Paris, France | AFP | lundi 03/02/2020 - Le train est lancé. Agressifs, lucides, audacieux... Les nouveaux Bleus de Fabien Galthié ont assommé les vice-champions du monde anglais (24-17), dimanche au Stade de France. Et, le XV de France pourrait profiter de la réception de l'Italie, dimanche, pour gommer certaines scories.
"A chaud, comme à froid, on a surtout vu un très bon état d'esprit, avec engagement permanent sur la ligne d'avantage. On a vu des joueurs qui avaient envie de se dépasser pour leurs coéquipiers", s'est félicité le manager général Raphaël Ibanez.
Même son de cloche pour le néophyte Vincent Rattez. Catapulté titulaire après la blessure de Damian Penaud samedi, le Rochelais a tenu le choc. La preuve? Une passe décisive pour Ollivon et, surtout un essai en moins de dix minutes pour sa première titularisation. En première ligne, Mohamed Haouas a aussi tenu son rang malgré quelques difficultés en mêlée fermée.
"Il a travaillé ses points forts et su nous apporter ce dont on avait besoin. Quand il nous fallait un neuvième avant, dans les trente dernières minutes, il a été ce neuvième avant", a expliqué Galthié.
"J'ai trouvé la première partie de match en mêlée avait été solide. Quand on a coaché (ndlr: rentrée des piliers Poirot et Bamba à la 49e, et de Palu à la 58e en 2e ligne), ça nous a déstabilisés. A 24-0, on a changé des choses et là, on a perdu notre assise en mêlée et donc perdu notre base. On s'est mis à subir", a déploré Galthié, pestant, entre autre, contre les trois touches perdues (sur 17 au total).
La Squadra Azzurra, également en reconstruction, ressemblait pourtant à l'adversaire idoine pour expérimenter. Surtout privée de cadres comme Sergio Parisse, qui fera une dernière apparition à Rome (face à l'Ecosse ou l'Angleterre) et après la déculottée au pays de Galles (42-0). "Il n'y a pas de petits matches dans le Tournoi des six nations", a promis Galthié.
Ce rendez-vous face aux Italiens, qui n'ont jamais gagné au Stade de France, offrira un nouveau défi au XV de France, qui devra imposer son jeu après avoir beaucoup défendu face aux Anglais.
. Les patrons répondent présent
Ils étaient attendus au tournant. Les patrons annoncés des Bleus ont répondu présent: Gäel Fickou a fait honneur à son statut de "capitaine de la défense" tandis que Bernard Le Roux était partout. Le seul trentenaire du XV de France a réalisé une performance de haute volée avec 22 plaquages et un engagement de tous les instants. Et que dire de la performance XXL de Charles Ollivon? Le capitaine, pour sa première, s'est fendu d'un doublé et s'est comporté en patron."A chaud, comme à froid, on a surtout vu un très bon état d'esprit, avec engagement permanent sur la ligne d'avantage. On a vu des joueurs qui avaient envie de se dépasser pour leurs coéquipiers", s'est félicité le manager général Raphaël Ibanez.
. Paris réussis
Les petits nouveaux aussi ont assuré! Avec à peine plus de 14 sélections de moyenne dans le XV de départ, les Bleus pouvaient paraître un brin inexpérimentés face aux Anglais. Mais, pour sa première, l'arrière Anthony Bouthier a été impeccable. Les ballons hauts des Anglais? Aucun souci. La défense? Pas de problème. Et, en plus, il a trouvé une touche magnifique de 60 m, en fin de première période.Même son de cloche pour le néophyte Vincent Rattez. Catapulté titulaire après la blessure de Damian Penaud samedi, le Rochelais a tenu le choc. La preuve? Une passe décisive pour Ollivon et, surtout un essai en moins de dix minutes pour sa première titularisation. En première ligne, Mohamed Haouas a aussi tenu son rang malgré quelques difficultés en mêlée fermée.
. Super Dupont
Une seule erreur, un dégagement en ballon mort alors que le chrono n'affichait que 79 minutes et quelques secondes... Son sélectionneur lui a proposé ses lunettes le lendemain. "Mais c'était pire", a souri Ibanez. Pour le reste, Antoine a fait du... Dupont. Un match plein, solide et efficace. Impérial dans les sorties de camp au pied, inspiré dans ses choix, auteur d'une passe décisive sur le troisième essai inscrit par Ollivon, le Toulousain a même su se transformer en défenseur de haut vol, à l'image de son plaquage tonitruant sur Willi Heinz en fin de match."Il a travaillé ses points forts et su nous apporter ce dont on avait besoin. Quand il nous fallait un neuvième avant, dans les trente dernières minutes, il a été ce neuvième avant", a expliqué Galthié.
. Des points noirs
Les Bleus ont, certes, battu les vice-champions du monde mais ils ont aussi affiché des lacunes, notamment en conquête directe. La mêlée a été martyrisée plusieurs fois, alors que le secteur de la touche a été très déficient."J'ai trouvé la première partie de match en mêlée avait été solide. Quand on a coaché (ndlr: rentrée des piliers Poirot et Bamba à la 49e, et de Palu à la 58e en 2e ligne), ça nous a déstabilisés. A 24-0, on a changé des choses et là, on a perdu notre assise en mêlée et donc perdu notre base. On s'est mis à subir", a déploré Galthié, pestant, entre autre, contre les trois touches perdues (sur 17 au total).
. Maintenant, l'Italie
"Une sélection, ce n'est pas un cadeau". Le patron des Bleus a affiché la couleur: il ne fera pas forcément tourner face à un adversaire a priori plus faible. Le XV de France prendra donc la réception de l'Italie, dimanche, au sérieux. "L'idée, c'est de construire une équipe. Une sélection, ça vaut de l'or. On veut caper les joueurs, les faire monter en compétences. Tourner pour tourner, ce n'est pas notre stratégie. On peut modifier pour une vision, pour apporter quelque chose de différent", a expliqué le sélectionneur.La Squadra Azzurra, également en reconstruction, ressemblait pourtant à l'adversaire idoine pour expérimenter. Surtout privée de cadres comme Sergio Parisse, qui fera une dernière apparition à Rome (face à l'Ecosse ou l'Angleterre) et après la déculottée au pays de Galles (42-0). "Il n'y a pas de petits matches dans le Tournoi des six nations", a promis Galthié.
Ce rendez-vous face aux Italiens, qui n'ont jamais gagné au Stade de France, offrira un nouveau défi au XV de France, qui devra imposer son jeu après avoir beaucoup défendu face aux Anglais.