PAPEETE, le 10 octobre 2017 - Placée sur le dock flottant depuis le 16 août, la frégate de surveillance Le Prairial est en arrêt technique majeur. Une visite du chantier à mi-parcours a été organisée avant la mise à l’eau prévue le 2 novembre. Les travaux avancent à bon rythme.
La visite de chantier, organisée mardi matin, était assurée par Yaouen Lecoublet, chef de chantier pour Naval group (ex-DCNS le maître d’œuvre des opérations), Martial, super-intendant de Naval group et le capitaine de frégate Luc Phol. "Le Prairial est en arrêt technique majeur ou ATM", ont expliqué les guides. "C’est un arrêt qui a lieu tous les trois ou quatre ans. Entre les deux nous faisons des arrêts techniques intermédiaires."
L’arrêt technique majeur dure 17 semaines. Il a commencé le 16 août. Il comprend, notamment, les peintures, la mise aux normes des systèmes informatiques, la remise à niveau de l’osmoseur, la visite de la tourelle 100 mm, l’installation d’un nouveau bossoir ou bien encore l’installation d’un nouveau système de détection et d’extinction d’incendie.
Le bossoir est un dispositif de levage utilisé sur les navires pour hisser ou mettre à l’eau une annexe, une embarcation de sauvetage. "Le nouveau bossoir sera plus simple, plus rapide, en somme plus efficace", précise le capitaine de frégate. "Les hommes pourront être dans l’embarcation avant sa mise à l’eau ce qui facilitera les opérations."
L’installation du nouveau système de détection et d’extinction d’incendie fait suite à l’incendie qui s’est déclaré en 2014 sur la frégate de surveillance nivôse affecté à l’île de la Réunion.
L’ATM est aussi l’occasion d’améliorer le quotidien des hommes du navire. Climatisation, peinture des lieux communs, changement du lino, du carrelage. Au total, 1 200 lignes de travaux sont prévues. Pour les réaliser, Naval group fait appel à vingt entreprises locales.
Entre les parois du dock flottant et Le Prairial, les hommes sont à l’œuvre, mis en lumière à intervalles réguliers par les éclats de soudure. De l’eau ruisselle le long des parois du navire, projetée quelques mètres plus hauts pour décaper l’emplacement du futur bossoir. Le bruit des outils sur la matière résonne. Les hommes se font entendre par machine interposée. Ils sont, pour certains, membre d’équipage. Encore quelques jours avant qu’ils ne puissent reprendre la mer.
La mise à l’eau du navire est prévue le 2 novembre. Suivra une période d’essais. La fin de l’ATM est annoncée pour le 8 décembre. "Il faudra alors reprendre l’entraînement, se familiariser avec Le Prairial et ses nouveaux équipements", annonce Luc Phol. La première grande mission 2018 est prévue en mai. "Nous allons participer au Rimpac à Hawaii qui aura lieu de fin juin à fin juillet, le programme de la mission est en cours de finalisation mais il s’articulera autour de cet événement majeur du Pacifique."
Le Rimpac (Rim of the Pacific Exercise) est un exercice militaire réalisé tous les deux ans par différentes marines nationales sous la direction de l'United States Pacific Command (Commandement du Pacifique, PACOM) au large de Hawaï, aux États-Unis.
La visite de chantier, organisée mardi matin, était assurée par Yaouen Lecoublet, chef de chantier pour Naval group (ex-DCNS le maître d’œuvre des opérations), Martial, super-intendant de Naval group et le capitaine de frégate Luc Phol. "Le Prairial est en arrêt technique majeur ou ATM", ont expliqué les guides. "C’est un arrêt qui a lieu tous les trois ou quatre ans. Entre les deux nous faisons des arrêts techniques intermédiaires."
L’arrêt technique majeur dure 17 semaines. Il a commencé le 16 août. Il comprend, notamment, les peintures, la mise aux normes des systèmes informatiques, la remise à niveau de l’osmoseur, la visite de la tourelle 100 mm, l’installation d’un nouveau bossoir ou bien encore l’installation d’un nouveau système de détection et d’extinction d’incendie.
Le bossoir est un dispositif de levage utilisé sur les navires pour hisser ou mettre à l’eau une annexe, une embarcation de sauvetage. "Le nouveau bossoir sera plus simple, plus rapide, en somme plus efficace", précise le capitaine de frégate. "Les hommes pourront être dans l’embarcation avant sa mise à l’eau ce qui facilitera les opérations."
L’installation du nouveau système de détection et d’extinction d’incendie fait suite à l’incendie qui s’est déclaré en 2014 sur la frégate de surveillance nivôse affecté à l’île de la Réunion.
L’ATM est aussi l’occasion d’améliorer le quotidien des hommes du navire. Climatisation, peinture des lieux communs, changement du lino, du carrelage. Au total, 1 200 lignes de travaux sont prévues. Pour les réaliser, Naval group fait appel à vingt entreprises locales.
Entre les parois du dock flottant et Le Prairial, les hommes sont à l’œuvre, mis en lumière à intervalles réguliers par les éclats de soudure. De l’eau ruisselle le long des parois du navire, projetée quelques mètres plus hauts pour décaper l’emplacement du futur bossoir. Le bruit des outils sur la matière résonne. Les hommes se font entendre par machine interposée. Ils sont, pour certains, membre d’équipage. Encore quelques jours avant qu’ils ne puissent reprendre la mer.
La mise à l’eau du navire est prévue le 2 novembre. Suivra une période d’essais. La fin de l’ATM est annoncée pour le 8 décembre. "Il faudra alors reprendre l’entraînement, se familiariser avec Le Prairial et ses nouveaux équipements", annonce Luc Phol. La première grande mission 2018 est prévue en mai. "Nous allons participer au Rimpac à Hawaii qui aura lieu de fin juin à fin juillet, le programme de la mission est en cours de finalisation mais il s’articulera autour de cet événement majeur du Pacifique."
Le Rimpac (Rim of the Pacific Exercise) est un exercice militaire réalisé tous les deux ans par différentes marines nationales sous la direction de l'United States Pacific Command (Commandement du Pacifique, PACOM) au large de Hawaï, aux États-Unis.
La frégate en chiffres
Le Prairial (93.50 mètres de long, 14 mètres de large, vitesse de pointe 19 noeuds) fonctionne avec, à son bord, 91 personnes. Mais, en cas d’urgence, elle peut accueillir jusqu’à 500 personnes sur une durée de 24 heures et 250 personnes au-delà de 24 heures. Le bâtiment affiche une autonomie de 19 jours de gazole (pour une vitesse à 15 nœuds soit une distance parcourue de 7 000 miles), sept jours d’eau sans utilisation de l’osmoseur et 50 jours de vivres dont 20 jours de frais.
Le Prairial (93.50 mètres de long, 14 mètres de large, vitesse de pointe 19 noeuds) fonctionne avec, à son bord, 91 personnes. Mais, en cas d’urgence, elle peut accueillir jusqu’à 500 personnes sur une durée de 24 heures et 250 personnes au-delà de 24 heures. Le bâtiment affiche une autonomie de 19 jours de gazole (pour une vitesse à 15 nœuds soit une distance parcourue de 7 000 miles), sept jours d’eau sans utilisation de l’osmoseur et 50 jours de vivres dont 20 jours de frais.
