Rome, Italie | AFP | jeudi 01/08/2019 - Venise a lancé un appel aux autres ports historiques européens prisés par les croisiéristes -- comme Amsterdam, Barcelone, Dubrovnik ou Marseille -- à unir leurs forces contre les multiples dangers que représentent les paquebots géants, ont annoncé jeudi les autorités portuaires.
"J'ai écrit à toutes les villes européennes qui partagent notre expérience dans le tourisme des croisières et doivent trouver un équilibre entre développement économique et préservation environnementale", précise dans un communiqué Pino Musolino, qui préside à Venise l'Autorité portuaire du nord de la mer Adriatique.
"L'augmentation de la taille des bateaux, leur impact environnemental sur les zones portuaires et +le fardeau+ provoqué par le nombre croissant de touristes créent une situation de conflit", a-t-il écrit à huit autorités portuaires.
Il les a appelées à "joindre leurs forces" pour obliger les compagnies à concevoir des bateaux "compatibles avec nos structures et l'environnement".
Un bateau de croisière géant hors de contrôle avait suscité début juin la panique à Venise et fait quatre blessés légers, ravivant la controverse sur les risques et dommages, notamment écologiques, qu'entraînent pour la Sérénissime ces énormes paquebots qui naviguent exceptionnellement près du rivage.
Victime d'une panne de moteur, le MSC Opera, qui peut transporter près de 2.680 passagers et naviguait sur le canal de la Giudecca -- un des grands canaux de la cité des Doges, qui est emprunté par les paquebots de croisière --, avait heurté un quai puis un bateau touristique en voulant s'amarrer.
Début juillet, Venise avait évité de justesse un nouvel accident impliquant un bateau de croisière géant de 300 mètres de long qui était passé à un cheveu d'un yacht en sortant de la lagune de Venise par très mauvais temps et tiré par des remorqueurs.
Les paquebots sont accusés par les défenseurs de l'environnement de contribuer à l'érosion des fondations de la ville, alors que Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine de l'Unesco.
L'Italie a adopté en novembre 2017 un plan de développement de la lagune pour soutenir l'activité lucrative des bateaux de croisière tout en modifiant leur parcours. A terme, grâce à la construction d'un nouveau terminal maritime, les paquebots ne pourront plus traverser la cité lacustre via le canal de la Giudecca qui longe la place Saint-Marc.
L'Autorité portuaire du nord de la mer Adriatique, à Venise, indique avoir déjà reçu des réponses positives de Barcelone, Palma et Marseille.
Quelque 30 millions de personnes dans le monde devraient faire une croisière cette année, un chiffre en hausse de 70% sur dix ans, indique le secteur.
"J'ai écrit à toutes les villes européennes qui partagent notre expérience dans le tourisme des croisières et doivent trouver un équilibre entre développement économique et préservation environnementale", précise dans un communiqué Pino Musolino, qui préside à Venise l'Autorité portuaire du nord de la mer Adriatique.
"L'augmentation de la taille des bateaux, leur impact environnemental sur les zones portuaires et +le fardeau+ provoqué par le nombre croissant de touristes créent une situation de conflit", a-t-il écrit à huit autorités portuaires.
Il les a appelées à "joindre leurs forces" pour obliger les compagnies à concevoir des bateaux "compatibles avec nos structures et l'environnement".
Un bateau de croisière géant hors de contrôle avait suscité début juin la panique à Venise et fait quatre blessés légers, ravivant la controverse sur les risques et dommages, notamment écologiques, qu'entraînent pour la Sérénissime ces énormes paquebots qui naviguent exceptionnellement près du rivage.
Victime d'une panne de moteur, le MSC Opera, qui peut transporter près de 2.680 passagers et naviguait sur le canal de la Giudecca -- un des grands canaux de la cité des Doges, qui est emprunté par les paquebots de croisière --, avait heurté un quai puis un bateau touristique en voulant s'amarrer.
Début juillet, Venise avait évité de justesse un nouvel accident impliquant un bateau de croisière géant de 300 mètres de long qui était passé à un cheveu d'un yacht en sortant de la lagune de Venise par très mauvais temps et tiré par des remorqueurs.
Les paquebots sont accusés par les défenseurs de l'environnement de contribuer à l'érosion des fondations de la ville, alors que Venise et sa lagune sont inscrites au patrimoine de l'Unesco.
L'Italie a adopté en novembre 2017 un plan de développement de la lagune pour soutenir l'activité lucrative des bateaux de croisière tout en modifiant leur parcours. A terme, grâce à la construction d'un nouveau terminal maritime, les paquebots ne pourront plus traverser la cité lacustre via le canal de la Giudecca qui longe la place Saint-Marc.
L'Autorité portuaire du nord de la mer Adriatique, à Venise, indique avoir déjà reçu des réponses positives de Barcelone, Palma et Marseille.
Quelque 30 millions de personnes dans le monde devraient faire une croisière cette année, un chiffre en hausse de 70% sur dix ans, indique le secteur.