Alan Friedlander, responsable scientifique, et Ryan Jenkinson (à droite), écologiste marin, aux côtés de Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de l’Université de la Polynésie française.
TAHITI, le 7 juin 2023 - Le National Geographic Pristine Seas lance The Global Expedition, une exploration de cinq ans dans le Pacifique. L’équipage travaillera à bord de son navire équipé pour l'expédition, l'E/V Argo, qui est actuellement à quai à Papeete. Alan Friedlander, responsable scientifique, et Ryan Jenkinson, écologiste marin, seront à l’université demain pour une conférence ouverte au grand public.
La National Geographic Society est une organisation mondiale à but non lucratif qui s’appuie sur la science, l'exploration et l'éducation dans le but de faire connaître et protéger “les merveilles de notre monde”. Le Pristine Seas est un programme en lien avec les communautés autochtones et locales, les gouvernements et d'autres partenaires pour aider à protéger les endroits considérés comme vitaux de l'océan. Depuis 2008, le Pristine Seas a mené 38 expéditions à travers le monde et aidé à établir 26 réserves marines, couvrant plus de 6,5 millions de kilomètres carrés d'océan. Le National Geographic Pristine Seas lance à présent The Global Expedition, une exploration de cinq années dans le Pacifique pour “soutenir les efforts locaux de conservation dans l'écosystème océanique le plus diversifié du monde”. Les membres de ce programme partiront à la rencontre des nations insulaires du Pacifique central et occidental.
Rencontre à l’UPF
L'équipe de National Geographic Pristine Seas travaille à bord d’un navire équipé pour l'expédition : l'E/V Argo. Lequel est à quai à Papeete. Il dispose de très nombreux équipements dont un submersible triplace, le DeepSee, des caméras enfermées dans des boules de verre capables de descendre à six kilomètres sous la surface et un robot télécommandé, le BoxFish Luna, qui peut explorer les eaux intermédiaires. Alan Friedlander, responsable scientifique du programme et chercheur à l'Institut de biologie marine d'Hawaii à l'Université d'Hawaii, et Ryan Jenkinson, écologiste marin et conférencier universitaire, seront à l’Université de la Polynésie française demain pour une conférence ouverte au grand public. "Ils parleront du programme et de la grande expédition qui démarre. Il y aura trente minutes de conférence, puis trente minutes de questions-réponses", annonce Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de l’Université de la Polynésie française.
Les travaux déjà mené par Pristine Seas ont permis de “redéfinir notre compréhension de la vie dans les mers”. Ils ont fourni une base scientifique qui permet de mieux gérer les espaces. Ils ont montré par exemple que les requins et autres grands prédateurs sont essentiels à la survie des récifs. “L’appétit vorace de ces derniers génèrerait un renouvellement constant de la vie qui maintient les récifs résistants aux stress tels que les événements de blanchissement des coraux causés par le réchauffement climatique.”
Le travail des équipes de Pristine Seas a également révélé le pouvoir des zones hautement protégées, celles dans lesquelles la pêche est interdite. Les populations de poissons dans ces zones augmenteraient rapidement de 500 % ou plus en cinq à dix ans. Les études révèlent comment ce rebond entraîne une “cascade” d'impacts écologiques bénéfiques, restituant la complexité de l'ensemble de l'écosystème. Les travaux de Pristine Seas ont montré que des aires entièrement protégées peuvent grandement améliorer la santé des pêcheries locales dans les eaux adjacentes qui sont essentielles à la sécurité alimentaire, tout en contribuant à la création d'emplois et de revenus grâce à l'écotourisme.
6 400 km en 2023
La première phase de The Global Expedition couvrira 6 400 kilomètres rien qu'en 2023, explorant l'océan depuis la surface jusqu'à des profondeurs de 6 000 mètres (20 000 pieds). L’expédition entrera en contact avec les gouvernements et les communautés de différents territoires : Kiribati, Tonga, îles Cook, Niue, République des îles Marshall, États fédérés de Micronésie et Palau, pour les aider à établir des aires marines protégées efficaces et à soutenir leur utilisation durable.
Au cours des 40 dernières années, Alan Friedlander a passé plus de 12 000 heures sous l'eau, des récifs coralliens aux pôles et à des profondeurs de milliers de mètres. Il explique : “Nous sommes impatients d'apprendre des habitants des îles du Pacifique et de partager tout ce que nous avons appris avec eux. Ce sont des descendants de personnes qui naviguaient régulièrement sur des milliers de kilomètres d'eaux océaniques à une époque où une grande partie du reste du monde quittait à peine la terre. Ils ont également des siècles d'expérience dans l'utilisation des réserves marines et des fermetures de pêcheries pour maintenir des mers saines.”
À terme, le programme Pristine Seas espère soutenir la création de nouvelles aires marines protégées, chacune avec des plans de gestion et de financement durables. Le succès de la mission est essentiel à un effort plus large de lutte contre le réchauffement climatique, l'insécurité alimentaire et la perte de la nature en protégeant 30% de la planète d'ici 2030 (30×30).
La National Geographic Society est une organisation mondiale à but non lucratif qui s’appuie sur la science, l'exploration et l'éducation dans le but de faire connaître et protéger “les merveilles de notre monde”. Le Pristine Seas est un programme en lien avec les communautés autochtones et locales, les gouvernements et d'autres partenaires pour aider à protéger les endroits considérés comme vitaux de l'océan. Depuis 2008, le Pristine Seas a mené 38 expéditions à travers le monde et aidé à établir 26 réserves marines, couvrant plus de 6,5 millions de kilomètres carrés d'océan. Le National Geographic Pristine Seas lance à présent The Global Expedition, une exploration de cinq années dans le Pacifique pour “soutenir les efforts locaux de conservation dans l'écosystème océanique le plus diversifié du monde”. Les membres de ce programme partiront à la rencontre des nations insulaires du Pacifique central et occidental.
Rencontre à l’UPF
L'équipe de National Geographic Pristine Seas travaille à bord d’un navire équipé pour l'expédition : l'E/V Argo. Lequel est à quai à Papeete. Il dispose de très nombreux équipements dont un submersible triplace, le DeepSee, des caméras enfermées dans des boules de verre capables de descendre à six kilomètres sous la surface et un robot télécommandé, le BoxFish Luna, qui peut explorer les eaux intermédiaires. Alan Friedlander, responsable scientifique du programme et chercheur à l'Institut de biologie marine d'Hawaii à l'Université d'Hawaii, et Ryan Jenkinson, écologiste marin et conférencier universitaire, seront à l’Université de la Polynésie française demain pour une conférence ouverte au grand public. "Ils parleront du programme et de la grande expédition qui démarre. Il y aura trente minutes de conférence, puis trente minutes de questions-réponses", annonce Nabila Gaertner-Mazouni, vice-présidente de l’Université de la Polynésie française.
Les travaux déjà mené par Pristine Seas ont permis de “redéfinir notre compréhension de la vie dans les mers”. Ils ont fourni une base scientifique qui permet de mieux gérer les espaces. Ils ont montré par exemple que les requins et autres grands prédateurs sont essentiels à la survie des récifs. “L’appétit vorace de ces derniers génèrerait un renouvellement constant de la vie qui maintient les récifs résistants aux stress tels que les événements de blanchissement des coraux causés par le réchauffement climatique.”
Le travail des équipes de Pristine Seas a également révélé le pouvoir des zones hautement protégées, celles dans lesquelles la pêche est interdite. Les populations de poissons dans ces zones augmenteraient rapidement de 500 % ou plus en cinq à dix ans. Les études révèlent comment ce rebond entraîne une “cascade” d'impacts écologiques bénéfiques, restituant la complexité de l'ensemble de l'écosystème. Les travaux de Pristine Seas ont montré que des aires entièrement protégées peuvent grandement améliorer la santé des pêcheries locales dans les eaux adjacentes qui sont essentielles à la sécurité alimentaire, tout en contribuant à la création d'emplois et de revenus grâce à l'écotourisme.
6 400 km en 2023
La première phase de The Global Expedition couvrira 6 400 kilomètres rien qu'en 2023, explorant l'océan depuis la surface jusqu'à des profondeurs de 6 000 mètres (20 000 pieds). L’expédition entrera en contact avec les gouvernements et les communautés de différents territoires : Kiribati, Tonga, îles Cook, Niue, République des îles Marshall, États fédérés de Micronésie et Palau, pour les aider à établir des aires marines protégées efficaces et à soutenir leur utilisation durable.
Au cours des 40 dernières années, Alan Friedlander a passé plus de 12 000 heures sous l'eau, des récifs coralliens aux pôles et à des profondeurs de milliers de mètres. Il explique : “Nous sommes impatients d'apprendre des habitants des îles du Pacifique et de partager tout ce que nous avons appris avec eux. Ce sont des descendants de personnes qui naviguaient régulièrement sur des milliers de kilomètres d'eaux océaniques à une époque où une grande partie du reste du monde quittait à peine la terre. Ils ont également des siècles d'expérience dans l'utilisation des réserves marines et des fermetures de pêcheries pour maintenir des mers saines.”
À terme, le programme Pristine Seas espère soutenir la création de nouvelles aires marines protégées, chacune avec des plans de gestion et de financement durables. Le succès de la mission est essentiel à un effort plus large de lutte contre le réchauffement climatique, l'insécurité alimentaire et la perte de la nature en protégeant 30% de la planète d'ici 2030 (30×30).
Conférence
Jeudi 8 juin, à 16 heures, à l’auditorium du Pôle recherche de l’Université de la Polynésie française.
Entrée libre.
Jeudi 8 juin, à 16 heures, à l’auditorium du Pôle recherche de l’Université de la Polynésie française.
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Pour en savoir plus
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