale, économie, santé ou encore aménagement du territoire. Ils sont essentiels pour le développement du sport et ont une incidence directe sur la qualité des pratiques et leur gestion.
Leur construction, mise aux normes, rénovation, entretien et exploitation demandent souvent de lourds moyens financiers. Toutes les décisions les concernant doivent être objectivées ou inscrites dans une logique de planification maîtrisée. En Polynésie française, plusieurs catégories d’acteurs publics se partagent la compétence « sport » : le Pays, les communes, le mouvement sportif et le secteur privé et commercial.
Tous ces acteurs sont animés par un objectif commun : mieux répondre aux besoins de la population et des sportifs. Mais leurs démarches et leurs stratégies ne sont pas toujours cohérentes, ni leurs actions concertées, même si elles demeurent le plus souvent convergentes. Un développement de la pratique sportive, soucieux des objectifs d’aménagement du territoire et de développement durable, de l’optimisation de l’utilisation des fonds publics, de la satisfaction de la population et d’une pleine utilisation des installations, s’appuie nécessairement sur une cohérence entre les actions des différents acteurs, les objectifs des politiques sportives, et l’offre d’équipements.
Cette recherche de convergence nécessite que chacun des acteurs rende lisible sa stratégie qui se traduit, dans le domaine des équipements sportifs, par l’élaboration d’un schéma directeur des équipements sportifs qui constitue un outil d’aide à la décision, permettant ainsi d’éviter que les choix soient opérés sur la seule base d’intuitions ou de perceptions non objectivées.
Pour ce faire, le ministère de l’Education et de l’enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports a missionné deux experts de métropole, chargés de faire une évaluation des équipements sportifs et de jeunesse en Polynésie, avec pour finalité la réalisation d’un schéma directeur des équipements sportifs et socio-éducatifs pour les vingt années à venir.
La mission a été programmée en trois phases :
- Phase 1 : établir un diagnostic de l’existant et recueillir les besoins de la Polynésie sur Tahiti et Moorea (21 février au 5 mars 2016),
- Phase 2 : établir le diagnostic de l’existant et recueillir les besoins de la Polynésie dans les différents archipels, faire des propositions et accompagner la Polynésie à la prise de décision (1er au 15 octobre 2016),
- Phase 3 : établissement des programmes avec un bureau d'études spécialisé (fin 2016 et 1er trimestre 2017).

La seconde phase, qui se déroulera du 1er au 15 octobre, permettra de compléter la phase 1 avec notamment un passage dans les îles (Raiatea, Rangiroa et Rimatara), afin d’apporter expertise et conseils en termes d’équipements sportifs adaptés aux besoins des archipels. Lors de cette seconde venue, une approche de formation viendra bonifier cette dynamique avec la mise en place d’un colloque sur trois demi-journées, sur le thème de l’« Aménagement sportif des territoires de la Polynésie française, programmation et conception des espaces sportifs », et d’une réunion d’information proposée dans chacune des îles visitées.
L’objectif de la réalisation de ce schéma directeur des équipements sportifs et de jeunesse est le développement de la pratique physique et sportive pour le plus grand nombre, afin de proposer des solutions aux problèmes sociétaux, et également de disposer des infrastructures permettant l’accueil de grandes manifestations sportives internationales comme les championnats du monde par exemple.


Taputapuatea : orientations stratégiques et objectifs pour mener à bien les projets de réhabilitation, de préservation, de mise en valeur et de promotion du site

Dans quelques mois, l’UNESCO examinera la candidature du paysage culturel de Taputapuātea-i-Ōpōa au patrimoine mondial de l’humanité. C’est dans la perspective d’un éventuel succès que ce site patrimonial majeur de la Polynésie française est au cœur d’un grand projet de réhabilitation, d’aménagement et de valorisation du territoire.
Il s’agit en effet de concilier la nécessaire préservation et la transmission de ce patrimoine exceptionnel avec un développement socio-économique durable, dont les retombées profiteront directement aux habitants.
La réponse à ce défi réside dans la recherche d’un tourisme équitable et responsable, qui permettra :
- de préserver le cadre de vie des habitants, avec les réalités, les valeurs et l’esprit des lieux de Taputapuātea ;
- de générer de la richesse économique et de l’emploi durable, en conservant les modes de faire traditionnels ;
- de procurer à la Polynésie française un atout décisif dans le positionnement touristique à l’international ;
- et enfin, par la réappropriation d’une composante unique du patrimoine polynésien, de susciter un sentiment de fierté dans le cœur des populations, comme légataires, gestionnaires et bénéficiaires de ce trésor de l’humanité.
Pour parvenir à ces objectifs, les acteurs impliqués dans le site de Taputapuātea devront s’engager à :
- construire une offre pour les visiteurs qui permette de découvrir et comprendre le territoire, où les habitants joueront un rôle déterminant (formation de guides locaux, logement chez l’habitant, dégustation de produits et transports) ;
- promouvoir l’artisanat par la formation et la création de produits de vente dans les lieux d’accueil des touristes ;
- miser sur l’agriculture biologique et une pêche respectueuse de la ressource ;
- et de façon générale, privilégier l’emploi local.
Ainsi, la création d’entreprises, la mise en place de structures de formation, le développement d’hébergements familiaux auront le soutien du gouvernement de la Polynésie française. La recherche scientifique sur la zone sera consolidée et les connaissances acquises restituées à la population.
Parallèlement, un parcours de visite doté d’aménagements légers et un centre d’accueil et d’interprétation sur le littoral seront à disposition des visiteurs, dont le nombre, si le label de l’Unesco était obtenu, devrait s’accroître très sensiblement dans les prochaines années. Cet ensemble de mesures devrait se concrétiser sous la forme juridique d’une zone de site protégé et de son plan de gestion, qui sera élaboré en concertation étroite avec la population.
Un tel projet-pilote nécessite une mobilisation de nombreux départements ministériels : outre le ministère de la Culture, de la communication et de l'environnement, ceux chargés du développement de l'agriculture et de l'artisanat, du tourisme, de la relance économique, de l'économie bleue, du travail, de l'éducation et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, de l'aménagement et de l'urbanisme, de la recherche, seront directement impliqués dans une démarche interministérielle de longue haleine.


La ministre de l’Education reçoit la présidente de la commission de l’éducation de l'assemblée  22/09/2016

La ministre de l’Education reçoit la présidente de la commission de l’éducation de l'assemblée
La ministre de l'Education et de l'enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports, Nicole Sanquer-Fareata a reçu, jeudi matin, la présidente de la commission de l'éducation, de l';enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports de l'assemblée de la Polynésie française, Isabelle Sachet. Les représentants à l’Assemblée, Joseph Ah-Sha, Rudolph Jordan, Félix Faatau et Béatrix Lucas, étaient également présents pour la suite de cette matinée d’échanges, avec une visite à la Direction générale de l'éducation et des enseignements (DGEE), à Pirae. Les membres de cette commission ont pu ainsi rencontrer les agents de la DGEE, lesquels ont apprécié cette marque d'attention et d'intérêt des élus de l'Assemblée. Les membres de la commission ont également pu s’entretenir avec les personnels du studio multimédias, de la mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS), ou encore du bureau d'accueil des parents. Cette visite s'inscrit dans une volonté commune de partenariat entre les services du ministère en charge de l'éducation et les élus de l'Assemblée.

Te mau Fa’aotira’a a te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau, mahana toru 14 no Tetepa 2016  14/09/2016

Paturu faufa’a monira’a i te fa’anahora’a fa’a’orera’a tute no te Fenua nei

Te hoho’a papa no te fa’ahotura’a o tei vauvauhia i roto i te putuputura’a ha’amanara’a pu’eparau, te fa’ata’a ra ia i te ho’e tauturu fa’arahihia no te mau rave’a fariihia e te mau mana o te hau no ni’a i te fa’a’orera’a tute, i te taime, e te mau rave’a fa’ahotura’a a te mau taiete ‘ohipa, nati ti’ahia i ni’a i to ratou ti’ara’a ‘aufau tute, ua hi’o fa’ahouhia.

No reira, te mara’ara’a tamau o te mau moni tute o mai o tei ‘iteahia i rotopu i te 2014 e 2015, no te tuto tute vai tamau, no te tute ihoa ra i ni’a i te mau totaiete, o tei fa’a’ite mai e, e nehenehe i teie mahana, ia hi’o autanohia te reira noa a mau rave’a fa’ahotura’a na roto i te fa’a’orera’a tute. No reira, ua vauvau mai te Mono-Peretiteni i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te tahi parau fa’aarara’a no te fa’a’ite mai e te vaira i teie nei ta te Haufenua mau rave’a maitata’i atu a no te tauturu i te fa’ahotura’a unuma na roto i te fa’anahora’a no te fa’a’orera’a tute a te Fenua nei.

No te reira tumu, ua ani mai te Mono-Peretiteni ti’a’au i te mau Faufa’a moni :

1. Ia fariihia te ha’amara’ara’a i te mau vehirata ‘afata terera’a faufa’a fa’ata’ahia no te mau tuha’a faufa’a moni tute no te fa’a’orera’a tute hau atu i te + 600 mirioni toata farane no te ha’amara’a mai te 3 miria toata farane o tei tapa’ohia i roto i te ‘afata terera’a faufa’a no 2016 i ni’a i te 3,6 miria toata i roto noara’a ra i te ‘afata terera’a faufa’a metua no 2017 ;
2. Ia ani i te Fa’aterehau ti’a’au i te Ha’amahutara’a fa’arava’ira’a faufa’a ia ha’aputuputu mai teie nei e tae atu i te hope’a no teie nei matahiti i te tomite tuatapapa i te mau fariira’a tute no te fa’ati’a i te fa’a’orera’a tute a taua mau ‘opuara’a fa’ahotura’a ra.


Tapiho’ora’a i te faraoa ota titona maru paruruhia

Na roto i te piira’a matete no te faraoa ota paruruhia na roto i te pute hau atu i te 2 kiro o tei taratarahia i te 18 no tiurai i ma’iri a’e nei, ua fa’aoti te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ia ha’amauhia te tapiho’ora’a o te faraoa ota i ni’a papa no te mau moniho’o fa’aturehia mai teie i muri nei :

- 19,30 toata farane/kg na te ta’ato’ara’a o te feia ‘eu faraoa no Porinetia farani
- 19,30 toata farane/kg na te tahi è atu feia e fa’a’ohipa ra e aore ra o te ho’o fa’ahou atura no te mau motu i rapae è atu ia Tahiti e o Moorea
- 19,30 toata farane/kg na te mau pahi e ha’a ra i te tapura ‘ohipa tapiho’ora’a piihia « ho’ora’a taime vata »
- 23,30 toata farane/kg no te mau ho’o fa’ahoura’a atu « taime vata » e aore ra no te mau tapio’ora’a na roto i te mau motu

Te fa’aha’amana’ohia’tu nei e taua faraoa ota ra titona maru no roto mai i te piira’a matete ua fa’ata’a noahia ia no te hamanira’a i te mau faraoa hopue e mea fa’aturehia to ratou mau moniho’o e te fa’aotira’a mana no te 8 no tiurai 1996.


Te ‘opuara’a no te reforomatio i te fa’aturera’a i te tuha’a no te fa’a’apura’a poe parau o te vauvauhia i mua nei i roto i te AMTM (CESC)

Te fa’a’apura’a poe parau o te ho’e ia tuha’a no te taviri o te fa’arava’ira’a faufa’a a te Fenua nei. Piri i te 3 000mau ti’ara’a ‘ohipa e e 80% no te mau tapiho’ora’a na te ara, te reira te tuha’a punavai faufa’a matamua roa no te mau tapiho’ora’a na te ara i te mau hotu faufa’a moana. Teie ra, ua topa ato’a mai taua punavai faufa’a ra i roto i te tafifi a rave rahi mau matahiti i teie nei. I roto e 25 rahira’a matahiti, ua vavahihia te ho’o o te poe i roto e10 tuha’a are’a i taua noa ato’a ra taime, ua tata’i 25 ia te hotura’a.

I roto i taua ti’ara’a mara’e’e ra, piri i te 1 i ni’a i te 3 o te mau fa’a’apura’a o tei fa’aea i ta ratou mau tareni i roto i na matahiti e 8 i ma’iri. Ua ha’amata mai te tahi mau tairoto no te mau motu aruaru fa’a’apura’a poe parau i te fa’a’aite mai i te mau tapa’o fifi no te iho natura o tei fa’atupu mai i te itira’a te mau haruharura’a, ua rahi te mau parau i te pohepohe e ua topa i raro te faito maita’ira’a o te mau poe. E te hope’a roa ra’a, ‘aita e ‘ite mara’a fa’ahouhia ra te hotura’a e hau atu i te reira, o te mau fa’a’apura’a ana’e o tei fa’a’ite manahia mai, o te tai’o maitehia ra.

I teie nei, ua ha’amauhia te fa’aturera’a no taua faufa’a ra, i ni’a e 5 fa’aotira’a mana o te fa’ature ra i te mau titaura’a no te hotura’a e no te tapiho’ora’a i te mau hotu poe niuhia i ni’a i te mau fa’aturera’a no te maita’ira’a roa fa’a’itehia mai na roto i te hi’opo’ara’a a te hau. Ua ‘itehia mai, e ‘aita te reira fa’anahora’a i riro ei rave’a no te ha’amara’a fa’ahoura’a mai i te hotu poe parau, e ‘aita ato’a ho’i te reira i riro ei parurura’a i te vai naturara’a o te mau tairoto. No reira, ua fa’aoti ‘amui te mau pae ato’a, te Fa’aterera’ahau no te Fa’arava’ira’a faufa’a ninamu e te feia fa’a’apu parau e mea faufa’a ia reforomatiohia.

E pahono te fa’aturera’a ‘api e 4 mau titaura’a tumu :

Ø ha’amaura’a i te mau mauha’a no te fa’atanotanora’a i te hotu no te ha’amara’ara’a na roto atu i te ti’ara’a hotu puai o tei ‘ore i roa’a i te ti’a’au maita’ihia mai i roto i te ho’e fa’anahora’a hotu fa’ata’a maita’ihia e no te faito maita’i ;
Ø te ha’apapura’a i te ho’i fa’ahoura’a i te mau ti’a toro’a ‘aravihi hina’aro maotihia no te maita’i o te tapiho’ora’a ;
Ø te fa’atere’au maita’ira’a i te mau tapura ‘ohipa a te tapiho’o no te « nucléus » e te tapiho’o mauha’a rii no te ha’apuai i te fa’atupura’a i taua tuha’a ra e te fa’atupura’a ia mahere faito maita’i te mau hotu poe i roto i te tapiho’ora’a ;
Ø te ha’amaura’a i te ho’e arata’ira’a no te fa’ahotura’a e ti’a i te vaira’a e i te ho’e huru fa’aterera’a ‘api na roto i te ha’amaura’a mai i te mau tomite no te ti’a’aura’a ‘operepere au maitehia na te mau vahi ato’a e i te ho’e tomite no te fa’a’apura’a poe parau.

E vauvau mai i mua nei te Fa’aterehau no te Fa’arava’ira’a ninamu i taua ‘opuara’a ra no te reforomatiora’a fa’aturehia no te tuha’a no te fa’a’apura’a poe parau i mua i te mau ti’a ma’itihia o te AMTM (CESC) hou a’e a tu’u atu ai i te reira i mua i te hi’opo’ara’a a te ‘Apo’ora’arahi no Porinetia farani no te fa’a’ohipara’a fa’aauhia no te ‘omuara’a no 2017.


Tauturu no te tavirira’a i te hoho’a « Gauguin »

Ua pahono te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te anira’a a te taiete « SARL Filmn’ Tahiti », na’na e fa’atere i te tavirira’a i te hoho’a na ni’a i te i’oa o te « SARL Move Movie » no te hoho’a teata ra « Gauguin », no te fa’anahora’a i te mau mauha’a e te mau materia, na roto i te mau fa’aturera’a a te fa’aotira’a mana no te 8 no tiunu 2000 o te fa’ata’a ra ho’e ‘afata tauturu no te tavirira’a hoho’a teata i Porinetia farani nei.

Efa’atupu ato’a te fa’atupura’a i taua ‘opuara’a ra i te topatopa i roto i te fa’arava’ira’a faufa’a, i te pae ihoa no te nohora’a, no te fare tama’ara’a, no te tapiho’ora’a e no te utara’a na ni’a i te fenua. E faufa’a rahi o te roa’a mai manuia noa’tu te tavirira’a i taua hoho’a teata ra, i te pae no te fa’ahotura’a ti’ara’a toro’a no te tavirira’a hoho’a teata i te fenua nei, e i ni’a ato’a i te hanira’ahia e taviri i te hoho’a i Porinetia farani nei.


Ho’ora’a mai i te ho’e Pu fare puhapara’a tau poto i Teroma

Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te horo’ara’a i te ho’e tauturu moni no te fa’ahotura’a na te OPH (Pu Porinetia no te Nohora’a) no te ho’ora’a mai ho’e Pu fare nohora’a e vai i Teroma, i Fa’a’a, no te fa’a’ohipara’a’tu ia’na ei « nohora’a pu’etau poto ».

E fa’ata’ahia taua mau nohora’a ra no te farii atu i te mau ‘utuafare fetii no roto mai i te mau tareni no te Fa’a’apira’a i te mau Nohora’a Reporepo (FNR=RHI) no te mau aroa i tapurahia e te mea ru roa a’e. E riro atoa taua pu fare ra ei pahonora’a no te mau ‘utuafare fetii i roto i te mau ti’ara’a fifi ru rahi roa.

No te fa’atano i te rahira’a tino e nehenehe i taua pu ra e farii mai, e ravehia te tahi mau tapura ‘ohipa tata’ira’a ia roa’a mai ‘oia o te nehenehe e horo’a mai, mai te 12 e tae atu 16 mau nohora’a.

Te moni ho’o, tei ni’a ia i te 380 mirioni toata farane, o te amohia 100% e te Haufenua.


Fa’anahora’a i te mau tahua ha’utira’a i Puna Nui e Puna Iti

Ua hina’aro te Haufenua e horo’a i ta’na turu i roto i te ha’amaita’ira’a i te mau area matie e te mau area no te mau ha’utira’a i roto i te mau pu nohora’a totiare no te fa’ahotu i te i orara’a ‘amui i roto i te ‘oa’oa e no te ha’amaita’i atu a no te pu’etau e ti’a i te vaira’a no te orara’a o te mau fatu nohora’a a te OPH. No te reira hi’ora’a i ani ai te Haufenua e ia fa’atupuhia te tahi area no te orara’a ‘amui i ni’a i te mau ‘Aivi no Punaauia i roto i te Pu Nohora’a Totiare Puna Nui e Puna Iti

E ‘amui teie ‘opuara’a i te mau patura’a i muri nei :

- Ho’e pote’e, oia ho’i, ho’e fare ‘apapara’a e e 2 haumitira’a ;
- Ho’e tahua tu’aro (mao’ara’a popo i roto i te ‘été e pa’ira’a popo) ;
- Ho’e area ha’utira’a na te mau tamarii na’ina’i ;
- Ho’e area hahaerera’a no te haerera’a’tu i roto i te mau area fa’a’ana’anataera’a rau ato’a ;
- Te fa’anahora’a i te mau poro ateatea ei mau area matie ;
- Te hamanira’a i te mau ‘aua parurura’a ;
- Te ha’amaura’a i te mau materia taura ‘oire ( mau parahi roroa, mau vaira’a pehu) ;
- Ho’e pu putura’a i te mau pape viivii o te mau haumitira’a, no te fa’atoro atu i te reira i roto i te pu titi’ara’a pape viivii e vaira.

E fa’atere’au maitehia te reira tapura ‘ohipa e te Fa’aterera’ahau ti’a’au i te Feia ‘Api e te mau Tu’aro, na roto i te IJISPF, e te Fa’aterera’ahau ti’a’au i te Nohora’a e te fa’a’apira’a i te taura ‘Oire, te porotita o te ‘Oire, na roto i te OPH, no te fa’atupura’a i te ta’ato’ara’a no taua ‘opuara’a ra. No te reira, ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te ho’e tauturu moni i ni’a i te faito e 30,6 mirioni toata farane no te paturu faufa’a monira’a i taua fa’anahora’a ra o tei tohuhia e oti mai i roto e 3 ‘ava’e.


Ha’amanara’a i te fa’aotira’a mana no te fa’a’ohipa i te i te fa’anahora’a no te fa’ao mai i te mau Taiete Unuma no te Nohora’a Totiare (TUNT=OLSP)

I te ‘ava’e tiurai 2016 iho nei, ua ha’amana to te ‘Āpo’ora’arahi no Porinetia farani i te tu’ura’a mana’o a te ‘Āpo’ora’ahau no te ha’amau i te ho’e fa’anahora’a no te fa’aitoito i te fa’anahora’a fa’atiani i te mau ‘ona unuma o te hina’aro ra e tapiri mai i piha’iiho i te Haufenua e ‘ohipa ai, no te ha’amara’ara’a i te faito no te ma nohora’a totiare, no te mau ‘utuafare ihoa ra a tahi ra a fa’aea mai ai e no te mau ‘utuafare e ani ra i te nohora’a e tei raro mai ta rātou mau moni o mai i te faito e 4 a’e moni tahua SMIG.

Te pu’etau hope’a no te ha’apararira’a i taua ture ‘Āi’a ra, ua hope ia, ua ha’amana ia te ‘Āpo’ora’a a te mau Fa’aterehau i teie iho nei mahana, i te fa’aotira’a mana no te fa’a’ohipara’a i taua ture ra o tei riro i teie nei ei ture mana e au ia fa’a’ōhipahia.

Ei fa’aha’amana’ora’a, e nehenehe teie ture e fa’a’ōhipa i te mau tapura ‘ōhipa fa’ata’ahia no te nohora’a e to ratou mau paturura’a faufa’a moni e nehenehe ia e amohia na roto i te fa’anahora’a a te Haunui no te fa’a’orera’a tute no te nohora’a totiare Aramoana (LOEDEOM). Hau atu i te reira, e tauturu ato’ahia te reira mau ‘ōpuara’a e te Haufenua, i ni’a i te faito raro roa e 20% no te moniho’o o te patura’a.

E riro mai te reira mau tauturu a te Haufenua mai te huru ra no te fa’anahora’a tumu ‘ōhipa fenua, no te ha’amaura’a i te hō’ē tute fa’atianira’a na roto i te fa’a’orera’a tute, e aore a ra, i te ho’e tauturu moni ti’a mai te mea e rava’i i te ‘afata terera’a faufa’a.

I teie mahana, e piti tau ‘ona unuma o tei roa’a ta raua parau fa’ati’a i ni’a i te ti’ara’a OLS unuma e o te ‘ōpua ra e patu e 330 rahira’a nohora’a mai teie nei e tae noa’tu e 3 matahiti no te ho’e ha’amau’ara’a ‘amui e 8 miria toata farane.

E mea rahi atu a te mau ‘ona unuma o tei fa’a’ite a‘e na mai i te ‘Āpo’ora’ahau i to rātou ‘ana’anatae no taua fa’anahora’a fa’atiani ra o te pahono i te hia’aira’a mau i te pae no te horo’ara’a i te mau nohora’a no to tātou huira’atira.


Tuatapapara’a no te ho’e tamaru tu’aro i Hitia’a

Ua fa’aoti te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a ho’e tauturu moni no te fa’ahotura’a na te Pu no te Feia ‘Api e no te mau Tu’aro no Porinetia farani (PATPF=IJSPF) no te ‘aufau monira’a i te tapura ‘ohipa « Mau tuatapapara’a no te hamani i te ho’e pu tu’aro rau no Hitia’a », e te reira, na roto i te Fa’aaura’a no te mau ‘Opuara’a numera 2 (2015-2020).

‘Oia ma, te vai maoti mau ra te hina’aro o te Haufenua no te horo’a na te pae’au Hitia’a o te Ra i te ho’e pu tu’aro o te nehenehe e farii e rave rahi mau ha’utira’a tu’aro, mai te tu’era’a popo, te ma’ona, te tirira’a popo, te mao’ara’a popo i roto i te ‘ete, te pa’ira’a popo, e te futsal. E patuhia taua pu tu’aro ra i piha’iiho noa iho i te Fare Ha’apiira’a Pirituarua no Hitia’a, ia nehenehe ato’a ia hotu mai te tu’aro ha’apiira’a. Te ho’o no taua mau tuatapapara’a no taua tapura ‘ohipa ra, ua tohuhia ia i ni’a i te faito e 28,4 mirioni toata farane TTC, tuhahia i roto e piti tuha’a ‘aifaito maita’i e 50% i rotopu i te Haufenua e te Haunui, no te faito 12,6 mirioni toata farane, e te ho’e tuha’a hau (TVA 13%) no te faito e 3,2 mirioni toata farane o te amohia e te Haufenua.


Fa’aaura’a ‘ahuru matahiti Haunui-Haufenua no ni’a i te Ha’apiira’a

Te fa’aaura’a ‘ahuru matahiti Haunui-Haufenua no ni’a i te Ha’apiira’a, e hope ia i teie matahiti 2017. Te fa’ata’a ra te ‘opuara’aa no te fa’aaura’a o tei hi’opo’ahia i roto i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, e ha’amau i te mau fa’aturera’a ‘api no te autaipera’a niuhia i ni’a i te mau aura’a piriha’o a’e i te pae no te tau’aparaura’a no te ti’a’aura’a, te ti’a’aura’a i te mau rave’a e te mau arata’ira’a no te ha’apiira’a i Porinetia farani nei.

Ia au i te Ture ‘Arata’i no te Ha’apiira’a o tei fa’a’ohipahia i te ‘ava’e tiurai 2016, e fa’atumuhia te ha’afaufa’ara’a i ni’a i te ha’amaita’ira’a i te fa’a’ohipara’a i te rorouira i roto i te fare ha’apiira’a, te mau fare ha’apiira’a pirituarua e te mau fare ha’apiira’a tuarua, ma te ha’amau ihoa ra i te ho’e tomite teitei no te pairatira’a i te ha’apiira’a peretitenihia e te Fa’aterehau no te Ha’apiira’a.

Te ‘operepere aumaitera’a i te mau mana Haunui-Haufenua no te mau ti’ara’a e te mau parau tu’ite haunui, noa’tu a e tape’a noahia mai te mau arata’ira’a tahito, e fa’atupuhia’tu te reira ia au i te mau fa’aaura’a tu’urimahia i rotopu i te Mono-Fa’atere haunui no te ha’apiira’a e o Porinetia farani. No ni’a i te pairatira’a e te ha’afaufa’ara’a i te fa’anahora’a no te ha’apiira’a, te fa’ata’a ra te ture, i te tahi noa hi’ora’a, te fa’a’ohipara’a i te tahi ‘amuitahira’a no te mau tomitera hi’opo’a no te ha’apiira’a haunui e te mau tomitera hi’opo’a anavaharau, o te fa’ata’ahia no te mataarara’a ia fa’aturahia te mau tapura ‘ohipa i roto i te tuha’a 3 no te mau tumu parau e ha’apiihia ma te arata’ira’a ta’a-è maoti mau.

Hau atu i te reira, i te pae no te mau punavai tino ‘ohipa, te mau fa’aturera’a no te tihepura’a mai, no te fa’ata’ara’a mai, no te tonora’a e aore ra no te hopera’a te manara’a no te fa’aaura’a no te 4 no ‘eperera 2007, ua rave fa’ahouhia mai te rahira’a o ratou. No ni’a i te tuha’a a te Haunui i roto i te mau tuto o tei amo noahia mai na e Porinetia farani i te pae no te ha’apiira’a, te fa’ata’a ra te ‘opuara’a no te fa’aaura’a i te mea e ‘aita e paturura’a tumu, e ‘amui mai te Haunui i roto i te amora’a i taua mau ha’amau’ara’a ra no te terera’a ‘ohipa roto (te ‘aufaura’a i te mau rave ‘ohipa a te Haunui o tei tu’uhia mai e fa’a’ohipa, te mau utara’a i te mau tamarii haere ha’apiira’a…) e aore a ia, te mau ha’amau’ara’a no te fa’ahotura’a (te mau pu rarahi).

Te fa’ata’a ra te ture e ia ha’amanahia te reira i te 1 no tenuare 2017, no te ho’e maorora’a 10 matahiti. Te fa’ata’a ato’a ra ‘oia, e ia ha’amau ato’ahia te ho’e tomite hi’opo’a i te fa’a’ohipara’a i taua fa’aaura’a ra. Taua tomite ra, peretiteni ti’apitihia e te Tomitera Teitei i Porinetia farani e te Peretiteni no Porinetia farani, e nehenehe ‘oia e titauhia no ni’a i te huru parau ato’a no ni’a i te ha’afaufa’ara’a i te fa’atupura’a i te mau fa ha’amauhia e te Ture ‘Arata’i no te Ha’apiira’a a te Fenua.


Tu’aro No te Ora tapurahia i ni’a i te tarena no te mau ta’urua tu’aro

Te ta’urua matahiti, ha’amauhia i te 2011 ra, e te ‘Afata Turu Uta’a, piihia « Tu’aro no te Ora », e tapurahia ‘oia mai teie atu nei i ni’a i te tarena no te mau ta’urua tu’aro no Porinetia farani.
I roto i na fa’anahora’a e 5 i ma’iri a’e nei (2011 – 2015), ua fa’ata’iruru mai te « Tu’aro No Te Ora » hau atu i te 5 000 rahira’a feia mata’ita’i, te mau tane e te mau vahine, no te mau huru faito matahiti ato’a. Hau atu i te reira, hau i te 15 rahira’a tu’aro o tei tu’uhia’tu i mua ia ratou no te fa’atiani ha’afaufa’a i te mau tapura ‘ohipa fa’a’eta’etara’a tino e tu’aro, e no te mau fa’anahora’a ‘api. E ‘ahu mai te fa’anahora’a no 2016 i te tahi fa’anahora’a ‘api i te pae no te fa’aora’a i roto, na roto i te taera’a mai 1 000 feia ‘api no te mau aroa fariiroahia a’e tapa’ohia mai e te Fa’aaura’a no te ‘Oire. No reira, e 2 000 rahira’a ta’ata no te mau tuha’a rau o te farerei i roto i te mahana no te 1 no ‘atopa, i ni’a i te tahua huira’atira no Te Aora’i Tini Hau i Pira’e, mai te hora 9 i te po’ipo’i e tae atu i te hora 6 i te ahiahi.


Feia ‘api e te mau tu’aro : horo’ara’a i te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto

Te fa’a’ohipara’a i te porotita tu’aro a te Fenua nei e turu’i ia i ni’a iho i te huru orara’a ta’atira’a puai, ha’aputuputuhia i roto i te mau ‘amuitahira’a o te fatu ra i te tahi « tomite no te terera’a ‘ohipa na te hau» ma te mau e 3 mau tareni rarahi roa :
- Te fa’ahotura’a i te tu’aro na te ta’ato’ar’a, e aore ra tu’aro ‘amui,
- Te fa’ahotura’a i te tu’aro faito teitei,
- E tae roa mai, i te fa’a’ohipara’a i te mau ha’apiipiira’a na te mau mero e na te feia fa’atere.
No te tauturu i te mau ‘amuitahira’a tu’aro no te fa’atere’au maita’i noara’a i ta ratou mau tapura ‘ohipa ei tareni na te hau, e horo’a te Haufenua e te Haunui, i te mau matahiti ato’a i te mau tauturu faufa’a moni, na roto i te huru no te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto. Ua horo’ahia te mana i roto i te ho’e tomite a te Pu Haunui no te Fa’ahotu i te Tu’aro Porinetia Farani nei, e aore ra PHFT (CNDS), i roto te vaira te mau ti’a no te Fenua, no te Haunui, e no te ‘amuira’a tu’aro, no te horo’ara’a mai i te mana’o, ia au i te mau niu no te mau fa, no ni’a i te mau anira’a tauturu moni a te mau ‘amuitahira’a.
Te fa’aotira’a hope’a no te horo’ara’a i te mau tauturu moni, na te ‘apo’ora’a a te mau Fa’aterehau te reira e horo’a mana, i muri a’e i te horo’ara’a mana’o o te Tomite Hi’opo’a Faufa’a moni e ‘Afata terera’a faufa’a. No reira, ua ha’amana mai nei te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e horo’a i te mau tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto na e to’oono mau ‘amuitahira’a tu’aro (Huira’a popo, Handisport, Tennis, Tennis i ni’a i te ‘iri ‘amura’a, ‘Aura’a e Karaté) no te ho’e faito ‘amui piri i te 20 mirioni toata farane. E piti na ta’atira’a feia ‘api (Arii heiva rau e UTFSCF) o te farii ato’a atu i te ho’e tauturu moni no te terera’a ‘ohipa roto i ni’a i te faito ‘amui 12 mirioni toata farane.

Te fa’a’ite papu nei te ‘Apo’ora’ahau i ‘o nei i to’na mana’o papu no te turu i te mau ta’atira’a tu’aro e na te feia ‘api na roto i te mape’e faufa’a monira’a no te paturu ia tupu ta ratou mau tapura ‘ohipa rau i piha’iiho i te feia ‘api no te Fenua nei.


Fa’a’itera’a i te fa’a’ohipara’a no te fana’ora’a o te ta’ato’ara’a i te fa’anaho ha’amaita’ira’a i te tahora no Ti’apa

Ua vauvau mai te Fa’aterehau no te Patura’a rarahi i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’a mana no ni’a i te fa’a’itera’a i te fa’a’ohipara’a note fana’ora’a o te ta’ato’ara’a i te ha’amaita’ira’a i te tahora no Ti’apa, e vai i te kirometera 20,22, i roto i te ‘Oire no Paea, e te pupura’a i te mau tuha’a fenua e hina’arohia no te fa’atupura’a i taua mau tapura ‘ohipa ra.

Te fa no taua ha’amaita’ira’a ra no te tape’ara’a ia ‘eiaha te pape ia pa’i’uma i rapae’au i to’na ro’i tahera’a ia tupu noa’tu te pape pu’e rarahi, e no te ha’apa’arira’a i te mau hiti tahora, o te nina e 36 mau tapu fenua, no te ho’e ia rahira’a e 4 981 metera tuea.

Te fa’aotira’a mana o tei tu’uhia’tu i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, e tapurahia ia i roto i te fa’anahora’a no te fatura’a mai na roto i te fa’a’orera’a i te ti’ara’a fatura’a fenua o tei fa’aotihia na roto i te fa’aotira’a mana a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau no te 16 no novema i ma’iri a’e nei fa’atauihia, e o te fa’atura ra i te mana’o fa’ati’a o tei tu’uhia mai e te tomitera tuatapapa i te hopera’a te mau tuatapapara’a a te hau o tei ravehia na mai te 18 no tenuare e tae mai i te 3 no fepuare 2016.


Ha’amatara’a i te mau tapura ‘ohipa no te poro ‘ea roro

Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ‘opuara’a (‘afata fa’arava’i 3 no te fa’aaura’a fa’aterera’a ‘ohipa o tei horo’ahia na te Pu Tahiti Nui Ha’amaita’ira’a e Fa’ahotura’a (TNAD) no ni’a i te patura’a i te poro ‘ea roro. Te tu’urimara’a i taua ‘afata fa’arava’ira’a ra, na te reira e horo’a i te mana i roto i te Haufenua no te ha’amata i taua tahua ‘ohipa ra i te ‘ava’e ‘atopa noara’a nei hoa i mua nei ia au i te fa’aarara’a a te Peretiteni no te reira tapura ‘ohipa.

I muri a’e i te ho’e tuha’a o te fa’ao mai i te vavahira’a i te fare utuutura’a ma’i tahito a te nu’u fa’ehau no Jean Prince e tae noa’tu i te mau tuatapapara’a e titauhia no te ha’amata i te mau tapura ‘ohipa, paturu faufa’a monihia e te Haufenua e te Haunui, na roto i te Fa’aaura’a no te mau ‘Opuara’a 2008-2014, no te ho’e faito e 440 mirioni toata farane TTC, te piti o te tuha’a no taua ‘opuara’a ra, te tumu ia no te ‘afata fa’arava’i 3, no ni’a ia i te patura’a i taua tapura ‘ohipa ra o tei matutuhia to’na ho’o i ni’a i te 3,630 miria toata farane. E oti mai i te ‘ava’e ‘atopa 2019.


Fa’atauira’a i te moni huihui no te hi’ora’a i te hapura’a ‘itea ‘orehia no te ma’i ti’atoru 21 i roto i te ‘apapara’a no te mau tapura ‘ohipa hi’opo’ara’a ‘ihi rapa’aura’a ma’i

Te tuatapapara’a ‘itea ‘orehia no te ma’i ti’atoru 21 o te ho’e ia nu’ura’a rahi no te ha’a ‘atu’atura’a i te mau vahine hapu o te nehenehe e ro’ohia e taua huru ma’i ra na roto noa i te ‘iritira’a toto. E fa’aho’ihia taua hi’opo’ara’a ra e te’Afata Turu Uta’a mai te ‘atete 2015 maira.

Ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e fa’aotira’a mana no te fa’ataui i te huihuira’a i taua hi’opo’ara’a pape mero ra i roto i te ‘apapara’a no te mau tapura ‘ohipa iho ‘ihi rapa’aura’a ma’i no te fa’atopa i te ho’o o te ravehia e te Pu Hi’opo’ara’a. Ua matutuhia te hopoi’a tohuhia i ni’a i te 11 mirioni toata farane moni e toe mai i te matahiti na te ‘Afata Turu Uta’a (ATU=CPS) i ni’a i te faito e 350 rahira’a hi’opo’ara’a e ravehia i te matahiti.

Compte rendu du Conseil des ministres du 14 septembre  14/09/2016

Financement du dispositif de défiscalisation locale

Le plan massif d’investissement présenté lors de la précédente session administrative prévoyait un soutien renforcé des moyens consentis par la puissance publique à la défiscalisation dès lors où les capacités d’investissement des entreprises, liées directement à leurs positions fiscales, seraient reconstituées.

Ainsi, l’accroissement modéré des recettes fiscales constaté entre 2014 et 2015 à pression fiscale constante, en particulier s’agissant de l’impôt sur les sociétés, permet aujourd’hui d’envisager plus positivement ces mêmes capacités d’investissement dans le cadre de la défiscalisation. Le Vice-président a ainsi présenté au Conseil des ministres une communication l’informant que la collectivité dispose désormais de marges de manœuvre plus favorables pour soutenir l’investissement privé par le biais du dispositif local de défiscalisation.
C’est la raison pour laquelle le vice-président en charge des finances a proposé :
1. d’acter une augmentation des enveloppes budgétaires dédiées aux crédits d’impôt de défiscalisation de + 600 millions Fcfp pour passer de 3 milliards Fcfp inscrits au budget 2016 à 3,6 milliards Fcfp dès le budget primitif 2017 ;
2. que le ministre en charge de la relance économique réunisse d’ici la fin de l’année la commission consultative des agréments fiscaux à l’effet d’agréer à la défiscalisation des projets d’investissement.


Commercialisation de la farine de froment conditionnée

Suite à l’appel d’offres de farine panifiable conditionnée en sacs de plus de 2 kg dépouillé le 18 juillet dernier, le Conseil des ministres a décidé que la commercialisation de la farine s’effectuera sur la base des prix de gros règlementaires suivants :

- 19,30 F/kg pour l’ensemble des boulangers de la Polynésie française
- 19,30 F/kg pour les autres utilisateurs ou revendeurs des îles autres que Tahiti et Moorea
- 19,30 F/kg pour les navires exerçant une activité commerciale dite de « vente à l’aventure »
- 23,30 F/kg pour les reventes « à l’aventure » ou pour les commerces des îles

Il est rappelé que cette farine de froment panifiable d’appel d’offres est destiné uniquement à la fabrication des pains à prix réglementés définis par l’arrêté du 8 juillet 1996.


Le projet de réforme réglementation du secteur de la perliculture présenté prochainement au CESC

La perliculture est un secteur clé de l’économie du Pays. Avec près de 3 000 emplois et 80°% des exportations, il s’agit du premier secteur lié à l’exploitation des ressources marines. Cette filière est cependant en crise depuis plusieurs années. En 25 ans, le cours de la perle a été divisé par 10 tandis que, dans le même temps, la production était multipliée par 25.

Dans ce contexte tendu, un tiers des exploitations ont du cesser leur activité au cours des huit dernières années. Certains lagons des atolls perlicoles les plus exploités ont commencé à montrer des signes de perturbation de leur écosystème qui se caractérisent par une diminution du collectage, des mortalités accrues des nacres et une baisse de la qualité des perles produites. Enfin, la production réelle n’est pas connue et seule les exportations déclarées font l’objet d’un suivi statistique.

Actuellement, le cadre réglementaire du secteur s’articule autour de cinq délibérations qui réglementent les conditions de production et de commercialisation des produits perliers avec notamment la mise en place de critères de qualité minimale assortie d’un contrôle obligatoire réalisé par l’administration. Force est de constater que ce régime n’a pas permis de faire remonter le cours de la perle, ni de préserver l’équilibre naturel des lagons. Ainsi, les parties prenantes, le ministère de l’Economie bleue et les professionnels, ont convenu qu’une réforme était nécessaire.

Le nouveau cadre réglementaire répond à quatre objectifs principaux :

 Créer les outils de régulation de la production pour passer d’une dynamique d’intensification productive mal maitrisée à une logique de production organisée et de qualité ;
 Assurer le retour vers les professionnels du choix de la qualité commerciale ;
 Encadrer les activités de commerçant de nucléus et de détaillant pour renforcer l’organisation de la filière et permettre la traçabilité des produits perliers de la production à la commercialisation ;
 Mettre en place une démarche de développement durable et un nouveau mode de gouvernance avec la création de comités de gestion décentralisé et un conseil de la perliculture.

Le ministre en charge de l’Economie bleue présentera ce projet de réforme réglementaire du secteur de la perliculture devant les élus du CESC avant de le soumettre à l’examen de l’Assemblée de la Polynésie française pour une mise en application prévue début 2017.


Soutien pour la réalisation du film « Gauguin »

Le Conseil des ministres a répondu favorablement à la demande de la SARL Filmin’ Tahiti, chargée de la production exécutive pour le compte de la SARL Move Movie du film « Gauguin », pour la mise à disposition d’aides logistiques et matérielles, au titre des dispositions de la délibération du 8 juin 2000 instituant un régime de soutien en faveur de la production audiovisuelle en Polynésie française.

La réalisation de ce projet audiovisuel génèrera également des retombées économiques, notamment en termes d’hébergement, de restauration, d’achats et de transport terrestre. La réussite de ce projet revêt une importance particulière, tant sur le plan du développement de la filière professionnelle audiovisuelle locale, que sur celui de la promotion de la destination polynésienne.


Acquisition d’un immeuble de transit à Teroma

Le Conseil des ministres a validé l’attribution d’une subvention d’investissement au profit de l’OPH (Office polynésien de l’habitat) afin d’acquérir un immeuble d’habitation existant situé à Teroma, à Faa’a, dans le but de l’utiliser comme « logements de transit ».

Ces logements seront destinés essentiellement à accueillir des familles issues des opérations de Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI) des quartiers identifiés et prioritaires. Cet immeuble pourra également apporter une réponse aux familles se trouvant en situation d’extrême urgence.

Pour optimiser la capacité d’accueil de cet immeuble, des travaux de réaménagement seront prévus au terme de l’acquisition et permettront de passer de 12 à 16 logements.
Le coût d’acquisition, d’un montant de 380 millions Fcfp, est pris en charge à 100% par le Pays.


Aménagement des aires de jeux de Puna Nui

Le Pays souhaite apporter son soutien au développement des espaces verts et des aires de jeux dans les lotissements sociaux afin de promouvoir le mieux vivre ensemble et d’améliorer durablement le cadre de vie des locataires du parc ancien de l’OPH. C’est dans cette optique que le Pays a demandé la réalisation d’un espace de vie commun sur les Hauts de Punaauia au niveau des lotissements Puna Nui et Puna Iti.
Le projet comportera les infrastructures suivantes :

- un fare pote’e dont un local de rangement et 2 toilettes ;
- un terrain de sport (basket-ball et volley-ball) ;
- une aire de jeux pour enfants en bas âge ;
- une allée piétonne bétonnée permettant l’accès aux différents espaces de loisirs ;
- l’aménagement des zones libres en espaces verts ;
- la mise en place de clôtures de protection ;
- la mise en place de mobilier urbain (bancs, poubelles) ;
- un poste de relevage des eaux usées des toilettes, pour les acheminer vers la station d'épuration existante.

Ce projet est suivi simultanément par le ministère en charge de la Jeunesse et des sports, via l’IJSPF, et le ministère en charge du Logement et de la rénovation urbaine, de la politique de la ville, via l’OPH, pour la mise en œuvre de l’ensemble du projet. A cet effet, le Conseil des ministres a validé une subvention de 30,6 millions Fcfp pour financer ces aménagements dont les travaux sont prévus sur 3 mois.


Approbation de l’arrêté d’application organisant l’intervention des organismes privés de logement social (OLS privés)

Au mois de juillet dernier, l’Assemblée de la Polynésie française a adopté la proposition du gouvernement de créer un dispositif incitatif pour les opérateurs privés qui souhaitent œuvrer, aux cotés du Pays, à l’augmentation de l’offre de logements sociaux, notamment à destination des jeunes ménages et des demandeurs ayant des revenus ne dépassant pas quatre SMIG.

Les délais de recours de cette loi du Pays étant dorénavant purgés, le Conseil des ministres a approuvé l’arrêté d’application de cette loi, qui est donc désormais opérationnelle. Pour rappel, ce dispositif permet la mise en œuvre de programmes agréés de logements dont le financement pourra faire appel au dispositif national de défiscalisation du logement social outre-mer (LOEDEOM). Ces projets seront en outre aidés également par le Pays à hauteur maximum de 20 % du coût de la construction.

Ces aides du Pays pourront prendre la forme de mise à disposition d’assises foncières, d’instauration d’une fiscalité incitative notamment sous forme d’exonération, ou encore d’une subvention directe sous réserve des disponibilités budgétaires.

A ce jour, deux opérateurs privés ont déjà obtenu leur agrément en tant qu’OLS privé et projettent la construction de près de 330 logements d’ici 3 ans pour un investissement global de 8 milliards Fcfp. Plusieurs autres promoteurs privés ont d’ores et déjà fait part au gouvernement de leur intérêt pour ce dispositif incitatif qui répond à un réel besoin en termes d’offre de logements pour notre population.


Etudes pour un complexe sportif à Hitiaa

Le Conseil des ministres a décidé d’octroyer une subvention d’investissement en faveur de l’Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française (IJSPF) afin de financer l’opération « Etudes pour la construction d’un complexe sportif polyvalent de Hitia’a », et ce dans le cadre du Contrat de projets numéro 2 (2015-2020).

Le Pays a en effet la volonté de doter la côte Est d’un complexe sportif pouvant accueillir plusieurs disciplines, telles que le football, l’athlétisme, le handball, le basket-ball, le volley-ball, et le futsal. Le complexe sera situé à proximité du collège de Hitia’a, ce qui permettra notamment de développer le sport scolaire. Le coût des études pour cette opération est estimé à 28,4 millions Fcfp TTC, répartis entre deux parts égales de 50% entre le Pays et l’Etat, de 12,6 millions Fcfp, et d’une part complémentaire (TVA 13%) de 3,2 millions Fcfp prise en charge par le Pays.


Convention décennale Etat-Pays relative à l’éducation

La convention décennale Etat-Pays relative à l’éducation arrive à son terme en 2017. Le projet de convention qui a été examiné en Conseil des ministres, prévoit de mettre en place de nouvelles modalités de partenariat centrées sur des relations étroites en termes de dialogue de gestion, de gestion des moyens et d’orientations de l’éducation en Polynésie française.

Conformément à la Charte de l’éducation actualisée au mois de juillet 2016, l’accent sera ainsi mis sur le développement de l’usage du numérique dans les écoles, collèges et lycées, avec notamment la mise en place d’un haut comité du pilotage de l’école numérique présidé par le ministère de l’éducation.

Le partage des compétences Etat-Pays pour les titres et diplômes nationaux, bien que conservant les mêmes principes, s’organisera aussi au regard du protocole signé entre le Vice-recteur et la Polynésie française. S’agissant du pilotage et de l’évaluation du système éducatif, le texte prévoit, entre autres, le recours à un collège des inspecteurs de l’éducation nationale et des inspecteurs académiques, lesquels seront notamment chargés de veiller au respect des programmes au sein du cycle 3 de l’enseignement scolaire de manière plus particulière.

Par ailleurs, en termes de ressources humaines, les modalités de recrutement, de mise à disposition, d’affectation ou de fin de séjour de la convention du 4 avril 2007 sont reprises en grande majorité. Au titre de la participation de l’Etat aux charges supportées par la Polynésie française en matière d’éducation, le projet de convention prévoit qu’en l’absence de la dotation globale de compensation, l’Etat participe à ces dépenses, qu’il s’agisse de dépenses de fonctionnement (rémunération des personnels de l’Etat mis à disposition, transports scolaires…) ou encore de dépenses d’investissement (immobilier principalement).

Le texte prévoit une entrée en vigueur au 1er janvier 2017, avec une durée de vie prévue pour 10 ans. Il prévoit, par ailleurs, la mise en place d’un comité de suivi de la mise en œuvre de la convention. Ce comité, co-présidé par le haut-commissaire de la République en Polynésie française et le président de la Polynésie française, peut notamment être saisi de toute question relative à l’évaluation de la réalisation des objectifs fixés par la Charte de l’éducation du Pays.


Tuaro No te Ora inscrit au calendrier des manifestations sportives

L’événement annuel, créé en 2011 par la Caisse de Prévoyance Sociale, intitulé Tuaro No Te Ora, sera désormais inscrit au calendrier des manifestations sportives de la Polynésie française.
Au cours des 5 premières éditions (2011 – 2015), Tuaro No Te Ora a mobilisé plus de 5 000 visiteurs, hommes et femmes de tous âges. En outre, plus de 15 disciplines sportives leurs ont été proposées au titre de la promotion des activités physiques et sportives, et de la découverte. L’édition 2016 revêtira un caractère innovant en termes de participation, avec notamment la présence de 1000 jeunes des quartiers prioritaires identifiés par le Contrat de Ville. Ainsi, 2000 personnes d’horizon divers se côtoieront au cours de la journée du 1er octobre, sur le domaine public communal de Aorai Tini Hau - Pirae, de 9 à 18 heures.


Jeunesse et sports : attribution de subventions de fonctionnement

La mise en œuvre de la politique sportive du Pays s’appuie, essentiellement, sur un tissu associatif dynamique, regroupé en fédérations qui disposent d’une « délégation de service public » avec 3 missions principales :
- le développement du sport pour tous, ou sport de masse,
- le développement du sport de haut niveau,
- et, enfin, la mise en œuvre de formations des membres et cadres techniques.

Afin d’aider ces fédérations sportives à mener à bien leurs missions de service public, le Pays et l’Etat leur allouent, notamment, chaque année des aides financières, sous forme de subventions de fonctionnement. Une commission du Centre national de développement du sport de Polynésie française, ou CNDS, constituée de représentants du Pays, de l’Etat et du mouvement sportif, est chargé d’émettre un avis, en fonction de critères objectifs, sur les demandes de subventions des fédérations.
La décision finale d’octroi des subventions relève, in fine, du Conseil des ministres, après avis de la Commission de contrôle financier et budgétaire. C’est ainsi que le Conseil des ministres a validé les subventions de fonctionnement en faveur de 6 fédérations sportives (Golf, Handisport, Tennis, Tennis de table, Natation et Karaté) pour un montant global d’environ 20 millions Fcfp. Deux grandes associations de jeunesse (Arii heiva rau et UTFSCF) vont également recevoir une subvention de fonctionnement pour un montant global de 12 millions Fcfp.
Le Gouvernement affirme ici son soutien aux associations sportives et de jeunesse à travers un accompagnement financier permettant de contribuer à la réalisation d’actions diverses auprès des jeunes du Pays.


Déclaration d’utilité publique pour l’aménagement de la rivière Tiapa

Le ministre de l’Equipement a présenté au Conseil des ministres un projet d’arrêté relatif à la déclaration d’utilité publique de l’aménagement de la rivière Tiapa, sise PK 20,22 dans la commune de Paea, et à la cessibilité des parcelles de terres nécessaires à la réalisation des ouvrages.

Cet aménagement qui vise à contenir le cours d’eau dans son lit en cas de crue d’occurrence centennale, et à en stabiliser les berges, impactera 36 parcelles de terre représentant une superficie totale de 4 981m².

L’arrêté soumis au Conseil des ministres s’inscrit dans la procédure d’acquisition par expropriation initiée par un arrêté du Conseil des ministres du 16 novembre dernier modifié, et tient compte de l’avis favorable formulé par le commissaire enquêteur au terme des enquêtes publiques qui se sont déroulées du 18 janvier au 3 février 2016.


Démarrage des travaux pour le pôle de santé mentale

Le Conseil des ministres a approuvé le projet d’avenant 3 à la convention de maîtrise d’ouvrage déléguée à l’établissement Tahiti Nui Aménagement et Développement relative à la construction du pôle de santé mentale. La signature de cet avenant permettra au Pays de démarrer ce chantier dès le mois d’octobre prochain conformément à l’annonce faite par le Président sur le sujet.

Après une première phase intégrant la déconstruction de l’ancien hôpital militaire Jean Prince ainsi que les études préalables au lancement des travaux, financée par le Pays et par l’Etat au titre du Contrat de projets 2008-2014, pour un montant de 440 millions Fcfp TTC, la seconde phase du projet, objet de l’avenant 3, consiste en la construction de l’ouvrage dont le coût est estimé à 3,630 milliards Fcfp. La livraison du bâtiment est prévue pour le mois d’octobre 2019.


Modification de la cotation du dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 dans la nomenclature des actes de biologie médicale

Le dépistage prénatal non invasif de la trisomie 21 représente une avancée majeure dans la prise en charge des femmes enceintes à risque en permettant la détection de cette pathologie par une simple prise de sang. Ce test est remboursé par la Caisse de Prévoyance Sociale depuis août 2015.

Le Conseil des ministres a adopté un arrêté portant modification de la cotation de ce test génétique à la nomenclature des actes de biologie médicale afin de répercuter la baisse de prix effectuée par le laboratoire. L’impact prévisionnel est évalué à près de 11 millions Fcfp d’économies sur un an pour la CPS sur la base d’une estimation de 350 tests réalisés par an.

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