La première édition du Grand Prix Pacifique des Jeux se déroulera aux îles sous le vent du 11 au 15 novembre prochain. Huit Diam 24 y participeront dont trois équipages tahitiens : Trésors de Tahiti élites, Trésors de Tahiti espoirs et Team Sceap. Le Diam 24 est un trimaran léger et ultra-rapide, une véritable formule 1 des mers avec lequel le team Trésors de Tahiti avait remporté la deuxième place lors du Tour Voile 2017 en métropole.
Nous avons pu assister ce week-end à la séance d’entrainement de l’équipage espoirs de Trésor de Tahiti. Manutea Mahai, qui fait partie de l’équipage élites qui a fait deuxième au tour de France à la voile en 2017, était là pour aider le team espoir à gérer cette embarcation ultra rapide qu’est le Diam 24. On a pu s’entretenir avec les trois sportifs après leur entrainement.
La voile a la réputation d’être une discipline chère et peu accessible aux Polynésiens. On a pu se rendre compte de la forte volonté de Teva Plichart de faire découvrir la voile aux Polynésiens. Manutea Mahai et son cousin Teahio sont pêcheurs de profession et ils ont pu faire un « échange de savoir » avec Teva. Une belle histoire qui leur permet de renouer avec l’illustre passé de leurs ancêtres navigateurs. SB
Nous avons pu assister ce week-end à la séance d’entrainement de l’équipage espoirs de Trésor de Tahiti. Manutea Mahai, qui fait partie de l’équipage élites qui a fait deuxième au tour de France à la voile en 2017, était là pour aider le team espoir à gérer cette embarcation ultra rapide qu’est le Diam 24. On a pu s’entretenir avec les trois sportifs après leur entrainement.
La voile a la réputation d’être une discipline chère et peu accessible aux Polynésiens. On a pu se rendre compte de la forte volonté de Teva Plichart de faire découvrir la voile aux Polynésiens. Manutea Mahai et son cousin Teahio sont pêcheurs de profession et ils ont pu faire un « échange de savoir » avec Teva. Une belle histoire qui leur permet de renouer avec l’illustre passé de leurs ancêtres navigateurs. SB
Parole à Manutea Mahai :
Quelques mots sur ton parcours ?
« Je fais partie de l’équipage pro de Trésors de Tahiti. Cela fait maintenant trois ans que je fais de la voile. En ce moment, je me prépare avec l’équipage espoirs pour leur donner quelques conseils et leur montrer ce que je sais faire, comme ça ils pourront avoir du niveau aussi. C’est avec Teva Plichart que je m’y suis mis. A la base, je suis pêcheur. Je voyais qu’il faisait de la voile, sur de grands catamarans. On a fait un deal, je lui apprenais à pêcher et lui m’apprenait la voile. Depuis, je me suis lancé dans l’aventure de Trésors de Tahiti et l’association Tahiti Elite Voile. »
En tant que Polynésien, c’est un peu un retour aux sources ?
« Oui, c’est intéressant au niveau culturel. J’aime bien la mer. Je suis pêcheur. J’aime tout ce qui touche la mer, que cela soit le va’a, la plongée ou la chasse sous-marine, la pêche, la voile…On peut dire que les Tahitiens ont un peu ça dans les gênes. Tout ce qui touche à la mer, le Tahitien adore ça. »
Le contact avec la voile s’est un peu perdu ?
« C’est vrai que la voile, ce n’est pas donné à tout le monde. Pour un Tahitien, ce n’est pas évident, il faut avoir les moyens ou il faut avoir les bons contacts pour intégrer un bon équipage, comme je l’ai fait. Mais c’est possible, la preuve, on est là. Il faut juste se lancer, il faut essayer de faire de la voile. Il y a Faafaite…Pour moi, la voile c’est un bon moyen de naviguer au large. Des fois, de nuit, avec les étoiles, c’est une bonne aventure. Je me dis parfois que peut être nos ancêtres étaient parmi les meilleurs navigateurs du monde donc c’est important de ne pas perdre le contact avec la voile, pour nous Tahitiens. »
Quelques mots sur la course qui approche ?
« La dernière fois qu’on a navigué, c’était au championnat de France, cela fait donc un bon bout de temps qu’on a pas navigué. Je pense que pour cette régate on va essayer de naviguer « propre » et prendre du plaisir à faire de la voile. Je remercie tous les partenaires qui supportent Trésors de Tahiti, l’équipage pro comme l’équipage espoirs et j’incite tous les jeunes à s’intéresser à la voile. » Propos recueillis par SB
Quelques mots sur ton parcours ?
« Je fais partie de l’équipage pro de Trésors de Tahiti. Cela fait maintenant trois ans que je fais de la voile. En ce moment, je me prépare avec l’équipage espoirs pour leur donner quelques conseils et leur montrer ce que je sais faire, comme ça ils pourront avoir du niveau aussi. C’est avec Teva Plichart que je m’y suis mis. A la base, je suis pêcheur. Je voyais qu’il faisait de la voile, sur de grands catamarans. On a fait un deal, je lui apprenais à pêcher et lui m’apprenait la voile. Depuis, je me suis lancé dans l’aventure de Trésors de Tahiti et l’association Tahiti Elite Voile. »
En tant que Polynésien, c’est un peu un retour aux sources ?
« Oui, c’est intéressant au niveau culturel. J’aime bien la mer. Je suis pêcheur. J’aime tout ce qui touche la mer, que cela soit le va’a, la plongée ou la chasse sous-marine, la pêche, la voile…On peut dire que les Tahitiens ont un peu ça dans les gênes. Tout ce qui touche à la mer, le Tahitien adore ça. »
Le contact avec la voile s’est un peu perdu ?
« C’est vrai que la voile, ce n’est pas donné à tout le monde. Pour un Tahitien, ce n’est pas évident, il faut avoir les moyens ou il faut avoir les bons contacts pour intégrer un bon équipage, comme je l’ai fait. Mais c’est possible, la preuve, on est là. Il faut juste se lancer, il faut essayer de faire de la voile. Il y a Faafaite…Pour moi, la voile c’est un bon moyen de naviguer au large. Des fois, de nuit, avec les étoiles, c’est une bonne aventure. Je me dis parfois que peut être nos ancêtres étaient parmi les meilleurs navigateurs du monde donc c’est important de ne pas perdre le contact avec la voile, pour nous Tahitiens. »
Quelques mots sur la course qui approche ?
« La dernière fois qu’on a navigué, c’était au championnat de France, cela fait donc un bon bout de temps qu’on a pas navigué. Je pense que pour cette régate on va essayer de naviguer « propre » et prendre du plaisir à faire de la voile. Je remercie tous les partenaires qui supportent Trésors de Tahiti, l’équipage pro comme l’équipage espoirs et j’incite tous les jeunes à s’intéresser à la voile. » Propos recueillis par SB
Parole à Pierre Daniellot :
Quelques mots sur ton parcours ?
« J’avais déjà commencé la voile ici à Arue en Nacra 15. Teva Plichart et son équipage Pro habitent ici, il était venu au yacht club pour monter son bateau. Il m’a vu naviguer et il m’a proposé d’essayer le Diam avec lui, du coup j’ai essayé avec lui, il a tout de suite senti que cela allait le faire. Depuis, il m’a pris dans l’équipe et on s’entraine pour le Tour de France et le Grand Prix Pacifique des Jeux en fin d’année. »
Les sensations de navigation ?
« C’est vraiment un bateau super, c’est une bombe. Surtout qu’ici à Tahiti, c’est quand même rare d’avoir ce genre de truc ! C’est un bateau technique, rapide, dangereux aussi. Il y a beaucoup de niveau sur ce genre de support. Des fois, tu dépasses les 50 km/h, tu peux te mettre à l’envers, c’est pour ça qu’on porte des casques et des équipements adéquats. Tu peux te prendre le mat et t’assommer. C’est une « formule 1 » des mers ! »
Le Grand Prix du Pacifique approche ?
« Oui, il y aura quand même pas mal de niveau puisque c’est une course internationale. Tu as de grands noms de la voile comme Bernard Stamm ou Teva Plichart, par qui j’ai été recruté, qui vont être là. Du coup, c’est quand même du gros niveau international. Cette année, il y aura trois équipages tahitiens participants, nous Trésors de Tahiti espoirs, Trésors de Tahiti pro et un troisième équipage du Yacht Club Team Sceap qui s’est inscrit au dernier moment. Merci surtout à Air Tahiti Nui pour son aide de sponsoring, TSP et bien sûr Teva Plichart. » Propos recueillis par SB
Quelques mots sur ton parcours ?
« J’avais déjà commencé la voile ici à Arue en Nacra 15. Teva Plichart et son équipage Pro habitent ici, il était venu au yacht club pour monter son bateau. Il m’a vu naviguer et il m’a proposé d’essayer le Diam avec lui, du coup j’ai essayé avec lui, il a tout de suite senti que cela allait le faire. Depuis, il m’a pris dans l’équipe et on s’entraine pour le Tour de France et le Grand Prix Pacifique des Jeux en fin d’année. »
Les sensations de navigation ?
« C’est vraiment un bateau super, c’est une bombe. Surtout qu’ici à Tahiti, c’est quand même rare d’avoir ce genre de truc ! C’est un bateau technique, rapide, dangereux aussi. Il y a beaucoup de niveau sur ce genre de support. Des fois, tu dépasses les 50 km/h, tu peux te mettre à l’envers, c’est pour ça qu’on porte des casques et des équipements adéquats. Tu peux te prendre le mat et t’assommer. C’est une « formule 1 » des mers ! »
Le Grand Prix du Pacifique approche ?
« Oui, il y aura quand même pas mal de niveau puisque c’est une course internationale. Tu as de grands noms de la voile comme Bernard Stamm ou Teva Plichart, par qui j’ai été recruté, qui vont être là. Du coup, c’est quand même du gros niveau international. Cette année, il y aura trois équipages tahitiens participants, nous Trésors de Tahiti espoirs, Trésors de Tahiti pro et un troisième équipage du Yacht Club Team Sceap qui s’est inscrit au dernier moment. Merci surtout à Air Tahiti Nui pour son aide de sponsoring, TSP et bien sûr Teva Plichart. » Propos recueillis par SB
Parole à Teahio Mahai :
Ton parcours ?
« C’est grâce à mon cousin Manutea Mahai, qui est ami avec Teva Plichart, que j’ai commencé. Ils ont fait un échange de savoir, on va dire, la pêche pour mon cousin et la voile pour Teva. C’est comme ça que j’ai pu intégrer le Diam. La sensation de glisse, la vitesse, c’est carrément top. Il faut aussi être en forme avec le cardio. C’est très technique. Cela fait un an et demi que je me suis investi là-dedans. »
Il y a aussi l’aspect culturel ?
« J’aime la mer, l’océan. Tout ce qui est navigation. Je suis pêcheur professionnel. Depuis petit, je suis allé à la pêche avec mon père, ma grand-mère, du coup cela se transmet. Je sais que les Polynésiens étaient de grands navigateurs, du coup c’est un peu une manière de reprendre le flambeau. C’est très important de ne pas perdre le contact avec la navigation, pourtant, pour beaucoup, ce contact est perdu. Moi, je pêche avec un poti marara. Avec le moteur, c’est facile. Avec la voile, c’est autre chose ! »
Quelques mots sur votre préparation ?
« On se prépare avec Manutea en allant à la salle de muscu. On s’entraine au niveau personnel la semaine, après, presque tous les samedis, on navigue. Là, on est à fond ! On remercie aussi tous les sponsors qui nous encouragent à participer au Grand Prix Pacifique des Jeux. » Propos recueillis par SB
Ton parcours ?
« C’est grâce à mon cousin Manutea Mahai, qui est ami avec Teva Plichart, que j’ai commencé. Ils ont fait un échange de savoir, on va dire, la pêche pour mon cousin et la voile pour Teva. C’est comme ça que j’ai pu intégrer le Diam. La sensation de glisse, la vitesse, c’est carrément top. Il faut aussi être en forme avec le cardio. C’est très technique. Cela fait un an et demi que je me suis investi là-dedans. »
Il y a aussi l’aspect culturel ?
« J’aime la mer, l’océan. Tout ce qui est navigation. Je suis pêcheur professionnel. Depuis petit, je suis allé à la pêche avec mon père, ma grand-mère, du coup cela se transmet. Je sais que les Polynésiens étaient de grands navigateurs, du coup c’est un peu une manière de reprendre le flambeau. C’est très important de ne pas perdre le contact avec la navigation, pourtant, pour beaucoup, ce contact est perdu. Moi, je pêche avec un poti marara. Avec le moteur, c’est facile. Avec la voile, c’est autre chose ! »
Quelques mots sur votre préparation ?
« On se prépare avec Manutea en allant à la salle de muscu. On s’entraine au niveau personnel la semaine, après, presque tous les samedis, on navigue. Là, on est à fond ! On remercie aussi tous les sponsors qui nous encouragent à participer au Grand Prix Pacifique des Jeux. » Propos recueillis par SB