« Depuis plus de 10 jours, le personnel non-gréviste et la direction de Gaz de Tahiti ont mis tout en œuvre pour maintenir un service minimum de livraison des bouteilles », souligne Gaz de Tahiti.
PAPEETE, le 19 mai 2015. Les négociations ont pu débuter ce mardi après-midi à Gaz de Tahiti. Un peu plus tôt, le juge des référés avait débouté la direction de la société. Du personnel administratif assure le remplissage des bouteilles de gaz de 15 kilos pour permettre la livraison de certains magasins.
« Plus de gaz. Grève à Gaz Tahiti », peut-on lire dans certaines stations-service et magasins. Depuis lundi, du personnel administratif de la société remplit les bouteilles de gaz de 15 kilos (celles qui servent essentiellement aux particuliers). SDA peut assurer ainsi la livraison de certains magasins en attendant que le conflit débuté le 6 mai dernier trouve un épilogue.
Direction, syndicats CSIP et Union des travailleurs des hydrocarbures de Polynésie (UTHP) attendaient la journée de ce mardi avec impatience. Les négociations étaient, en effet, suspendues à la décision du juge des référés. La direction de Gaz de Tahiti dénonçait notamment le fait que Cyril Le Gayic s'occupe de mener les négociations alors que celui-ci a été condamné à trois ans d'interdiction de droits civils, civiques et de famille pour le délit de recel de détournement de biens publics dans l'affaire des emplois fictifs. Pour Me Kintzler, conseil des deux syndicats, si Cyril Le Gayic ne peut plus gérer le syndicat, il est néanmoins habilité à mener des négociations. Finalement, le juge des référés ne s’est pas prononcé sur ce point puisqu'il a jugé qu'il n'y avait pas « de dommages imminents et de troubles manifestement illicites ». Pour le juge, il n'y avait donc pas lieu à référer et il a condamné la société Gaz de Tahiti à payer la somme de 150 000 Fcfp au titre des frais irrépétibles, à la CSIP et à l’UTHP.
« Nous déployons tous nos efforts »
Les négociations ont donc pu reprendre ce mardi après-midi, vers 14 heures. Elles étaient encore en cours alors que nous mettions sous presse. Le principal point de revendication est une revalorisation des grilles salariales, déjà révisée en septembre 2014.
Un peu plus tôt dans la matinée, la direction de la société indiquait, dans un communiqué, que « depuis plus de 10 jours, le personnel non-gréviste et la direction de Gaz de Tahiti ont mis tout en œuvre pour maintenir un service minimum de livraison des bouteilles dans les magasins et dans les îles ». « Nous déployons également tous nos efforts pour assurer un redémarrage de notre activité de production de gaz dans les meilleurs délais », ajoute le communiqué. « Conscients de l’impact socio-économique qui affecte l’ensemble des ménages polynésiens ainsi que les professionnels et les établissements para-publics », la direction présente ses « plus vifs regrets pour les désagréments occasionnés ». Elle invite les consommateurs à contacter le 40.508.400 si besoin.
« Plus de gaz. Grève à Gaz Tahiti », peut-on lire dans certaines stations-service et magasins. Depuis lundi, du personnel administratif de la société remplit les bouteilles de gaz de 15 kilos (celles qui servent essentiellement aux particuliers). SDA peut assurer ainsi la livraison de certains magasins en attendant que le conflit débuté le 6 mai dernier trouve un épilogue.
Direction, syndicats CSIP et Union des travailleurs des hydrocarbures de Polynésie (UTHP) attendaient la journée de ce mardi avec impatience. Les négociations étaient, en effet, suspendues à la décision du juge des référés. La direction de Gaz de Tahiti dénonçait notamment le fait que Cyril Le Gayic s'occupe de mener les négociations alors que celui-ci a été condamné à trois ans d'interdiction de droits civils, civiques et de famille pour le délit de recel de détournement de biens publics dans l'affaire des emplois fictifs. Pour Me Kintzler, conseil des deux syndicats, si Cyril Le Gayic ne peut plus gérer le syndicat, il est néanmoins habilité à mener des négociations. Finalement, le juge des référés ne s’est pas prononcé sur ce point puisqu'il a jugé qu'il n'y avait pas « de dommages imminents et de troubles manifestement illicites ». Pour le juge, il n'y avait donc pas lieu à référer et il a condamné la société Gaz de Tahiti à payer la somme de 150 000 Fcfp au titre des frais irrépétibles, à la CSIP et à l’UTHP.
« Nous déployons tous nos efforts »
Les négociations ont donc pu reprendre ce mardi après-midi, vers 14 heures. Elles étaient encore en cours alors que nous mettions sous presse. Le principal point de revendication est une revalorisation des grilles salariales, déjà révisée en septembre 2014.
Un peu plus tôt dans la matinée, la direction de la société indiquait, dans un communiqué, que « depuis plus de 10 jours, le personnel non-gréviste et la direction de Gaz de Tahiti ont mis tout en œuvre pour maintenir un service minimum de livraison des bouteilles dans les magasins et dans les îles ». « Nous déployons également tous nos efforts pour assurer un redémarrage de notre activité de production de gaz dans les meilleurs délais », ajoute le communiqué. « Conscients de l’impact socio-économique qui affecte l’ensemble des ménages polynésiens ainsi que les professionnels et les établissements para-publics », la direction présente ses « plus vifs regrets pour les désagréments occasionnés ». Elle invite les consommateurs à contacter le 40.508.400 si besoin.
Les représentants des syndicats ont été reçus vers 9 heures au haut-commissariat
Les représentants des syndicats ont été reçus vers 9 heures au haut-commissariat.
• Les profs contre la réforme des collèges
Mardi, les syndicats SNETAA-FO/FNEC-FO, la FSU et le SNALC ont appelé à suivre le mouvement national contre la réforme menée par la ministre de l’Éducation. Celle-ci prévoit notamment de laisser chaque collège fixer 20% de son emploi du temps, avec de l'accompagnement personnalisé pour tous, de l'interdisciplinarité et une LV2 avancée en cinquième.
Certains points coincent notamment sur les conséquences en Polynésie, les représentants locaux des syndicats s'inquiètent notamment de la baisse de l'enseignement des langues régionales, et donc du reo ma'ohi, et la baisse des horaires par discipline, qui ne peut pas être compensée par les professeurs dans les îles en allant enseigner dans un autre établissement.
Les représentants des grévistes ont été reçus mardi matin au haut-commissariat et par le vice-recteur.
Mardi, les syndicats SNETAA-FO/FNEC-FO, la FSU et le SNALC ont appelé à suivre le mouvement national contre la réforme menée par la ministre de l’Éducation. Celle-ci prévoit notamment de laisser chaque collège fixer 20% de son emploi du temps, avec de l'accompagnement personnalisé pour tous, de l'interdisciplinarité et une LV2 avancée en cinquième.
Certains points coincent notamment sur les conséquences en Polynésie, les représentants locaux des syndicats s'inquiètent notamment de la baisse de l'enseignement des langues régionales, et donc du reo ma'ohi, et la baisse des horaires par discipline, qui ne peut pas être compensée par les professeurs dans les îles en allant enseigner dans un autre établissement.
Les représentants des grévistes ont été reçus mardi matin au haut-commissariat et par le vice-recteur.
• Accord à La Dépêche
La direction et le syndicat CSIP ont signé un protocole d'accord lundi soir qui a permis d'éviter la grève à La Dépêche de Tahiti.