TAHITI, le 28 juillet 2020 - C’est la deuxième fois que Stéphanie Gendron, alias Stéphanie M., présente ses toiles au grand public. Elle donne à voir une cinquantaine d’œuvres aux univers extrêmement variés.
« Tous ces tableaux sont bien de moi, je suis capable de passer du coq à l’âne", indique Stéphanie Gendron, alias Stéphanie M.
Devant elle, sur les murs de la salle Muriāvai de la Maison de la culture, les toiles sont en train de trouver leur place. Une petite cinquantaine au total. Hier matin elle mettait en place l’exposition baptisée "Empreintes" qui durera jusqu’au 1er août.
"On peint comme on est"
Les œuvres composent des univers très variés en termes de couleurs mais aussi de thèmes, d’assemblages, de sujets. Elles sont riches de détails et de teintes.
Tout ici est en lien avec l’émotionnel, ce qui explique des manières de faire très différentes. "Parfois je démarre avec un sujet, parfois avec une couleur, tout dépend de mon état d’esprit. Je crois qu’on peint comme on est."
L’artiste aime le mouvement, les danseuses, les courses de pirogues, elle aime les corps, la dualité. À travers elle se répondent l’homme et la femme, les courbes et lignes droites, le mat et le brillant…
Stéphanie M. aime expérimenter. Pour pouvoir tester, ajouter, gratter, retirer, elle privilégie l’acrylique. Cela lui donne liberté et spontanéité.Avec l’huile, le rythme est trop lent, l’aquarelle quant à elle ne permet pas le retour en arrière.
Sur la base en acrylique, elle colle parfois des matériaux accumulés de jour en jour. "Je les récupère sans but précis mais sachant que je finirai par les utiliser." Là du tissu, ailleurs de la fibre d’or ou des fibres naturelles.
Auprès de certaines toiles, le visiteur pourra découvrir des textes qui sont autant d’histoires. "Ce sont des explications, des poèmes qui viennent illustrer les tableaux."
La peinture, presque vitale
Stéphanie M. voulait faire les beaux-arts, elle est devenue ingénieure pour répondre aux attentes familiales. "Mais depuis toujours la peinture est restée en filigrane dans ma vie."
" Je suis hypersensible, éminemment émotionnelle, la peinture m’équilibre, c’est une sorte de rencontre avec moi-même." Stéphanie M. a l’impression "d’être en faisant", "d’exister" en peignant et en même temps "de faire en étant". Cela lui procure une pleine satisfaction.
Depuis quelques mois, la peinture a pris une place toujours plus grande, au point de devenir essentielle, presque vitale.
Elle a présenté ses toiles pour la première fois au CESC (devenu depuis le Cesec) en 2014. Elle avait répondu à un avis d’appel à candidature et exposé à l’occasion de l’événement Earth Hour pendant trois semaines.
Elle a ensuite activement cherché un lieu pour se dévoiler tout à fait. C’est chose faite. Elle va pouvoir, grâce à cela, "aller à la rencontre des autres autrement". Car, aujourd’hui, elle propose des formations travaillant sur le corps via des cours de Qi Gong & Tao Yoga, ainsi que des séances de développement personnel et des séances inspirées d’art thérapie.
Après l’exposition, Stéphanie M. reprendra la direction de son atelier car, elle ne veut (peut ?) plus "lâcher la peinture". Une joie pour elle, une chance pour le public.
« Tous ces tableaux sont bien de moi, je suis capable de passer du coq à l’âne", indique Stéphanie Gendron, alias Stéphanie M.
Devant elle, sur les murs de la salle Muriāvai de la Maison de la culture, les toiles sont en train de trouver leur place. Une petite cinquantaine au total. Hier matin elle mettait en place l’exposition baptisée "Empreintes" qui durera jusqu’au 1er août.
"On peint comme on est"
Les œuvres composent des univers très variés en termes de couleurs mais aussi de thèmes, d’assemblages, de sujets. Elles sont riches de détails et de teintes.
Tout ici est en lien avec l’émotionnel, ce qui explique des manières de faire très différentes. "Parfois je démarre avec un sujet, parfois avec une couleur, tout dépend de mon état d’esprit. Je crois qu’on peint comme on est."
L’artiste aime le mouvement, les danseuses, les courses de pirogues, elle aime les corps, la dualité. À travers elle se répondent l’homme et la femme, les courbes et lignes droites, le mat et le brillant…
Stéphanie M. aime expérimenter. Pour pouvoir tester, ajouter, gratter, retirer, elle privilégie l’acrylique. Cela lui donne liberté et spontanéité.Avec l’huile, le rythme est trop lent, l’aquarelle quant à elle ne permet pas le retour en arrière.
Sur la base en acrylique, elle colle parfois des matériaux accumulés de jour en jour. "Je les récupère sans but précis mais sachant que je finirai par les utiliser." Là du tissu, ailleurs de la fibre d’or ou des fibres naturelles.
Auprès de certaines toiles, le visiteur pourra découvrir des textes qui sont autant d’histoires. "Ce sont des explications, des poèmes qui viennent illustrer les tableaux."
La peinture, presque vitale
Stéphanie M. voulait faire les beaux-arts, elle est devenue ingénieure pour répondre aux attentes familiales. "Mais depuis toujours la peinture est restée en filigrane dans ma vie."
" Je suis hypersensible, éminemment émotionnelle, la peinture m’équilibre, c’est une sorte de rencontre avec moi-même." Stéphanie M. a l’impression "d’être en faisant", "d’exister" en peignant et en même temps "de faire en étant". Cela lui procure une pleine satisfaction.
Depuis quelques mois, la peinture a pris une place toujours plus grande, au point de devenir essentielle, presque vitale.
Elle a présenté ses toiles pour la première fois au CESC (devenu depuis le Cesec) en 2014. Elle avait répondu à un avis d’appel à candidature et exposé à l’occasion de l’événement Earth Hour pendant trois semaines.
Elle a ensuite activement cherché un lieu pour se dévoiler tout à fait. C’est chose faite. Elle va pouvoir, grâce à cela, "aller à la rencontre des autres autrement". Car, aujourd’hui, elle propose des formations travaillant sur le corps via des cours de Qi Gong & Tao Yoga, ainsi que des séances de développement personnel et des séances inspirées d’art thérapie.
Après l’exposition, Stéphanie M. reprendra la direction de son atelier car, elle ne veut (peut ?) plus "lâcher la peinture". Une joie pour elle, une chance pour le public.
Pratique
Exposition "Empreintes" mardi 28 juillet au samedi 1er août salle Muriāvai
Horaires : de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi
Vernissage mardi 28 juillet à 18h.
Entrée libre
Exposition "Empreintes" mardi 28 juillet au samedi 1er août salle Muriāvai
Horaires : de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et de 9 heures à midi le samedi
Vernissage mardi 28 juillet à 18h.
Entrée libre
Contacts
40 544 544
Site internet de la Maison de la culture.
Maison de la Culture de Tahiti / Médiathèque de la Maison de la Culture
40 544 544
Site internet de la Maison de la culture.
Maison de la Culture de Tahiti / Médiathèque de la Maison de la Culture