PAPEETE, le 3 juin 2018 - Christine Bennett est professeur de théâtre au Conservatoire artistique de Polynésie française. Cette année, elle a choisi de travaillé sur La Tragédie d’Hamlet de William Shakespeare, traduit par Victor Hugo. Ses élèves, les adolescents confirmés, seront sur le pae pae de l’établissement le 9 juin à 19 heures.
"J’ai réunis les adolescents sous la forme d’un stage lors d’une semaine de vacances", indique Christine Bennett. "Je leur ai parlé de Shakespeare, de l’œuvre dont on a fait plein de lectures. Chacun pouvait auditionner pour le rôle qu’il voulait." La troupe a visionné des extraits différents de pièces, le Hamlet de Patrice Chéreau, ceux de Daniel Mesguish (en anglais), Ainsi que des extraits du film de Franco Zéfirelli. L’intensité dramatique de la pièce a résonné.
Les personnages d’Hamlet et Ophélie sont jeunes, les acteurs ont pu s’y identifier. Au premier acte: le père mort de Hamlet parle à son fils, dit qu’il a été assassiné et réclame vengeance. Et cela pourrait se passer n’importe où….
Par ailleurs, les conflits que vivent les hommes, leurs sentiments, leur humanité, vulnérabilité, leurs doutes et leurs peurs sont universels. "Pour avoir vécu dans pleins de pays différents, je me sens citoyenne du monde et non pas métropolitaine", résume Christine Bennett. "J’aime travailler sur des pièces très bien écrites, et bien ficelées, et je pense que l’intensité émotionnelle d’Hamlet va parler aux spectateurs. Hamlet, reste un personnage très moderne."
Christine Bennett est professeur de théâtre au Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF). Elle a souhaité présenté La Tragédie d’Hamlet de William Shakespeare avec sa classe d’adolescents confirmés. Elle a fait une partie de ses études théâtrales au Conservatoire d’art dramatique de San Francisco, avec une spécialisation Shakespeare. "C’est mon auteur préféré. C’est un auteur que je fais souvent travaillé à mes élèves."
C’est elle qui a assuré la mise en scène. "Beaucoup de ces jeunes comédiens travaillent avec moi depuis des années, et leur investissement n’a jamais été aussi fort, c’est formidable à voir ! Le travail émotionnel a été un peu long à venir mais maintenant, ils ont basculé vers un tout autre niveau de jeu
Ils sont emportés par leur rôle c’est incroyable !"
La troupe a imaginé une Ophélie plus forte, plus spontanée. "J’ai aussi utilisé de nombreuses musiques assez ‘fortes’ ce qui leur a permis de rentrer encore plus dans l’émotion."
Pour rappel, voici un résumé de la pièce : un jour, le fantôme du roi du Danemark révèle à son fils, Hamlet, qu’il est mort de la main de son propre frère, Claudius. Ce dernier a peu après épousé Gertrude, veuve du roi et mère d’Hamlet. Monument de la littérature occidentale, à la fois tragédie politique, texte métaphysique, image éternelle de la modernité portée par une force poétique inaltérable, Hamlet interroge ce qu’est l’homme et, par-là, interpelle chacun de nous.
"J’ai réunis les adolescents sous la forme d’un stage lors d’une semaine de vacances", indique Christine Bennett. "Je leur ai parlé de Shakespeare, de l’œuvre dont on a fait plein de lectures. Chacun pouvait auditionner pour le rôle qu’il voulait." La troupe a visionné des extraits différents de pièces, le Hamlet de Patrice Chéreau, ceux de Daniel Mesguish (en anglais), Ainsi que des extraits du film de Franco Zéfirelli. L’intensité dramatique de la pièce a résonné.
Les personnages d’Hamlet et Ophélie sont jeunes, les acteurs ont pu s’y identifier. Au premier acte: le père mort de Hamlet parle à son fils, dit qu’il a été assassiné et réclame vengeance. Et cela pourrait se passer n’importe où….
Par ailleurs, les conflits que vivent les hommes, leurs sentiments, leur humanité, vulnérabilité, leurs doutes et leurs peurs sont universels. "Pour avoir vécu dans pleins de pays différents, je me sens citoyenne du monde et non pas métropolitaine", résume Christine Bennett. "J’aime travailler sur des pièces très bien écrites, et bien ficelées, et je pense que l’intensité émotionnelle d’Hamlet va parler aux spectateurs. Hamlet, reste un personnage très moderne."
Christine Bennett est professeur de théâtre au Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF). Elle a souhaité présenté La Tragédie d’Hamlet de William Shakespeare avec sa classe d’adolescents confirmés. Elle a fait une partie de ses études théâtrales au Conservatoire d’art dramatique de San Francisco, avec une spécialisation Shakespeare. "C’est mon auteur préféré. C’est un auteur que je fais souvent travaillé à mes élèves."
C’est elle qui a assuré la mise en scène. "Beaucoup de ces jeunes comédiens travaillent avec moi depuis des années, et leur investissement n’a jamais été aussi fort, c’est formidable à voir ! Le travail émotionnel a été un peu long à venir mais maintenant, ils ont basculé vers un tout autre niveau de jeu
Ils sont emportés par leur rôle c’est incroyable !"
La troupe a imaginé une Ophélie plus forte, plus spontanée. "J’ai aussi utilisé de nombreuses musiques assez ‘fortes’ ce qui leur a permis de rentrer encore plus dans l’émotion."
Pour rappel, voici un résumé de la pièce : un jour, le fantôme du roi du Danemark révèle à son fils, Hamlet, qu’il est mort de la main de son propre frère, Claudius. Ce dernier a peu après épousé Gertrude, veuve du roi et mère d’Hamlet. Monument de la littérature occidentale, à la fois tragédie politique, texte métaphysique, image éternelle de la modernité portée par une force poétique inaltérable, Hamlet interroge ce qu’est l’homme et, par-là, interpelle chacun de nous.
Pratique
Le samedi 9 juin à 19 heures, sur le pae pae du Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF).
Entrée libre.
Le samedi 9 juin à 19 heures, sur le pae pae du Conservatoire artistique de Polynésie française (CAPF).
Entrée libre.