En mer, Non défini | AFP | mercredi 18/11/2020 - A l'entrée de l'hémisphère sud, les trois favoris du Vendée Globe, Alex Thomson, Thomas Ruyant et Charlie Dalin, sont en tête dans cet ordre mercredi, le Gallois ayant presque fini de traverser le Pot-au-Noir, sans encombre.
Les trois bateaux sont tous des "foilers" de dernière génération, dont le "Hugo Boss" noir et rose de Thomson, sorti des chantiers en août 2019. Selon les conditions de mer, ces machines "volent" sur la mer grâce à leurs foils - de grands appendices latéraux qui permettent à la coque de sortir de l'eau pour filer à vive allure.
Pour son cinquième tour du monde en solitaire et sans escale, Thomson mène la danse en naviguant assez vite. Mercredi aux alentours de 16h00 (heure française), il devrait passer l'équateur pour entrer dans l'hémisphère sud au dixième jour de course.
Mais bien qu'il pilote un engin rapide dont le cockpit est complètement fermé, les conditions météo ne lui ont pas permis d'exploiter au mieux son bateau. Il ne battra pas ainsi son propre record des Sables d'Olonne à l'équateur, qui était de neuf jours et sept heures en 2016.
Juste derrière Thomson et son plus proche poursuivant Ruyant (LinkedOut), Dalin est à l'aise malgré les températures élevées, pour son premier tour du monde, dans son "Apivia", un bateau "volant" au cockpit presque entièrement fermé.
'Un autre décor'
"En ce moment, il fait chaud, mais ça va. Il ne fait que 28 degrés dans le bateau. 27°C dans le cockpit. Je ne souffre pas trop de la chaleur. J’ai un petit ventilateur et mon autre arme anti chaleur: un petit brumisateur rechargeable", a-t-il raconté lors d'une vacation.
"Je suis en short et T-shirt jour et nuit, on ne se pose pas de question sur la façon de s’habiller. J’en profite d’autant plus qu’on va passer à un autre décor d’ici à quelques jours", a-t-il prévenu.
Isabelle Joschke (MACSF), 16e au classement de mercredi midi, se prépare elle aussi à ce changement brutal de températures, à la barre d'un bateau équipé de foils mais d'ancienne génération.
"Là, ça file tout droit. Ces journées, c'est du pain béni. Après ça ne va pas être aussi facile. Là ce sont sûrement les deux ou trois jours les plus sereins de mon tour du monde. Bientôt ce sont les mers du sud, il faudra que le bateau soit costaud, j'aurai très froid", a souligné la navigatrice franco-allemande, actuellement dans les alizés et qui devrait traverser le Pot-au-Noir dans les 24 à 48 prochaines heures.
Bien plus loin, le Japonais Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One), qui pointe à 2671 km de Thomson (1.388 milles nautiques) à bord d'un bateau de dernière génération, se débat pour réparer sa grand-voile, qui s'est déchirée il y a plus de trois jours.
"Je n’ai pas trop le moral depuis que ma grand-voile est déchirée. J’ai découpé tous les bords endommagés de la voile pour faire des bords propres et ensuite j’ai collé le haut et le bas avec du Sikaflex. Mon bateau est une vraie voilerie !", a expliqué le marin, passé en mode exclusivement bricoleur depuis trois jours.
En toute fin de flotte, Jérémie Beyou (Charal), qui a pris un second départ mardi après avoir été contraint de rentrer pour réparer, fait son "bonhomme de chemin" dans le golfe de Gascogne.
Les trois bateaux sont tous des "foilers" de dernière génération, dont le "Hugo Boss" noir et rose de Thomson, sorti des chantiers en août 2019. Selon les conditions de mer, ces machines "volent" sur la mer grâce à leurs foils - de grands appendices latéraux qui permettent à la coque de sortir de l'eau pour filer à vive allure.
Pour son cinquième tour du monde en solitaire et sans escale, Thomson mène la danse en naviguant assez vite. Mercredi aux alentours de 16h00 (heure française), il devrait passer l'équateur pour entrer dans l'hémisphère sud au dixième jour de course.
Mais bien qu'il pilote un engin rapide dont le cockpit est complètement fermé, les conditions météo ne lui ont pas permis d'exploiter au mieux son bateau. Il ne battra pas ainsi son propre record des Sables d'Olonne à l'équateur, qui était de neuf jours et sept heures en 2016.
Juste derrière Thomson et son plus proche poursuivant Ruyant (LinkedOut), Dalin est à l'aise malgré les températures élevées, pour son premier tour du monde, dans son "Apivia", un bateau "volant" au cockpit presque entièrement fermé.
'Un autre décor'
"En ce moment, il fait chaud, mais ça va. Il ne fait que 28 degrés dans le bateau. 27°C dans le cockpit. Je ne souffre pas trop de la chaleur. J’ai un petit ventilateur et mon autre arme anti chaleur: un petit brumisateur rechargeable", a-t-il raconté lors d'une vacation.
"Je suis en short et T-shirt jour et nuit, on ne se pose pas de question sur la façon de s’habiller. J’en profite d’autant plus qu’on va passer à un autre décor d’ici à quelques jours", a-t-il prévenu.
Isabelle Joschke (MACSF), 16e au classement de mercredi midi, se prépare elle aussi à ce changement brutal de températures, à la barre d'un bateau équipé de foils mais d'ancienne génération.
"Là, ça file tout droit. Ces journées, c'est du pain béni. Après ça ne va pas être aussi facile. Là ce sont sûrement les deux ou trois jours les plus sereins de mon tour du monde. Bientôt ce sont les mers du sud, il faudra que le bateau soit costaud, j'aurai très froid", a souligné la navigatrice franco-allemande, actuellement dans les alizés et qui devrait traverser le Pot-au-Noir dans les 24 à 48 prochaines heures.
Bien plus loin, le Japonais Kojiro Shiraishi (DMG Mori Global One), qui pointe à 2671 km de Thomson (1.388 milles nautiques) à bord d'un bateau de dernière génération, se débat pour réparer sa grand-voile, qui s'est déchirée il y a plus de trois jours.
"Je n’ai pas trop le moral depuis que ma grand-voile est déchirée. J’ai découpé tous les bords endommagés de la voile pour faire des bords propres et ensuite j’ai collé le haut et le bas avec du Sikaflex. Mon bateau est une vraie voilerie !", a expliqué le marin, passé en mode exclusivement bricoleur depuis trois jours.
En toute fin de flotte, Jérémie Beyou (Charal), qui a pris un second départ mardi après avoir été contraint de rentrer pour réparer, fait son "bonhomme de chemin" dans le golfe de Gascogne.