Paris, France | AFP | mercredi 05/07/2017 - L'ancienne ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a annoncé mercredi qu'elle allait être nommée ambassadrice de France chargée des négociations internationales pour les pôles Arctique et Antarctique, poste précédemment occupé par Michel Rocard, décédé en 2016.
"C'est ce qu'on m'a proposé et c'est ce que j'ai accepté". Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian "me l'a confirmé". "C'est une très belle mission", a déclaré Mme Royal lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.
La nomination interviendra, "je pense, au Conseil des ministres de la semaine prochaine", a précisé l'ancienne ministre, présidente de la COP21.
"L'impact du réchauffement climatique se voit massivement aux pôles. La banquise a reculé de plusieurs kilomètres en quelques dizaines d'années. Ces masses d'eau douce qui ont été conservées pendant des centaines de milliers d'années tout d'un coup fondent, se répandent à l'échelle planétaire et ensuite suscitent la montée du niveau de la mer mais aussi des perturbations sur la biodiversité absolument considérables", a expliqué Mme Royal.
Autre grand sujet, "la fonte des glaces (qui) va permettre malheureusement d'accéder à des ressources souterraines, y compris des énergies fossiles, qui n'étaient pas atteignables, qui n'étaient pas exploitables jusqu'à présent. Cela suscite convoitises des Etats riverains", a évoqué l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.
Mme Royal, qui après la COP21 avait oeuvré à pousser les ratifications de l'accord de Paris, a monté une association, "Manifeste pour une justice climatique".
Elle avait déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), qui est revenue à l'Allemand Achim Steiner.
"C'est ce qu'on m'a proposé et c'est ce que j'ai accepté". Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian "me l'a confirmé". "C'est une très belle mission", a déclaré Mme Royal lors de l'émission "Questions d'info" LCP-franceinfo-Le Monde-AFP.
La nomination interviendra, "je pense, au Conseil des ministres de la semaine prochaine", a précisé l'ancienne ministre, présidente de la COP21.
"L'impact du réchauffement climatique se voit massivement aux pôles. La banquise a reculé de plusieurs kilomètres en quelques dizaines d'années. Ces masses d'eau douce qui ont été conservées pendant des centaines de milliers d'années tout d'un coup fondent, se répandent à l'échelle planétaire et ensuite suscitent la montée du niveau de la mer mais aussi des perturbations sur la biodiversité absolument considérables", a expliqué Mme Royal.
Autre grand sujet, "la fonte des glaces (qui) va permettre malheureusement d'accéder à des ressources souterraines, y compris des énergies fossiles, qui n'étaient pas atteignables, qui n'étaient pas exploitables jusqu'à présent. Cela suscite convoitises des Etats riverains", a évoqué l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle de 2007.
Mme Royal, qui après la COP21 avait oeuvré à pousser les ratifications de l'accord de Paris, a monté une association, "Manifeste pour une justice climatique".
Elle avait déposé sa candidature à la direction du Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud), qui est revenue à l'Allemand Achim Steiner.