Si le chiffre d'affaires des entreprises touristiques est en baisse au deuxième trimestre 2024, les secteurs de la construction, du transport et de l'industrie manufacturière permettent d'assurer une croissance modérée.
Tahiti, le 21 novembre 2024 - Selon le dernier rapport de l'Institut de la statistique de la Polynésie française, au deuxième trimestre 2024, l'économie polynésienne continue de croître mais à un rythme modéré. La dynamique touristique semble se tasser mais le rythme ralenti de l'inflation permet de soutenir le pouvoir d'achat des ménages et favorise la consommation.
Selon le dernier rapport Te Avei'a de l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), le chiffre d'affaires des entreprises polynésiennes progresse de 1,5% sur un an au deuxième trimestre de 2024. En revanche, malgré un niveau de fréquentation touristique qui reste élevé (67 300 touristes au deuxième trimestre), le chiffre d'affaires des entreprises caractéristiques du tourisme baisse de 1,2%, entraînant une baisse logique de sa contribution trimestrielle à la croissance du chiffre d'affaires global des entreprises. Heureusement, cette baisse est largement compensée par le chiffre d'affaires des entreprises non touristiques qui enregistre au deuxième trimestre une hausse de 2,1%. En effet, les résultats positifs dans la construction, conjugués à une hausse dans le secteur du transport et de l'entreposage, ainsi que dans les industries manufacturières, ont représenté à eux seuls 20% du chiffre d'affaires total.
En Polynésie française, comme dans le reste du monde, la désinflation se poursuit. Établie à +1,5 en mars, puis à +1,2% en juin, l'inflation diminue pour atteindre une moyenne de +1,1% au deuxième trimestre. Néanmoins, si l'inflation reflue au global, les évolutions restent contrastées selon les différents postes de consommation. À l'exemple de l'inflation alimentaire qui s'est établie en juin 2024 à +0,4% sur un an pour ne contribuer que pour 0,1 point à l'inflation du mois de juin. Les prix des produits manufacturés ont également ralenti depuis le début d'année avec une évolution de +0,4% sur un an en juin. Un résultat expliqué en partie par la baisse du prix des carburants (-3%). Le ralentissement de l'inflation s'observe également sur le prix unitaire des importations de biens de consommation qui se contracte de 5% entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024, ainsi que sur les produits énergétiques qui diminuent de 7%.
Les exportations de produits locaux reculent quant à elles fortement : -22,6% sur un an. Un chiffre qui s'explique en grande partie par le recul des exportations de perles en valeur, soit -37% sur un an. Cette même exportation de perles est encore plus marquée en volume (-51% sur un an) car, sur la même période, le prix unitaire a progressé de 28%. Depuis le début d'année, les exportations de perles ont rapporté 3 milliards de francs, soit 30% de moins qu'il y a un an. Les exportations de poissons – deuxième produit à l'export en valeur – sont restées stables en valeur à 700 millions de francs, malgré la hausse de 6% des volumes exportés.
D'après communiqué
Selon le dernier rapport Te Avei'a de l'Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), le chiffre d'affaires des entreprises polynésiennes progresse de 1,5% sur un an au deuxième trimestre de 2024. En revanche, malgré un niveau de fréquentation touristique qui reste élevé (67 300 touristes au deuxième trimestre), le chiffre d'affaires des entreprises caractéristiques du tourisme baisse de 1,2%, entraînant une baisse logique de sa contribution trimestrielle à la croissance du chiffre d'affaires global des entreprises. Heureusement, cette baisse est largement compensée par le chiffre d'affaires des entreprises non touristiques qui enregistre au deuxième trimestre une hausse de 2,1%. En effet, les résultats positifs dans la construction, conjugués à une hausse dans le secteur du transport et de l'entreposage, ainsi que dans les industries manufacturières, ont représenté à eux seuls 20% du chiffre d'affaires total.
En Polynésie française, comme dans le reste du monde, la désinflation se poursuit. Établie à +1,5 en mars, puis à +1,2% en juin, l'inflation diminue pour atteindre une moyenne de +1,1% au deuxième trimestre. Néanmoins, si l'inflation reflue au global, les évolutions restent contrastées selon les différents postes de consommation. À l'exemple de l'inflation alimentaire qui s'est établie en juin 2024 à +0,4% sur un an pour ne contribuer que pour 0,1 point à l'inflation du mois de juin. Les prix des produits manufacturés ont également ralenti depuis le début d'année avec une évolution de +0,4% sur un an en juin. Un résultat expliqué en partie par la baisse du prix des carburants (-3%). Le ralentissement de l'inflation s'observe également sur le prix unitaire des importations de biens de consommation qui se contracte de 5% entre les deuxièmes trimestres 2023 et 2024, ainsi que sur les produits énergétiques qui diminuent de 7%.
Les exportations de produits locaux reculent quant à elles fortement : -22,6% sur un an. Un chiffre qui s'explique en grande partie par le recul des exportations de perles en valeur, soit -37% sur un an. Cette même exportation de perles est encore plus marquée en volume (-51% sur un an) car, sur la même période, le prix unitaire a progressé de 28%. Depuis le début d'année, les exportations de perles ont rapporté 3 milliards de francs, soit 30% de moins qu'il y a un an. Les exportations de poissons – deuxième produit à l'export en valeur – sont restées stables en valeur à 700 millions de francs, malgré la hausse de 6% des volumes exportés.
D'après communiqué