Tahiti, le 26 décembre 2024 - Ce jeudi, le tribunal correctionnel a condamné un père de famille à un an de prison ferme avec mandat de dépôt pour avoir asséné un coup de poing à sa femme lors du réveillon de Noël. Récidiviste, le prévenu aurait frappé sa femme et l'aurait laissée dans la boue, le tout devant leur enfant de 11 ans.
Si les routes ont été plutôt calmes lors des fêtes de Noël, on ne peut pas en dire autant de certains foyers. En effet, ce jeudi, un père de famille comparaissait devant le tribunal correctionnel pour violence conjugale en récidive. Le prévenu, connu des autorités pour six faits de violences similaires, aurait frappé sa compagne après s'être énervé pour un “motif futile” alors qu'il buvait des bières avec elle et son frère.
“On était à notre domicile, on buvait des bières autour du barbecue pour le réveillon de Noël pendant que les enfants étaient dans la maison à regarder la télévision”, se souvient la victime. “Puis il s'est énervé d'un coup, il a commencé à insulter son frère, à lui dire qu'il allait le taper. Il m'a ensuite rejointe sur la terrasse, il était ivre, il m'a insultée également. Je me suis rebellée et je l'ai insulté aussi. Il m'a tapée alors je suis retournée dans la maison, j'ai pris mes affaires et je suis sortie en courant malgré la boue. Il m'a pourchassée dans le quartier et m'a rattrapée. Je lui ai dit d'arrêter, que c'était Noël, mais il n'a rien voulu savoir et m'a donné un coup de poing au niveau de l'œil. Suite au coup, je suis tombée par terre et suis restée quelques minutes au sol. C'est mon fils de 11 ans qui est venu me trouver et m'a aidée à me relever.”
Interrogé sur la véracité du récit de la victime, le père de famille s'est contenté d'acquiescer : “Tout ce qu'elle vient de dire, c'est sûrement vrai. Moi, je me souviens juste m'être disputé avec elle, mais pas du reste.” Une réponse qui n'a évidemment pas satisfait le tribunal et le ministère public qui ont, tant bien que mal, tenté d'en savoir plus. “Comment expliquez-vous votre attitude ?”, a donc lancé le président du tribunal en quête de réponses. “J'avais arrêté de boire pendant un an, je pense que c'est l'alcool qui m'a rendu comme ça”, a seulement été capable de répondre le prévenu. Une réaction qui n'a eu que pour effet de mettre le procureur de la République hors de lui : “Je pense à cet enfant qui n'a rien demandé. Ce ne sont pas des choses qu'un enfant devrait voir ! Aujourd'hui, personne n'est là pour porter sa parole et il ne doit pas bien comprendre ce qui se passe. C'est lamentable ! Et ce n'est pas la première ou la deuxième fois que Monsieur se retrouve dans cette situation, c'est la cinquième fois !”
Un argument qui justifiait, selon le procureur, deux ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt. Plus clément, le tribunal correctionnel de Papeete a condamné l'homme à un an d'emprisonnement ferme avec mandat dépôt, ainsi qu'à verser une somme de 60 000 francs à la victime pour dommages et intérêts.
Si les routes ont été plutôt calmes lors des fêtes de Noël, on ne peut pas en dire autant de certains foyers. En effet, ce jeudi, un père de famille comparaissait devant le tribunal correctionnel pour violence conjugale en récidive. Le prévenu, connu des autorités pour six faits de violences similaires, aurait frappé sa compagne après s'être énervé pour un “motif futile” alors qu'il buvait des bières avec elle et son frère.
“On était à notre domicile, on buvait des bières autour du barbecue pour le réveillon de Noël pendant que les enfants étaient dans la maison à regarder la télévision”, se souvient la victime. “Puis il s'est énervé d'un coup, il a commencé à insulter son frère, à lui dire qu'il allait le taper. Il m'a ensuite rejointe sur la terrasse, il était ivre, il m'a insultée également. Je me suis rebellée et je l'ai insulté aussi. Il m'a tapée alors je suis retournée dans la maison, j'ai pris mes affaires et je suis sortie en courant malgré la boue. Il m'a pourchassée dans le quartier et m'a rattrapée. Je lui ai dit d'arrêter, que c'était Noël, mais il n'a rien voulu savoir et m'a donné un coup de poing au niveau de l'œil. Suite au coup, je suis tombée par terre et suis restée quelques minutes au sol. C'est mon fils de 11 ans qui est venu me trouver et m'a aidée à me relever.”
Interrogé sur la véracité du récit de la victime, le père de famille s'est contenté d'acquiescer : “Tout ce qu'elle vient de dire, c'est sûrement vrai. Moi, je me souviens juste m'être disputé avec elle, mais pas du reste.” Une réponse qui n'a évidemment pas satisfait le tribunal et le ministère public qui ont, tant bien que mal, tenté d'en savoir plus. “Comment expliquez-vous votre attitude ?”, a donc lancé le président du tribunal en quête de réponses. “J'avais arrêté de boire pendant un an, je pense que c'est l'alcool qui m'a rendu comme ça”, a seulement été capable de répondre le prévenu. Une réaction qui n'a eu que pour effet de mettre le procureur de la République hors de lui : “Je pense à cet enfant qui n'a rien demandé. Ce ne sont pas des choses qu'un enfant devrait voir ! Aujourd'hui, personne n'est là pour porter sa parole et il ne doit pas bien comprendre ce qui se passe. C'est lamentable ! Et ce n'est pas la première ou la deuxième fois que Monsieur se retrouve dans cette situation, c'est la cinquième fois !”
Un argument qui justifiait, selon le procureur, deux ans d'emprisonnement avec mandat de dépôt. Plus clément, le tribunal correctionnel de Papeete a condamné l'homme à un an d'emprisonnement ferme avec mandat dépôt, ainsi qu'à verser une somme de 60 000 francs à la victime pour dommages et intérêts.