Compte rendu du Conseil des ministres du 30 mars 30/03/2016
Calendrier des manifestations artisanales
Afin d’organiser au mieux le soutien de la Polynésie française en faveur du secteur de l’artisanat traditionnel, un calendrier officiel des manifestations artisanales a été présenté par le Président de la Polynésie française au Conseil des ministres. Cet échéancier recense les événements qui peuvent prétendre à une aide financière du Pays pour l’exercice 2016. Il s’agit par ce biais d’assurer une meilleure gestion des deniers publics, tout en optimisant la visibilité des événements phares de l’année et leur efficacité en termes de chiffre d’affaires. Compte tenu de la multiplication des initiatives événementielles des artisans, le nombre de manifestations artisanales soutenues financièrement a été limité sur la base de critères objectifs. Parmi les propositions faites par les différents organismes, ont été retenus les grands rendez-vous réunissant la plupart des associations artisanales de Tahiti et des autres archipels. Ainsi, ont été retenues les associations ayant un lien avec les logos qui font l’objet de travaux en vue de labellisation : - la fédération artisanale Te tuhuka o te henua enana pour les salons des îles Marquises - l’association Te Api Nui pour le salon du tifaifai - le Comité organisateur des expositions artisanales des îles Australes (COEAA) pour le salon des îles Australes - l’association Bijouterie d’Art polynésien Ces événements sont complétés par des manifestations ayant une activité d’intérêt général pour la collectivité en favorisant le développement économique et en générant des retombées économiques immédiates lors de la tenue de l’événement : - les salons de la fête des mères et de Noël - les expositions du Heiva rima’i et du Te Noera a te rima’i Pour les événements des îles éloignées, il est proposé de mettre en valeur les produits des îles Sous-le-Vent avec un salon organisé à Tahiti du 29 mars au 10 avril 2016, d’encourager les échanges entre professionnels des îles à l’instar du déplacement organisé par des artisans de Rimatara sur Bora Bora du 11 au 23 avril 2016 et de soutenir les artisans des îles Tuamotu et Gambier lors de leur exposition-vente. L’année 2016 prévoit également de poursuivre la promotion de l’artisanat traditionnel par le biais d’entreprises en participant activement aux évènements de la « Tahiti Fashion Week », la « semaine de la vanille », le « Hura tapairu » et la « Tahiti Festa ». Ces opérations permettent au secteur artisanal de faire connaître et d’écouler les produits spécifiques locaux. Le calendrier officiel défini pour l’année 2016 prévoit donc 18 manifestations dont une à l’international, en laissant une large place aux archipels éloignés. Intégration des agents de la Délégation de la Polynésie française au sein de la fonction publique Le Conseil des ministres, a adopté, un projet de loi du pays ayant pour objet d’autoriser l’intégration des agents de la délégation de la Polynésie française à Paris au sein de la fonction publique de la Polynésie française. Le personnel de la délégation de la Polynésie française à Paris (service administratif de la Polynésie française) relève actuellement d’un statut dont les dispositions sont dérogatoires aux règles générales régissant la fonction publique de la Polynésie française. Ainsi, tant le mode de recrutement que le classement dans une catégorie et la rémunération sont source d’inégalités à l’égard des autres agents titulaires de l’administration. Par ailleurs, cette situation engendre des difficultés de gestion quant à la détermination des règles applicables, en raison du caractère dérogatoire de leur statut. Il convenait d’harmoniser les règles applicables aux agents de la délégation avec celles qui régissent les fonctionnaires exerçant en Polynésie française. Bien que les agents seront désormais soumis aux mêmes principes que ceux qui régissent tous les fonctionnaires de la Polynésie française, un projet de délibération fixant les règles applicables aux fonctionnaires exerçant à la délégation en raison des spécificités du service sur le territoire métropolitain (éloignement géographique, couverture sociale…) a égalément été adopté. Elaboration du schéma directeur de la pêche hauturière en Polynésie française Le ministre en charge de l’économie bleue entame l’élaboration du futur schéma directeur du développement de la pêche hauturière en Polynésie française. A ce titre, il a sollicité l’appui technique et financier de l’Agence Française de Développement (AFD). Cette démarche consistera, dans un premier temps, à évaluer l’ensemble des scénarios de développement déjà identifiés et à les hiérarchiser selon des critères qui seront définis, dans le cadre d’un processus de décision participatif entre pouvoirs publics et opérateurs privés. Puis, l’étude s’attachera à séquencer dans le temps, pour chaque scénario retenu, les actions à mener et les efforts techniques et financiers à fournir par l’ensemble des parties prenantes, sur une perspective décennale. La consultation des entreprises sera lancée très prochainement et sera financée pour 50% par l’AFD et pour 50% par le Pays. Les travaux devraient durer cinq mois, pour une mise en œuvre du schéma directeur prévue début 2017. Réglementation sur le contrôle des équipements sous pression En droit national, la réglementation relative aux produits et équipements à risques (dénomination qui comprend les appareils à pression) fait l’objet d’un chapitre entier du code de l’environnement et est gérée par les directions régionales de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE), chargées de la surveillance des appareils à pression. En Polynésie française, la référence règlementaire de base est le décret n° 63 du 18 janvier 1943 relatif à la réglementation des appareils à pression de gaz qui constitue la base du droit applicable en Polynésie française. Dans sa version applicable en Polynésie française, elle a très peu évolué. Le Conseil des ministres a souhaité que la réglementation soit actualisée pour permettre ainsi d’intégrer les nouvelles dispositions techniques du secteur. Cette révision implique la participation des acteurs administratifs locaux. La coordination des travaux est confiée au service des énergies. Modification des listes des produits de première nécessité et des produits de grande consommation Avec la création de l’Autorité polynésienne de la concurrence, les dispositifs des produits de première nécessité (PPN) et des produits de grande consommation (PGC) sont devenus des dispositifs dérogatoires au régime de liberté des prix régi par le code de la concurrence en matière de réglementation des prix Dans ce cadre général, il est nécessaire de faire évoluer ces dispositifs relevant d’une économie administrée vers une économie libérée et ouverte à la concurrence, notamment dans les domaines où la réglementation administrative encadre encore les prix de nombreux produits et services. Le gouvernement a donc été destinataire d’un état des lieux et des perspectives d’évolution qui pourraient être engagées pour reformer ces dispositifs. Le ministre de la Relance économique est chargé de faire des propositions, selon les perspectives présentées au Conseil des ministres, dans les prochaines semaines. Modification du régime spécifique des prix applicable au riz blanc : intégration au régime commun des produits de première nécessité Le riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique est considéré comme un produit de première nécessité (PPN). A ce titre et conformément au régime tarifaire applicable à cette catégorie de produit, les prix et les marges sont fixés par l’arrêté n° 171/CM du 7 février 1992. Afin d’éviter ou réduire les fluctuations de prix, le fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN), assure le soutien du prix du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs, autre que le riz aromatique. Le 16 mars dernier, le Conseil des ministres a été informé de l’entrée sur le marché d’un nouvel opérateur proposant des prix compétitifs par rapport aux offres actuelles, lesquelles bénéficient pourtant pour leur part d’un dispositif de soutien des prix relevant de la catégorie des produits de première nécessité. C’est pourquoi, après analyse du marché par les services administratifs concernés, le Conseil des ministres a validé la révision du dispositif tarifaire du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique en le maintenant uniquement dans la catégorie des produits de première nécessité (PPN) pour d’une part encadrer les marges et permettre la prise en charge du fret par le Pays lors de son acheminement vers les archipels éloignés d’autre part. Par ailleurs, cette catégorie de riz ne bénéficiera plus du soutien du fonds de stabilisation des produits de première nécessité (FSPPN). L’exclusion du riz semi blanchi ou blanchi, non parfumé, à grains longs autre que le riz aromatique du régime du FSPPN ne devrait pas donner lieu à une hausse des prix. En effet, les consommateurs devraient normalement se détourner des produits proposés à des prix plus élevés, obligeant de ce fait les importateurs à trouver de meilleures offres fournisseurs. Situation de l’emploi étranger en Polynésie française Le Conseil des ministres a examiné une communication se rapportant à la situation de l’emploi étranger en 2015. Toute personne n'ayant pas la nationalité française, y compris le ressortissant d'un pays membre de l'Union européenne, désirant exercer une activité salariée en Polynésie française doit solliciter une autorisation de travail. La détention de cette autorisation de travail est préalable à l’obtention d’un titre de séjour délivré par l'Etat. Les autorisations de travail sont accordées pour une durée, un employeur, un métier et une zone géographique déterminés. Il existe plusieurs catégories d’autorisation selon la durée des missions ou des contrats : - les autorisations de travail non renouvelables délivrées pour une durée maximale de 6 mois dans le cas d’un travailleur étranger envoyé en Polynésie française par un employeur établi hors de la Polynésie française pour une mission temporaire n’excédant pas cette durée. - les autorisations de travail renouvelables délivrées : pour une durée maximale d’un an ; pour une durée de cinq ans concernant les personnes établies durablement en Polynésie française (par exemple les étrangers parents d’un enfant né sur le territoire ou conjoint d’un français). Pour accorder ou refuser l’autorisation de travail sollicitée, sont pris en considération les éléments suivants : - la situation de l’emploi présente ou prévisible à court terme, dans la profession qu’occupera le travailleur étranger. Concrètement une autorisation de travail n’est pas admissible pour des emplois si la main d’œuvre disponible existe localement ; - les conditions de régularité de l’employeur vis-à-vis de la réglementation relative au travail et à la protection sociale ; En 2015, le nombre de demandes d’autorisation de travail pour étrangers se contracte de 4,9 % par rapport à 2014. Les autorisations de travail effectivement délivrées (571) ont augmenté (+ 1,8 % par rapport à 2014) et se répartissent entre : - missions temporaires d’une durée inférieure à 6 mois pour des étrangers envoyés par leurs employeurs situés à l’étranger................................. 152 - autorisations d’une durée maximale d’1 an pour ressortissants étrangers employés par des employeurs situés en Polynésie française ............ 409 - autorisations d’une durée de 5 ans pour des ressortissants étrangers durablement établis en Polynésie française et qui y possèdent des liens familiaux, professionnels ou économiques.................................................. 10 Cinq (5) refus d’autorisation ont été prononcés en 2015 contre vingt-et-un (21) l’année précédente. Sur les 419 autorisations (409 + 10) d’une durée égale ou supérieure à un an délivrées en 2015, plus de 68 % (287 autorisations) concernent des renouvellements. Avec 331 autorisations de travail en cours de validité pour un effectif salarié déclaré à la CPS de 61024, le ratio de travailleurs étrangers est de 0,54 % (à titre de comparaison, il est de 6 % en métropole). Subventions du RSPF en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social La ministre du Travail et des Solidarités a présenté en Conseil des ministres un projet d’arrêté rendant exécutoire la délibération n° 01-2016/CG.RST du 11 février 2016 relative à l'attribution des subventions du régime de solidarité en faveur des associations ou des établissements du secteur socio-éducatif et médico-social au titre de l'exercice 2016. I – L’action du Pays en faveur des structures socio-éducatives et médico-sociales Le pays finance le fonctionnement de 28 structures (gérées sous forme associative) dont la capacité d’accueil représente 1 300 places : - 463 places pour 10 centres du secteur « enfants adolescents, placements, assistances éducatives» - 328 places pour 6 centres du secteur « familles, femmes en difficultés sociales » - 296 places pour 10 centres du secteur « enfants, adolescents handicapés » - 196 places pour 6 centres du secteur « adultes handicapés » Une association peut gérer plusieurs établissements (ex : la Fraternité chrétienne des handicapés gère quatre établissements) avec faculté d’affecter du personnel commun à plusieurs centres. Ainsi les 28 structures sont gérées par 25 associations. II – La procédure d’attribution des subventions L’instruction des demandes de subventions de chaque association est effectuée par la Direction des affaires sociales (service chargé du contrôle technique et financier des structures du secteur). Ces demandes de subventions font ensuite l’objet d’un travail minutieux par la commission technique (présidée par le ministre en charge des solidarités). La commission a tenu deux séances, soit 14 h de travaux, les 29 décembre 2015 et 21 janvier 2016. Elle a rendu un avis pour chaque demande, avis soumis au comité de gestion du RSPF qui s’est réuni le 11 février 2016. Par délibération n° 01-2016/CG.RSPF du 11 février 2016, le comité de gestion du régime a validé les propositions de subventions annuelles. III – La subvention consacrée pour 2016 s’élève à 1,460 milliard Fcfp Les dotations aux établissements sont financées par la branche « handicap » du budget RSPF. La subvention globale s’élève pour 2016 à 1,460 milliard Fcfp. Elle est répartie entre les 25 associations. Ces subventions financent pour l’essentiel une participation aux salaires des personnels des 25 associations (1 370 916 294 Fcfp) et une aide à l’investissement (786 075 Fcfp pour 13 projets) : - secteur médico-éducatif : 677 260 978 Fcfp pour 12 structures d’accueil ; - secteur socio-éducatif : 782 855 603 Fcfp pour 16 structures d’accueil. Pour l’année 2016, la plus grande partie des crédits d’investissement a été consacrée à la mises aux normes de bâtiments vétustes ne permettant plus d’assurer une prise en charge de qualité ou mettant en péril la sécurité des personnes accueillies. Attribution d’une subvention d’investissement en faveur de la SEM Assainissement des Eaux de Tahiti pour la réalisation de travaux urgents Le programme d’assainissement collectif des eaux usées de Punaauia, lancé par le Pays en 1996, a été mis en service en 2002, avec la réalisation de la station d’épuration, de l’émissaire de rejet, des principaux réseaux, des postes de refoulement et le raccordement des usagers professionnels. Une seconde phase de travaux entre 2007 et 2011 a permis la réalisation de réseaux secondaires et le raccordement d’environ 1 000 usagers situés au niveau de la plaine Sud de Punaauia. Une troisième phase de travaux s'est déroulée de 2012 à 2013 et a permis de poursuivre l’extension du réseau et de raccorder 280 usagers. Le montant global des travaux réalisés s’élève aujourd’hui à plus de 4 milliards Fcfp, financés par le Pays et l’Union Européenne. A ce jour, le réseau de collecte est implanté du pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtel Le Méridien). Ce sont plus de 5 000 m³ d’eaux usées qui sont collectées et traitées quotidiennement par les ouvrages, contribuant à une amélioration de la qualité des eaux de baignade et de l’environnement au niveau des zones assainies. Néanmoins, depuis 3 ans, de nombreux débordements ont été observés au niveau de la station d'épuration (en particulier en cas de fortes pluies) faute de capacité suffisante de l'émissaire actuel. Il donc est indispensable d'augmenter sa capacité. En outre, une expertise technique réalisée en 2011 a confirmé la nécessité immédiate de redimensionner certains postes de refoulement, afin de pouvoir traiter correctement l’ensemble des usagers raccordés et à venir sur ce secteur. Ce dernier point est très important puisque de nombreuses constructions sont attendues sur la commune, qu'elles soient individuelles ou professionnelles. L’objet de la présente demande de subvention concerne le financement des travaux urgents suivants : • le redimensionnement du poste de refoulement de la zone industrielle de la Punaruu (poste S) pour en augmenter sa capacité ; • le redimensionnement de deux postes de refoulement arrivant à saturation (poste H au Lotissement Lotus et poste N à la servitude Manotahi) ; • l’augmentation de la capacité de rejet de l’émissaire en mer par la réalisation d'un poste de pompage situé dans l'enceinte de la station d'épuration. La date de fin desdits travaux est prévue pour le premier trimestre 2017, pour un coût total estimé à 206 687 734 Fcfp HT, dont 200 000 000 Fcfp financés par le biais de la présente subvention. Te mau fa’aotira’a a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau Tarena no te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I No te fa’anaho papu maita’ira’a i te mau tauturu a Porinetia farani na te tuha’a no te ‘ohipa rima I tumu, ua vauvauhia’tu te ho’e tarena mana no te mau fa’a’ite’itera’a no te mau ‘ohipa rima I e te Peretiteni no Porinetia farani i mua i te ‘Apo’ora’a a ter mau Fa’aterehau. E ‘iriti mai taua tarena ra i te mau ta’urua o te nehenehe e fana’o i te ho’e tauturu faufa’a moni a te Haufenua no teie matahiti 2016. Na roto i te reira fa’anahora’a te fa o te fa’aterera’a ia i te tahi ti’a’aura’a hau atu i te maita’i e te fa’ahiahia i te mau faufa’a a te hau, ma te fa’atumu i ni’a i te maramarama maita’ira’a te mau fa’anahora’a rarahi no teie matahiti e to ratou hotrura’a i te pae no te mau numera fa’ahotura’a. No te mea, te tupu rahi nei te mau tauto’ora’a no te fa’atupu i te mau fa’a’ite’irtera’a ‘ohipa rima I, ua ta’oti’ahia te numera rahira’a o te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima o te tauturu faufa’a monihia, ia au i te mau tumu papu maita’i. I roto i te mau mana’o tu’u o te mau ta’atira’a e rave rahi, ua tape’ahia mai te mau farereira’a rarahi roa a’e o te fa’ata’iruru i te pae rahi o te mau ta’atira’a ‘ohipa rima I no Tahiti e no te tahi è artu mau ta’amotu. No reira, ua tape’ahia mai te mau ta’atira’a o te mau ra te ho’e aura’a e te mau taipe o te ha’a ra no te hamani i te mau tauiha’a o te raperahia (labellisation) : - te ‘amuitahira’a ‘ohipa rima I Te Tuhuka o te Henua Enana no te mau taupe’e fa’a’ite’itera’a no te mau Motu Matuita ma, - te ta’atira’a Te Api Nui no te taupe’e no te tifaifai, - te Tomite fa’atupu i te mau fa’a’ite’itera’a ‘ohipa rima I no te mau Motu Tuha’apae ma (COEAA) no te taupe’e no te mau Motu Tuha’apae ma, - te ta’atira’a Ho’ora’a tauiha’a piru no te Rahu’ara’a porinetia. E fa’arava’ihia mai taua mau ta’urua ra e te tahi taura ‘ohipa no te maita’i o te ta’ato’ara’a no te ‘oire ma te ha’afaufa’a i te fa’ahotura’a fa’arava’ira’a faufa’a e ma te fa’atere’au i te mau faufa’a o te fa’arava’ira’a faufa’a e topatopa ti’a noa mai i rotoi te fa’atupura’ahia taua fa’anahora’a ra : - te mau taupe’e no te ‘oro’a o te mau Metua vahine e no te Noera, - te mau fa’a’ite’itera’a no te Heiva rima I e no Te Noera a te rima I. No te mau fa’anahora’a a te mau motu atea, ua tu’uhia’tu te mana’o, ia ha’afaufa’ahia te mau hotu a to te mau Motu Raro Mata’i ma na roto i te ho’e taupe’e o te fa’atupuhia i Tahiti mai te 29 no mati e tae atu i te 10 no ‘eperera 2016, te fa’aitoitora’a i te mau ‘aitauira’a i rotopu i te mau rahu’arima I no te mau motu ei hi’ora’a te tere fa’atupuhia e te mau rima I no Rimatara i Bora Bora mai te 11 e tae atu i te 23 no ‘eperera 2016 e te tauturura’a i te mau rahu’a ‘ohipa rima I no Tuamotu e Ma’areva ma no ta ratou fa’a’ite’tera’a-ho’oho’ora’a. Te fa’a’ite ato’a maira te matahiti 2016 ia tamaunoahia te fa’atianianira’a i te ‘ohipa rima I tumu na roto i te mau taiete ‘ohipa ma te ha’ata’ato’a i roto i te mau fa’anahora’a a « Tahiti Fashion Week », te « Hepetoma no te Vanira », te « Hura tapairu » e te « Tahiti Festa ». E horo’a taua mau fa’anahora’a ra i te tuha’a no te ‘ohipa rima I i te rave’a no te fa’afa’a’ite e no te ho’o ha’apau i ta ratou mau hotu tumu no to ratou mau motu. Te tarena mana o tei fa’aotihia no te matahiti 2016, te fa’ata’a maira ia 18 mau fa’a’ite’itera’a e 1 o ratou e tupu ia i te ara, ma te vaiiho i te parahi ateatea maita’i no te mau ta’amotu atea. Fa’aora’a i te mau rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i roto i te ti’ara’a rave ‘ohipa tamau na te hau Ua ma’itimana mai nei, te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te ho’e ‘opuara’a Ture ‘Ai’a ma teie fa no te fa’ati’ara’a e fa’ao i te mau rave ‘ohipa a te Tomite no Porinetia farani i Paris i roto i te ti’ara’a no te rave ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani. Te mau rima rave ‘ohipa no te Pu Tomite no Porinetia farani i Paris (Piha toro’a na te Hau no Porinetia farani) e arata’ihia ia e tae roa mai i teie nei e te ho’e papature e te mau titaura’a o te ‘ofati noa ra i te mau fa’aturera’a rarahi no te mau ti’ara’a ‘ohipa tamau a te hau no Porinetia farani. No reira, mai te huru no te tihepura’a e mai te ‘apapara’a i roto i te ho’e tuha’a e te moni rave ‘ohipa e mau punavai ana’e ia no te mau ‘aifaito ‘orera’a ia fa’ahí’o ana’ehia i ni’a iho i vetahi è atu mau rave ‘ohipa tamau na te hau. I te tahi atu pae’au, e ‘iriti mai te reira ti’ara’a i te mau fifi no te ti’a’aura’a no ni’a i te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia, no to ratou huru hi’ora’a ‘ofati ture i ta ratou papature. E mea titauhia, ia fa’ato’a’ati maita’ihia te mau fa’aturera’a e ti’a ia fa’a’ohipahia no te mau rima rave ‘ohipa no te Tomite e te mau fa’aturera’a o te fa’a’ohipahia ra no te mau rave ‘ohipa tamau a te hau o te ‘ohipa nei i Porinetia farani. Noa’tu e titau fa’ahepohia i reira te ta’ato’ara’a no te mau rave ‘ohipa ia auraro i te mau titaura’a ho’e e tera o te fa’aturahia ra e te mau rave ‘ohipa tamau na te hau no Porinetia farani, ua ha’amana ato’ahia te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana o te ha’apapu ra i te mau Ha’amaura’a i te hoho’a fa’atere no te tautaira’a na tua i Porinetia farani Ua ha’amata te Fa’aterehau ti’a’au i te fa’arava’ira’a faufa’a ninamu i te hamani i te hoho’a fa’atere i te fa’ahotura’a i te tautaira’a na tua i Porinetia farani. No te reira tuha’a, ua ani mai ‘oia i te tauturu ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a te Pu Farani no te Fa’ahotura’a (PFF=AFD). Te tuha’a matamua no te reira fa’anahora’a, o te faitora’a ia i te mau huru hi’ora’a ato’a no te fa’ahotura’a i ‘iteahia a’e na e te tapa’ora’a ia ratou ia au i te ma titaura’a o te fa’aauhia, i roto i te ho’e fa’anahora’a no te ravera’a i te fa’aotira’a no te fa’ao i roto i rotopu i te mau mana o te hau e o te mau unuma. I muri mai i te reira, e niuhia’tu te mau tapura ‘ohipa ato’a i ni’a i te tuhara’a i roto i te ‘ohura’a o te tau, no te fa’anahora’a tata’itahi e tape’ahia mai, te mau tareni e te mau tauto’ora’a ‘ihirave’a ‘aravihi e faufa’a moni e titauhia ia horo’a te ta’ato’ara’a o te mau pae paturu ato’a, no te roara’a ‘ahuru matahiti. Te tau’aparaura’a i te mau taiete ‘ohipa, e fa’ahaerehia te reira i mua nei o te paturu faufa’a monihia’tu e 50 % e te AFD e e 50 % e te Haufenua. E fa’aterehia te mau tapura ‘ohipa no te roara’a e 5 matahiti, e ia au i te tohura’a, e oti mai e e fa’a’ohipahia i te matahiti 2017. Fa’aturera’a i ni’a i te hi’opo’ara’a i te mau mauha’a paumu mata’i Ia au i te ture haunui, te fa’aturera’a no ni’a i te mau hotu e te mau mauha’a e nehenehe e ro’ohia i te ‘ati e rave rahi (te mau materia ‘opupu mata’i) o tei riro ei parau rahi tumu no te ho’e pene ta’ato’a no te ture no te ‘auanatura e o te ti’a’auhia nei e te mau Fa’aterera’a tuha’a fenua no te PU ‘Ohipa Hamani tauiha’a, no te ‘Ihima’imira’a e no te ‘Auanatura (DRIRE), o tei fa’ata’ahia no te mata jhi’opo’ara’a i te mau materia ‘opupu mata’i. I Porinetia farani nei, te niura’a o te ture o te fa’aotira’a mana ia n° 63 no te 18 no tenuare 1943 no ni’a i te fa’aturera’a o te mau materia ‘opupu mata’i mahu auahi o tei riro ei papa no te ture e fa’a’ohipahia nei i Porinetia farani, o tei nu’u rii noa i ni’a, ma’a vahi iti. Ua hina’aro te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e ia fa’a’ohipa mana fa’ahouhia te reira fa’aturera’a no te fa’aora’a mai i te mau fa’aturera’a ‘api no te mau ‘ihi rave’a ‘aravihi ‘api no te reira tuha’a. TE reira hi’opo’a fa’ahoura’a e ‘amui ato’a mai ia, i te mau tino rave ‘ohipa ato’a a te hau no te fenua nei. Ua pupuhia i roto i te rima o te Piha toro’a no te mau Ito te mana fa’atere’aura’a i te reira tareni. Fa’atauira’a i te mau tapura no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e. Na roto i te ha’amaura’ahia mai te Mana Porinetia no te Fa’atipoupoura’a Moniho’o, ua riro ato’a mai te mau fa’aturera’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) e no te mau hotu ‘aimamau rahi roahia a’e (PGC) ei mau fa’aturera’a mana vaimatara no te ti’amara’a o te mau moniho’o titauhia e te ture no te Fa’atipoupoura’a i te mau moniho’o i te pae no te fa’aturera’a o te mau moniho’o. I roto i te reira hi’ora’a ‘amui, e mea faufa’a ia ha’amara’ahia te reira mau fa’aturera’a no roto mai i te fa’arava’ira’a faufa’a fa’aterehia i roto i te ho’e fa’arava’ira’a faufa’a ti’ama e ‘uputa matara i mua i te fa’atipoupoura’a moniho’o, i te pae ihoa ra, no te mau tuha’a i reira na te fa’aturera’a noa a a te hau e fa’atere fa’aoti i te mau moniho’o no te mau hotu e te mau taviira’a e rave rahi. Ua riro mai nei ia te ‘Apo’ora’ahau ei tipaera’a no te ho’e hi’ora’a e no te mau tohura’a no te hotura’a o te nehenehe ia ravehia no te reforomatio i taua mau fa’aturera’a ra. Ua horo’ahia i roto i te Fa’aterehau no te Ha’amahutara’a i te Fa’arava’ira’a Faufa’a, te mana no te horo’ara’a mai i te mau mana’o tu’u, ia au i te mau hi’ora’a o tei vauvauhia mai i mua i te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, i te mau hepetoma i mua nei. Fa’atauira’a i te ‘afata ta’a-è no te mau moniho’o o te raiti ‘uo’uo : fa’aora’a i roto i te faito no te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN) Te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, ua farirohia ia mai te hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN). Na ni’a i te reirá piira’a ia au i te fa’anahora’a tarifa o te fa’a’ohipahia no taua huru faito hotu ra, te mau moniho’o e te mau área e fa’aotihia mai ia te reirá e te fa’aotira’amana n° 171/CM no te 7 no fepuare 1992. No te arai e no te fa’aiti i te mau tapitora’a moniho’o, na te ‘afata tape’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (FSPPN), e paturu i te moniho’o o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è atu i te raiti no’ano’a. I te 16 no mati i ma’iri a’e nei, ua fa’a’itehia mai te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau, e o mai i roto i te matete te ho’e ‘ona ho’oma’a ‘api o te horo’a mai i te tahi mau moniho’o fa’atipoupou hau atu i te mama i te vai nei i teie nei, o te fana’o nei ho’i i te fa’anahora’a turu i te moniho’o e ‘naha, e mea ho’orahi na a ta ratou mau hotuma’a, noa’tu a ia ua ‘apapahia i roto i te mau PPN Te reirá te tumu, i muri a’e i te hi’opo’ara’a i te matete o tei ravehia mai e te mau piha a te hau no te reirá tareni, ua ha’amana te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau e hi’o fa’ahou i te fa’anahora’a tarifa o te raiti ‘afa ‘uo’uo e aure ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa ta’a-è atu i te raiti no’ano’a no te tape’a noa a ia’na i roto i te ‘apapara’a no te mau ma’a hina’aro rahi roahia a’e (PPN) no te tape’a mau maitera’a i te ta’a-è-ra’a o te mau área moniho’o, e nehenehe atu ai ia amoha te fereti pahi e te Haufenua no te utara’a na roto i te mau ta’amotu atea, i te tahi atu pae’au. TA’a-è noa’tu i te reirá, ‘eita te reirá huru raiti e fa’afana’o fa’ahouhia i te turu a te ‘afata tape’ara’a i te mau hotu hina’aro rahi roahia a’e (PPN). Te tatarara’a i te raiti ‘afa ‘uo’uo e aore ra ‘uo’uo, fa’ano’ano’a ‘orehia, huero roroa, ta’a-è noa’tu i te raiti no’ano’a, i te ‘afata no te FSPPN, ‘eita te reirá e ha’amara’a i to’na moniho’o. ‘Oia mau, e mea ti’a i te mau ‘aimamau, ‘eiaha ratou ia hanihia e te mau hotu ma’a moni rarahi, no te fa’ahepo i te mau poro’i tauiha’a ia ‘imi mai i te mau horo’a hotu faito moni mama. Te huru no te ti’ara’a ‘ohipa a te ta’ata no te ara i Porinetia farani Ua hi’opo’a te ‘Apo’ora’a a te mau Fa’aterehau i te ho’e parau fa’aara no ni’a i te huru no te ti’ara’a ‘ohipa o te ta’ata no te ara i te matahiti 2015 ra. Te mau ta’ata e ‘aita to ratou e ti’ara’a ta’ata farani, no’atu e mau ta’ata no te ho’e hau mero no te ‘Amuitahira’a ‘Europa, o te hina’aro e fa’a’ohipa i te ho’e ti’ara’a ‘ohipa tamoni i Porinetia farani, e titauhia ‘oia ia ani i te ho’e parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa. Te fatura’a i taua parau fa’ati’ara’a e ‘apitihia mai ia ‘oia e te ho’e parau fa’ati’a no tre nohora’a mai horo’ahia e te Haunui. E fariihia te mau pparau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa no te ho’e roara’a, te ho’e fatu ‘ohipa, ho’e toro’a e ho’e tuha’afenua ‘ohipara’a ta’oti’a maita’ihia. E rave rahi mau huru faito parau fa’ati’a e vaira ia au i te roara’a no te mau tonora’a e no te mau parau fa’aau ravera’a ‘ohipa : - Te mau parau fa’ati’a ravera’a ‘ohipa o te ‘ore e fa’a’api fa’ahouhia no te ho’e roara’a e 6 ‘ava’e no te ho’e ta’ata rave ‘ohipa no te ara o tei toohia mai i Porinetia farani nei no te ho’e tareni pu’etau poto o te ‘ore e hau atu i taua pu’etau ra. - Te mau parau fa’ati’a horo’ahia no te ravera’a i te ‘ohipa o te fa’a’apihia : No te ho’e pu’etau roa roa a’e ho’e matahiti ; * No te ho’e pu’etau roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata o tei paraihi roa mai i Porinetia farani (ei hi’ora’a, te mau ta’ata no te ara metua no te ho’e tamarii fanauhia i te fenua nei e aore ra e hoa here no te ho’e ta’ata farani). No te horo’a e aore ra no te pato’i i te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa anihia, e horo’ahia ma te fa’aturahia teie mau titaura’a i muri nei : - te huru no te ti’ara’a ‘ohipa no taua taime ra e aore ra no te tau poto e haere maira, i roto i te toro’a ‘ohipa e ‘ohipahia’tu e taua ta’ata ra no te ara. Te aura’a mau, ‘eita te parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa e horo’ahia no te mau ti’ara’a ‘ohipa e mea rahi te mau rave ‘ohipa no te fenua e vaira ; - te mau titaura’a fa’atiti’aifarora’a i te fatu ‘ohipa i mua i te fa’aturera’a no te ‘ohipa e no te parurura’a totiare. I te matahiti 2015, ua rahi mai te numera rahira’a anira’a parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa a te mau ta’ata no te ara i ni’a i te 4,9 % ia fa’ahi’ohia’tu i ni’a i to te matahiti 2014. Te mau parau fa’ati’a no te rtavera’a i te ‘ohipa o tei horo’ahia (571) ua mara’a ia (+ 1,8 % i ni’a i to te matahiti 2014) e o te ‘opere maitehia mai teie : - mau tere tonohia mai pu’etau poto no te ho’e roara’a i raro mai i te 6 ‘ava’e no te mau ta’ata no te ara, o tei tonohia e to ratou mau fatu ‘ohipa e purutia ra i te ara ................................. 152 - parau fa’ati’a no te roara’a tuea i te 1 matahiti no te ho’e ta’ata no te ara fa’a’ohipahia ra e te mau fatu ‘ohipa e noho ra i Porinetia farani ......... 409 - parau fa’ati’a no te ho’e roara’a e 5 matahiti no te mau ta’ata no te ara o tei parahi maoro mai na i Porinetia farani e te vaira to ratou mau taura ta’amura’a fetii, ravera’a ‘ohipa e fa’arava’ira’a faufa’a ............................. 10 E 5 anira’a o tei pato’ihia i te matahiti 2015 ra are’a i te matahiti 2014, e 21 ia. I ni’a i te rahira’a e 419 mau parau fa’ati’ara’a (409 + 10) no te ho’e roara’a ‘aifaito e aore ra i ni’a mai i te ho’e matahiti o tei horo’ahia na i te matahiti 2015 ra, hau atu i te 68 % (287 mau parau fa’ati’a) e mau fa’a’apira’a ia. Na roto i te rahira’a e 331 mau parau fa’ati’a no te ravera’a i te ‘ohipa o te vai nei i roto i te ha’amanara’a no te rahira’a ta’ata rave ‘ohipa tapa’ohia i roto i te ‘afata turuuta’a no te ( CPS) no te 61024, te tai’o ‘iti o te mau ta’ata rave ‘ohipa no te ara tei ni’a ia i te 0,54 % (ei fa’ahi’ora’a, tei ni’a i te 6 % i Farani). Mau tauturu moni na te RSPF na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totaiete-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare Ua vauvau mai te Fa’aterehau vahine no te ‘Ohipa e no te mau Autahira’a, i te ho’e ‘opuara’a fa’aotira’amana no te fa’a’ohipamana i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RST no te 11 no fepuare 2016 no ni’a i te horfo’ara’a i te mau tauturu moni a te ‘afata no te autahira’a na te mau ta’atira’a e aore ra te mau pu ha’apiira’a no te tuha’a totiare-ha’apiira’a e utuutura’ama’i-totiare no te matahiti 2016. I – Te tareni a te Haufenua no te mau pu totiare-ha’apiira’a e utuutura’a-totiare Te paturu faufa’a moni nei te Haufenua i te terera’a ‘ohipa roto a ‘eie 28 mau pu ‘ti’a’auhia ia au i te huru o te ta’atira’a) no te rahira’a mero 1300 rahira’a parahira’a : - E 463 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tama taure’a, tu’uhia i roto, tauturura’a i te pae no te ha’apiira’a » - E 328 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « mau ‘utuafare fetii, mau vahine i roto i te mau ‘ati totiare » - E 296 rahira’a parahira’a no e to’o’ahuru mau pu no te tuha’a « tamarii, taure’a huma » - 196 rahira’a parahira’a no e to’oono mau pu no te tuha’a « ta’ata pa’ari huma » E nehenehe ta te ho’ e ta ’atira’a e ti’a’au e rave rahi mau pu (ei hi’ora’a : Te Autaea’era’a Teretetiano no te mau Huma o te tia’au nei e 4 pu) ma te ‘ohie e te matara e ma te mau i te mana no te ono e rave rahi mau rave ‘ohipa matau e te ‘aravihi i roto erave rahi mau pu. No reira e 28 rahira’a purarahi o te ti’a’auhia nei na e 25 mau ta’atira’a. II – Te fa’anahora’a no te horo’ara’a i te mau tauturu Te hamanira’a i te mau anira’a tauturu moni a te ta’atira’a tata’itahi e ha’apa’ohia te reira e te Fa’aterera’a no te mau ‘Ohipa Totiare (Piha ti’a’au i te hi’opo’ara’a ‘ihi rave’a ‘aravihi e faufa’a moni a tre mau pu no taua tuha’a ra). I muri maui e tu’uhia’tu taua mau anira’a ra i roto i roto i te tutapapara’a e te matutura’a a te Tomite ‘Ihirave’a ‘aravihi (peretitenihia e te Fa’aterehau vahine no te mau Autahira’a). Ua fa’atere iho nei te tomite e piti tauaputuputura’a ‘ohipa, ‘oia ho’i, 14 rahira’a ora ‘ohipara’a, i te 29 no titema 2015 e i te 21 no tenuare 2016. Ua horo’a ‘oia i to’na mana’o i ni’a i te mau anira’a tata’itahi, o te tu’uhia’tu i mua i te tomite ti’a’au i te RSPF o tei putuputu na i te 11 no fepuare 2016. Na roto i te fa’aotira’amana n° 01-2016/CG.RSPF no te 11 no fepuare 2016, ua ha’amana te tomite tia’au i te ‘afata i te mau mana’o tu’u no te mau tauturu moni matahiti. III – Te tauturu moni fa’ata’ahia no te matahiti 2016 tei ni’a ia i te faito 1,460 miria toata farane Te mau tuha’a na te mau pu ua paturu monihia ia ratou na roto i te ‘ama’a « huma » no te ‘afata RSPF. Te tauturu moni ta’ato’a tei ni’a ia i te faito no te matahiti 2016, 1,460 miria toata farane. Ua tuhahia ‘oia na ni’a e 25 mau ta’atira’a. E tauturu moni te reira mau tauturu moni ra i te mea faufa’a roa a’e nbo te paturu i te mau moni ‘ohipa a te mau rave ‘ohipa a na ta’atira’a e 25 (1 370 916 294 toata farane) e ho’e tauturu no tefa’ahotura’a (786 075 toata farane no e 13 rahira’a ‘opuara’a) : - Tuha’a utuutura’a-ha’apiira’a : 677 260 978 toata farane no e to’o’ahuru mapiti mau pu fariira’a ; - Tuha’a totiare-ha’apiira’a : 782 855 603 toata farane no e to’o’ahuru maono mau pu fariira’a. No te matahiti 2016, te rahira’a ,no te mau faufa’a moni no te fa’ahotura’a ua fa’a’ohipahia ia no te fa’atiti’aifarora’a i ni’a i te titaura’a a te ture i te mau fare o tei tahito e o tei pe roa, o te ‘ore e pahono fa’ahou i te parau no te parurura’a ‘eiaha ia ro’ohia e te ‘ati te mau ta’ata o te fariihia ra i reira. Horo’ara’a i te ho’e tauturu moni no te fa’ahotu na te SEM titi’ara’a i te mau Pape viivii noTahiti no te fa’atupu i te mau tapura ‘ohipa ru Te tapura ‘ohipa no te titi’a ‘amuira’a i te i te mau pape viivii no Punaauia o tei fa’ahaerehia mai e Haufenua i te matahiti 1996 ra, ua fa’a’ohipahia mai ia i te matahiti 2002 ra, na roto i te ha’amaura’ahia mai te Pu titi’ara’a, no te ha’ama’i i te pape, no roto mai i te mau ‘auri ‘operera’a rarahi, te mau pu fa’a’arapura’a e te ‘operera’a na te mau ta’ata ‘ohipa. Na roto i te piti o te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa o tei fa’ahaerehia mai i rotopu i te matahiti 2007 e 2011, na te reira i nehenehe ai e fa’atoro mai i te mau ‘auri numera puiti e te fa’atu’atira’a piri i te rahira’a 1000 ‘utuafaree vai i te area no te fa’a apato’a no Punaauia. Ua ravehia mai te toru no te tuha’a no te mau tapura ‘ohipa mai te 2012 e tae mai i te 2013 e na te reira i fa’a’a’ano i te reni pupa ‘operera’a i te pape na e 280 fa’ahou mau ‘utuafare. Te rahira’a faufa’a moni o tei fa’a’ohipahia mai na, tei ni’a ia i te 4 miria toata farane, ‘aufauhia été Haufenua e te ‘Amuitahira’a no ‘Europa. Tae roa mai i teie mahana, ua ha’ »amauhia te pu ha’apahura’a pape i te pk 7,1 (Hôtel Intercontinental Beachcomber) au pk 15,5 (Hôtera Le Méridien). Hau atu i te 5 000 meera ‘afata pape viivii o te ha’aputuhia maira i te mahana tata’itahi e te mau tapura ‘ohipa, o te tapi ra no tre ha’amaita’i i te faito o te pape no te hopu e te ‘auanatura i roto i te mau tuha’a tamahia. Tera ra, a 3 matahiti i teie nei, ua ‘iteahia mai na e rave rahi mau puehura’a pape i roto i te pu no te titi’ara’a (i te mau tau ua ‘u’ana ihoa ra) no te mea ‘aita e rava’ira’a ra i te ha’ama’ira’a pape i teie mahana. E mea titauhia ia i teie nei ia ha’amara’ahia to’na faito puai. Ia fa’atanotano fa’ahouhia ia te tahi mau ha’a’arepura’a pape, no te titi’ara’a i te ta’ato’ara’a mau pape viivii o tei tu’atihia i ni’a i te reira reni pupa. E mea faufa’a rahi teie tuha’a hope’a, no te mea, e mea rahi te mau fare o te ‘opuahia ra e patu i roto i taua ‘oire ra, fare nohora’a ‘otahi anei, mau fare rarahi anei. Te fa no teie anira’a tauturu moni no te paturu faufa’a monira’a ia i te mau tapura ‘ohipa ru roa i muri nei : • Te fa’atano fa’ahoura’a i te pu no te fa’a’arepura’a pape no te peho pu ‘ohipa hamanira’a ‘ohipa rarahi no Punaruu (Pu S) no te ha’amara’a i to’na puai ; • Te fa’atano fa’ahoura’a i te rahi o na pu e piti no te fa’a’arepura’a e tae mai ai i roto i te titi’ara’a (Pu H no te Pu Nohora’a Totiare Lotus e Tuha’a no te poromu aroa Manotahi) ; • Te ha’amara’ara’a i te faito no te ha’ama’ira’a pape i roto i te miti na roto i tehamanira’a i te ho’e pu paumra’a i roto itre ‘aua no te titi’ara’a pape. Ua tapa’ohia e hope taua mau tapura ‘ohipa ra i roto i na ‘ava’e matamua e toru no 2017, no te ho’e ha’amau’ara’a ta’ato’a e mana’ohia ra e 206 687 734 toata farane ‘aita ia e tute to roto, e 200 000 000 toata farane ‘aufauhia na roto i teie nei tauturu moni. |
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