PUNAAUIA le 5 août 2015. Tikanui Smith est le genre de surfeur qui n’a pas froid aux yeux. Comme l’icône disparue trop tôt Malik Joyeux, il a grandi à Moorea et il a le sourire aux lèvres. Sa mère est Cannoise, son père originaire de Moorea. Bon vivant, il sait aussi s’entraîner dur. Préparation physique intense, exercices d’équilibre, il est à fond pour être prêt le jour J.
Avec son gabarit d’1M88, pour les photos de surf cela ne facilite pas. Sauf que…il shoote gros, voire très gros à Teahupo’o notamment. En 2013, il explose au niveau international grâce à une vague phénoménale qui lui vaut d’être nominé dans la catégorie reine des WSL Big Wave Awards, la catégorie ‘Ride of the Year’, une vague que personne n’a oubliée. Il se fait rare en compétition mais il participe au Taapuna Master, aux Trials à Teahupo’o pour le fun, pour être avec ses amis et pourquoi pas pour y faire un jour un résultat.
Il va ainsi participer aux Billabong Air Tahiti Nui Trials 2015, sans passer par les pré-trials grâce à ses résultats de l’année dernière. Il s’envolera ensuite pour l’Europe pour poursuivre sa carrière de ‘free rider’. Il a réalisé le rêve de tout free surfeur : il a signé fin mai un contrat de sponsoring international avec la marque Quiksliver.
Avec son gabarit d’1M88, pour les photos de surf cela ne facilite pas. Sauf que…il shoote gros, voire très gros à Teahupo’o notamment. En 2013, il explose au niveau international grâce à une vague phénoménale qui lui vaut d’être nominé dans la catégorie reine des WSL Big Wave Awards, la catégorie ‘Ride of the Year’, une vague que personne n’a oubliée. Il se fait rare en compétition mais il participe au Taapuna Master, aux Trials à Teahupo’o pour le fun, pour être avec ses amis et pourquoi pas pour y faire un jour un résultat.
Il va ainsi participer aux Billabong Air Tahiti Nui Trials 2015, sans passer par les pré-trials grâce à ses résultats de l’année dernière. Il s’envolera ensuite pour l’Europe pour poursuivre sa carrière de ‘free rider’. Il a réalisé le rêve de tout free surfeur : il a signé fin mai un contrat de sponsoring international avec la marque Quiksliver.
Tikanui Smith au micro de Tahiti Infos :
Tu peux te présenter ?
« Je m’appelle Tikanui Smith, j’ai 24 ans, j’habite Moorea, je surfe depuis l’âge de 10 ans. Au début le surf était une passion que j’assouvissais en parallèle de l’école. Après le bac, j’ai décidé d’en faire mon métier et de me lancer sérieusement dans le surf. Je ne fais pas trop de compétitions, je n’ai pas trop le gabarit pour. Mon truc, c’est le free surf, les grosses vagues, les photos et les vidéos. »
Tu te déplaces régulièrement à l’étranger ?
« Oui, je suis déjà parti en Australie sur la Gold Coast, je vais à Hawai’i tous les ans. Je vais aussi régulièrement en Europe, en Californie. Actuellement, j’aimerais surfer Nazaré au Portugal. »
Tu viens de faire un grand pas dans ta carrière professionnelle ?
« Voilà. J’avais eu un premier contrat de sponsoring avec la marque ‘Bodyglove’, il y a environ quatre ans. Je n’avais pas de budget, juste des fringues et des déplacements pris en charge. Petit à petit, je commençais à avoir un peu de budget mais depuis le début de l’année je commençais à me dire que je galérais un peu, que c’était cool de faire ça mais que je ne pouvais pas faire de projets. Du coup, à la mi mai, j’ai eu une proposition de Quiksilver, ils m’ont proposé un bon contrat avec budget, déplacements et beaucoup plus d’avantages que mon premier contrat. J’ai donc signé chez Quiksilver. »
Tu as suivi ta passion, c’est une satisfaction de voir que cela paye finalement ?
« Oui, c’est un peu ça, je ne savais pas trop où j’allais. J’espérais vraiment arriver là où je suis maintenant, c’est à dire signer un bon contrat avec une grosse compagnie et pouvoir continuer à faire ce que je voulais parce que dans le monde du free surf c’est vachement dur de trouver des sponsors. C’est encore plus dur de trouver des gars qui sponsorisent des surfeurs de Tahiti, qui est éloignée du monde entier. C’est une grosse satisfaction, c’est un rêve qui se réalise. Signer chez Quiksilver, c’est quand même le top pour un surfeur, pour un free surfeur. »
Tu peux te présenter ?
« Je m’appelle Tikanui Smith, j’ai 24 ans, j’habite Moorea, je surfe depuis l’âge de 10 ans. Au début le surf était une passion que j’assouvissais en parallèle de l’école. Après le bac, j’ai décidé d’en faire mon métier et de me lancer sérieusement dans le surf. Je ne fais pas trop de compétitions, je n’ai pas trop le gabarit pour. Mon truc, c’est le free surf, les grosses vagues, les photos et les vidéos. »
Tu te déplaces régulièrement à l’étranger ?
« Oui, je suis déjà parti en Australie sur la Gold Coast, je vais à Hawai’i tous les ans. Je vais aussi régulièrement en Europe, en Californie. Actuellement, j’aimerais surfer Nazaré au Portugal. »
Tu viens de faire un grand pas dans ta carrière professionnelle ?
« Voilà. J’avais eu un premier contrat de sponsoring avec la marque ‘Bodyglove’, il y a environ quatre ans. Je n’avais pas de budget, juste des fringues et des déplacements pris en charge. Petit à petit, je commençais à avoir un peu de budget mais depuis le début de l’année je commençais à me dire que je galérais un peu, que c’était cool de faire ça mais que je ne pouvais pas faire de projets. Du coup, à la mi mai, j’ai eu une proposition de Quiksilver, ils m’ont proposé un bon contrat avec budget, déplacements et beaucoup plus d’avantages que mon premier contrat. J’ai donc signé chez Quiksilver. »
Tu as suivi ta passion, c’est une satisfaction de voir que cela paye finalement ?
« Oui, c’est un peu ça, je ne savais pas trop où j’allais. J’espérais vraiment arriver là où je suis maintenant, c’est à dire signer un bon contrat avec une grosse compagnie et pouvoir continuer à faire ce que je voulais parce que dans le monde du free surf c’est vachement dur de trouver des sponsors. C’est encore plus dur de trouver des gars qui sponsorisent des surfeurs de Tahiti, qui est éloignée du monde entier. C’est une grosse satisfaction, c’est un rêve qui se réalise. Signer chez Quiksilver, c’est quand même le top pour un surfeur, pour un free surfeur. »
Tikanui avant la finale de la Billabong 2014. Il shoote gros en tow in comme à la rame.
Quels sont tes projets ?
« Ne jamais rater de grosse houle à Teahupo’o, ça c’est sûr. Et essayer de rider Nazaré au Portugal, ce serait mon but cette année. Après les trials, je partirai 4 mois en Europe et j’aimerais surfer Nazaré au moins une fois. Là bas, la saison commence en septembre-octobre. Cela se passe plutôt en hiver. J’espère donc avoir du gros. »
Tu te prépares de manière spécifique, avec des exercices d’équilibre etc ?
« Oui. J’ai la chance d’avoir un grand frère qui est prof de sport, du coup il me fait tous mes programmes d’entraînement, à fond. On travaille beaucoup l’équilibre avec de nouvelles techniques modernes. Je fais beaucoup de pêche sous marine, cela aide vraiment. Il n’y a pas que le surf, les shootings et avoir l’esprit ‘foufou’ dans la tête, il y a beaucoup d’entrainement derrière. Plus tu es confiant et plus tu shootes gros, c’est ça le ‘cycle’. »
Comment tu gères le facteur risque, Vetea justement s’est fait peur dernièrement ?
« On a toujours peur de se faire mal. On s’est déjà bien fait mal tous, je pense. Il faut qu’on ait cette peur pour se mettre des limites, parce qu’en ce moment les gars poussent les limites un peu trop loin. Quand il y a une grosse houle qui arrive, tout le monde stresse un peu, je stresse carrément même. Mais plus tu t’entraînes, plus tu es confiant pour affronter des situations dangereuses. Il faut être prêt, si jamais tu restes longtemps sous l’eau, il faut savoir gérer ça et ne pas paniquer. Mais bon facile à dire, en fait c’est la panique totale quand ça arrive ! (rires) »
Un remerciement ?
« Je remercie ma famille qui m’aide beaucoup et qui a toujours cru en moi. Ma copine qui m’a beaucoup aidé et tous mes amis autour, mes sponsors locaux Blast, Aremiti et bien sûr Quiksilver. Merci aussi à la David family avec qui je m’entends super bien, ils font partie de mes meilleurs amis ici en Polynésie, ils sont tous dans le surf, Vetea David la légende qui nous apprends tout les temps des choses, ses neveux avec qui on s’entraine, on déconne, c’est génial. » SB
« Ne jamais rater de grosse houle à Teahupo’o, ça c’est sûr. Et essayer de rider Nazaré au Portugal, ce serait mon but cette année. Après les trials, je partirai 4 mois en Europe et j’aimerais surfer Nazaré au moins une fois. Là bas, la saison commence en septembre-octobre. Cela se passe plutôt en hiver. J’espère donc avoir du gros. »
Tu te prépares de manière spécifique, avec des exercices d’équilibre etc ?
« Oui. J’ai la chance d’avoir un grand frère qui est prof de sport, du coup il me fait tous mes programmes d’entraînement, à fond. On travaille beaucoup l’équilibre avec de nouvelles techniques modernes. Je fais beaucoup de pêche sous marine, cela aide vraiment. Il n’y a pas que le surf, les shootings et avoir l’esprit ‘foufou’ dans la tête, il y a beaucoup d’entrainement derrière. Plus tu es confiant et plus tu shootes gros, c’est ça le ‘cycle’. »
Comment tu gères le facteur risque, Vetea justement s’est fait peur dernièrement ?
« On a toujours peur de se faire mal. On s’est déjà bien fait mal tous, je pense. Il faut qu’on ait cette peur pour se mettre des limites, parce qu’en ce moment les gars poussent les limites un peu trop loin. Quand il y a une grosse houle qui arrive, tout le monde stresse un peu, je stresse carrément même. Mais plus tu t’entraînes, plus tu es confiant pour affronter des situations dangereuses. Il faut être prêt, si jamais tu restes longtemps sous l’eau, il faut savoir gérer ça et ne pas paniquer. Mais bon facile à dire, en fait c’est la panique totale quand ça arrive ! (rires) »
Un remerciement ?
« Je remercie ma famille qui m’aide beaucoup et qui a toujours cru en moi. Ma copine qui m’a beaucoup aidé et tous mes amis autour, mes sponsors locaux Blast, Aremiti et bien sûr Quiksilver. Merci aussi à la David family avec qui je m’entends super bien, ils font partie de mes meilleurs amis ici en Polynésie, ils sont tous dans le surf, Vetea David la légende qui nous apprends tout les temps des choses, ses neveux avec qui on s’entraine, on déconne, c’est génial. » SB
'Tika' shoote fat avec le sourire