Après un peu plus d'un mois de blocage, le travail a repris, lundi 11 juin à l'usine de traitement du coprah de l'Huilerie de Tahiti.
Le protocole d'accord, signé vendredi 8 juin, reprend grosso-modo les propositions de sortie de crise qui avait été faites à la vingtaine d'employés grévistes, le 23 mais dernier.
Point clé des revendications, la prime de départ à la retraite qui était souhaitée de 25 mois de salaire après 25 ans d'ancienneté a été fixée consensuellement à 6 mois de salaire après 25 ans d'ancienneté et sera portée à 8 mois, à la même condition, en 2015.
Autre avancée, le protocole d'accord prévoit l'ordonnance d'un audit financier de l'Huilerie de Tahiti.
La grève avait été déclenchée le 9 mai dernier à l'appel du syndicat CSTP-FO. L'huilerie de Tahiti n'a jamais cessé d'acquérir le coprah produit sur le territoire, au point de totaliser pas loin de 2.000 tonnes de stock après un mois d'interruption de son usine. La capacité de traitement de l'Huilerie est de 70 tonnes/jour. L'entreprise achète pas loin de 1.000 tonnes de coprah par mois.