Moscou, Russie | AFP | mardi 04/07/2017 - Le président russe Vladimir Poutine recevait mardi au Kremlin son homologue chinois Xi Jinping pour discuter commerce et évoquer les tensions grandissantes dans la péninsule coréenne, après un tir réussi de missile balistique par Pyongyang.
Le dirigeant chinois, arrivé lundi soir dans la capitale russe, a eu un premier entretien informel avec Vladimir Poutine, centré selon l'agence officielle Xinhua (Chine nouvelle) sur la recherche d'une "solution pour la péninsule coréenne via le dialogue et la négociation"".
Le principal sujet de conversation entre les deux alliés devrait néanmoins rester le développement de leurs relations commerciales et diplomatiques.
"Les questions économiques sont toujours au coeur de nos préoccupations, mais nous sommes également engagés dans la coordination de nos efforts sur la scène internationale", a déclaré M. Poutine mardi au début de la rencontre avec M. Xi, leur troisième entretien cette année.
Le président chinois a en retour salué le "caractère spécial" de la relation entre les deux puissances, "bons voisins, amis loyaux et partenaires fiables", selon des propos traduits en russe.
Les deux pays doivent signer une série d'accords d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, accentuant davantage le pivot de la Russie vers l'Est, face à des relations toujours compliquées avec l'Union européenne.
Le patron du géant de l'énergie Gazprom, Alexeï Miller, a ainsi annoncé la conclusion d'un accord pour les premières livraisons le 20 décembre 2019 de gaz russe à la Chine via le gigantesque projet de gazoduc "Force de Sibérie".
La Russie et la Chine ont signé le 21 mai 2014 un énorme contrat d'approvisionnement gazier estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans, finalisé après près d'une décennie de pourparlers.
La visite de Xi Jiping a débuté quelques heures avant que Pyongyang affirme avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental, les Russes assurant au contraire que l'engin n'était que de "moyenne portée".
Suite à ce nouveau tir, réalisé le jour de la fête de l'indépendance américaine, le président Donald Trump a demandé sur Twitter à Pékin, le plus proche allié de Pyongyang, de "mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes".
Moscou et Pékin ont appelé à de nombreuses reprises au calme et au dialogue pour régler la crise coréenne, mais Donald Trump a averti que la patience de Washington envers Pyongyang arrivait à bout.
Avant son arrivée à Moscou, Xi Jinping a affirmé que les relations de son pays avec la Russie étaient actuellement à leur "meilleur niveau dans l'Histoire".
Après cette rencontre, les deux dirigeants se retrouveront au sommet du G20 qui s'ouvre vendredi en Allemagne, en présence de Donald Trump.
Le dirigeant chinois, arrivé lundi soir dans la capitale russe, a eu un premier entretien informel avec Vladimir Poutine, centré selon l'agence officielle Xinhua (Chine nouvelle) sur la recherche d'une "solution pour la péninsule coréenne via le dialogue et la négociation"".
Le principal sujet de conversation entre les deux alliés devrait néanmoins rester le développement de leurs relations commerciales et diplomatiques.
"Les questions économiques sont toujours au coeur de nos préoccupations, mais nous sommes également engagés dans la coordination de nos efforts sur la scène internationale", a déclaré M. Poutine mardi au début de la rencontre avec M. Xi, leur troisième entretien cette année.
Le président chinois a en retour salué le "caractère spécial" de la relation entre les deux puissances, "bons voisins, amis loyaux et partenaires fiables", selon des propos traduits en russe.
Les deux pays doivent signer une série d'accords d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, accentuant davantage le pivot de la Russie vers l'Est, face à des relations toujours compliquées avec l'Union européenne.
Le patron du géant de l'énergie Gazprom, Alexeï Miller, a ainsi annoncé la conclusion d'un accord pour les premières livraisons le 20 décembre 2019 de gaz russe à la Chine via le gigantesque projet de gazoduc "Force de Sibérie".
La Russie et la Chine ont signé le 21 mai 2014 un énorme contrat d'approvisionnement gazier estimé à 400 milliards de dollars sur 30 ans, finalisé après près d'une décennie de pourparlers.
La visite de Xi Jiping a débuté quelques heures avant que Pyongyang affirme avoir testé avec succès un missile balistique intercontinental, les Russes assurant au contraire que l'engin n'était que de "moyenne portée".
Suite à ce nouveau tir, réalisé le jour de la fête de l'indépendance américaine, le président Donald Trump a demandé sur Twitter à Pékin, le plus proche allié de Pyongyang, de "mettre fin à cette absurdité une bonne fois pour toutes".
Moscou et Pékin ont appelé à de nombreuses reprises au calme et au dialogue pour régler la crise coréenne, mais Donald Trump a averti que la patience de Washington envers Pyongyang arrivait à bout.
Avant son arrivée à Moscou, Xi Jinping a affirmé que les relations de son pays avec la Russie étaient actuellement à leur "meilleur niveau dans l'Histoire".
Après cette rencontre, les deux dirigeants se retrouveront au sommet du G20 qui s'ouvre vendredi en Allemagne, en présence de Donald Trump.