Moscou, Russie | AFP | lundi 11/08/2024 - Un incendie s'est déclaré dimanche soir dans le système de refroidissement de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par les forces armées russes, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement d'en être responsable.
Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'une équipe sur place, "il n'y a pas d'impact sur la sûreté nucléaire" alors que les six réacteurs sont à l'arrêt.
Le responsable de l'administration mise en place par les Russes dans la région, Vladimir Rogov, a indiqué tôt lundi que l'incendie avait été "complètement éteint".
"Les experts de l'AIEA ont vu une forte fumée noire s'échapper de la partie nord" du site après avoir entendu "de multiples explosions dans la soirée", et ont été informés par la direction "d'une attaque présumée de drone" sur l'une des deux tours de refroidissement, a déclaré l'instance onusienne.
Dans un communiqué, elle réclame "un accès immédiat" à la zone affectée "afin d'évaluer les dommages" et de "déterminer la cause possible de cet événement".
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, appelle par ailleurs à "cesser" de telles "attaques irresponsables qui (...) augmentent le danger d'un accident nucléaire".
"Tout incendie sur le site ou ses environs implique le risque d'une propagation à des installations essentielles pour la sécurité", a-t-il rappelé.
La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée depuis mars 2022 par les Russes. Elle est située à Energodar, sur la rive sud du Dniepr, un fleuve qui fait office de ligne de front naturelle entre les belligérants.
"Le bombardement de la ville d'Energodar par les troupes ukrainiennes a provoqué un incendie dans le système de refroidissement", a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région, Evguéni Balitsky, installé par les autorités russes.
Le gouverneur Balitsky a également assuré que "l'environnement radiologique" autour de la centrale, dont les six unités sont à l'arrêt par mesure de sécurité, était normal.
Les experts de l'AIEA ont "vérifié de manière indépendante les niveaux de radiation et ont confirmé qu'ils étaient inchangés".
- "Colonne de fumée noire" -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que "les occupants russes avaient déclenché l'incendie" dans la centrale, dans un message publié sur les réseaux sociaux accompagné d'une vidéo montrant une colonne de fumée noire s'élevant d'une tour.
Le ministre ukrainien de l'Intérieur a pour sa part indiqué qu'il "surveillait attentivement" la situation depuis les stations d'observation situées à proximité du site.
"Il n'y a pas de risque d'explosion de vapeur ou d'autres conséquences", a-t-il ajouté.
Depuis le début du conflit, la centrale se trouve dans une situation très précaire.
Moscou a accusé à plusieurs reprises les forces ukrainiennes d'avoir délibérément bombardé l'installation, ce que Kiev dément.
L'Ukraine accuse pour sa part la Russie d'avoir militarisé les lieux en installant des armes lourdes à l'intérieur du périmètre de la centrale.
Le site a déjà été visé par des tirs et a été coupé du réseau électrique à plusieurs reprises.
L'AIEA a fréquemment appelé à la retenue, craignant qu'une action militaire "irréfléchie" ne déclenche un "accident nucléaire majeur".
Outre Zaporijjia, contrôlée par la Russie, l'Ukraine compte actuellement trois centrales nucléaires.
Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui dispose d'une équipe sur place, "il n'y a pas d'impact sur la sûreté nucléaire" alors que les six réacteurs sont à l'arrêt.
Le responsable de l'administration mise en place par les Russes dans la région, Vladimir Rogov, a indiqué tôt lundi que l'incendie avait été "complètement éteint".
"Les experts de l'AIEA ont vu une forte fumée noire s'échapper de la partie nord" du site après avoir entendu "de multiples explosions dans la soirée", et ont été informés par la direction "d'une attaque présumée de drone" sur l'une des deux tours de refroidissement, a déclaré l'instance onusienne.
Dans un communiqué, elle réclame "un accès immédiat" à la zone affectée "afin d'évaluer les dommages" et de "déterminer la cause possible de cet événement".
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, appelle par ailleurs à "cesser" de telles "attaques irresponsables qui (...) augmentent le danger d'un accident nucléaire".
"Tout incendie sur le site ou ses environs implique le risque d'une propagation à des installations essentielles pour la sécurité", a-t-il rappelé.
La centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, est occupée depuis mars 2022 par les Russes. Elle est située à Energodar, sur la rive sud du Dniepr, un fleuve qui fait office de ligne de front naturelle entre les belligérants.
"Le bombardement de la ville d'Energodar par les troupes ukrainiennes a provoqué un incendie dans le système de refroidissement", a annoncé sur Telegram le gouverneur de la région, Evguéni Balitsky, installé par les autorités russes.
Le gouverneur Balitsky a également assuré que "l'environnement radiologique" autour de la centrale, dont les six unités sont à l'arrêt par mesure de sécurité, était normal.
Les experts de l'AIEA ont "vérifié de manière indépendante les niveaux de radiation et ont confirmé qu'ils étaient inchangés".
- "Colonne de fumée noire" -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que "les occupants russes avaient déclenché l'incendie" dans la centrale, dans un message publié sur les réseaux sociaux accompagné d'une vidéo montrant une colonne de fumée noire s'élevant d'une tour.
Le ministre ukrainien de l'Intérieur a pour sa part indiqué qu'il "surveillait attentivement" la situation depuis les stations d'observation situées à proximité du site.
"Il n'y a pas de risque d'explosion de vapeur ou d'autres conséquences", a-t-il ajouté.
Depuis le début du conflit, la centrale se trouve dans une situation très précaire.
Moscou a accusé à plusieurs reprises les forces ukrainiennes d'avoir délibérément bombardé l'installation, ce que Kiev dément.
L'Ukraine accuse pour sa part la Russie d'avoir militarisé les lieux en installant des armes lourdes à l'intérieur du périmètre de la centrale.
Le site a déjà été visé par des tirs et a été coupé du réseau électrique à plusieurs reprises.
L'AIEA a fréquemment appelé à la retenue, craignant qu'une action militaire "irréfléchie" ne déclenche un "accident nucléaire majeur".
Outre Zaporijjia, contrôlée par la Russie, l'Ukraine compte actuellement trois centrales nucléaires.