Bangkok, Thaïlande | AFP | dimanche 30/07/2023 - Au moins dix personnes ont été tuées et plus de cent blessées dans l'explosion d'un entrepôt de feux d'artifice, dans le sud de la Thaïlande, dont le propriétaire accusé de négligence a été convoqué par la police.
L'explosion qui s'est produite samedi après-midi dans la ville de Sungai Kolok aurait été causée par des travaux de soudures dans un bâtiment stockant illégalement des feux d'artifice.
"Nous avons identifié 10 personnes (décédées) et trouvé des parties de deux corps que nous ne pouvons pas encore identifier", a déclaré dimanche le gouverneur de la province de Narathiwat, Sanan Pongaksorn, lors d'une conférence de presse.
"Nous envoyons des médecins légistes pour faire des tests ADN, mais les premiers rapports ont indiqué qu'ils étaient distincts", a-t-il ajouté.
La police qui enquête sur la cause de l'explosion, pense que le stockage des feux d'artifice n'y était pas autorisé.
Le commandant de la police de Narathiwat, le major général de police Chalermporn Khamkhiew, a précisé que peu de temps avant l'explosion, des pétards avaient été livrés.
"Nous enquêtons pour savoir si ces pétards ont été transportés légalement ou illégalement", a-t-il ajouté.
"Pour l'instant, nous ne trouvons aucune licence autorisant la possession ou la vente de pétards", a-t-il poursuivi, "nous supposons que l'usine n'en a pas."
Toujours selon lui, l'explosion d'environ une tonne de poudre à canon a laissé apparaître sur le site deux cratères deux mètres de profondeur et six mètres de large.
"Nous avons convoqué le propriétaire de l'usine accusé de négligence à l'origine de l'accident", a déclaré le colonel Suthawet Thareethai, chef de la police du district de Muno.
"C'était le chaos"
Selon les autorités, un centre de commandement a été établi non loin du site et 365 plaintes de personnes blessées ou dont les maisons et les biens ont été endommagés ont été déposées.
"Certains immeubles gouvernementaux et des écoles privées ont également été endommagés", ont ajouté des responsables.
Selon la police, 106 des 115 premiers blessés dans l'explosion ont pu rentrer chez eux. L'état de ceux encore hospitalisés n'était pas connu.
L'incendie a été maîtrisé tard samedi. L'armée participera à l'opération de nettoyage, selon le général Santi Sakhutanark, commandant de l'armée du sud.
"Nous fournirons la main-d'œuvre et l'équipement ", a-t-il déclaré.
Dimanche, des habitants observaient les décombres de leurs habitations détruites tandis que les policiers et les équipes de secours passaient les ruines au crible.
"Je n'ai plus rien", se désole Samsueya Chuenchompoo, dont la maison a été détruite.
"Je n'ai plus de toit au-dessus de la tête à présent. Lorsqu'il y avait des inondations je pouvais encore survivre, mais là je n'ai vraiment plus rien".
La maison d'une autre habitante, Sudarat Nooliteh, a été anéantie. "Je n'ai pas d'endroit où dormir. Je n'ai pas de nourriture. Je n'ai pas d'argent", dit-elle.
Les images diffusées par les médias montraient un immense panache de fumée, des toitures arrachées et de nombreux commerces, habitations et véhicules ayant subi de gros dégâts, ou en proie aux flammes.
Les explosions dans les ateliers de fabrication de pétards et autres pièces pyrotechniques ne sont pas rares en Thaïlande. Le drame de samedi survient cinq jours l'explosion d'une fabrique de feux d'artifice, ayant fait 11 blessés, dans le nord de la ville de Chiang Mai.
L'explosion qui s'est produite samedi après-midi dans la ville de Sungai Kolok aurait été causée par des travaux de soudures dans un bâtiment stockant illégalement des feux d'artifice.
"Nous avons identifié 10 personnes (décédées) et trouvé des parties de deux corps que nous ne pouvons pas encore identifier", a déclaré dimanche le gouverneur de la province de Narathiwat, Sanan Pongaksorn, lors d'une conférence de presse.
"Nous envoyons des médecins légistes pour faire des tests ADN, mais les premiers rapports ont indiqué qu'ils étaient distincts", a-t-il ajouté.
La police qui enquête sur la cause de l'explosion, pense que le stockage des feux d'artifice n'y était pas autorisé.
Le commandant de la police de Narathiwat, le major général de police Chalermporn Khamkhiew, a précisé que peu de temps avant l'explosion, des pétards avaient été livrés.
"Nous enquêtons pour savoir si ces pétards ont été transportés légalement ou illégalement", a-t-il ajouté.
"Pour l'instant, nous ne trouvons aucune licence autorisant la possession ou la vente de pétards", a-t-il poursuivi, "nous supposons que l'usine n'en a pas."
Toujours selon lui, l'explosion d'environ une tonne de poudre à canon a laissé apparaître sur le site deux cratères deux mètres de profondeur et six mètres de large.
"Nous avons convoqué le propriétaire de l'usine accusé de négligence à l'origine de l'accident", a déclaré le colonel Suthawet Thareethai, chef de la police du district de Muno.
"C'était le chaos"
Selon les autorités, un centre de commandement a été établi non loin du site et 365 plaintes de personnes blessées ou dont les maisons et les biens ont été endommagés ont été déposées.
"Certains immeubles gouvernementaux et des écoles privées ont également été endommagés", ont ajouté des responsables.
Selon la police, 106 des 115 premiers blessés dans l'explosion ont pu rentrer chez eux. L'état de ceux encore hospitalisés n'était pas connu.
L'incendie a été maîtrisé tard samedi. L'armée participera à l'opération de nettoyage, selon le général Santi Sakhutanark, commandant de l'armée du sud.
"Nous fournirons la main-d'œuvre et l'équipement ", a-t-il déclaré.
Dimanche, des habitants observaient les décombres de leurs habitations détruites tandis que les policiers et les équipes de secours passaient les ruines au crible.
"Je n'ai plus rien", se désole Samsueya Chuenchompoo, dont la maison a été détruite.
"Je n'ai plus de toit au-dessus de la tête à présent. Lorsqu'il y avait des inondations je pouvais encore survivre, mais là je n'ai vraiment plus rien".
La maison d'une autre habitante, Sudarat Nooliteh, a été anéantie. "Je n'ai pas d'endroit où dormir. Je n'ai pas de nourriture. Je n'ai pas d'argent", dit-elle.
Les images diffusées par les médias montraient un immense panache de fumée, des toitures arrachées et de nombreux commerces, habitations et véhicules ayant subi de gros dégâts, ou en proie aux flammes.
Les explosions dans les ateliers de fabrication de pétards et autres pièces pyrotechniques ne sont pas rares en Thaïlande. Le drame de samedi survient cinq jours l'explosion d'une fabrique de feux d'artifice, ayant fait 11 blessés, dans le nord de la ville de Chiang Mai.