Tahiti, le 8 décembre 2021 - Tahiti, le 8 décembre 2021 - Ils reviennent chaque année à la veille des fêtes de fin d’année pour montrer leur travail salle Muriāvai. Au menu de ce rendez-vous 2021 : de la nacre gravée, des colliers, des boucles d’oreilles… mais aussi des chapeaux de Rurutu customisés et des tableaux.
"Ce qu’il y a de nouveau cette année ?" reprend Orama Ou Wen, "les chapeaux en pae’ore que je customise. Ils viennent de Rurutu". Elle s’avance vers une table et soulève délicatement ce qu’elle a baptisé ses "Iriatai. Du nom de ma fille." Il s’agit d’une sorte de broche finement sculptée dans la nacre qui se fixe sur une bretelle de robe ou bien de top, de maillot de bain, de anse de sac. Sa forme lui permet d’emprisonner la bretelle pour rester fixée sans avoir à la percer avec une tige par exemple. "Ce sont des objets que j’ai imaginé pour moi il y a quelques temps et que je présente au public pour la première fois."
Et puis, il y a les tableaux. Une partie d’entre eux a été réalisée par les trois stagiaires de l’atelier. Ils étudient au Centre des métiers d’art. L’autre partie est l’œuvre de Orama Ou Wen. C’est son espace d’expression à elle. Elle y est libre de composer seule. Elle peint à l’acrylique des fonds sous marins, ajoute des pièces en nacres découpées comme des poissons. Le tout est résiné "pour que tout soit bien fixé. Cela donne un effet glacé un peu comme de l’eau". Elle est contente du résultat. Les visiteurs aussi. Ils découvrent Orama Ou Wen.
Il y a par ailleurs les traditionnelles parures en nacres, des pièces uniques incrustées de paua shell néo-zélandais. Ils donnent aux créations un certain relief marin. Il y a aussi des boucles d’oreille, manchettes, popsockets, ...
Une famille à l’œuvre
Hiro Ou Wen le père et Orama Ou Wen la fille créent de concert. Ils s’occupent des dessins à quatre mains. Une équipe de sculpteurs prend ensuite le relai. Ils ont une certaine marge de manœuvre. "On est comme une famille", décrit Orama Ou Wen. Cette famille donne naissance à des parures de nacre et de perles noires, imposantes pour certaines, toute en finesse et en légèreté pour d’autres. Elles illustrent leur parfaite connaissance de la culture polynésienne, mais aussi leur modernité et la richesse des formes.
Hiro Ou Wen a suivi une formation en restauration dans les ateliers du Louvres à Paris. Cet artiste polynésien a réalisé des pièces en nacre pour le Musée de la Perle à Papeete. Par la suite, il s’est fait connaitre au-delà de nos frontières en réalisant une notamment une veste en lamelles de nacre pour un grand défilé du célèbre couturier français Jean-Paul Gauthier. Il a également réalisé le costume du deuilleur pour le Musée de Tahiti et des Îles ou encore les diadèmes de nos Miss Tahiti depuis de nombreuses années.
Près de 20 années d’exposition salle Muriāvai
Il s’est lancé dans la bijouterie d’art il y a plusieurs années maintenant. Il revient salle Muriāvai depuis près de 20 ans. Il a décidé de travailler non pas l’extérieur des nacres comme tout le monde avait l’habitude de le faire, mais l’intérieur. Plus difficile, mais aussi plus subtile.
Pourquoi la nacre ? "Car un jour, j’étais sur un chantier de fouilles à Huahine avec une équipe du Bishop Museum et nous avons découvert des hameçons, des leurres et des ornements en nacre qui avaient mille ans d’âge, mais qui étaient dans un excellent état de conservation." Aujourd’hui c’est une marque de fabrique familiale.
Orama Ou Wen apporte une touche féminine. Minutieuse, comme son père, elle tient à ce que les bijoux puissent être portés facilement.
Pour le duo, l’artisanat se mêle à l’art, et inversement. Même si Hiro Ou Wen se considère plutôt comme un artisan que comme un artiste. Ensemble, ils racontent des histoires. Les femmes et les hommes qui se plaisent à les écouter finissent toujours par succomber.
"Ce qu’il y a de nouveau cette année ?" reprend Orama Ou Wen, "les chapeaux en pae’ore que je customise. Ils viennent de Rurutu". Elle s’avance vers une table et soulève délicatement ce qu’elle a baptisé ses "Iriatai. Du nom de ma fille." Il s’agit d’une sorte de broche finement sculptée dans la nacre qui se fixe sur une bretelle de robe ou bien de top, de maillot de bain, de anse de sac. Sa forme lui permet d’emprisonner la bretelle pour rester fixée sans avoir à la percer avec une tige par exemple. "Ce sont des objets que j’ai imaginé pour moi il y a quelques temps et que je présente au public pour la première fois."
Et puis, il y a les tableaux. Une partie d’entre eux a été réalisée par les trois stagiaires de l’atelier. Ils étudient au Centre des métiers d’art. L’autre partie est l’œuvre de Orama Ou Wen. C’est son espace d’expression à elle. Elle y est libre de composer seule. Elle peint à l’acrylique des fonds sous marins, ajoute des pièces en nacres découpées comme des poissons. Le tout est résiné "pour que tout soit bien fixé. Cela donne un effet glacé un peu comme de l’eau". Elle est contente du résultat. Les visiteurs aussi. Ils découvrent Orama Ou Wen.
Il y a par ailleurs les traditionnelles parures en nacres, des pièces uniques incrustées de paua shell néo-zélandais. Ils donnent aux créations un certain relief marin. Il y a aussi des boucles d’oreille, manchettes, popsockets, ...
Une famille à l’œuvre
Hiro Ou Wen le père et Orama Ou Wen la fille créent de concert. Ils s’occupent des dessins à quatre mains. Une équipe de sculpteurs prend ensuite le relai. Ils ont une certaine marge de manœuvre. "On est comme une famille", décrit Orama Ou Wen. Cette famille donne naissance à des parures de nacre et de perles noires, imposantes pour certaines, toute en finesse et en légèreté pour d’autres. Elles illustrent leur parfaite connaissance de la culture polynésienne, mais aussi leur modernité et la richesse des formes.
Hiro Ou Wen a suivi une formation en restauration dans les ateliers du Louvres à Paris. Cet artiste polynésien a réalisé des pièces en nacre pour le Musée de la Perle à Papeete. Par la suite, il s’est fait connaitre au-delà de nos frontières en réalisant une notamment une veste en lamelles de nacre pour un grand défilé du célèbre couturier français Jean-Paul Gauthier. Il a également réalisé le costume du deuilleur pour le Musée de Tahiti et des Îles ou encore les diadèmes de nos Miss Tahiti depuis de nombreuses années.
Près de 20 années d’exposition salle Muriāvai
Il s’est lancé dans la bijouterie d’art il y a plusieurs années maintenant. Il revient salle Muriāvai depuis près de 20 ans. Il a décidé de travailler non pas l’extérieur des nacres comme tout le monde avait l’habitude de le faire, mais l’intérieur. Plus difficile, mais aussi plus subtile.
Pourquoi la nacre ? "Car un jour, j’étais sur un chantier de fouilles à Huahine avec une équipe du Bishop Museum et nous avons découvert des hameçons, des leurres et des ornements en nacre qui avaient mille ans d’âge, mais qui étaient dans un excellent état de conservation." Aujourd’hui c’est une marque de fabrique familiale.
Orama Ou Wen apporte une touche féminine. Minutieuse, comme son père, elle tient à ce que les bijoux puissent être portés facilement.
Pour le duo, l’artisanat se mêle à l’art, et inversement. Même si Hiro Ou Wen se considère plutôt comme un artisan que comme un artiste. Ensemble, ils racontent des histoires. Les femmes et les hommes qui se plaisent à les écouter finissent toujours par succomber.
Pratique
Bijouterie d’art local de Hiro et Orama Ou Wen
Jusqu’au samedi 11 décembre Salle Muriāvai. De 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi.
Entrée libre. Le pass sanitaire ne sera pas demandé pour visiter l’exposition (port du masque obligatoire).
Bijouterie d’art local de Hiro et Orama Ou Wen
Jusqu’au samedi 11 décembre Salle Muriāvai. De 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi.
Entrée libre. Le pass sanitaire ne sera pas demandé pour visiter l’exposition (port du masque obligatoire).
Contacts
Renseignements : 40 544 544
Site internet de la Maison de la culture.
Page Facebook : Maison de la Culture de Tahiti / Médiathèque de la Maison de la Culture
Renseignements : 40 544 544
Site internet de la Maison de la culture.
Page Facebook : Maison de la Culture de Tahiti / Médiathèque de la Maison de la Culture