PAPEETE, 5 septembre 2019 - La grève est évitée à l'hôtel Intercontinental Tahiti. Le syndicat O Oe To Oe Rima renonce au mouvement sans accord de sortie de crise.
Il n’y a pas eu d’accord formel, confirme la direction de l'hôtel ; mais il n’y a pas de grève à l’Intercontinental Tahiti. L’établissement touristique était depuis vendredi dernier sous la menace d’un préavis avec échéance ce jeudi à 0 heure. Le jour s’est levé sans mettre en lumière le plus petit panneau de revendication, ni aucun débrayage dans le moindre service.
Le préavis revendiquait une révision du décompte des congés payés en vue d’un total de 6 semaines par an. Les salariés encartés O Oe To Oe Rima de l’hôtel de luxe demandaient aussi l’instauration d’une prime de nuit de 15 % du salaire horaire, passé 20 heures. Ils réclament en outre la revalorisation effective à 6 % du service de charge, sur la base d’un paiement mensuel.
Une ultime réunion de concertation s’est tenue mercredi sans donner lieu à la signature d’un protocole de fin de crise. "La réunion s’est déroulée dans une ambiance cordiale et sans problèmes", explique Thierry Brovelli, le directeur général du resort de Faa’a. "Je crois que le syndicat n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au bout du mouvement. Les points de revendication sont laissés de côté pour l’instant."
De l'aveu des responsables de la confédération syndicale, ce mouvement social était également justifié comme un acte de solidarité ouvrière avec les salariés de l’Intercontinental Moorea, en grève depuis le 29 août. Cet autre mouvement est très suivi. Dans l’établissement hôtelier de l’île sœur la principale demande concerne la réintégration de quatre employés de cuisine mis à pied à titre conservatoire depuis 15 jours.
Ces salariés sont accusés par une collègue d’avoir participé à un viol collectif, sur leur lieu de travail fin juillet. Une plainte est déposée, mais ils clament leur innocence. Ils sont convoqués vendredi à un entretien avec la direction de l'hôtel pour s'expliquer.
Face à toutes ces perturbations, le groupe hôtelier a annoncé en début de semaine qu’il renonçait à sa participation au salon du Tourisme, ce week-end : "les hôtels InterContinental, le restaurant Le Lotus, The Brando, les hôtels Maitai, le Moorea Dolphin Center, Polynésie Voyages et le Paul Gauguin ne seront donc pas présents au parc des expos de Mamao les 6-7-8 septembre".
Il n’y a pas eu d’accord formel, confirme la direction de l'hôtel ; mais il n’y a pas de grève à l’Intercontinental Tahiti. L’établissement touristique était depuis vendredi dernier sous la menace d’un préavis avec échéance ce jeudi à 0 heure. Le jour s’est levé sans mettre en lumière le plus petit panneau de revendication, ni aucun débrayage dans le moindre service.
Le préavis revendiquait une révision du décompte des congés payés en vue d’un total de 6 semaines par an. Les salariés encartés O Oe To Oe Rima de l’hôtel de luxe demandaient aussi l’instauration d’une prime de nuit de 15 % du salaire horaire, passé 20 heures. Ils réclament en outre la revalorisation effective à 6 % du service de charge, sur la base d’un paiement mensuel.
Une ultime réunion de concertation s’est tenue mercredi sans donner lieu à la signature d’un protocole de fin de crise. "La réunion s’est déroulée dans une ambiance cordiale et sans problèmes", explique Thierry Brovelli, le directeur général du resort de Faa’a. "Je crois que le syndicat n’avait pas l’intention d’aller jusqu’au bout du mouvement. Les points de revendication sont laissés de côté pour l’instant."
De l'aveu des responsables de la confédération syndicale, ce mouvement social était également justifié comme un acte de solidarité ouvrière avec les salariés de l’Intercontinental Moorea, en grève depuis le 29 août. Cet autre mouvement est très suivi. Dans l’établissement hôtelier de l’île sœur la principale demande concerne la réintégration de quatre employés de cuisine mis à pied à titre conservatoire depuis 15 jours.
Ces salariés sont accusés par une collègue d’avoir participé à un viol collectif, sur leur lieu de travail fin juillet. Une plainte est déposée, mais ils clament leur innocence. Ils sont convoqués vendredi à un entretien avec la direction de l'hôtel pour s'expliquer.
Face à toutes ces perturbations, le groupe hôtelier a annoncé en début de semaine qu’il renonçait à sa participation au salon du Tourisme, ce week-end : "les hôtels InterContinental, le restaurant Le Lotus, The Brando, les hôtels Maitai, le Moorea Dolphin Center, Polynésie Voyages et le Paul Gauguin ne seront donc pas présents au parc des expos de Mamao les 6-7-8 septembre".