SAINT-DENIS-de-la-réunion, 13 sept 2012 (AFP) - Une ferme aquacole de la Réunion a annoncé jeudi l'arrêt définitif de son activité, se disant victime de campagnes médiatiques l'accusant d'attirer les requins sur les côtes de cette île.
Lors d'un point presse, Patrick Hoareau, président de la Société aquacole des Mascareignes (SAM), créée en 2007 et produisant chaque année entre 25 et 45 tonnes de poissons frais (ombrines), a justifié cet arrêt et un dépôt de bilan par une "image devenue négative".
Le ferme est située dans la baie de Saint-Paul (ouest), à une dizaine de kilomètres des plages de Saint-Gilles où ont eu lieu la plupart des attaques de requins, certaines mortelles.
"Ces campagnes médiatiques accusant la SAM de tous les maux ont pour conséquence de ne plus laisser aucune possibilité à cette société de trouver des actionnaires pour bâtir un plan de redressement", a-t-il assuré.
La presse locale et des associations de surfeurs ont accusé la ferme d'être en partie responsable de la prolifération des requins, qui seraient attirés par les poissons enfermés dans des cages sous l'eau.
Cette présence a toutefois été minimisée par l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Ses scientifiques ont recueilli 168 heures d'images de caméras installées sous les cages pendant 28 jours. "Les résultats préliminaires montrent que durant cette période, 5 à 6 requins bouledogues de taille moyenne ont été observés seuls ou en groupe de deux, dont une seule observation avec 4 requins", avait indiqué l'IRD début juillet.
Le président de la SAM a assuré que sa société "avait tout pour attirer les investisseurs" et "construire un nouveau projet d'entreprise préservant l'emploi", malgré des difficultés financières dues à la concurrence asiatique ou des vols de poissons (70.000 euros de pertes ces deux dernières années).
Les accusations ont fait "fuir les investisseurs", selon lui, et entraîné une baisse des ventes de poissons, le chiffre d'affaire ayant chuté à 238.000 euros contre 358.000 en 2009.
L'association Prévention Réunion Requin (PRR), proche des surfeurs, s'est félicitée de la fermeture de la ferme, "parc d'attractions pour les requins", selon son porte-parole Serge Leplège.
ii/cgd/ehl
Lors d'un point presse, Patrick Hoareau, président de la Société aquacole des Mascareignes (SAM), créée en 2007 et produisant chaque année entre 25 et 45 tonnes de poissons frais (ombrines), a justifié cet arrêt et un dépôt de bilan par une "image devenue négative".
Le ferme est située dans la baie de Saint-Paul (ouest), à une dizaine de kilomètres des plages de Saint-Gilles où ont eu lieu la plupart des attaques de requins, certaines mortelles.
"Ces campagnes médiatiques accusant la SAM de tous les maux ont pour conséquence de ne plus laisser aucune possibilité à cette société de trouver des actionnaires pour bâtir un plan de redressement", a-t-il assuré.
La presse locale et des associations de surfeurs ont accusé la ferme d'être en partie responsable de la prolifération des requins, qui seraient attirés par les poissons enfermés dans des cages sous l'eau.
Cette présence a toutefois été minimisée par l'IRD (Institut de recherche pour le développement). Ses scientifiques ont recueilli 168 heures d'images de caméras installées sous les cages pendant 28 jours. "Les résultats préliminaires montrent que durant cette période, 5 à 6 requins bouledogues de taille moyenne ont été observés seuls ou en groupe de deux, dont une seule observation avec 4 requins", avait indiqué l'IRD début juillet.
Le président de la SAM a assuré que sa société "avait tout pour attirer les investisseurs" et "construire un nouveau projet d'entreprise préservant l'emploi", malgré des difficultés financières dues à la concurrence asiatique ou des vols de poissons (70.000 euros de pertes ces deux dernières années).
Les accusations ont fait "fuir les investisseurs", selon lui, et entraîné une baisse des ventes de poissons, le chiffre d'affaire ayant chuté à 238.000 euros contre 358.000 en 2009.
L'association Prévention Réunion Requin (PRR), proche des surfeurs, s'est félicitée de la fermeture de la ferme, "parc d'attractions pour les requins", selon son porte-parole Serge Leplège.
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