Tahiti, le 9 janvier 2024 - Le Medef n'a pas manqué de répliquer aux insinuations voilées de la CPME, qui prétendait, sans la citer nommément, que l'organisation patronale dirigée par Frédéric Dock se “gargarisait à téléguider” les décisions du nouveau gouvernement. Sur Facebook, le Medef a donc riposté ce lundi à ces allégations, précisant n'avoir “évidemment pas tenu ces propos”. Ambiance.
L'année commence sous les auspices d'une charmante joute verbale entre deux éminentes organisations patronales polynésiennes, la CPME et le Medef. En effet, le Medef et son président Frédéric Dock ont déployé l'artillerie lourde, ce lundi, pour riposter aux propos de son homologue, Christophe Plée, exprimés le 20 décembre dernier dans un communiqué sur Facebook.
Pour mémoire, ce dernier a gratifié le Medef d'une pique bien aiguisée dans ses vœux de fin d'année, prônant un retour à la réalité avec ces mots subtils : “Fini les lobbyings de certains qui se gargarisaient de diriger ‘à la télécommande’ un gouvernement indépendantiste nouvellement élu”. Une phrase que Frédéric Dock et le Medef ont clairement ressentie comme une allusion directe.
Réponse cinglante
Cependant, il semblerait que les mots de Christophe Plée n'aient guère été du goût de son homologue. Mécontent de ces allégations, Fréderic Dock s'est empressé de rectifier la situation ce lundi via un post Facebook, en expliquant qu'il n'avait “évidemment pas tenu, pas plus que les chefs d’entreprise du Medef PF, les propos évoqués dans les vœux de la CPME Polynésie française. Il existe une différence de taille entre être force de proposition, quel que soit le parti au pouvoir, et ‘télécommander’ les décisions, ce qui supposerait que les gouvernements successifs soient incapables de décliner tout seuls leurs schémas directeurs et autres lignes politiques. Nous n’avons jamais pensé cela”, a-t-il ajouté, avant de lancer, à son tour, une pique bien ciselée à son confrère : “Mais pour faire la distinction, encore faudrait-il travailler réellement sur les enjeux des entreprises et produire de manière concrète, ce qui semble étranger à certains, quels que soient les sujets ou les instances”.
Joint par Tahiti Infos, le capitaine du Medef a tenu à souligner la nécessité de ce démenti. “C'est un mensonge, à aucun moment nous n'avons contrôlé quoi que ce soit et nous ne nous sommes jamais vantés de piloter la politique. Nous ne pouvons pas laisser passer ça sans réponse”, nous a-t-il confié, en colère, sans s'étendre davantage. Christophe Plée, sollicité par Tahiti Infos, a préféré ne pas commenter la réplique du Medef. “S'ils se sentent concernés, c'est leur problème. Je ne souhaite pas alimenter la polémique.”
L'année commence sous les auspices d'une charmante joute verbale entre deux éminentes organisations patronales polynésiennes, la CPME et le Medef. En effet, le Medef et son président Frédéric Dock ont déployé l'artillerie lourde, ce lundi, pour riposter aux propos de son homologue, Christophe Plée, exprimés le 20 décembre dernier dans un communiqué sur Facebook.
Pour mémoire, ce dernier a gratifié le Medef d'une pique bien aiguisée dans ses vœux de fin d'année, prônant un retour à la réalité avec ces mots subtils : “Fini les lobbyings de certains qui se gargarisaient de diriger ‘à la télécommande’ un gouvernement indépendantiste nouvellement élu”. Une phrase que Frédéric Dock et le Medef ont clairement ressentie comme une allusion directe.
Réponse cinglante
Cependant, il semblerait que les mots de Christophe Plée n'aient guère été du goût de son homologue. Mécontent de ces allégations, Fréderic Dock s'est empressé de rectifier la situation ce lundi via un post Facebook, en expliquant qu'il n'avait “évidemment pas tenu, pas plus que les chefs d’entreprise du Medef PF, les propos évoqués dans les vœux de la CPME Polynésie française. Il existe une différence de taille entre être force de proposition, quel que soit le parti au pouvoir, et ‘télécommander’ les décisions, ce qui supposerait que les gouvernements successifs soient incapables de décliner tout seuls leurs schémas directeurs et autres lignes politiques. Nous n’avons jamais pensé cela”, a-t-il ajouté, avant de lancer, à son tour, une pique bien ciselée à son confrère : “Mais pour faire la distinction, encore faudrait-il travailler réellement sur les enjeux des entreprises et produire de manière concrète, ce qui semble étranger à certains, quels que soient les sujets ou les instances”.
Joint par Tahiti Infos, le capitaine du Medef a tenu à souligner la nécessité de ce démenti. “C'est un mensonge, à aucun moment nous n'avons contrôlé quoi que ce soit et nous ne nous sommes jamais vantés de piloter la politique. Nous ne pouvons pas laisser passer ça sans réponse”, nous a-t-il confié, en colère, sans s'étendre davantage. Christophe Plée, sollicité par Tahiti Infos, a préféré ne pas commenter la réplique du Medef. “S'ils se sentent concernés, c'est leur problème. Je ne souhaite pas alimenter la polémique.”