MONTREAL, 26 oct 2012 (AFP) - Des experts canadiens ont choisi vendredi de s'en remettre à la nature pour sauver un béluga, une baleine blanche, égarée depuis près d'un mois à Montréal, dans l'eau douce du fleuve Saint-Laurent, à plus de 450 km en amont de son habitat naturel et dont la survie est menacée.
"Comme il s'agit d'un incident ayant une cause naturelle, que le sauvetage de cet (animal) n'entraînerait pas de bénéfices importants pour sa population menacée, et que les risques liées aux interventions possibles sont élevés, les experts recommandent de laisser faire la nature", indiquent-ils dans un communiqué.
Depuis son premier signalement le 28 septembre, ce béluga attire sur les quais du Vieux-Port de Montréal une foule de curieux qui viennent dans l'espoir de l'apercevoir. Quatre experts québécois, réunis autour du biologiste marin Robert Michaud, une sommité mondiale sur le béluga, ont créé un comité pour savoir s'il fallait intervenir ou non pour le sauver.
"Les observations et les analyses des derniers jours ont permis de déterminer qu'il s'agit d'un mâle âgé de 7 à 14 ans". Les experts estiment qu'il séjourne en eau douce vraisemblablement depuis le 14 septembre, alors qu'un béluga avait été signalé en aval à Québec.
"Le béluga est actif, émet des vocalises, se déplace dans un secteur de 1km2, son comportement laisse croire qu'il s'alimente, il a des périodes de repos et ne s'intéresse pas aux bateaux", constatent les experts. "Il est très maigre, et cet état est probablement antérieur à son arrivée dans le Vieux-Port. Son séjour prolongé en eau douce pose des problèmes au niveau de la peau et augmente les risques qu'il développe une infection", ajoutent-ils.
Compte tenu que les quelque 1.000 bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent forment "une petite population animale menacée", coupée de la population arctique, les experts ont envisagé divers scénarios, mais ont finalement conclu qu'il ne fallait "pas intervenir".
Ils "espèrent encore que l'animal repartira par lui-même, avec l'approche de la période de migration vers l'aval du Saint-Laurent". Son état de santé est jugé "sérieux", mais peut-être "réversible s'il quitte le secteur". En revanche, "s'il reste en eau douce, l'animal dépérira certainement", conclut le comité.
"Comme il s'agit d'un incident ayant une cause naturelle, que le sauvetage de cet (animal) n'entraînerait pas de bénéfices importants pour sa population menacée, et que les risques liées aux interventions possibles sont élevés, les experts recommandent de laisser faire la nature", indiquent-ils dans un communiqué.
Depuis son premier signalement le 28 septembre, ce béluga attire sur les quais du Vieux-Port de Montréal une foule de curieux qui viennent dans l'espoir de l'apercevoir. Quatre experts québécois, réunis autour du biologiste marin Robert Michaud, une sommité mondiale sur le béluga, ont créé un comité pour savoir s'il fallait intervenir ou non pour le sauver.
"Les observations et les analyses des derniers jours ont permis de déterminer qu'il s'agit d'un mâle âgé de 7 à 14 ans". Les experts estiment qu'il séjourne en eau douce vraisemblablement depuis le 14 septembre, alors qu'un béluga avait été signalé en aval à Québec.
"Le béluga est actif, émet des vocalises, se déplace dans un secteur de 1km2, son comportement laisse croire qu'il s'alimente, il a des périodes de repos et ne s'intéresse pas aux bateaux", constatent les experts. "Il est très maigre, et cet état est probablement antérieur à son arrivée dans le Vieux-Port. Son séjour prolongé en eau douce pose des problèmes au niveau de la peau et augmente les risques qu'il développe une infection", ajoutent-ils.
Compte tenu que les quelque 1.000 bélugas de l'estuaire du Saint-Laurent forment "une petite population animale menacée", coupée de la population arctique, les experts ont envisagé divers scénarios, mais ont finalement conclu qu'il ne fallait "pas intervenir".
Ils "espèrent encore que l'animal repartira par lui-même, avec l'approche de la période de migration vers l'aval du Saint-Laurent". Son état de santé est jugé "sérieux", mais peut-être "réversible s'il quitte le secteur". En revanche, "s'il reste en eau douce, l'animal dépérira certainement", conclut le comité.