PUNAAUIA, le 15 février 2017 - Pour sécuriser la falaise de Punavai, l'Equipement a dû faire intervenir un hélicoptère et neuf cordistes. Ces travaux vont permettre de tranquilliser les riverains qui utilisent la contre-allée et de continuer l'aménagement du parcours santé.
Plus de 60 millions de francs de budget, 4 mois de travaux, 14 spécialistes mobilisés dont une dizaine de grimpeurs, et surtout la spectaculaire intervention d'un hélicoptère : la sécurisation de la falaise de Punavai n'est pas une mince affaire.
C'était aussi l'avis des nombreux passants et automobilistes qui s'arrêtaient au rond-point de Mil-Délice pour regarder la scène ce mercredi matin. Un hélicoptère bleu a passé une heure à attraper de grands grillages pour les transporter jusqu'aux travailleurs accrochés au milieu de la falaise. On aurait dit une araignée géante emportée par le vent avec sa toile… Une scène très rare.
L'intervention est spectaculaire mais elle va permettre de sécuriser toute cette portion de la contre-allée de la route des plaines. Cette route servait au départ à desservir les servitudes côté montagne et elle a été aménagée depuis en parcours de santé, des investissements qui vont continuer.
Plus de 60 millions de francs de budget, 4 mois de travaux, 14 spécialistes mobilisés dont une dizaine de grimpeurs, et surtout la spectaculaire intervention d'un hélicoptère : la sécurisation de la falaise de Punavai n'est pas une mince affaire.
C'était aussi l'avis des nombreux passants et automobilistes qui s'arrêtaient au rond-point de Mil-Délice pour regarder la scène ce mercredi matin. Un hélicoptère bleu a passé une heure à attraper de grands grillages pour les transporter jusqu'aux travailleurs accrochés au milieu de la falaise. On aurait dit une araignée géante emportée par le vent avec sa toile… Une scène très rare.
L'intervention est spectaculaire mais elle va permettre de sécuriser toute cette portion de la contre-allée de la route des plaines. Cette route servait au départ à desservir les servitudes côté montagne et elle a été aménagée depuis en parcours de santé, des investissements qui vont continuer.
David Courajoud est le conducteur des travaux du chantier "Talus 4" pour JL Polynésie, l'entreprise qui a remporté ce marché public. "C'est un chantier pour le compte du Territoire et de l’Équipement, de sécurisation de la zone dans le cadre de l'aménagement du parcours de santé" explique-t-il.
"Travailler en hauteur est tout le temps à risque"
Ce spécialiste nous présente les travaux en cours : "La falaise a des blocs instables, donc pour commencer, les plus instables ont été purgés. On les a fait tomber à l'aide de longues cannes que l'on insère dans les fractures, et avec lesquelles on fait levier. Donc les gars ont fait tomber ces pierres dangereuses, puis on a débroussaillé la falaise. On a dû travailler de nuit et fermer la route des plaines, parce que les blocs en tombant peuvent rebondir loin. Effectivement, il y en a eu jusque de l'autre côté de la route !"
L'intervention de l'hélicoptère arrive en dernier : "On s'attache les services de Tahiti Hélicoptères pour la mise en place des grillages sur falaise. Les grillages déjà installés avaient pu être posés avec des grues, avec l'accès par le parking. Mais là on est trop excentré, on ne peut plus rien faire à la grue, et la seule solution c'est l'hélicoptère. Donc on a commencé par poser un millier d'ancrages, il faut forer sur 2,5 ou 3 mètres pour planter des piquets, et on va y attacher le grillage. On va aussi attacher les grillages existants, qui sont simplement posés sur la falaise pour l'instant, ils avaient été installés dans l'urgence. Là on vient finaliser le secteur."
Les grimpeurs comme les ingénieurs et chefs de travaux étaient sous tension en assistant à la scène. "Tous les travaux en hauteur sont des travaux à risque, et il est exceptionnel de travailler avec un hélicoptère" nous confie le responsable. Les plus exposés, les cordistes occupés à réceptionner les lourds grillages en s'accrochant à un rebord de falaise, étaient finalement les moins tendus. "Nous sommes formés, tous les ans on a des formations de recyclages, on a un équipement spécialisé. Travailler en hauteur est tout le temps à risque, donc on fait ce qu'il faut" nous assure-t-on sur le chantier.
Ces travaux devraient être achevés à la fin du premier semestre.
"Travailler en hauteur est tout le temps à risque"
Ce spécialiste nous présente les travaux en cours : "La falaise a des blocs instables, donc pour commencer, les plus instables ont été purgés. On les a fait tomber à l'aide de longues cannes que l'on insère dans les fractures, et avec lesquelles on fait levier. Donc les gars ont fait tomber ces pierres dangereuses, puis on a débroussaillé la falaise. On a dû travailler de nuit et fermer la route des plaines, parce que les blocs en tombant peuvent rebondir loin. Effectivement, il y en a eu jusque de l'autre côté de la route !"
L'intervention de l'hélicoptère arrive en dernier : "On s'attache les services de Tahiti Hélicoptères pour la mise en place des grillages sur falaise. Les grillages déjà installés avaient pu être posés avec des grues, avec l'accès par le parking. Mais là on est trop excentré, on ne peut plus rien faire à la grue, et la seule solution c'est l'hélicoptère. Donc on a commencé par poser un millier d'ancrages, il faut forer sur 2,5 ou 3 mètres pour planter des piquets, et on va y attacher le grillage. On va aussi attacher les grillages existants, qui sont simplement posés sur la falaise pour l'instant, ils avaient été installés dans l'urgence. Là on vient finaliser le secteur."
Les grimpeurs comme les ingénieurs et chefs de travaux étaient sous tension en assistant à la scène. "Tous les travaux en hauteur sont des travaux à risque, et il est exceptionnel de travailler avec un hélicoptère" nous confie le responsable. Les plus exposés, les cordistes occupés à réceptionner les lourds grillages en s'accrochant à un rebord de falaise, étaient finalement les moins tendus. "Nous sommes formés, tous les ans on a des formations de recyclages, on a un équipement spécialisé. Travailler en hauteur est tout le temps à risque, donc on fait ce qu'il faut" nous assure-t-on sur le chantier.
Ces travaux devraient être achevés à la fin du premier semestre.