« On veut que le Pays réponde à des questions simples ». Comme Tahiti Infos l’indiquait lundi, c’est bien le problème de la masse salariale de la fonction publique territoriale qui bloque le décaissement de la deuxième tranche du prêt de 5 milliards consenti à la Polynésie par l'AFD.
« Le but de ce plan est que la Polynésie fasse des économies de fonctionnement et retrouve des marges de manœuvre en investissement » a rappelé Richard Didier, pour qui « sur le moyen et le long terme, cela passera par moins de masse salariale ». Le Pays a tenté de répondre à ces exigences en présentant un plan de 500 départs volontaires à la retraite. Problème : le gouvernement, qui a exclu tout licenciement dans les établissements satellites, a créé d'un autre côté 300 postes dans la fonction publique, embauches actées par le collectif budgétaire numéro 2.
« On demande à l’Etat d’aider le territoire à financer ce plan de départ volontaires, et dans le même temps on embauche 300 personnes ? « s’étonne le Haut-commissaire. Mardi, l’Etat a demandé au Pays de « clarifier un peu ses positions » sur ce point. « On demande une amorce de plan de redressement qui tienne la route et permette de rassurer les prêteurs » a ajouté Richard Didier.
Interrogé sur ces créations de poste, le ministère de l'économie a répondu à Tahiti Infos que sur ces 300 postes, les deux tiers étaient des emplois " liés à la sécurité des biens et des personnes, type infirmiers, pompiers, qui ne peuvent être évités". Le tiers restant correspond selon le ministère de Pierre Frébault à des emplois "déjà crées par Gaston Tong Sang et qui devaient passer par un collectif budgétaire". Enfin sur ces 300 emplois, seuls 8 seraient liés aux restructurations engendrées par le plan de redressement : il s'agit des agents de l'ITC (institut de la consommation) qui est intégré à la DGAE (direction générale des affaires économiques). L'intégration des agents de la SETIL, qui va être fermée, a déjà été actée dans le budget primitif.
Que se passera-t-il si l'Etat et le Pays ne tombent pas d'accord sur la question de ces emplois ? « Je voudrais dire aussi que l’AFD, il n’y a pas que ça dans la vie. Il y a d’autres sources de financement, et si des banques acceptent de prêter au Pays à de meilleures conditions de l’AFD, je serais très très content qu’il puisse faire appel à ces financements » a répondu le Haut-commissaire.
« Le but de ce plan est que la Polynésie fasse des économies de fonctionnement et retrouve des marges de manœuvre en investissement » a rappelé Richard Didier, pour qui « sur le moyen et le long terme, cela passera par moins de masse salariale ». Le Pays a tenté de répondre à ces exigences en présentant un plan de 500 départs volontaires à la retraite. Problème : le gouvernement, qui a exclu tout licenciement dans les établissements satellites, a créé d'un autre côté 300 postes dans la fonction publique, embauches actées par le collectif budgétaire numéro 2.
« On demande à l’Etat d’aider le territoire à financer ce plan de départ volontaires, et dans le même temps on embauche 300 personnes ? « s’étonne le Haut-commissaire. Mardi, l’Etat a demandé au Pays de « clarifier un peu ses positions » sur ce point. « On demande une amorce de plan de redressement qui tienne la route et permette de rassurer les prêteurs » a ajouté Richard Didier.
Interrogé sur ces créations de poste, le ministère de l'économie a répondu à Tahiti Infos que sur ces 300 postes, les deux tiers étaient des emplois " liés à la sécurité des biens et des personnes, type infirmiers, pompiers, qui ne peuvent être évités". Le tiers restant correspond selon le ministère de Pierre Frébault à des emplois "déjà crées par Gaston Tong Sang et qui devaient passer par un collectif budgétaire". Enfin sur ces 300 emplois, seuls 8 seraient liés aux restructurations engendrées par le plan de redressement : il s'agit des agents de l'ITC (institut de la consommation) qui est intégré à la DGAE (direction générale des affaires économiques). L'intégration des agents de la SETIL, qui va être fermée, a déjà été actée dans le budget primitif.
Que se passera-t-il si l'Etat et le Pays ne tombent pas d'accord sur la question de ces emplois ? « Je voudrais dire aussi que l’AFD, il n’y a pas que ça dans la vie. Il y a d’autres sources de financement, et si des banques acceptent de prêter au Pays à de meilleures conditions de l’AFD, je serais très très content qu’il puisse faire appel à ces financements » a répondu le Haut-commissaire.