PAPEETE, le 2 octobre 2015 - La première phase du programme Best en Polynésie française est terminée. Les acteurs de ce programme ont assisté jeudi à la restitution des premiers résultats. L'appel à projets est en cours. Ceux qui seront sélectionnés pourront recevoir jusqu'à 400 000 euros (47 millions de Fcfp).
L'état des lieux partagés du profil de l'écosystème polynésien est en cours de finalisation. Les premiers éléments ont été restitués jeudi matin en présence des acteurs du programme Best. "Il ressort qu'en Polynésie française, les enjeux sont grands", rapporte Carole Martinez, coordinatrice du programme Best pour les sept régions. "Il y a notamment des problèmes d'espèces envahissantes, de destruction et dégradation des habitats naturels maritimes et terrestres, de réchauffement climatique. Entre autre exemple palpable de ce réchauffement, il y a le blanchiment du corail. Les acteurs polynésiens craignent pour leur patrimoine. Ils s'engagent pour le protéger car cela a un intérêt pour le développement, pour le développement durable mais aussi pour la survie des populations. Il y a d'étroites relations entre la nature et le devenir des habitants. Plus la science avance et plus l'on s'aperçoit que tous les écosystèmes sont liés. Nous faisons partis des rouages."
Le programme Best est un programme européen né en 2011. Il concerne spécifiquement les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer de l'Union européenne. Les 34 entités politiques incluent plus de 150 îles et une région ultrapériphérique en Amérique de Sud : la Guyane française. Ces territoires couvrent une surface terrestre équivalente à la superficie de l’Europe continentale et une surface maritime la plus vaste au monde.
Pour répondre à la vulnérabilité, de ces territoires, le programme Best propose en tout premier lieu d'établir des états des lieux. Des versions Best I et II ont déjà vu le jour. Ils ont permis d'affiner le contour du programme Best III. En Polynésie, Best III a commencé officiellement en janvier 2015. Près de neuf mois ont été nécessaires à établir cet état des lieux partagé par tous les acteurs "publics, privés, associatifs, scientifiques", précise Carole Martinez.
Un nouveau travail attend maintenant les acteurs, il consiste à établir les zones à enjeux et priorités. Celui-ci démarre. En parallèle un appel à projet a été le 14 septembre dernier. Il court jusqu'au 4 décembre. Les projets qui seront sélectionnés par un jury d'experts indépendants connaissant bien la zone, pourront être supportés financièrement à hauteur de 400 000 euros (plus de 47 millions de Fcfp). Un autre appel à projet est prévu au printemps prochain, toujours dans le cadre du programme Best.
L'état des lieux partagés du profil de l'écosystème polynésien est en cours de finalisation. Les premiers éléments ont été restitués jeudi matin en présence des acteurs du programme Best. "Il ressort qu'en Polynésie française, les enjeux sont grands", rapporte Carole Martinez, coordinatrice du programme Best pour les sept régions. "Il y a notamment des problèmes d'espèces envahissantes, de destruction et dégradation des habitats naturels maritimes et terrestres, de réchauffement climatique. Entre autre exemple palpable de ce réchauffement, il y a le blanchiment du corail. Les acteurs polynésiens craignent pour leur patrimoine. Ils s'engagent pour le protéger car cela a un intérêt pour le développement, pour le développement durable mais aussi pour la survie des populations. Il y a d'étroites relations entre la nature et le devenir des habitants. Plus la science avance et plus l'on s'aperçoit que tous les écosystèmes sont liés. Nous faisons partis des rouages."
Le programme Best est un programme européen né en 2011. Il concerne spécifiquement les régions ultrapériphériques et les pays et territoires d’outre-mer de l'Union européenne. Les 34 entités politiques incluent plus de 150 îles et une région ultrapériphérique en Amérique de Sud : la Guyane française. Ces territoires couvrent une surface terrestre équivalente à la superficie de l’Europe continentale et une surface maritime la plus vaste au monde.
Pour répondre à la vulnérabilité, de ces territoires, le programme Best propose en tout premier lieu d'établir des états des lieux. Des versions Best I et II ont déjà vu le jour. Ils ont permis d'affiner le contour du programme Best III. En Polynésie, Best III a commencé officiellement en janvier 2015. Près de neuf mois ont été nécessaires à établir cet état des lieux partagé par tous les acteurs "publics, privés, associatifs, scientifiques", précise Carole Martinez.
Un nouveau travail attend maintenant les acteurs, il consiste à établir les zones à enjeux et priorités. Celui-ci démarre. En parallèle un appel à projet a été le 14 septembre dernier. Il court jusqu'au 4 décembre. Les projets qui seront sélectionnés par un jury d'experts indépendants connaissant bien la zone, pourront être supportés financièrement à hauteur de 400 000 euros (plus de 47 millions de Fcfp). Un autre appel à projet est prévu au printemps prochain, toujours dans le cadre du programme Best.
Pour en savoir plus
http://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/best/
https://portals.iucn.org/best/
Pour tout renseignements : [email protected]
http://ec.europa.eu/environment/nature/biodiversity/best/
https://portals.iucn.org/best/
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