Paris, France | AFP | dimanche 29/11/2020 - Un XV de France bis, rafraîchi par un bain de jouvence, a réussi son examen de passage contre l'Italie (36-5) et se prépare à un test grandeur nature dimanche à Londres face à l'Angleterre, l'occasion d'évaluer vraiment son réservoir.
En huit jours, cette sélection bleue va faire le grand écart en passant de la Squadra Azzurra, dernière du Tournoi des six nations pour la cinquième année d'affilée, au XV de la Rose, l'une des toutes meilleures sélections.
Le fait que cette finale de Coupe d'automne des nations se déroule à Twickenham, avec peut-être quelque 2.000 spectateurs, rend la tâche encore plus ardue.
Comme l'a rappelé le sélectionneur Fabien Galthié, les Anglais n'ont perdu qu'un match cette année, contre l'équipe-type française (24-17), ce qui ne les a pas empêchés de remporter le Tournoi des six nations, juste devant les Bleus. Leur précédente défaite? C'était en finale de la Coupe du monde, en novembre 2019 face à l'Afrique du Sud (32-12).
Après leur faux-départ au Stade de France en février, Owen Farrell et ses partenaires ont tout gagné, décrochant samedi au pays de Galles (24-13) un septième succès consécutif.
En résumé, dimanche, ce sera un match "face à la meilleure équipe du monde peut-être en ce moment vu que l'Afrique du Sud ne joue pas" selon Galthié, contraint encore de modifier son effectif pour respecter l'accord avec les clubs et de trouver un nouveau capitaine.
Le demi de mêlée Baptiste Serin, promu dans ce rôle en l'absence de Charles Ollivon, a lui aussi atteint le quota des trois feuilles de match et ne verra pas Twickenham. Pas plus que l'ailier Teddy Thomas.
Le XV de France, déjà chamboulé et rajeuni (24 ans et 6 sélections de moyenne), devra donc se passer de deux de ses joueurs les plus expérimentés du moment, auteurs chacun d'un essai contre l'Italie (36-5).
Quel nouveau capitaine ?
Mais Matthieu Jalibert veut voir dans ce "crunch" une "opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène internationale".
A la charnière, l'ouvreur de Bordeaux-Bègles, auteur de neuf points samedi (un échec devant les perches), devrait être associé à Baptiste Couilloud, entré lors des dix dernières minutes. A moins que le demi de mêlée clermontois Sébastien Bézy (29 ans, 7 sélections), convoqué pour la préparation, ne se faufile dans le groupe des vingt-trois.
Quel nouveau capitaine? Le troisième ligne centre Anthony Jelonch qui a assuré la tâche en fin de match?
Malgré de nouvelles retouches, Galthié pourra s'appuyer sur quelques joueurs taillés en patrons samedi. Si l'Italie a pris une veste, elle le doit notamment au perce-muraille Jonathan Danty, qui a ouvert son compteur international en inscrivant le premier essai français.
- Pas "d'allers-retours" -
Le deuxième ligne Killian Geraci, pour sa première cape, s'est distingué avec 19 plaquages. L'arrière renaissant Brice Dulin (30 ans, 30 sél.) a fait admirer la justesse de sa relance et a été à l'origine du quatrième essai, signé Thomas.
L'ailier néophyte Gabin Villière et le troisième ligne Sekou Macalou ont participé à la leçon offensive administrée à l'Italie (cinq essais à un) en aplatissant aussi pour la première fois en Bleu.
"On a fait un match sérieux, propre, comme on s'était dit", a apprécié le deuxième ligne Baptiste Pesenti, l'un des cinq novices titulaires. Six autres joueurs - Baubigny (non retenu pour la préparation face à l'Angleterre), Moefana, Carbonel, Rebbadj, Cazeaux, Kolingar - ont honoré leur première cape en entrant en cours de jeu.
Dimanche à Twickenham, l'effectif ne devrait pas subir de grand bouleversement, en dehors des remplacements de Serin et Thomas. "On va les remplacer et on va rester comme ça", a indiqué Galthié, qui ne souhaite pas renégocier avec les clubs pour bénéficier de son équipe-type. "On ne peut pas leur demander (aux joueurs) de faire des allers-retours", a-t-il souligné.
En huit jours, cette sélection bleue va faire le grand écart en passant de la Squadra Azzurra, dernière du Tournoi des six nations pour la cinquième année d'affilée, au XV de la Rose, l'une des toutes meilleures sélections.
Le fait que cette finale de Coupe d'automne des nations se déroule à Twickenham, avec peut-être quelque 2.000 spectateurs, rend la tâche encore plus ardue.
Comme l'a rappelé le sélectionneur Fabien Galthié, les Anglais n'ont perdu qu'un match cette année, contre l'équipe-type française (24-17), ce qui ne les a pas empêchés de remporter le Tournoi des six nations, juste devant les Bleus. Leur précédente défaite? C'était en finale de la Coupe du monde, en novembre 2019 face à l'Afrique du Sud (32-12).
Après leur faux-départ au Stade de France en février, Owen Farrell et ses partenaires ont tout gagné, décrochant samedi au pays de Galles (24-13) un septième succès consécutif.
En résumé, dimanche, ce sera un match "face à la meilleure équipe du monde peut-être en ce moment vu que l'Afrique du Sud ne joue pas" selon Galthié, contraint encore de modifier son effectif pour respecter l'accord avec les clubs et de trouver un nouveau capitaine.
Le demi de mêlée Baptiste Serin, promu dans ce rôle en l'absence de Charles Ollivon, a lui aussi atteint le quota des trois feuilles de match et ne verra pas Twickenham. Pas plus que l'ailier Teddy Thomas.
Le XV de France, déjà chamboulé et rajeuni (24 ans et 6 sélections de moyenne), devra donc se passer de deux de ses joueurs les plus expérimentés du moment, auteurs chacun d'un essai contre l'Italie (36-5).
Quel nouveau capitaine ?
Mais Matthieu Jalibert veut voir dans ce "crunch" une "opportunité de se frotter à ce qui se fait de mieux sur la scène internationale".
A la charnière, l'ouvreur de Bordeaux-Bègles, auteur de neuf points samedi (un échec devant les perches), devrait être associé à Baptiste Couilloud, entré lors des dix dernières minutes. A moins que le demi de mêlée clermontois Sébastien Bézy (29 ans, 7 sélections), convoqué pour la préparation, ne se faufile dans le groupe des vingt-trois.
Quel nouveau capitaine? Le troisième ligne centre Anthony Jelonch qui a assuré la tâche en fin de match?
Malgré de nouvelles retouches, Galthié pourra s'appuyer sur quelques joueurs taillés en patrons samedi. Si l'Italie a pris une veste, elle le doit notamment au perce-muraille Jonathan Danty, qui a ouvert son compteur international en inscrivant le premier essai français.
- Pas "d'allers-retours" -
Le deuxième ligne Killian Geraci, pour sa première cape, s'est distingué avec 19 plaquages. L'arrière renaissant Brice Dulin (30 ans, 30 sél.) a fait admirer la justesse de sa relance et a été à l'origine du quatrième essai, signé Thomas.
L'ailier néophyte Gabin Villière et le troisième ligne Sekou Macalou ont participé à la leçon offensive administrée à l'Italie (cinq essais à un) en aplatissant aussi pour la première fois en Bleu.
"On a fait un match sérieux, propre, comme on s'était dit", a apprécié le deuxième ligne Baptiste Pesenti, l'un des cinq novices titulaires. Six autres joueurs - Baubigny (non retenu pour la préparation face à l'Angleterre), Moefana, Carbonel, Rebbadj, Cazeaux, Kolingar - ont honoré leur première cape en entrant en cours de jeu.
Dimanche à Twickenham, l'effectif ne devrait pas subir de grand bouleversement, en dehors des remplacements de Serin et Thomas. "On va les remplacer et on va rester comme ça", a indiqué Galthié, qui ne souhaite pas renégocier avec les clubs pour bénéficier de son équipe-type. "On ne peut pas leur demander (aux joueurs) de faire des allers-retours", a-t-il souligné.