Prenant acte des avancées obtenues en matière de remboursement, l'association constate que le collectif n'est plus le vecteur adapté pour faire changer d'idée le gouvernement.

Faisant suite au déconventionnement des médecins, le gouvernement, surpris, a tardé pour réagir alors qu'il espérait un prêt de la CPS et ne voulait pas froisser les administrateurs.

Les mesures provisoires prises récemment ont certes amélioré la situation des patients, mais ont surtout permis à la CPS de baisser le taux de remboursement des soins à moins de 60 % et ont permis aux médecins de relever leurs tarifs, certains spécialistes ayant eu la main lourde (rien que sur les consultations de spécialistes, certains sont passés de 4 600 FCFP à 5 000 FCFP, soit +8,7 % de hausse).

Le coût des hsopitalisations en cliniques restent élevés, plusieurs dizaines de milliers de FCFP étant réclamés aux patients pour leur prise en charge par des spécialistes, dont certains ont augmenté leurs tarifs, profitant de la liberté tarifaire que leur a donné le gouvernement.

Le prix de la santé a par ailleurs fortement augmenté suite au déremboursement massifs de plusieurs centaines de médicaments par le Gouvernement, que la participation au Collectif n'a pu éviter. Il en est de même de la fermeture de l'hôtel des familles ou de la fin de la prise en charge des dépistages des cancers et de toutes les actions de prévention en dehors de la filariose.

Dans ce contexte, à la suite de A TAUTURU IA NA, TE TIA ARA a pris la décision de se retirer du Collectif.

Les contacts avec les associations de patients seront maintenues en vue d'aborder la lutte contre la précarisation de la santé des familles polynésiennes sous un autre angle d'attaque.

Plus d'infos ? Makalio FOLITUU, président de TE TIA ARA au 27 60 73