Hossegor, France | AFP | jeudi 10/10/2019 - Du haut de ses 1,65 m, elle prend puissamment les vagues pour signer des performances phénoménales: Johanne Defay est le joyau du surf français féminin qui brille de plus en plus sur le circuit pro, le Championships Tour (CT).
Seule Européenne à ce niveau de compétition, Johanne Defay s'est hissée dans le dernier carré de l'étape française, le Roxy Pro France à Hossegor. Et elle pourrait même accrocher la victoire, qui se profile vendredi - si la météo joue le jeu.
Face à elle, des stars anglo-saxonnes comme l'Américaine Carissa Moore, triple championne du monde. Pas de quoi impressionner la jeune Bleue de 25 ans, originaire de La Réunion.
"J'essaie d'être la meilleure athlète que je puisse être, avoir des règles de conduite, m'entraîner le plus possible. Mon mantra, c'est toujours: +mets toutes les chances de ton côté+", confie à l'AFP Johanne Defay.
Une philosophie qui lui réussit. Depuis qu'elle a intégré le CT en 2014 avec quasiment aucun sponsor en poche, elle a terminé chaque année dans le Top 10, sans compter deux victoires de rang (en 2015 aux États-Unis et en 2016 aux Fidji).
Sur la côte landaise, elle pourrait s'offrir un troisième succès, portée par sa belle deuxième place lors du stop précédent, sur la vague artificielle installée dans le Ranch de Kelly Slater en Californie.
"Johanne fait des performances qui sont absolument phénoménales", relève Patrick Florès, coach de l'équipe de France, qui souligne "les masses d'entraînement impressionnantes" qu'elle réalise.
Pour le coach - qui a toujours su qu'un jour elle réussirait -, Johanne Defay n'a rien à envier au top 5 mondial.
L'athlète est connue sur le circuit pour ses mouvements explosifs.
"Moi je suis puissante, même un peu bourrine. Faudrait que j'essaie la finesse parfois ! J'arrive à me démarquer par ma puissance, mon attitude à l'eau, j'essaie toujours de trouver des solutions", relate Johanne Defay, qui associe à son ascension son coach et compagnon, Simon Paillard.
"Ça a donné une autre dimension à ma carrière", dit-elle.
Coach mental et physique, il lui concocte des semaines de gros blocs de travail physique. Outre de la musculation, elle fait du skate, de la course à pieds, du vélo, de la natation et, entre deux, un peu de rando !
Et bien sûr, de la vague à n'en plus finir. Sur les compétitions - il y a 10 étapes sur le CT, d'avril à décembre - et à la maison, à La Réunion.
"Les deux ensemble (Defay et Paillard), ça a donné une sorte de potion magique", suggère Patrick Florès qui promet qu'"on va se régaler les prochaines années" avec la Française.
"C'est sa sixième année sur le Tour, ça s'est jamais vu, c'est à l'heure actuelle la meilleure surfeuse qu'on ait jamais eue en France", poursuit l'entraîneur national, présentant Defay comme "une grande chance de médaille pour la France" aux Jeux olympiques en 2020.
Car en plus de sa vie rêvée d'athlète, elle regarde avec une folle envie les Jeux alors que le surf fera son entrée au programme l'année prochaine à Tokyo.
"Les Jeux pour moi, c'est un rêve parce que c'est ce que tu regardes à la télé depuis que t'es gamin, tu vois des grands sportifs vivre des moments incroyables et te faire vivre des moments incroyables. Et c'est ce que j'aime bien. Les Jeux ont une certaine ampleur, les émotions sont multipliées et c'est pour ça que c'est un rêve", souligne la Bleue qui a quasiment son billet en poche.
Seule Européenne à ce niveau de compétition, Johanne Defay s'est hissée dans le dernier carré de l'étape française, le Roxy Pro France à Hossegor. Et elle pourrait même accrocher la victoire, qui se profile vendredi - si la météo joue le jeu.
Face à elle, des stars anglo-saxonnes comme l'Américaine Carissa Moore, triple championne du monde. Pas de quoi impressionner la jeune Bleue de 25 ans, originaire de La Réunion.
"J'essaie d'être la meilleure athlète que je puisse être, avoir des règles de conduite, m'entraîner le plus possible. Mon mantra, c'est toujours: +mets toutes les chances de ton côté+", confie à l'AFP Johanne Defay.
Une philosophie qui lui réussit. Depuis qu'elle a intégré le CT en 2014 avec quasiment aucun sponsor en poche, elle a terminé chaque année dans le Top 10, sans compter deux victoires de rang (en 2015 aux États-Unis et en 2016 aux Fidji).
Sur la côte landaise, elle pourrait s'offrir un troisième succès, portée par sa belle deuxième place lors du stop précédent, sur la vague artificielle installée dans le Ranch de Kelly Slater en Californie.
- Performances phénoménales -
"Johanne fait des performances qui sont absolument phénoménales", relève Patrick Florès, coach de l'équipe de France, qui souligne "les masses d'entraînement impressionnantes" qu'elle réalise.
Pour le coach - qui a toujours su qu'un jour elle réussirait -, Johanne Defay n'a rien à envier au top 5 mondial.
L'athlète est connue sur le circuit pour ses mouvements explosifs.
"Moi je suis puissante, même un peu bourrine. Faudrait que j'essaie la finesse parfois ! J'arrive à me démarquer par ma puissance, mon attitude à l'eau, j'essaie toujours de trouver des solutions", relate Johanne Defay, qui associe à son ascension son coach et compagnon, Simon Paillard.
"Ça a donné une autre dimension à ma carrière", dit-elle.
Coach mental et physique, il lui concocte des semaines de gros blocs de travail physique. Outre de la musculation, elle fait du skate, de la course à pieds, du vélo, de la natation et, entre deux, un peu de rando !
Et bien sûr, de la vague à n'en plus finir. Sur les compétitions - il y a 10 étapes sur le CT, d'avril à décembre - et à la maison, à La Réunion.
- Une médaille aux JO -
"Les deux ensemble (Defay et Paillard), ça a donné une sorte de potion magique", suggère Patrick Florès qui promet qu'"on va se régaler les prochaines années" avec la Française.
"C'est sa sixième année sur le Tour, ça s'est jamais vu, c'est à l'heure actuelle la meilleure surfeuse qu'on ait jamais eue en France", poursuit l'entraîneur national, présentant Defay comme "une grande chance de médaille pour la France" aux Jeux olympiques en 2020.
Car en plus de sa vie rêvée d'athlète, elle regarde avec une folle envie les Jeux alors que le surf fera son entrée au programme l'année prochaine à Tokyo.
"Les Jeux pour moi, c'est un rêve parce que c'est ce que tu regardes à la télé depuis que t'es gamin, tu vois des grands sportifs vivre des moments incroyables et te faire vivre des moments incroyables. Et c'est ce que j'aime bien. Les Jeux ont une certaine ampleur, les émotions sont multipliées et c'est pour ça que c'est un rêve", souligne la Bleue qui a quasiment son billet en poche.