TAHITI, le 10 octobre 2021 - Le consultant formateur Sylvain Todesco a organisé un événement pour la journée mondiale de l’œuf vendredi à Arue. Des élèves du lycée hôtelier ont transmis leur savoir aux cuisiniers du centre Huma Mero.
Chaque année depuis 1996 a lieu la journée de l’œuf. Cette année Sylvain Todesco a tenu à organiser un événement localement. Chose qu’il avait déjà fait en 2014. “Le principe de cette journée est de transmettre un savoir dans un cadre de solidarité”, résume-t-il. Vendredi dernier, six élèves du lycée hôtelier de Punaauia se sont installés dans les cuisines du centre Huma Mero à Arue, avec leur professeur Frédéric Pascual.
Créée en 1984, l’association Huma Mero a pour objectif principal de regrouper les personnes adultes porteuses d’un handicap physique, moteur, sensoriel et mental léger afin de défendre leurs droits fondamentaux. Des ateliers sont mis en place au centre, les adultes y fabriquent par exemple des meubles. Arsène est en fauteuil roulant, il a participé à la journée de l’œuf, il a coupé les légumes. “Ce qui n’était pas toujours facile, car il fallait les couper vraiment tout petit”, a-t-il raconté au moment de la dégustation. Des cuisinières du centre ont été agréablement surprises. “Je ne savais pas qu’on pouvait faire tout ça avec des œufs ! Et en plus, c’est bon !”
Des recettes reproductibles à petit budget
Les recettes des entrées, plats et desserts (quiches, flans, crèmes, omelettes, œufs cocotte, œufs gratinés, etc.), avaient été préparées en amont par Frédéric Pascual. “J’avais pour contrainte de faire des recettes petit budget, à base d’œufs évidemment et de produits locaux prioritairement. Des recettes que l’on peut refaire à la maison, c’est-à-dire qui ne nécessitent pas des ustensiles particuliers qu’on peut trouver au lycée mais pas dans un fare.” Lui-même a dû s’adapter dans les cuisines du centre Huma Mero.
L’événement a démarré à 7 heures le matin. “Le temps de tout mettre en place, puis, les jeunes ont transmis aux anciens. Je n’ai rien fait, si ce n’est chapeauter et coordonner tout cela”, détaille Frédéric Pascual. Toute la matinée, élèves et adultes ont travaillé en atelier de six à sept personnes. “Pour les jeunes c’était vraiment pas évident car ils ont dû apprendre à s’adapter. Les adultes, eux, ont reçu en pagaille des conseils de chefs appréciés.”
Au centre Huma Mero il est déjà question de reprendre toute ou partie des recettes dans une semaine ou deux pour composer un nouveau repas à base d’œufs.
Chaque année depuis 1996 a lieu la journée de l’œuf. Cette année Sylvain Todesco a tenu à organiser un événement localement. Chose qu’il avait déjà fait en 2014. “Le principe de cette journée est de transmettre un savoir dans un cadre de solidarité”, résume-t-il. Vendredi dernier, six élèves du lycée hôtelier de Punaauia se sont installés dans les cuisines du centre Huma Mero à Arue, avec leur professeur Frédéric Pascual.
Créée en 1984, l’association Huma Mero a pour objectif principal de regrouper les personnes adultes porteuses d’un handicap physique, moteur, sensoriel et mental léger afin de défendre leurs droits fondamentaux. Des ateliers sont mis en place au centre, les adultes y fabriquent par exemple des meubles. Arsène est en fauteuil roulant, il a participé à la journée de l’œuf, il a coupé les légumes. “Ce qui n’était pas toujours facile, car il fallait les couper vraiment tout petit”, a-t-il raconté au moment de la dégustation. Des cuisinières du centre ont été agréablement surprises. “Je ne savais pas qu’on pouvait faire tout ça avec des œufs ! Et en plus, c’est bon !”
Des recettes reproductibles à petit budget
Les recettes des entrées, plats et desserts (quiches, flans, crèmes, omelettes, œufs cocotte, œufs gratinés, etc.), avaient été préparées en amont par Frédéric Pascual. “J’avais pour contrainte de faire des recettes petit budget, à base d’œufs évidemment et de produits locaux prioritairement. Des recettes que l’on peut refaire à la maison, c’est-à-dire qui ne nécessitent pas des ustensiles particuliers qu’on peut trouver au lycée mais pas dans un fare.” Lui-même a dû s’adapter dans les cuisines du centre Huma Mero.
L’événement a démarré à 7 heures le matin. “Le temps de tout mettre en place, puis, les jeunes ont transmis aux anciens. Je n’ai rien fait, si ce n’est chapeauter et coordonner tout cela”, détaille Frédéric Pascual. Toute la matinée, élèves et adultes ont travaillé en atelier de six à sept personnes. “Pour les jeunes c’était vraiment pas évident car ils ont dû apprendre à s’adapter. Les adultes, eux, ont reçu en pagaille des conseils de chefs appréciés.”
Au centre Huma Mero il est déjà question de reprendre toute ou partie des recettes dans une semaine ou deux pour composer un nouveau repas à base d’œufs.
Heiotu Teikitekahioho, 17 ans, étudiante
Elle est depuis deux ans au lycée hôtelier de Punaauia. Elle envisage de poursuivre avec une année en service traiteur. “Cette journée nous a tous beaucoup apporté. Nous, les lycéens, avons aidé les personnes âgées et personnes handicapées à cuisiner. C’est la toute première fois que l’on se retrouvait dans cette situation à expliquer à des personnes extérieures au lycée des recettes et des manipulations en cuisine. Ce n’était pas toujours évident, mais on a toujours fini par y arriver. On a aussi apporté des conseils pour cuisiner à la maison et respecter certaines normes d’hygiène.”
Elle est depuis deux ans au lycée hôtelier de Punaauia. Elle envisage de poursuivre avec une année en service traiteur. “Cette journée nous a tous beaucoup apporté. Nous, les lycéens, avons aidé les personnes âgées et personnes handicapées à cuisiner. C’est la toute première fois que l’on se retrouvait dans cette situation à expliquer à des personnes extérieures au lycée des recettes et des manipulations en cuisine. Ce n’était pas toujours évident, mais on a toujours fini par y arriver. On a aussi apporté des conseils pour cuisiner à la maison et respecter certaines normes d’hygiène.”
Les éleveurs s’organisent
Plusieurs producteurs ont fourni les œufs pour la journée. Dylan Sangue a rappelé au passage que : “l’œuf est la source de protéine la plus riche et la moins chère du marché”, mais aussi que des dates limites de consommation existent. L’œuf reste extra frais durant neuf jours et peut être consommé pendant 28 jours après la ponte sachant que la date de ponte doit figurer sur l’œuf. Par ailleurs, il a annoncé la création du tout nouveau GDS-A-PF, le Groupement sanitaire animal de Polynésie française qui regroupe tous les éleveurs de Tahiti et des îles. Les membres du GDS-A-PF, dans un souci de sécurité alimentaire, souhaitent mettre en place des visites mensuelles de vétérinaires dans les élevages. “Nous voulons éviter tout problèmes sanitaires, comme la salmonellose, la brucellose…”
Plusieurs producteurs ont fourni les œufs pour la journée. Dylan Sangue a rappelé au passage que : “l’œuf est la source de protéine la plus riche et la moins chère du marché”, mais aussi que des dates limites de consommation existent. L’œuf reste extra frais durant neuf jours et peut être consommé pendant 28 jours après la ponte sachant que la date de ponte doit figurer sur l’œuf. Par ailleurs, il a annoncé la création du tout nouveau GDS-A-PF, le Groupement sanitaire animal de Polynésie française qui regroupe tous les éleveurs de Tahiti et des îles. Les membres du GDS-A-PF, dans un souci de sécurité alimentaire, souhaitent mettre en place des visites mensuelles de vétérinaires dans les élevages. “Nous voulons éviter tout problèmes sanitaires, comme la salmonellose, la brucellose…”