SEOUL, 21 décembre 2010 (AFP) - Un arbre de Noël illuminé, situé côté Corée du Sud mais tout proche de la frontière avec la Corée du Nord, pourrait devenir un nouveau sujet de tension entre les deux voisins, si un groupe religieux sud-coréen allume ses lampions mardi soir comme prévu.
Ce groupe religieux a prévu d'allumer, pour la première fois depuis sept ans, des guirlandes électriques dessinant la forme d'un grand arbre de Noël au sommet d'une colline contrôlée par l'armée sud-coréenne, à trois kilomètres de la frontière et à portée de tirs des soldats nord-coréens.
"Des soldats maintiennent le degré d'alerte le plus élevé autour de la colline", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense.
Les deux Corées ont conclu un accord en 2004 pour cesser les exercices de propagandes officiels près de leur frontière commune et le Sud avait accepté de ne plus allumer cet immense arbre de Noël.
Le Nord accuse le Sud d'allumer des lampions de Noël près de la frontière pour encourager des idées religieuses parmi ses soldats et sa population.
Mais Séoul a repris quelques activités de propagande à la frontière, après le torpillage d'une corvette sud-coréenne en mars 2010 et le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong par Pyongyang le mois dernier.
L'allumage des guirlandes est prévu pour mardi soir, au lendemain d'une journée de grandes tensions sur la péninsule coréenne, en raison de manoeuvres militaires entreprises par Séoul sur Yeonpyeong.
La Corée du Nord avait menacé son voisin d'"un désastre" mais a finalement renoncé à des représailles, estimant qu'elle "n'en ressent(ait) pas le besoin".
Séoul a également réinstallé près de la frontière des hauts-parleurs, tournés vers le Nord, qui délivrent des messages de propagande, mais sans les mettre en marche. Pyongyang a prévenu qu'il tirerait dessus dès qu'ils seraient allumés.
Ce groupe religieux a prévu d'allumer, pour la première fois depuis sept ans, des guirlandes électriques dessinant la forme d'un grand arbre de Noël au sommet d'une colline contrôlée par l'armée sud-coréenne, à trois kilomètres de la frontière et à portée de tirs des soldats nord-coréens.
"Des soldats maintiennent le degré d'alerte le plus élevé autour de la colline", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère sud-coréen de la Défense.
Les deux Corées ont conclu un accord en 2004 pour cesser les exercices de propagandes officiels près de leur frontière commune et le Sud avait accepté de ne plus allumer cet immense arbre de Noël.
Le Nord accuse le Sud d'allumer des lampions de Noël près de la frontière pour encourager des idées religieuses parmi ses soldats et sa population.
Mais Séoul a repris quelques activités de propagande à la frontière, après le torpillage d'une corvette sud-coréenne en mars 2010 et le bombardement de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong par Pyongyang le mois dernier.
L'allumage des guirlandes est prévu pour mardi soir, au lendemain d'une journée de grandes tensions sur la péninsule coréenne, en raison de manoeuvres militaires entreprises par Séoul sur Yeonpyeong.
La Corée du Nord avait menacé son voisin d'"un désastre" mais a finalement renoncé à des représailles, estimant qu'elle "n'en ressent(ait) pas le besoin".
Séoul a également réinstallé près de la frontière des hauts-parleurs, tournés vers le Nord, qui délivrent des messages de propagande, mais sans les mettre en marche. Pyongyang a prévenu qu'il tirerait dessus dès qu'ils seraient allumés.