Paris, France | AFP | mardi 16/07/2024 - Une enquête est en cours pour "menace de mort à raison de l'origine" après les propos racistes tenus dans une vidéo par l'arrière du XV de France Melvyn Jaminet, a indiqué mardi le parquet de Paris, sollicité par l'AFP.
Elle est ouverte depuis le 9 juillet et fait suite à un signalement de SOS Racisme, selon le parquet, qui n'a pas encore reçu le signalement de la Fédération française de rugby (FFR).
"Ma daronne (ma mère, NDLR) qui me demande si j'ai fait la fête (il souffle). Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route je lui mets un coup de casque", déclarait, visiblement énervé, Jaminet (25 ans, Toulon, 20 sélections) dans cette courte vidéo non datée, postée sur Instagram et ensuite supprimée.
Elle avait été postée sur les réseaux sociaux après le premier test-match des Bleus disputé le 6 juillet à Mendoza, en Argentine, contre les Pumas argentins.
Dans un communiqué publié rapidement après la diffusion de cette vidéo, la Fédération française de rugby avait condamné "avec la plus grande fermeté" les propos tenus par Melvyn Jaminet, "totalement inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport".
Le joueur avait "été mis à l'écart avec effet immédiat" et quitté le groupe France, avait ajouté la FFR, soulignant qu'une "enquête interne" était en cours pour "prendre les mesures appropriées".
Le président de la FFR, Florian Grill, a par ailleurs annoncé mardi matin qu'un signalement avait été effectué le 12 juillet "afin de faire toute la lumière sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité".
Le 7 juillet au soir, l'arrière international avait publié un message d'excuses sur son compte Instagram, se disant "profondément désolé et honteux".
Par ailleurs, le club de Toulon, qui avait immédiatement condamné les propos de son joueur, a annoncé l'ouverture d'une "enquête interne". Selon plusieurs médias, Jaminet est attendu vendredi au siège du Rugby club toulonnais pour un entretien préalable à une sanction.
Elle est ouverte depuis le 9 juillet et fait suite à un signalement de SOS Racisme, selon le parquet, qui n'a pas encore reçu le signalement de la Fédération française de rugby (FFR).
"Ma daronne (ma mère, NDLR) qui me demande si j'ai fait la fête (il souffle). Je te jure, le premier Arabe que je croise sur la route je lui mets un coup de casque", déclarait, visiblement énervé, Jaminet (25 ans, Toulon, 20 sélections) dans cette courte vidéo non datée, postée sur Instagram et ensuite supprimée.
Elle avait été postée sur les réseaux sociaux après le premier test-match des Bleus disputé le 6 juillet à Mendoza, en Argentine, contre les Pumas argentins.
Dans un communiqué publié rapidement après la diffusion de cette vidéo, la Fédération française de rugby avait condamné "avec la plus grande fermeté" les propos tenus par Melvyn Jaminet, "totalement inacceptables et contraires aux valeurs fondamentales de notre sport".
Le joueur avait "été mis à l'écart avec effet immédiat" et quitté le groupe France, avait ajouté la FFR, soulignant qu'une "enquête interne" était en cours pour "prendre les mesures appropriées".
Le président de la FFR, Florian Grill, a par ailleurs annoncé mardi matin qu'un signalement avait été effectué le 12 juillet "afin de faire toute la lumière sur la tenue de ces propos d'une extrême gravité".
Le 7 juillet au soir, l'arrière international avait publié un message d'excuses sur son compte Instagram, se disant "profondément désolé et honteux".
Par ailleurs, le club de Toulon, qui avait immédiatement condamné les propos de son joueur, a annoncé l'ouverture d'une "enquête interne". Selon plusieurs médias, Jaminet est attendu vendredi au siège du Rugby club toulonnais pour un entretien préalable à une sanction.