TAHITI, le 17 août 2022 - Il va, cette année, organiser l’élection de Mister Tahiti. Une activité de plus pour Steeve Liu qui a déjà fondé plusieurs sociétés dans différents domaines : textile, restauration… L’entrepreneur ne cesse de créer, des vêtements, des entreprises, des concepts et donc, des emplois.
Mister Tahiti est une élection qui a été fondée par Alexandre Taliercio il y a 20 ans. Aujourd’hui, l’organisation de cet événement revient à Steeve Liu qui a racheté la marque. L’entrepreneur n’est pas étranger à cet univers. Au contraire, il y a longtemps évolué en backstage en tant que prestataire. Il habillait les candidats. Le relai semblait donc, d’une certaine manière, logique.
Depuis le mois de mai, Steeve Liu et ses équipes s’affairent. L’élection 2022 aura lieu le 1er octobre prochain dans les jardins de la mairie de Papeete. “Je n’imaginais pas l’ampleur du travail”, reconnaît Steeve Liu qui n’a, pour autant, ni doute, ni crainte. Il se dit bien entouré. “J’ai confiance en mes équipes.” Il répète qu’il aime créer, travailler, entreprendre, relever des défis. “Je me lasse très vite, dès qu’un projet est sur un rythme de croisière, j’ai envie et besoin de passer à autre chose.” Mister Tahiti est une opportunité qu’il n’a pas hésité à saisir malgré un emploi du temps et un planning déjà très chargé. “Si je ne créé pas, je meurs”, plaisante-t-il. “Je suis impatient et empli d’énergie.” Rien ne l’arrête. Il ne cesse d’apprendre, il persévère.
Il aimerait donner une nouvelle dimension à l’élection. Il a déjà conçu l’habillement pour chacun des passages des candidats : créations végétales (par des créateurs du territoire), polynesian folk sur le thème de la Nouvelle-Zélande, maillots de bain et costumes. Il vise une reconnaissance à l’international. Mister Tahiti 2022 participera à l’élection de Mister France, “toute la délégation est prête pour l’accompagner”, mais aussi à Mister grand international aux Philippines en novembre.
Mister Tahiti est une élection qui a été fondée par Alexandre Taliercio il y a 20 ans. Aujourd’hui, l’organisation de cet événement revient à Steeve Liu qui a racheté la marque. L’entrepreneur n’est pas étranger à cet univers. Au contraire, il y a longtemps évolué en backstage en tant que prestataire. Il habillait les candidats. Le relai semblait donc, d’une certaine manière, logique.
Depuis le mois de mai, Steeve Liu et ses équipes s’affairent. L’élection 2022 aura lieu le 1er octobre prochain dans les jardins de la mairie de Papeete. “Je n’imaginais pas l’ampleur du travail”, reconnaît Steeve Liu qui n’a, pour autant, ni doute, ni crainte. Il se dit bien entouré. “J’ai confiance en mes équipes.” Il répète qu’il aime créer, travailler, entreprendre, relever des défis. “Je me lasse très vite, dès qu’un projet est sur un rythme de croisière, j’ai envie et besoin de passer à autre chose.” Mister Tahiti est une opportunité qu’il n’a pas hésité à saisir malgré un emploi du temps et un planning déjà très chargé. “Si je ne créé pas, je meurs”, plaisante-t-il. “Je suis impatient et empli d’énergie.” Rien ne l’arrête. Il ne cesse d’apprendre, il persévère.
Il aimerait donner une nouvelle dimension à l’élection. Il a déjà conçu l’habillement pour chacun des passages des candidats : créations végétales (par des créateurs du territoire), polynesian folk sur le thème de la Nouvelle-Zélande, maillots de bain et costumes. Il vise une reconnaissance à l’international. Mister Tahiti 2022 participera à l’élection de Mister France, “toute la délégation est prête pour l’accompagner”, mais aussi à Mister grand international aux Philippines en novembre.
Steeve Liu est né en 1987 à Tahiti dans une famille de restaurateurs. “J’ai grandi dans le milieu de la restauration et du commerce.” Il se rêvait professeur d’anglais. Passionné de danse, il aurait aussi pu en faire son métier. “Quand tu évolues dans le milieu que j’ai connu, tu es un peu écœuré”, justifie-t-il. Il a vu ses parents se lever tôt, et se coucher tard, œuvrer sans relâche pour faire fonctionner leurs affaires. Mais, il a fini par être rattrapé par ce milieu. “Il ne faut pas dire fontaine je ne boirai jamais de ton eau”, cite-t-il.
Naissance de Steeve L.
Il a obtenu un baccalauréat ES en 2005 au lycée La Mennais. Il renonce à poursuivre ses études car il est appelé à rejoindre l’entreprise familiale. Il démarre comme caissier. Il a souhaité ensuite voler de ses propres ailes. Il a répondu à l’annonce d’une compagnie aérienne, finançant, pour pouvoir intégrer la compagnie, une formation pour obtenir l’indispensable Certificat sécurité sauvetage. Il a travaillé chez Air Tahiti Nui en tant que steward. Cette expérience lui a ouvert de nouveaux horizons, a stimulé son esprit créatif. Il a vu d’autres cultures, d’autres façon de s’exprimer. Il s’est nourri de toutes ces découvertes.
Il a postulé dans les banques du territoire. Il a pu intégrer l’une d’elle. “Et puis, j’en ai eu marre, j’aspirais à autre chose. Je ne voulais plus d’une hiérarchie qui me dictait ce que j’avais à faire.” Il n’entrevoyait aucune évolution. Il a démissionné. Il s’est mis à créer, des vêtements, des entreprises, des concepts et, des emplois. En 2013, il a monté Tahitian Box, une société d’événementiel.
Naissance de Steeve L.
Il a obtenu un baccalauréat ES en 2005 au lycée La Mennais. Il renonce à poursuivre ses études car il est appelé à rejoindre l’entreprise familiale. Il démarre comme caissier. Il a souhaité ensuite voler de ses propres ailes. Il a répondu à l’annonce d’une compagnie aérienne, finançant, pour pouvoir intégrer la compagnie, une formation pour obtenir l’indispensable Certificat sécurité sauvetage. Il a travaillé chez Air Tahiti Nui en tant que steward. Cette expérience lui a ouvert de nouveaux horizons, a stimulé son esprit créatif. Il a vu d’autres cultures, d’autres façon de s’exprimer. Il s’est nourri de toutes ces découvertes.
Il a postulé dans les banques du territoire. Il a pu intégrer l’une d’elle. “Et puis, j’en ai eu marre, j’aspirais à autre chose. Je ne voulais plus d’une hiérarchie qui me dictait ce que j’avais à faire.” Il n’entrevoyait aucune évolution. Il a démissionné. Il s’est mis à créer, des vêtements, des entreprises, des concepts et, des emplois. En 2013, il a monté Tahitian Box, une société d’événementiel.
Au sein de la banque, une habitude était prise. Tous les vendredis, les employés étaient invités à s’habiller en tenu locale. “Je suis coquet, et un peu maniaque, je détestais les chemises que l’on trouvait alors à la vente.” Il a sollicité sa belle-mère, couturière, pour qu’elle lui fabrique des vêtements de son choix, plus ajustés. “Je lui donnais toutes les indications pour qu’elle réalise des pièces sur-mesure.” De fil en aiguille, ses modèles ont plu dans son entourage. “Un jour quelqu’un m’a dit, mais pourquoi ne les vends-tu pas ?” Steeve Liu assure qu’avant lui, “personne ne portait de chemises polynésiennes. Pour sortir, les hommes portaient des chemises plutôt style surf, ou des polos.” Avec sa marque Steeve L. née en 2014, il a fait évoluer l’offre. “Il n’y avait pas vraiment de styliste pour les hommes à l’époque." Lui s’est mis à proposer des modèles coupés à l’italienne, plus cintrés, des pièces en tissu polynésien avec une touche européenne.
S’organiser et déléguer
Tout est allé très vite ensuite. En 2016, il a assuré un premier défilé immeuble Le Bihan. Lequel a rencontré un véritable succès. Toutes les pièces ont été vendues dans la soirée. Il a ouvert Mahani dans la foulée. Il s’agit de la boutique qui présente les créations Steeve L. En 2017, c’est le Shinetari qui a vu le jour, puis le Malabar en 2018, le Top of Malabar en 2019 et le Stay, une agence de conciergerie en 2020. Pour gérer toutes ces entités de front, il peut compter sur sa “très bonne mémoire”. Mais aussi sur un sens aigu de l’organisation. Il délègue dès que possible. Il a une trentaine d’employés et des prestataires. Il fait avancer ses différents projets en synergie avec la volonté d’avancer et de se distinguer. Pour sa marque Steeve L. il a décidé d’imaginer ses propres tissus. “Avant j’allais à l’étranger pour les choisir, depuis quelques mois, je les designe.” Un deuxième Shinetari va ouvrir dans la Food court du Carrefour Faa’a. Avec Tahitian Box, et devant la concurrence grandissante dans le secteur, il s’est mis à produire des artistes locaux à l’étranger. Nohorai et Natural Jam sont partis à Los Angeles en juin, il annonce de nouvelles destinations pour la suite : Nouvelle-Zélande, Paris, Nouvelle-Calédonie.
Il est par ailleurs très actif sur les réseaux sociaux qu’il utilise pour s’exprimer. “Je me force à être influent”, dit celui qui ne craint pas les polémiques, pour bousculer mais aussi pour rester en contact avec ses équipes. Il est aussi le président du conseil d’administration d’Initiatives Polynésie créée en janvier 2018. Initiatives Polynésie est un réseau associatif de financement de créateurs d’entreprise. Tous les mois, l’équipe qui est basée à Papeete visite une ou deux îles pour aider au financement de projets variés. Ainsi se construit la vie de Steeve Liu qui a, déjà, une idée précise de ses réalisations à venir.
S’organiser et déléguer
Tout est allé très vite ensuite. En 2016, il a assuré un premier défilé immeuble Le Bihan. Lequel a rencontré un véritable succès. Toutes les pièces ont été vendues dans la soirée. Il a ouvert Mahani dans la foulée. Il s’agit de la boutique qui présente les créations Steeve L. En 2017, c’est le Shinetari qui a vu le jour, puis le Malabar en 2018, le Top of Malabar en 2019 et le Stay, une agence de conciergerie en 2020. Pour gérer toutes ces entités de front, il peut compter sur sa “très bonne mémoire”. Mais aussi sur un sens aigu de l’organisation. Il délègue dès que possible. Il a une trentaine d’employés et des prestataires. Il fait avancer ses différents projets en synergie avec la volonté d’avancer et de se distinguer. Pour sa marque Steeve L. il a décidé d’imaginer ses propres tissus. “Avant j’allais à l’étranger pour les choisir, depuis quelques mois, je les designe.” Un deuxième Shinetari va ouvrir dans la Food court du Carrefour Faa’a. Avec Tahitian Box, et devant la concurrence grandissante dans le secteur, il s’est mis à produire des artistes locaux à l’étranger. Nohorai et Natural Jam sont partis à Los Angeles en juin, il annonce de nouvelles destinations pour la suite : Nouvelle-Zélande, Paris, Nouvelle-Calédonie.
Il est par ailleurs très actif sur les réseaux sociaux qu’il utilise pour s’exprimer. “Je me force à être influent”, dit celui qui ne craint pas les polémiques, pour bousculer mais aussi pour rester en contact avec ses équipes. Il est aussi le président du conseil d’administration d’Initiatives Polynésie créée en janvier 2018. Initiatives Polynésie est un réseau associatif de financement de créateurs d’entreprise. Tous les mois, l’équipe qui est basée à Papeete visite une ou deux îles pour aider au financement de projets variés. Ainsi se construit la vie de Steeve Liu qui a, déjà, une idée précise de ses réalisations à venir.