TARAVAO, 13 juin 2018 - Le syndicat pour l’électrification des communes du Sud de Tahiti (Secosud) annonce une augmentation moyenne de 14,4 % du tarif de l’électricité, prévue en deux temps, le mois prochain (+9,4 %) et en mars 2019 (+5 %).
La décision a été entérinée par une délibération du conseil syndical du Secosud, mardi soir : les tarifs de l’électricité facturée aux abonnées des communes du Sud de Tahiti seront augmentés de +9,4 % à partir du 1er juillet, puis de +5 % le 1er mars 2019.
Anthony Jamet, le maire de Taiarapu-Est, président du syndicat intercommunal, a présenté mercredi cet ajustement tarifaire comme une "actualisation" qui "repose principalement sur la répercussion sur les tarifs, au franc le franc, des charges de combustibles servant à la production électrique qui ont augmenté de manière significative depuis un an, compte tenu de la hausse des cours du pétrole".
Le président du Secosud justifie cette décision par l’augmentation de 0,8 Fcfp/kWh de la redevance "transport" facturé par la SAEM Transport d’énergie électrique en Polynésie (TEP) à la société EdT-Engie et répercuté par cette dernière sur ses tarifs "mais non répercutée sur les tarifs d’électricité du Secosud depuis l’entrée en vigueur du nouveau contrat de concession".
Après une valse-hésitation de près de trois ans, le conseil syndical du Secosud avait décidé, en février 2017, d’opter pour la proposition faite par la société EdT-Engie, dans le cadre du renouvellement jusqu’en 2034 de la concession pour la fourniture d’énergie électrique sur les communes de Hitia’a o te ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i Uta.
C’est la filiale ad hoc d’EdT, Tahiti Sud énergie (TSE), qui gère cette activité depuis lors. D’emblée, l’annonce tonitruante d’une baisse de la facture énergétique avait été faite aux 11 776 abonnés de la concession pour débuter le contrat de 17 ans. Une économie comprise entre 5 800 et 9 000 francs à l’année selon les types de contrats, et quoi qu’il en soit l’équivalent d’un mois et demi de charges pour les 5700 "petits usagers".
A peine plus d’un an après, c’est le retour de flamme. Le Secosud révise sa grille tarifaire sous le coup d’une procédure contentieuse engagée le 6 mars dernier par la société TSE devant le tribunal administratif. Les tarifs auraient dû être revus à la hausse au 1er mars 2018 pour compenser une perte occasionnée en 2017. Proximité des élections territoriales d’avril dernier ou, comme le justifie Anthony Jamet, en raison d’une demande tardive (13 février) doublée d’une insuffisance de pièces justificatives fournies par TSE, la hausse aura lieu avec quatre mois de retard. Mais elle vient amortir 61 millions Fcfp de manque à gagner de la TSE sur 2017. Cette somme sera soldée sur "deux-trois ans", assure le président du Secosud.
Comme le prévoit le contrat de concession, la société concessionnaire se paye sur la base d’un revenu autorisé. Ce dernier est l’addition du revenu d’exploitation, correspondant à la prestation du concessionnaire, et du coût d’énergie, en lien avec les dépenses réelles (combustibles, redevance transport). Toute modification de ces charges variables est répercutée sur le tarif à l’abonné. Le contrat prévoit que cette répercussion ait lieu le 1er mars et/ou le 1er septembre.
Une part des recettes de la concession Secosud abonde un fonds dédié à l’extension du réseau électrique sur les communes de la concession. Depuis mars 2017, le syndicat intercommunal se félicite de la réalisation de 10 kilomètres de réseau électrique, principalement en basse tension, et du raccordement de 250 nouveaux foyers au réseau de distribution. La concession compte aujourd’hui 12 050 abonnés et estime approximativement le taux de raccordement à 40 %, pour une consommation moyenne par abonné de 300 kWh par mois. Les ventes d’EdT-Engie sur Tahiti sont réalisées à hauteur de 90% sur la concession de Tahiti Nord, la concession de Secosud ne représentant qu’une consommation moyenne de 48 GWh par an.
La décision a été entérinée par une délibération du conseil syndical du Secosud, mardi soir : les tarifs de l’électricité facturée aux abonnées des communes du Sud de Tahiti seront augmentés de +9,4 % à partir du 1er juillet, puis de +5 % le 1er mars 2019.
Anthony Jamet, le maire de Taiarapu-Est, président du syndicat intercommunal, a présenté mercredi cet ajustement tarifaire comme une "actualisation" qui "repose principalement sur la répercussion sur les tarifs, au franc le franc, des charges de combustibles servant à la production électrique qui ont augmenté de manière significative depuis un an, compte tenu de la hausse des cours du pétrole".
Le président du Secosud justifie cette décision par l’augmentation de 0,8 Fcfp/kWh de la redevance "transport" facturé par la SAEM Transport d’énergie électrique en Polynésie (TEP) à la société EdT-Engie et répercuté par cette dernière sur ses tarifs "mais non répercutée sur les tarifs d’électricité du Secosud depuis l’entrée en vigueur du nouveau contrat de concession".
Après une valse-hésitation de près de trois ans, le conseil syndical du Secosud avait décidé, en février 2017, d’opter pour la proposition faite par la société EdT-Engie, dans le cadre du renouvellement jusqu’en 2034 de la concession pour la fourniture d’énergie électrique sur les communes de Hitia’a o te ra, Taiarapu Est, Taiarapu Ouest et Teva i Uta.
C’est la filiale ad hoc d’EdT, Tahiti Sud énergie (TSE), qui gère cette activité depuis lors. D’emblée, l’annonce tonitruante d’une baisse de la facture énergétique avait été faite aux 11 776 abonnés de la concession pour débuter le contrat de 17 ans. Une économie comprise entre 5 800 et 9 000 francs à l’année selon les types de contrats, et quoi qu’il en soit l’équivalent d’un mois et demi de charges pour les 5700 "petits usagers".
A peine plus d’un an après, c’est le retour de flamme. Le Secosud révise sa grille tarifaire sous le coup d’une procédure contentieuse engagée le 6 mars dernier par la société TSE devant le tribunal administratif. Les tarifs auraient dû être revus à la hausse au 1er mars 2018 pour compenser une perte occasionnée en 2017. Proximité des élections territoriales d’avril dernier ou, comme le justifie Anthony Jamet, en raison d’une demande tardive (13 février) doublée d’une insuffisance de pièces justificatives fournies par TSE, la hausse aura lieu avec quatre mois de retard. Mais elle vient amortir 61 millions Fcfp de manque à gagner de la TSE sur 2017. Cette somme sera soldée sur "deux-trois ans", assure le président du Secosud.
Comme le prévoit le contrat de concession, la société concessionnaire se paye sur la base d’un revenu autorisé. Ce dernier est l’addition du revenu d’exploitation, correspondant à la prestation du concessionnaire, et du coût d’énergie, en lien avec les dépenses réelles (combustibles, redevance transport). Toute modification de ces charges variables est répercutée sur le tarif à l’abonné. Le contrat prévoit que cette répercussion ait lieu le 1er mars et/ou le 1er septembre.
Une part des recettes de la concession Secosud abonde un fonds dédié à l’extension du réseau électrique sur les communes de la concession. Depuis mars 2017, le syndicat intercommunal se félicite de la réalisation de 10 kilomètres de réseau électrique, principalement en basse tension, et du raccordement de 250 nouveaux foyers au réseau de distribution. La concession compte aujourd’hui 12 050 abonnés et estime approximativement le taux de raccordement à 40 %, pour une consommation moyenne par abonné de 300 kWh par mois. Les ventes d’EdT-Engie sur Tahiti sont réalisées à hauteur de 90% sur la concession de Tahiti Nord, la concession de Secosud ne représentant qu’une consommation moyenne de 48 GWh par an.