PAPEETE, le 28 mai 2015. Un appel à la marche pour dénoncer la grève à Gaz de Tahiti a été lancé ce jeudi par un citoyen. Le mouvement social s'enlise malgré les rencontres entre la direction et les représentants du personnel.
Un « simple citoyen », Fabrice Samoyeault a lancé jeudi un appel à la marche ce samedi pour dénoncer la grève de Gaz de Tahiti, qui dure depuis le 6 mai. Celui-ci craint notamment l'impact de ce mouvement social sur la fréquentation touristique et des conséquences sur le prix des bouteilles de gaz. « Chaque entrave à la libre circulation des biens, des ressources et des personnes est une catastrophe économique », explique-t-il. « Notre image est en jeu. » Il dénonce aussi une prise en en otage des consommateurs. « Je suis pour que les syndicats défendent les droits des travailleurs, mais les revendications ne doivent pas se faire au détriment de la population ou des touristes. »
Fabrice Samoyeault donne rendez-vous ce samedi matin à 8h45 devant le magasin Tefana, à Faa'a. Le cortège se dirigera ensuite vers l'assemblée.
A Gaz de Tahiti, le conflit s'enlise. Les négociations de mercredi n'ont pas permis d'avancer. Après un premier rendez-vous prévu en début d'après-midi ce jeudi mais non honoré par les grévistes, une nouvelle réunion était programmée en fin de journée.
La direction de la société a précisé qu'elle avait produit mercredi 1 300 bouteilles de gaz grâce à du personnel administratif. Ces bouteilles seront livrées dans les magasins. Mais cela est loin de suffire pour compenser la pénurie de gaz. Habituellement, la société fait face à une demande de 10 000 bouteilles de gaz par semaine.
Un « simple citoyen », Fabrice Samoyeault a lancé jeudi un appel à la marche ce samedi pour dénoncer la grève de Gaz de Tahiti, qui dure depuis le 6 mai. Celui-ci craint notamment l'impact de ce mouvement social sur la fréquentation touristique et des conséquences sur le prix des bouteilles de gaz. « Chaque entrave à la libre circulation des biens, des ressources et des personnes est une catastrophe économique », explique-t-il. « Notre image est en jeu. » Il dénonce aussi une prise en en otage des consommateurs. « Je suis pour que les syndicats défendent les droits des travailleurs, mais les revendications ne doivent pas se faire au détriment de la population ou des touristes. »
Fabrice Samoyeault donne rendez-vous ce samedi matin à 8h45 devant le magasin Tefana, à Faa'a. Le cortège se dirigera ensuite vers l'assemblée.
A Gaz de Tahiti, le conflit s'enlise. Les négociations de mercredi n'ont pas permis d'avancer. Après un premier rendez-vous prévu en début d'après-midi ce jeudi mais non honoré par les grévistes, une nouvelle réunion était programmée en fin de journée.
La direction de la société a précisé qu'elle avait produit mercredi 1 300 bouteilles de gaz grâce à du personnel administratif. Ces bouteilles seront livrées dans les magasins. Mais cela est loin de suffire pour compenser la pénurie de gaz. Habituellement, la société fait face à une demande de 10 000 bouteilles de gaz par semaine.
