SAINT-DENIS-DE-La-REUNION, 26 août 2012 (AFP) - Le militant écologiste de La Réunion qui défie les anti-requins en allant nager sur les lieux d'attaques de squales, a achevé dimanche à Saint-Leu sa deuxième traversée sain et sauf, mais sous les insultes de surfeurs, a constaté un correspondant de l'AFP.
Avant même que Didier Dérand, pharmacien de 55 ans, délégué de la fondation Brigitte Bardot, ait pu poser les pieds sur le terre ferme, un groupe d'une vingtaine de surfeurs, accompagnés d'enfants, l'ont copieusement insulté, le traitant de "clown" et de "blaireau".
Les quolibets ont continué à fuser quand le nageur, souriant mais grelottant de froid, a confié ses impressions à la presse qui l'attendait.
"Tu es ridicule", "espèce de guignol", ont lancé des surfeurs en l'entourant, l'un d'eux l'arrosant avec une bouteille d'eau, déclenchant la colère d'un proche de M. Dérand avec qui il a failli en venir aux mains.
Le militant écologiste s'était déjà fait prendre à partie par des surfeurs partisans de la pêche aux requins, le 19 août lors de la première de ses quatre traversées censées montrer que les Réunionnais peuvent se baigner en sécurité, sans les tuer.
A son arrivée sur le spot de surf de Saint-Leu, Didier Dérand, visiblement épuisé, a décrit une traversée "beaucoup plus difficile que dimanche dernier". C'est à ce même endroit que le 5 août un surfeur de 41 ans, Fabien Bujon, avait été grièvement blessé par un requin qui lui a arraché une jambe et une main.
Deux heures auparavant, le militant écologiste s'était mis à l'eau, dans une mer démontée, à la Pointe au sel, où les quatre nageurs apnéistes qui devaient l'accompagner ont renoncé, au dernier moment, à le suivre.
"On partage sa cause mais on n'est pas là pour l'exploit physique ou individuelle", a expliqué l'un d'eux, Franck Faria, 31 ans, apnéiste, photographe et vidéaste. "On n'est pas venu pour mettre notre vie en danger, mais pour prendre du plaisir, nager avec les baleines", a ajouté un autre nageur, Thierry Perès, à la vue de l'une d'elles, passant au large.
Après un plongeon dans l'eau en furie, à 10h50 (locales), le militant écologiste s'est dirigé vers le large, bifurquant à gauche après une centaine de mètres, pour éviter une énorme vague se dirigeant vers lui.
Au bout de six kilomètres et un peu moins de deux heures de nage, il bouclait son périple dans le temps qu'il s'était fixé en arrivant à 12h35 à Saint-Leu.
ii/mad/nm
Avant même que Didier Dérand, pharmacien de 55 ans, délégué de la fondation Brigitte Bardot, ait pu poser les pieds sur le terre ferme, un groupe d'une vingtaine de surfeurs, accompagnés d'enfants, l'ont copieusement insulté, le traitant de "clown" et de "blaireau".
Les quolibets ont continué à fuser quand le nageur, souriant mais grelottant de froid, a confié ses impressions à la presse qui l'attendait.
"Tu es ridicule", "espèce de guignol", ont lancé des surfeurs en l'entourant, l'un d'eux l'arrosant avec une bouteille d'eau, déclenchant la colère d'un proche de M. Dérand avec qui il a failli en venir aux mains.
Le militant écologiste s'était déjà fait prendre à partie par des surfeurs partisans de la pêche aux requins, le 19 août lors de la première de ses quatre traversées censées montrer que les Réunionnais peuvent se baigner en sécurité, sans les tuer.
A son arrivée sur le spot de surf de Saint-Leu, Didier Dérand, visiblement épuisé, a décrit une traversée "beaucoup plus difficile que dimanche dernier". C'est à ce même endroit que le 5 août un surfeur de 41 ans, Fabien Bujon, avait été grièvement blessé par un requin qui lui a arraché une jambe et une main.
Deux heures auparavant, le militant écologiste s'était mis à l'eau, dans une mer démontée, à la Pointe au sel, où les quatre nageurs apnéistes qui devaient l'accompagner ont renoncé, au dernier moment, à le suivre.
"On partage sa cause mais on n'est pas là pour l'exploit physique ou individuelle", a expliqué l'un d'eux, Franck Faria, 31 ans, apnéiste, photographe et vidéaste. "On n'est pas venu pour mettre notre vie en danger, mais pour prendre du plaisir, nager avec les baleines", a ajouté un autre nageur, Thierry Perès, à la vue de l'une d'elles, passant au large.
Après un plongeon dans l'eau en furie, à 10h50 (locales), le militant écologiste s'est dirigé vers le large, bifurquant à gauche après une centaine de mètres, pour éviter une énorme vague se dirigeant vers lui.
Au bout de six kilomètres et un peu moins de deux heures de nage, il bouclait son périple dans le temps qu'il s'était fixé en arrivant à 12h35 à Saint-Leu.
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