Les joueurs de Faa'a n'ont pas démérité, inscrivant trois essais face aux Bleus
Le Tournoi International de rugby à 7 a tenu toutes ses promesses. Cet événement sportif inscrit sur la liste des grands évènements soutenus par le Pays était organisé par le jeune club de Papeete Rugby sous l’égide de la nouvelle fédération polynésienne de rugby. Le parrain All Black était bien là, Derek J Forbes s’est prêté au jeu des autographes et des photos faisant le bonheur des nombreux fans.
On a eu également du beau spectacle au niveau sportif. Il y a eu quelques blessés - cela reste du rugby – mais globalement beaucoup de partage et de fair-play. Les matchs de deux fois sept minutes se sont enchainés sur deux jours, le public n’a donc pas eu le temps de s’ennuyer. Cela a été un véritable plaisir que de voir évoluer les Bleus Seven’s, clairement au dessus du lot. Rapidité, vivacité, puissance, sans forcer leur talent les Bleus ont remporté tous leurs matchs.
Les îles Cook également ont proposé du beau jeu, si le n°15 des Bleus Cherif Bekal s’est fait remarquer en marquant de nombreux essais, le n°9 des îles Cook Samu Alafua a été sans doute le meilleur joueur du tournoi. Un crochet, un deuxième puis un troisième avant de lancer une accélération fulgurante, impossible de l’arrêter…Faa’a n’a pas démérité, bien au contraire, menés 26 à 0 en demi finale par les Bleus, ils ont su s’accrocher et marquer un, deux puis trois essais pour s’incliner sur les score honorable de 26 à 17. SB
On a eu également du beau spectacle au niveau sportif. Il y a eu quelques blessés - cela reste du rugby – mais globalement beaucoup de partage et de fair-play. Les matchs de deux fois sept minutes se sont enchainés sur deux jours, le public n’a donc pas eu le temps de s’ennuyer. Cela a été un véritable plaisir que de voir évoluer les Bleus Seven’s, clairement au dessus du lot. Rapidité, vivacité, puissance, sans forcer leur talent les Bleus ont remporté tous leurs matchs.
Les îles Cook également ont proposé du beau jeu, si le n°15 des Bleus Cherif Bekal s’est fait remarquer en marquant de nombreux essais, le n°9 des îles Cook Samu Alafua a été sans doute le meilleur joueur du tournoi. Un crochet, un deuxième puis un troisième avant de lancer une accélération fulgurante, impossible de l’arrêter…Faa’a n’a pas démérité, bien au contraire, menés 26 à 0 en demi finale par les Bleus, ils ont su s’accrocher et marquer un, deux puis trois essais pour s’incliner sur les score honorable de 26 à 17. SB
Derek J Forbes s'est montré disponible, ici avec Bruce Andrieux
Satisfait de la participation ?
« A part Fidji, ils sont tous venus. On a perdu une équipe mais cela nous a permis d’en faire une, les « Barbarians », qui s’est illustrée plutôt bien, qui a du mal à gagner des matchs mais qui a fait honneur au maillot en enchainant les matchs avec de belles actions. Personne n’est ridicule aujourd’hui. L’équipe « Barbarians » est composée d’un mix de cinq clubs différents qui ont choisi de faire une équipe amicale ensemble avec un des coachs U18 qui s’est proposé. Il y a des joueurs de Faa’a, de Paea, de Papeete, de Arue… »
Quel est le bilan ?
« Le bilan est extrêmement positif, il y a un niveau qui n’est pas parfaitement homogène mais on voit des matchs intéressants. Notre objectif était de permettre aux joueurs de Tahiti de rencontrer des joueurs venus d’ailleurs, c’est une réussite rien que pour ça. C’est très difficile pour nos clubs de sortir du Fenua. »
Le public semble apprécier le rugby à 7 ?
« En rugby à 15, un match c’est deux fois 40 minutes, alors quand le match est moyen…En rugby à 7, cela arrive que des matchs ne soient pas terribles sauf que cela ne dure que deux fois 7 minutes. On alterne des matchs moins excitants avec des matchs spectaculaires, avec de l’enjeu et du suspense. En deux jours, on peut faire se rencontrer dix, voire plus équipes, et voir plein de styles de jeu différents, pleins de niveaux différents, beaucoup d’action, beaucoup de vitesse. »
« A part Fidji, ils sont tous venus. On a perdu une équipe mais cela nous a permis d’en faire une, les « Barbarians », qui s’est illustrée plutôt bien, qui a du mal à gagner des matchs mais qui a fait honneur au maillot en enchainant les matchs avec de belles actions. Personne n’est ridicule aujourd’hui. L’équipe « Barbarians » est composée d’un mix de cinq clubs différents qui ont choisi de faire une équipe amicale ensemble avec un des coachs U18 qui s’est proposé. Il y a des joueurs de Faa’a, de Paea, de Papeete, de Arue… »
Quel est le bilan ?
« Le bilan est extrêmement positif, il y a un niveau qui n’est pas parfaitement homogène mais on voit des matchs intéressants. Notre objectif était de permettre aux joueurs de Tahiti de rencontrer des joueurs venus d’ailleurs, c’est une réussite rien que pour ça. C’est très difficile pour nos clubs de sortir du Fenua. »
Le public semble apprécier le rugby à 7 ?
« En rugby à 15, un match c’est deux fois 40 minutes, alors quand le match est moyen…En rugby à 7, cela arrive que des matchs ne soient pas terribles sauf que cela ne dure que deux fois 7 minutes. On alterne des matchs moins excitants avec des matchs spectaculaires, avec de l’enjeu et du suspense. En deux jours, on peut faire se rencontrer dix, voire plus équipes, et voir plein de styles de jeu différents, pleins de niveaux différents, beaucoup d’action, beaucoup de vitesse. »
Des danses marquisiennes ont agrémenté l'évènement
Le live streaming a suscité des réactions d’un peu partout dans le monde ?
« Notre événement, on l’a fait pour les gens d’ici, c’est pour ça que je suis très content qu’il y ait beaucoup de spectateurs aujourd’hui, mais le streaming c’est quelques chose qui se fait partout pour les grands évènements sportifs. Encore une fois, c’est Rapa Nui qui nous a montré à la voie, ils avaient mis en place cette formule chez eux l’année dernière et il se trouve que nous avons un prestataire ici à Tahiti qui le fait très bien. »
Les favoris ont logiquement pris les devants ?
« Oui, on avait pas trop de doutes sur le niveau des Bleus Seven’s, le fait qu’ils soient là, c’est vraiment un honneur et cela tire tout le monde vers le haut. Quand les gars jouent en face des Bleus, tout le monde élève son niveau. Les gars progressent énormément en jouant avec des équipes comme ça. On savait qu’ils seraient vraiment au dessus. Le but n’était pas de les battre mais au moins de marquer un essai, d’apprendre, de progresser. Sur deux actions, on peut vite comprendre des choses qu’on avait jamais rencontrées avant avec des équipes de notre niveau. »
« En ce qui concerne le champion des îles Cook, on sait qu’ils sont des spécialistes du Seven’s, ils ne font quasiment que ça, c’est très intéressant. Notre équipe championne de Faa’a a tenu ses promesses en gagnant la plupart de ses matchs, sauf ceux contre les Bleus et les Cook. »
« Notre événement, on l’a fait pour les gens d’ici, c’est pour ça que je suis très content qu’il y ait beaucoup de spectateurs aujourd’hui, mais le streaming c’est quelques chose qui se fait partout pour les grands évènements sportifs. Encore une fois, c’est Rapa Nui qui nous a montré à la voie, ils avaient mis en place cette formule chez eux l’année dernière et il se trouve que nous avons un prestataire ici à Tahiti qui le fait très bien. »
Les favoris ont logiquement pris les devants ?
« Oui, on avait pas trop de doutes sur le niveau des Bleus Seven’s, le fait qu’ils soient là, c’est vraiment un honneur et cela tire tout le monde vers le haut. Quand les gars jouent en face des Bleus, tout le monde élève son niveau. Les gars progressent énormément en jouant avec des équipes comme ça. On savait qu’ils seraient vraiment au dessus. Le but n’était pas de les battre mais au moins de marquer un essai, d’apprendre, de progresser. Sur deux actions, on peut vite comprendre des choses qu’on avait jamais rencontrées avant avec des équipes de notre niveau. »
« En ce qui concerne le champion des îles Cook, on sait qu’ils sont des spécialistes du Seven’s, ils ne font quasiment que ça, c’est très intéressant. Notre équipe championne de Faa’a a tenu ses promesses en gagnant la plupart de ses matchs, sauf ceux contre les Bleus et les Cook. »
Le choc Cook-Rapa Nui en demi finale a été également intéressant
Un mot sur cette équipe de Faa’a qui vient de s’imposer à Rapa Nui ?
« On a une très belle équipe de Faa’a depuis deux ans. En 2017, ils sont champions à 15, champions à 7, vainqueurs de la Coupe à 15 et ils se sont déplacés à Rapa Nui avec la ferme intention de gagner et c’est ce qu’ils ont fait avec brio. Ils ont survolé la compétition, ils ont eu beaucoup de sérieux dans la préparation, de sérieux sur place dans leurs entrainements, hygiène de vie etc...Je tiens à leur rendre hommage car ils se sont comportés comme une vraie équipe de champions à Rapa Nui, c’est remarquable. Comme nous l’ont dit leurs responsables, c’était la première fois que les séniors sortaient du Pays, ce voyage c’est quelque chose de très important dans leur histoire. »
Un dernier mot sur l’organisation ?
« Cela a été beaucoup de travail. Certains de nos meilleurs joueurs sont dans l’organisation et c’est effectivement difficile de passer de l’un à l’autre mais surtout, à Rapa Nui nous avons eu six blessés qui ont dû déclarer forfait. Cela nous a beaucoup handicapés. Pour le reste de l’organisation, je suis un peu sur un nuage car au moment du coup d’envoi samedi tout était en place, il ne manquait rien. Bien sûr, il y a eu des couacs, des bricoles, mais tout s’est bien passé, on a eu la météo avec nous. Je tiens à remercier toute l’équipe des bénévoles de Papeete qui a fait un travail formidable depuis des mois pour mettre en œuvre l’événement. Ensuite merci aux joueurs, aux équipes présentes, merci aux gens des Raromatai qui se sont relancés dans le rugby grâce à cet événement. Merci à nos enfants de l’école de rugby, on ne les voit pas mais ils sont là, ils ramassent les balles, ils portent les bouteilles d’eau, ils sont partout, merci à eux. » Propos recueillis par SB
« On a une très belle équipe de Faa’a depuis deux ans. En 2017, ils sont champions à 15, champions à 7, vainqueurs de la Coupe à 15 et ils se sont déplacés à Rapa Nui avec la ferme intention de gagner et c’est ce qu’ils ont fait avec brio. Ils ont survolé la compétition, ils ont eu beaucoup de sérieux dans la préparation, de sérieux sur place dans leurs entrainements, hygiène de vie etc...Je tiens à leur rendre hommage car ils se sont comportés comme une vraie équipe de champions à Rapa Nui, c’est remarquable. Comme nous l’ont dit leurs responsables, c’était la première fois que les séniors sortaient du Pays, ce voyage c’est quelque chose de très important dans leur histoire. »
Un dernier mot sur l’organisation ?
« Cela a été beaucoup de travail. Certains de nos meilleurs joueurs sont dans l’organisation et c’est effectivement difficile de passer de l’un à l’autre mais surtout, à Rapa Nui nous avons eu six blessés qui ont dû déclarer forfait. Cela nous a beaucoup handicapés. Pour le reste de l’organisation, je suis un peu sur un nuage car au moment du coup d’envoi samedi tout était en place, il ne manquait rien. Bien sûr, il y a eu des couacs, des bricoles, mais tout s’est bien passé, on a eu la météo avec nous. Je tiens à remercier toute l’équipe des bénévoles de Papeete qui a fait un travail formidable depuis des mois pour mettre en œuvre l’événement. Ensuite merci aux joueurs, aux équipes présentes, merci aux gens des Raromatai qui se sont relancés dans le rugby grâce à cet événement. Merci à nos enfants de l’école de rugby, on ne les voit pas mais ils sont là, ils ramassent les balles, ils portent les bouteilles d’eau, ils sont partout, merci à eux. » Propos recueillis par SB
Cherif Bekal, un joueur impressionnant
Les Bleus Seven's avec les danseuses marquisiennes
DJ Forbes avec les bénévoles du RC Papeete
