PARIS, 29 novembre 2010 (AFP) - Le gouvernement a lancé lundi une campagne d'incitation au dépistage du sida en rappelant que, malgré cinq millions de tests réalisés chaque année en France, 50.000 personnes sont séropositives sans le savoir.
Affiches tirées à 200.000 exemplaires sur le thème des personnes ignorant leur contamination, film de 30 secondes diffusé à la télévision, dans les cinémas et sur le Web pour rappeler les progrès thérapeutiques et l'intérêt du dépistage : la campagne, qui se décline sur de nombreux supports, comprend également des initiatives spécifiques envers les homosexuels.
Quelque 150.000 personnes sont infectées par le VIH en France. Pour 2009, le nombre de nouvelles contaminations est estimé à 7.000, selon l'Institut de Veille sanitaire (InVS). Les homosexuels et les personnes d'Afrique subsaharienne reste les plus touchés, selon la même source.
Six mille sept cent personnes ont découvert leur séropositivité en 2009 soit une légère augmentation par rapport à 2008 (6.400), alors qu'une tendance à la baisse était observée depuis 2004.
Deux mille cinq cent hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) ont découvert leur séropositivité en 2009, représentant plus du tiers de l'ensemble des découvertes de séropositivité. Le nombre de découvertes chez les HSH de moins de 25 ans, qui a doublé en six ans, est "préoccupant", selon l'InVS.
Mille trois cent femmes ou hommes hétérosexuels français ont découvert leur séropositivité en 2009.
"Grâce aux progrès thérapeutiques, l'espérance de vie des personnes vivant avec le VIH a augmentée", a rappelé lundi Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, au cours d'un point de presse.
Mais, "il y a encore un nombre trop important de personnes qui ignorent leur séropositivité", a jouté le ministre venu présenter la campagne aux côtés de Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé.
Entamé tôt, le traitement antisida permet d'enrayer l'effondrement des défenses immunitaires du séropositif, tout en réduisant la quantité de virus dans les fluides corporels, limitant ainsi les risques de contaminer son partenaire sexuel.
Le préservatif, rappellent inlassablement les spécialistes, reste le meilleur moyen de prévention.
bc/jca/jpa
Affiches tirées à 200.000 exemplaires sur le thème des personnes ignorant leur contamination, film de 30 secondes diffusé à la télévision, dans les cinémas et sur le Web pour rappeler les progrès thérapeutiques et l'intérêt du dépistage : la campagne, qui se décline sur de nombreux supports, comprend également des initiatives spécifiques envers les homosexuels.
Quelque 150.000 personnes sont infectées par le VIH en France. Pour 2009, le nombre de nouvelles contaminations est estimé à 7.000, selon l'Institut de Veille sanitaire (InVS). Les homosexuels et les personnes d'Afrique subsaharienne reste les plus touchés, selon la même source.
Six mille sept cent personnes ont découvert leur séropositivité en 2009 soit une légère augmentation par rapport à 2008 (6.400), alors qu'une tendance à la baisse était observée depuis 2004.
Deux mille cinq cent hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) ont découvert leur séropositivité en 2009, représentant plus du tiers de l'ensemble des découvertes de séropositivité. Le nombre de découvertes chez les HSH de moins de 25 ans, qui a doublé en six ans, est "préoccupant", selon l'InVS.
Mille trois cent femmes ou hommes hétérosexuels français ont découvert leur séropositivité en 2009.
"Grâce aux progrès thérapeutiques, l'espérance de vie des personnes vivant avec le VIH a augmentée", a rappelé lundi Xavier Bertrand, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé, au cours d'un point de presse.
Mais, "il y a encore un nombre trop important de personnes qui ignorent leur séropositivité", a jouté le ministre venu présenter la campagne aux côtés de Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé.
Entamé tôt, le traitement antisida permet d'enrayer l'effondrement des défenses immunitaires du séropositif, tout en réduisant la quantité de virus dans les fluides corporels, limitant ainsi les risques de contaminer son partenaire sexuel.
Le préservatif, rappellent inlassablement les spécialistes, reste le meilleur moyen de prévention.
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