C’est dans l’objectif de résoudre des difficultés rencontrées par la profession que Temauri Foster, ministre en charge de la pêche, s’est rendu au port de pêche afin de trouver un consensus favorable à tous. L’objet de cette réunion a porté sur 4 thèmes précis :
1. le prix du poisson,
2. les modalités de règlement des achats par les mareyeurs,
3. la mise en place d’une caisse d’avance,
4. les diplômes de navigation spécifique à la pêche.
Le prix du poisson :
Dépendant essentiellement de l’offre et de la demande, le prix minimum du poisson à la criée est fixé par le comité interprofessionnel. Ce bureau a vocation de favoriser le dialogue entre les acteurs économiques de la pêche hauturière afin de réguler les apports et optimiser le fonctionnement du marché territorial du port de pêche. Pour que cette stratégie soit équitable il est indispensable que tous les professionnels suivent les règles préalablement établies. Il faut préciser que le prix minimum fixé par le comité interprofessionnel ne concerne que les produits halieutiques transitant par la criée. Le reste de la pêche est vendue sur le marché par accord sur le prix entre vendeurs et acheteurs.
La mise en place d’une caisse d’avance, une solution aux modalités de règlement des achats par les mareyeurs :
Destinée à la vente à la criée, cette trésorerie dont la mise en place n’est pas encore effective, permettra de faire une avance de trésorerie aux armateurs qui déposeront leurs produits halieutiques, à la criée. Ce système de caisse d’avance est avant tout une mesure incitative qui permettra aux armateurs dès transaction faite, de repartir sur une nouvelle campagne. C’est aussi une mesure de soutien aux armateurs, qui ne feront plus face pour certains à des délais de paiements souvent très longs, les pénalisant ainsi dans leurs programmes de campagne de pêche.
Cette caisse d’avance sera géree par la société en charge de la gestion du port de pêche (S3P). Ce nouveau système induit une rétribution de la structure en charge de ce nouveau service, rémunéré sous forme de redevances.
Se pose alors la question du délai de mise en place de cette caisse d’avance. A l’heure actuelle ce projet est en cours de finalisation mais aucune date butoir n’a été fixée. Cependant le ministre des ressources marines, Temauri Foster a évoqué la possibilité de mettre en place cette caisse d’avance pour le premier trimestre de l’année 2012.
Les diplômes de navigation spécifique à la pêche :
La mise en place de formations spécifiques à la pêche a été évoquée, mais n’a pas fait l’objet d’un développement durant ces échanges, du fait que la compétence dans ce domaine relève du ministère du développement des archipels.
L’accent a été mis sur la « pêche congelée » :
La « pêche congelée » est rentable, mais n’est pas encore suffisamment développée dans l’activité de pêche locale, alors que nous détenons les outils nécessaires, peu d’armateurs s’orientent vers cette pêche. La demande, tant intérieure qu’extérieure est bien souvent supérieure à l’offre de poissons, aussi, le ministre des ressources marines, Temauri Foster a encouragé les professionnels à s’orienter vers ce type de pêche qui est un créneau quasi inexploité.
D’autres rencontres avec les professionnels seront programmées, mais en attendant, c’est l’application de la loi de Pays relative au statut du marin-pêcheur qui doit retenir l’attention de la profession.
1. le prix du poisson,
2. les modalités de règlement des achats par les mareyeurs,
3. la mise en place d’une caisse d’avance,
4. les diplômes de navigation spécifique à la pêche.
Le prix du poisson :
Dépendant essentiellement de l’offre et de la demande, le prix minimum du poisson à la criée est fixé par le comité interprofessionnel. Ce bureau a vocation de favoriser le dialogue entre les acteurs économiques de la pêche hauturière afin de réguler les apports et optimiser le fonctionnement du marché territorial du port de pêche. Pour que cette stratégie soit équitable il est indispensable que tous les professionnels suivent les règles préalablement établies. Il faut préciser que le prix minimum fixé par le comité interprofessionnel ne concerne que les produits halieutiques transitant par la criée. Le reste de la pêche est vendue sur le marché par accord sur le prix entre vendeurs et acheteurs.
La mise en place d’une caisse d’avance, une solution aux modalités de règlement des achats par les mareyeurs :
Destinée à la vente à la criée, cette trésorerie dont la mise en place n’est pas encore effective, permettra de faire une avance de trésorerie aux armateurs qui déposeront leurs produits halieutiques, à la criée. Ce système de caisse d’avance est avant tout une mesure incitative qui permettra aux armateurs dès transaction faite, de repartir sur une nouvelle campagne. C’est aussi une mesure de soutien aux armateurs, qui ne feront plus face pour certains à des délais de paiements souvent très longs, les pénalisant ainsi dans leurs programmes de campagne de pêche.
Cette caisse d’avance sera géree par la société en charge de la gestion du port de pêche (S3P). Ce nouveau système induit une rétribution de la structure en charge de ce nouveau service, rémunéré sous forme de redevances.
Se pose alors la question du délai de mise en place de cette caisse d’avance. A l’heure actuelle ce projet est en cours de finalisation mais aucune date butoir n’a été fixée. Cependant le ministre des ressources marines, Temauri Foster a évoqué la possibilité de mettre en place cette caisse d’avance pour le premier trimestre de l’année 2012.
Les diplômes de navigation spécifique à la pêche :
La mise en place de formations spécifiques à la pêche a été évoquée, mais n’a pas fait l’objet d’un développement durant ces échanges, du fait que la compétence dans ce domaine relève du ministère du développement des archipels.
L’accent a été mis sur la « pêche congelée » :
La « pêche congelée » est rentable, mais n’est pas encore suffisamment développée dans l’activité de pêche locale, alors que nous détenons les outils nécessaires, peu d’armateurs s’orientent vers cette pêche. La demande, tant intérieure qu’extérieure est bien souvent supérieure à l’offre de poissons, aussi, le ministre des ressources marines, Temauri Foster a encouragé les professionnels à s’orienter vers ce type de pêche qui est un créneau quasi inexploité.
D’autres rencontres avec les professionnels seront programmées, mais en attendant, c’est l’application de la loi de Pays relative au statut du marin-pêcheur qui doit retenir l’attention de la profession.
