Mar del Plata, Argentine | AFP | mercredi 22/11/2017 - Une semaine s'est écoulée depuis la dernière communication avec le sous-marin militaire argentin San Juan, porté disparu dans l'Atlantique sud, une situation critique car les 44 marins du submersible pourraient manquer d'oxygène.
S'il est en immersion depuis la dernière communication, le mercredi 15 novembre à 07h30 locales (10h30 GMT), le San Juan a épuisé les réserves en oxygène pour ses 44 membres d'équipage.
"C'est une donnée théorique (...), petit à petit nous entrons dans une phase de plus en plus critique", estime le porte-parole de la marine Enrique Balbi.
S'il est en capacité de remonter à la surface pour renouveler l'air dans le bâtiment, l'autonomie du San Juan peut atteindre plusieurs semaines.
"La question de l'oxygène nous inquiète depuis le début", admet le porte-parole de la Marine argentine.
Il se peut également qu'il soit à la surface et que les mauvaises conditions climatiques aient jusqu'ici empêché sa localisation.
Pas si facile de détecter un sous-marin, conçu pour ne pas l'être, dans une mer déchaînée avec des vagues de 5 à 8 mètres.
Selon le journal argentin Clarin, citant des sources participant aux opérations de recherche, un objet métallique a été détecté à plusieurs centaines de kilomètres au nord de la dernière position donnée par le sous-marin. Des navires ont mis le cap vers cette nouvelle piste pour vérification.
Lors du dernier échange le San Juan avait signalé une position à environ 430 km de la Patagonie.
Les recherches s'intensifient chaque jour. Plus de 4.000 personnes de huit pays participent aux opérations.
"Il n'y pas de nouveautés. Le travail de recherche se poursuit", a déclaré le capitaine Balbi lors du dernier point-presse, mardi soir.
Mercredi sera une journée décisive pour les recherches. Une accalmie offrira des conditions climatiques "idéales" selon la marine, avant une nouvelle détérioration de la météo jeudi.
Jusqu'à présent, tous les possibles indices de présence du sous-marin se sont révélés de faux espoirs: mardi, la Marine a fait état de fusées éclairantes blanches aperçues d'un avion, avant de préciser que celles du San Juan étaient de couleur rouge ou verte.
Et le canot de sauvetage repêché dans des conditions difficiles n'appartenait pas non plus au sous-marin.
Lundi, deux autres pistes s'étaient évaporées: les experts avaient déterminé que les bruits détectés lundi par le sonar de deux navires ne provenaient pas du San Juan, ni les sept appels reçus samedi par des bases navales argentines, un temps considérés comme des appels de détresse du sous-marin.
La zone initiale de recherches, de 300 km de diamètre, a été quadrillée à 100%, mais les recherches ont été étendues à un périmètre de 1.000 km de long du nord au sud et 500 km d'est en ouest, presque la superficie de la France.
"Nous continuons de faire tout notre possible, en déployant tous les moyens nationaux et internationaux disponibles pour les trouver au plus tôt", a assuré mardi le président argentin Mauricio Macri dans un communiqué.
La légende du football argentin Diego Maradona a lui aussi exprimé son soutien via Instagram: "je crois que le plus important aujourd'hui est de sauver nos gars".
La Marine argentine a révélé lundi que le sous-marin avait signalé une avarie avant sa dernière communication, mais pas suffisamment grave pour déclencher une procédure d'urgence.
Quatorze navires et dix avions restaient mobilisés mardi pour les recherches, sur une vaste zone entourant la dernière position communiquée mercredi par le San Juan.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Brésil, le Chili et l'Uruguay participent aux recherches.
Une centaine de proches de l'équipage sont hébergés depuis jeudi à la base navale de Mar del Plata, à 400 km au sud de la capitale Buenos Aires.
"Une lumière commence à briller, et puis elle s'éteint", confie Maria Morales, mère d'un marin, en référence aux espoirs déçus.
"Ce sont des sensations partagées, douleur, impuissance, espoir par moments. Ma sensation, poursuit-elle, c'est qu'ils vont nous dire +ils arrivent+".
Les autorités argentines ne privilégient aucune piste.
Anticipant une éventuelle localisation du submersible, deux navires ont appareillé mardi avec à bord du matériel de sauvetage susceptible d'être utilisé en eau profonde, au cas où le San Juan aurait sombré.
"D'abord, il faut localiser le sous-marin", rappelle le capitaine Balbi.
Le pire accident de sous-marin survenu dans le monde ces 30 dernières années avait eu lieu le 12 août 2000, quand le sous-marin russe à propulsion nucléaire Koursk avait sombré lors de manoeuvres en mer de Barents, causant la mort des 118 membres de son équipage.
S'il est en immersion depuis la dernière communication, le mercredi 15 novembre à 07h30 locales (10h30 GMT), le San Juan a épuisé les réserves en oxygène pour ses 44 membres d'équipage.
"C'est une donnée théorique (...), petit à petit nous entrons dans une phase de plus en plus critique", estime le porte-parole de la marine Enrique Balbi.
S'il est en capacité de remonter à la surface pour renouveler l'air dans le bâtiment, l'autonomie du San Juan peut atteindre plusieurs semaines.
"La question de l'oxygène nous inquiète depuis le début", admet le porte-parole de la Marine argentine.
Il se peut également qu'il soit à la surface et que les mauvaises conditions climatiques aient jusqu'ici empêché sa localisation.
Pas si facile de détecter un sous-marin, conçu pour ne pas l'être, dans une mer déchaînée avec des vagues de 5 à 8 mètres.
Selon le journal argentin Clarin, citant des sources participant aux opérations de recherche, un objet métallique a été détecté à plusieurs centaines de kilomètres au nord de la dernière position donnée par le sous-marin. Des navires ont mis le cap vers cette nouvelle piste pour vérification.
Lors du dernier échange le San Juan avait signalé une position à environ 430 km de la Patagonie.
- Désillusions -
Les recherches s'intensifient chaque jour. Plus de 4.000 personnes de huit pays participent aux opérations.
"Il n'y pas de nouveautés. Le travail de recherche se poursuit", a déclaré le capitaine Balbi lors du dernier point-presse, mardi soir.
Mercredi sera une journée décisive pour les recherches. Une accalmie offrira des conditions climatiques "idéales" selon la marine, avant une nouvelle détérioration de la météo jeudi.
Jusqu'à présent, tous les possibles indices de présence du sous-marin se sont révélés de faux espoirs: mardi, la Marine a fait état de fusées éclairantes blanches aperçues d'un avion, avant de préciser que celles du San Juan étaient de couleur rouge ou verte.
Et le canot de sauvetage repêché dans des conditions difficiles n'appartenait pas non plus au sous-marin.
Lundi, deux autres pistes s'étaient évaporées: les experts avaient déterminé que les bruits détectés lundi par le sonar de deux navires ne provenaient pas du San Juan, ni les sept appels reçus samedi par des bases navales argentines, un temps considérés comme des appels de détresse du sous-marin.
- Soutien de Maradona -
La zone initiale de recherches, de 300 km de diamètre, a été quadrillée à 100%, mais les recherches ont été étendues à un périmètre de 1.000 km de long du nord au sud et 500 km d'est en ouest, presque la superficie de la France.
"Nous continuons de faire tout notre possible, en déployant tous les moyens nationaux et internationaux disponibles pour les trouver au plus tôt", a assuré mardi le président argentin Mauricio Macri dans un communiqué.
La légende du football argentin Diego Maradona a lui aussi exprimé son soutien via Instagram: "je crois que le plus important aujourd'hui est de sauver nos gars".
La Marine argentine a révélé lundi que le sous-marin avait signalé une avarie avant sa dernière communication, mais pas suffisamment grave pour déclencher une procédure d'urgence.
Quatorze navires et dix avions restaient mobilisés mardi pour les recherches, sur une vaste zone entourant la dernière position communiquée mercredi par le San Juan.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, le Brésil, le Chili et l'Uruguay participent aux recherches.
- Aucune piste -
Une centaine de proches de l'équipage sont hébergés depuis jeudi à la base navale de Mar del Plata, à 400 km au sud de la capitale Buenos Aires.
"Une lumière commence à briller, et puis elle s'éteint", confie Maria Morales, mère d'un marin, en référence aux espoirs déçus.
"Ce sont des sensations partagées, douleur, impuissance, espoir par moments. Ma sensation, poursuit-elle, c'est qu'ils vont nous dire +ils arrivent+".
Les autorités argentines ne privilégient aucune piste.
Anticipant une éventuelle localisation du submersible, deux navires ont appareillé mardi avec à bord du matériel de sauvetage susceptible d'être utilisé en eau profonde, au cas où le San Juan aurait sombré.
"D'abord, il faut localiser le sous-marin", rappelle le capitaine Balbi.
Le pire accident de sous-marin survenu dans le monde ces 30 dernières années avait eu lieu le 12 août 2000, quand le sous-marin russe à propulsion nucléaire Koursk avait sombré lors de manoeuvres en mer de Barents, causant la mort des 118 membres de son équipage.