TAHITI, le 19 octobre 2020 - Au Vent des archipels, tel est le titre de la nouvelle exposition de l’artiste Philippe Peltier. Cet événement a lieu à la galerie du Chevalet jusqu’au 24 octobre. Les toiles, réalistes, montrent des scènes de vie et des paysages.
Sur les murs de la galerie du Chevalet sont accrochées les dernières toiles de l’artiste peintre Philippe Peltier. Elles sont intitulées : Aux trois cascades, Aux lavatubes, Grotte de Rurutu, Beautés de Ua Pou ou bien encore Ferme perlière des Gambier, Bord de mer à Rimatara.
Elles racontent les paysages et les résidents polynésiens d’avant l’arrivée des Européens.
Les titres sont à l’image des tableaux, descriptifs et réalistes. Mais Philippe Peltier ne peut pas s’en empêcher. "Tout se passe un peu sans le savoir. Je sais qu’il y a d’autres façons de faire, mais je ne peux pas éviter les finitions qui apportent cette impression de réalisme."
Il a bien essayé autre chose. "En 2013" rapporte-t-il, "lors de ma première exposition, j’ai fait des choses plus naïves. Mais j’ai été rattrapé depuis".
Depuis 2015, l’artiste présente son travail chaque année à la galerie du Chevalet. Cette année, ce sont les archipels de Polynésie qu’il a figés avec ses pinceaux. "Tout a commencé par la lecture d’un article sur Radiguet et ses aquarelles", raconte Philippe Peltier. "J’ai trouvé ça parlant et enthousiasmant."
Max Radiguet a compilé textes, dessins et aquarelles dans un ouvrage consacré aux îles Marquises et intitulé : Les Derniers sauvages aux îles Marquises 1842-1859.
Fasciné par les paysages, les gens, leurs coutumes, les tatouages dont ils étaient parés, la "sauvagerie des lieux", Philippe Peltier s’est mis au travail. Valérie et Joseph Prokop de la galerie du Chevalet l’ont ensuite encouragé à élargir son sujet à d’autres archipels.
Aux Australes, c’est la géologie qui a retenu l’attention du peintre et l’a interpellé, aux Tuamotu et aux Gambier les techniques de pêche, les fermes perlières. "À chaque fois, avant de démarrer, je me renseigne, je lis des ouvrages, regarde des photos."
"Je devenais tout rouge"
Philippe Peltier dit avoir ce don depuis toujours. Il se rappelle qu’à l’école déjà il était montré en exemple. "On faisait venir les autres élèves pour qu’ils voient ce que je faisais quand on avait à dessiner une pomme, une boîte d’allumette ou tout autre objet. Je devenais tout rouge !"
À 15 ans, sa sœur lui offre une boîte de peinture et l’encourage à exploiter son don. "J’ai fait un petit tableau que j’ai appelé les quatre saisons et un second qui était la copie d’une couverture de livre que j’aimais beaucoup."
Ensuite tout s’est enchaîné. Il a fait longtemps des portraits sur demande. Il a exposé en France puis, une fois installé en Polynésie, à Tahiti.
Il a tissé des liens avec la galerie du Chevalet par l’intermédiaire de l’un de ses clients dont il faisait le portrait. "Celui-ci m’a demandé de m’occuper de l’encadrement. J’ai fait appel à la galerie du Chevalet pour ça."
En 2013, il a fait une première exposition individuelle "pour voir". Il avait une occupation professionnelle qui lui permettait de vivre. En 2015, cette fois, il comptait sur ses toiles pour vivre. Les amateurs ont été au rendez-vous. Ils restent fidèles depuis.
Sur les murs de la galerie du Chevalet sont accrochées les dernières toiles de l’artiste peintre Philippe Peltier. Elles sont intitulées : Aux trois cascades, Aux lavatubes, Grotte de Rurutu, Beautés de Ua Pou ou bien encore Ferme perlière des Gambier, Bord de mer à Rimatara.
Elles racontent les paysages et les résidents polynésiens d’avant l’arrivée des Européens.
Les titres sont à l’image des tableaux, descriptifs et réalistes. Mais Philippe Peltier ne peut pas s’en empêcher. "Tout se passe un peu sans le savoir. Je sais qu’il y a d’autres façons de faire, mais je ne peux pas éviter les finitions qui apportent cette impression de réalisme."
Il a bien essayé autre chose. "En 2013" rapporte-t-il, "lors de ma première exposition, j’ai fait des choses plus naïves. Mais j’ai été rattrapé depuis".
Depuis 2015, l’artiste présente son travail chaque année à la galerie du Chevalet. Cette année, ce sont les archipels de Polynésie qu’il a figés avec ses pinceaux. "Tout a commencé par la lecture d’un article sur Radiguet et ses aquarelles", raconte Philippe Peltier. "J’ai trouvé ça parlant et enthousiasmant."
Max Radiguet a compilé textes, dessins et aquarelles dans un ouvrage consacré aux îles Marquises et intitulé : Les Derniers sauvages aux îles Marquises 1842-1859.
Fasciné par les paysages, les gens, leurs coutumes, les tatouages dont ils étaient parés, la "sauvagerie des lieux", Philippe Peltier s’est mis au travail. Valérie et Joseph Prokop de la galerie du Chevalet l’ont ensuite encouragé à élargir son sujet à d’autres archipels.
Aux Australes, c’est la géologie qui a retenu l’attention du peintre et l’a interpellé, aux Tuamotu et aux Gambier les techniques de pêche, les fermes perlières. "À chaque fois, avant de démarrer, je me renseigne, je lis des ouvrages, regarde des photos."
"Je devenais tout rouge"
Philippe Peltier dit avoir ce don depuis toujours. Il se rappelle qu’à l’école déjà il était montré en exemple. "On faisait venir les autres élèves pour qu’ils voient ce que je faisais quand on avait à dessiner une pomme, une boîte d’allumette ou tout autre objet. Je devenais tout rouge !"
À 15 ans, sa sœur lui offre une boîte de peinture et l’encourage à exploiter son don. "J’ai fait un petit tableau que j’ai appelé les quatre saisons et un second qui était la copie d’une couverture de livre que j’aimais beaucoup."
Ensuite tout s’est enchaîné. Il a fait longtemps des portraits sur demande. Il a exposé en France puis, une fois installé en Polynésie, à Tahiti.
Il a tissé des liens avec la galerie du Chevalet par l’intermédiaire de l’un de ses clients dont il faisait le portrait. "Celui-ci m’a demandé de m’occuper de l’encadrement. J’ai fait appel à la galerie du Chevalet pour ça."
En 2013, il a fait une première exposition individuelle "pour voir". Il avait une occupation professionnelle qui lui permettait de vivre. En 2015, cette fois, il comptait sur ses toiles pour vivre. Les amateurs ont été au rendez-vous. Ils restent fidèles depuis.
Pratique
À la galerie Au Chevalet jusqu’au 24 octobre.
Entrée libre.
Horaires le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
À la galerie Au Chevalet jusqu’au 24 octobre.
Entrée libre.
Horaires le lundi de 13h30 à 17h30, le mardi, mercredi et jeudi de 8 heures à midi et de 13h30 à 17h30, le vendredi de 8 heures à midi et de 13h30 à 16h30 et le samedi de 8 heures à midi.
Contacts
Tel. : 40 42 12 55 ou 87 77 52 06
Mail : [email protected]
Site internet : galerieauchevalet.jimdo.com
Tel. : 40 42 12 55 ou 87 77 52 06
Mail : [email protected]
Site internet : galerieauchevalet.jimdo.com