Paris, France | AFP | mardi 12/11/2024 - Le géant américain Meta, maison mère de Facebook et Instagram, a annoncé mardi qu'il allait permettre d'opter pour des publicités "moins personnalisées", et donc moins gourmandes en données personnelles, à ses utilisateurs dans l'Union européenne, alors que le groupe est soupçonné d'enfreindre les règles de Bruxelles.
Les internautes européens accédant gratuitement à ses réseaux sociaux auront désormais la possibilité de choisir entre des publicités personnalisées, basées sur leurs données personnelles, ou "des publicités moins personnalisées", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Celles-ci seront "basées uniquement sur le contexte - ce qu'une personne voit lors d'une session particulière sur Facebook et Instagram - et sur un ensemble minimal de data, notamment l'âge, la localisation et le genre d'une personne", promet Meta.
Mais s'il fait ce choix, l'utilisateur ne pourra pas passer certaines publicités, qui resteront affichées pendant quelques secondes.
Le géant américain a également annoncé une réduction de 40% du prix de l'abonnement sans publicité, passant de 12,99 euros à 7,99 euros sur mobile.
Meta a instauré cet abonnement sans publicité dans l'UE fin 2023 "afin de se conformer à l'évolution des exigences réglementaires" du règlement général sur la protection des données (RGPD) et celui sur les marchés numériques (DMA).
Cette formule était présentée par le groupe de Mark Zuckerberg comme une façon de se mettre en conformité avec les règles européennes sur le traitement des données personnelles, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.
"Malgré nos efforts concertés pour nous conformer à la réglementation européenne, nous avons continué à recevoir des demandes supplémentaires de la part des régulateurs qui vont au-delà de ce qui est écrit dans la loi", a regretté le groupe. "C'est pourquoi nous lançons ces nouvelles options."
"Des publicités moins invasives sont une excellente nouvelle", s'est réjouit Anu Talus, présidente du Comité européen de la protection des données (EDPB), dans un message posté sur le réseau social LinkedIn.
L'organisme avait critiqué en avril l'instauration de la formule d'abonnement de Meta, estimant que la protection des données était "un droit fondamental" qui ne devait pas se transformer en "option payante" pour les usagers des réseaux sociaux.
"Bien que la solution doive encore être évaluée, nous nous félicitons du fait qu'une plateforme importante annonce qu'elle offrira un nouveau choix gratuitement avec un profilage moins détaillé pour la publicité", a ajouté Anu Talus.
Fin juillet, le réseau européen des autorités de protection des consommateurs avait également écrit à Meta pour exiger des explications sur son modèle d'abonnement payant "payer ou consentir" soupçonné de tromper les internautes.
Les internautes européens accédant gratuitement à ses réseaux sociaux auront désormais la possibilité de choisir entre des publicités personnalisées, basées sur leurs données personnelles, ou "des publicités moins personnalisées", a-t-il expliqué dans un communiqué.
Celles-ci seront "basées uniquement sur le contexte - ce qu'une personne voit lors d'une session particulière sur Facebook et Instagram - et sur un ensemble minimal de data, notamment l'âge, la localisation et le genre d'une personne", promet Meta.
Mais s'il fait ce choix, l'utilisateur ne pourra pas passer certaines publicités, qui resteront affichées pendant quelques secondes.
Le géant américain a également annoncé une réduction de 40% du prix de l'abonnement sans publicité, passant de 12,99 euros à 7,99 euros sur mobile.
Meta a instauré cet abonnement sans publicité dans l'UE fin 2023 "afin de se conformer à l'évolution des exigences réglementaires" du règlement général sur la protection des données (RGPD) et celui sur les marchés numériques (DMA).
Cette formule était présentée par le groupe de Mark Zuckerberg comme une façon de se mettre en conformité avec les règles européennes sur le traitement des données personnelles, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.
"Malgré nos efforts concertés pour nous conformer à la réglementation européenne, nous avons continué à recevoir des demandes supplémentaires de la part des régulateurs qui vont au-delà de ce qui est écrit dans la loi", a regretté le groupe. "C'est pourquoi nous lançons ces nouvelles options."
"Des publicités moins invasives sont une excellente nouvelle", s'est réjouit Anu Talus, présidente du Comité européen de la protection des données (EDPB), dans un message posté sur le réseau social LinkedIn.
L'organisme avait critiqué en avril l'instauration de la formule d'abonnement de Meta, estimant que la protection des données était "un droit fondamental" qui ne devait pas se transformer en "option payante" pour les usagers des réseaux sociaux.
"Bien que la solution doive encore être évaluée, nous nous félicitons du fait qu'une plateforme importante annonce qu'elle offrira un nouveau choix gratuitement avec un profilage moins détaillé pour la publicité", a ajouté Anu Talus.
Fin juillet, le réseau européen des autorités de protection des consommateurs avait également écrit à Meta pour exiger des explications sur son modèle d'abonnement payant "payer ou consentir" soupçonné de tromper les internautes.