PAPEETE, le 15 janvier 2016 - Le photographe sous-marin Vincent Truchet a été invité à exposer et animer une conférence au Festival de l’oiseau et de la nature. Organisé tous les ans depuis 1991 en avril, il ne reçoit pas moins de 50 000 visiteurs à chaque édition.
"J’ai été contacté par les organisateurs qui suivent mon travail", indique le photographe Vincent Truchet. "Ils m’ont invité à participer à la prochain édition du Festival de l’oiseau et de la nature. C’est l’un des plus gros événements dans le domaine de la photographie nature." À la question : "Pourquoi inviter un photographe sous-marin à une manifestation plutôt orienté clichés terrestres ? " Vincent Truchet répond : "Justement parce qu’ils veulent s’ouvrir un peu à de nouveaux horizons".
Couleurs et noir & blanc
Le Festival de l’oiseau et de la nature se tient dans la Baie de Somme en France. Il voit passer 50 000 visiteurs pendant huit jours. Le prochain rendez-vous se déroulera du 9 au 16 avril. Le photographe polynésien y présentera une quinzaine de clichés. "Des images en noir & blanc et en couleur. Je m’oriente de plus en plus vers le noir & blanc pour travailler l’aspect esthétique des images. Mais le festival s’adresse à un public très large. Des passionnés comme des amateurs ou même des néophytes. J’ai donc aussi sélectionné des clichés en couleur pour présenter les fonds tels qu’on les voit en s’immergeant. "
Des images et des mots
Il a aussi été invité à animer une conférence. "Quand on me demande d’intervenir dans ce genre de manifestations, globalement je découpe mon texte en trois parties. Je parle d’abord de la Polynésie française, je présente le territoire, ses caractéristiques. Puis, je m’attarde sur la vie sous-marine, sur les animaux et les interactions qu’ils peuvent avoir. Enfin, je termine avec la photographie sous-marine et tout ce qui la distingue, ses contraintes. C’est plus technique. " La conférence est prévue pour durer une heure.
"J’ai été contacté par les organisateurs qui suivent mon travail", indique le photographe Vincent Truchet. "Ils m’ont invité à participer à la prochain édition du Festival de l’oiseau et de la nature. C’est l’un des plus gros événements dans le domaine de la photographie nature." À la question : "Pourquoi inviter un photographe sous-marin à une manifestation plutôt orienté clichés terrestres ? " Vincent Truchet répond : "Justement parce qu’ils veulent s’ouvrir un peu à de nouveaux horizons".
Couleurs et noir & blanc
Le Festival de l’oiseau et de la nature se tient dans la Baie de Somme en France. Il voit passer 50 000 visiteurs pendant huit jours. Le prochain rendez-vous se déroulera du 9 au 16 avril. Le photographe polynésien y présentera une quinzaine de clichés. "Des images en noir & blanc et en couleur. Je m’oriente de plus en plus vers le noir & blanc pour travailler l’aspect esthétique des images. Mais le festival s’adresse à un public très large. Des passionnés comme des amateurs ou même des néophytes. J’ai donc aussi sélectionné des clichés en couleur pour présenter les fonds tels qu’on les voit en s’immergeant. "
Des images et des mots
Il a aussi été invité à animer une conférence. "Quand on me demande d’intervenir dans ce genre de manifestations, globalement je découpe mon texte en trois parties. Je parle d’abord de la Polynésie française, je présente le territoire, ses caractéristiques. Puis, je m’attarde sur la vie sous-marine, sur les animaux et les interactions qu’ils peuvent avoir. Enfin, je termine avec la photographie sous-marine et tout ce qui la distingue, ses contraintes. C’est plus technique. " La conférence est prévue pour durer une heure.
Qui est Vincent Truchet ?
Arrivé en Polynésie en 2010, pour réaliser un "rêve de gosse", il a d’abord posé ses valises à Bora bora. Mais les plongées étaient trop "prévisibles". Il a donc quitté la Société pour les Tuamotu, à Tikehau "où il y a plus de vie, ça bouge. Les espèces ne sont pas les mêmes tout au long de l’année". Il a commencé ses premières descentes en bouteilles à l’âge de 8 ans. Il a pris ses premiers clichés en 2006 pour pouvoir "reconnaître les espèces que je voyais, pour les identifier correctement. Avec les photos je pouvais me les rappeler plus facilement". Et puis petit à petit, ce qui ne devait être qu’un outil devient un plaisir, une passion. "C‘est arrivé ici en Polynésie. La photographie est devenue pour moi un moyen d’expression artistique. Il y a différents types de photographes, ceux qui travaillent vraiment la technique et ceux qui mettent la technique au service de l’artistique. Ce que je fais."
Vincent Truchet dit "figer des morceaux de vie". Dans l’eau "tout est beau, l’animal qu’il soit terrestre ou marin est à lui seul une œuvre d’art ". Ce à quoi s’ajoute "le mouvement, la couleur, le minéral". Il aime à plonger seul lorsqu’il va chercher des clichés. Avant de descendre, il a déjà sa photo ou ses photos en tête. Il sait ce qu’il veut, il a réfléchi à ses compositions, aux animaux qu’il souhaite photographier, à la lumière,…Il s’installe alors dans un endroit puis attend. "Sur terre, les photographes animaliers estiment qu’il faut au moins une demi-heure à quarante minutes avant que l’homme à l’arrêt puisse voir la vie reprendre son cours, sous l’eau c’est un peu la même chose. Après avoir dérangé le milieu il faut attendre pour se faire oublier". Depuis quelques mois il s’interroge sur la couleur, s’orientant de plus en plus vers le noir & blanc plus "esthétique".
Arrivé en Polynésie en 2010, pour réaliser un "rêve de gosse", il a d’abord posé ses valises à Bora bora. Mais les plongées étaient trop "prévisibles". Il a donc quitté la Société pour les Tuamotu, à Tikehau "où il y a plus de vie, ça bouge. Les espèces ne sont pas les mêmes tout au long de l’année". Il a commencé ses premières descentes en bouteilles à l’âge de 8 ans. Il a pris ses premiers clichés en 2006 pour pouvoir "reconnaître les espèces que je voyais, pour les identifier correctement. Avec les photos je pouvais me les rappeler plus facilement". Et puis petit à petit, ce qui ne devait être qu’un outil devient un plaisir, une passion. "C‘est arrivé ici en Polynésie. La photographie est devenue pour moi un moyen d’expression artistique. Il y a différents types de photographes, ceux qui travaillent vraiment la technique et ceux qui mettent la technique au service de l’artistique. Ce que je fais."
Vincent Truchet dit "figer des morceaux de vie". Dans l’eau "tout est beau, l’animal qu’il soit terrestre ou marin est à lui seul une œuvre d’art ". Ce à quoi s’ajoute "le mouvement, la couleur, le minéral". Il aime à plonger seul lorsqu’il va chercher des clichés. Avant de descendre, il a déjà sa photo ou ses photos en tête. Il sait ce qu’il veut, il a réfléchi à ses compositions, aux animaux qu’il souhaite photographier, à la lumière,…Il s’installe alors dans un endroit puis attend. "Sur terre, les photographes animaliers estiment qu’il faut au moins une demi-heure à quarante minutes avant que l’homme à l’arrêt puisse voir la vie reprendre son cours, sous l’eau c’est un peu la même chose. Après avoir dérangé le milieu il faut attendre pour se faire oublier". Depuis quelques mois il s’interroge sur la couleur, s’orientant de plus en plus vers le noir & blanc plus "esthétique".
Pour en savoir plus
Facebook : Vincent Truchet Underwater Photographer
Site Internet du photographe
[email protected]
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